mather matherus matheras (abel+zeke)

mather matherus matheras

casey buchanan & abel galinha & zeke tindall

" Vous êtes bien sûrs que c'est là qu'elle habite ? " Maxime m'avait donné ma première mission, mon premier bizutage et c'était un bizutage en commun. Je ne connaissais pas du tout le bizut de Wade, Abel, et j'avais rapidement discuté avec Zeke mais... ça s'arrête là. En tout cas, ils étaient bien plus nerveux et motivés que moi ces deux là, y a pas à dire. C'est peut être parce qu'on doit s'introduire dans l'appartement de cette pauvre fille qui me fait tout bizarre. Elle va être folle en revenant, y a pas à dire et je crois que ça me fait autant flipper que kiffer. Elle n'est pas là au moins alors elle ne verra pas son monde s'écrouler sous ses yeux, elle le verra après coup. Dommage pour elle. C'est ça d'être une putain d'eliot avec ses pseudos vertus et idéaux. Je ne crois plus du tout à tout ça, je n'y crois plus depuis quelques semaines mais bon. On monte rapidement jusqu'à l'appartement et je me mets un peu en retrait. " On s'occupe chacun d'une pièce ? " Demandais-je rapidement. J'aurais peut être du écouter un peu plus toutes les indications l'autre jour. Mais j'étais sur une autre planète. Et là aussi. Mais je comptais bien sur l'entrain de mes collègues mather pour me motiver et faire de cette appartement une nouvelle oeuvre d'art.

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Le cœur comme un voleur, des sensations qui ne sont pas miennes, qui ne sont pas les habitudes qui étranglent mes courbes dans les heures affables de ces jours gris et pluvieux. Véritable piquet, d'abord immobile et planté, je me contente d'observer la scène, spectateur dans les hauts gradins. « Sûr, pas vraiment mais ça semble être l'adresse indiquée. » La tête encore lourde de souvenirs arrosés la veille, je laisse mon regard détailler de la tête aux pieds le bizut de Wade. « Tu as la clé, n'est-ce pas ? » La confiance que je porte à son égard est aussi faible que ma 3g à ce même instant, cependant, il me semble évident que je n'ai pas le choix. Je me dois de composer avec cet homme à la peau encrée et au regard peu commode, l'air de dire qu'il en veut à la Terre entière, qu'il n'est pas satisfait, jamais. Jamais satisfait, toujours plus, toujours et encore. Avancer, vouloir, avoir. Je masque l'esquisse de mon visage d'un léger tissu, ne voulant être reconnu en cas d'échec de notre part. Il n'y a de risques qui ne sont à prendre. Tout est question de choix, quels risques m'animent assez pour tout risquer. Sans doute pas celui-ci, bien qu'un léger rictus habille ma sphère faciale. « Pour ce qui est de l'organisation, se séparer peut être une bonne idée, à voir si l'un d'entre-nous fait le gai ou non également pour couvrir les autres. »

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• Deuxième défis de mon bizutage que je vais devoir faire. J'suis pas quelqu'un qui fait dans la dentelle, et ce soir, j'vaais pas changer mes habitudes. On m'a donné comme travail de foutre le bordel dans l'appartement d'une Eliot, je ne la connais pas, et j'ai pas envie de la connaitre. Tout ce que je sais, c'est quelle est Eliot, et c'est ma seule motivation pour réussir cette mission. Ces consanguins, ces baiseurs de mères, ces enculeurs de chèvres, j'peux pas les voir, j'ai juste envie d'encastrer leur petite gueule de bourgeois en plein dans un mur. Je ne suis pas seul pour cette mission, non, j'me retrouve avec un mec qui me demande si j'ai les clefs. Je le dévisage de haut en bas, lui et sa petite tête de gay, lui et sa bouche en avant comme si il n'attendait qu'une chose, se prendre un cul en pleine face. "Fait moi confiance un peu..." Évidemment que j'avais les clefs, et au pire, une porte, ça doit se défoncer assez rapidement non ? Et puis, avec nous, il y a cette fille que je ne connais pas, une blonde avec une tête de travers, on pourrait croire qu'elle sort d'une soirée qui a duré dix ans vu que son nez a l'air d'être à la place de sa bouche. J'suis pas commode, et je suis loin d'être sociable comme mec, est-ce que je l'avais précisé ? Elle propose de se séparé, et mon compatriote bizu réplique en disant que l'idée est plutôt pas mal, demandant si l'un d'entre nous doit faire le gai. J’étouffe un petit rire à sa question, j'crois on l'a trouvé notre gay. "J'ai envie de pisser sur son lit donc... J'ai pas le temps de faire le gai... Si on s'y met à trois, on peu faire ça rapidement j'pense." Parceque si j'dois me retrouver avec une fille qui va s'amuser à mettre du rouge à lèvre vert sur un miroir en écrivant "je sais ce que tu as fait l'été dernier", j'vais pas aller bien loin... •

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Je commence réellement à me demander si c'est vraiment bien ce qu'on fait là. On est des mather, ok, mais après ? Il faut vraiment que j'arrête de réfléchir avant de faire demi-tour et je sais que ça décevra mon bizuteur mais aussi les deux hommes qui sont avec moi et s'il y a bien une chose que je veux éviter, c'est les décevoir, même si je ne les connais pas. Peut être qu'ils deviendront des amis, des alliés, des mecs avec lesquels je passerais du temps. J'ai un peu de doute avec le barbu vu la manière dont il nous regarde depuis tout à l'heure. Faut lui faire confiance. C'est ce qu'il vient de dire mais j'ai du mal à lui faire confiance à ce moment précis, on va pas se voiler la face. J'faisais confiance facile avant mais là, c'est autre. " Ouai autant se séparer. Moins on passe de temps ici et mieux c'est " Lâchais-je en voyant que Zeke s'est couvert le visage. Pas con le type, vraiment pas con. Mais je peux pas faire pareil, j'ai rien pour. Je suis novice dans ce genre de choses mais j'aurais vraiment du réfléchir un peu plus avant de venir. Je saurais pour la prochaine fois, si on ne se fait pas cramer, bien entendu. " Je suppose que tu t'occupes de sa chambre donc " Lançais-je à Abel. Je me tourne donc vers Zeke et souris. " J'prends la salle de bain. J'imagine même pas les produits hors de prix qu'elle doit avoir " Lançais-je un peu envieuse. Et j'allais tout colorier de vert et même y foutre un peu de colorant. Comme ça quand elle prendra sa crème Chanel hors de prix, SURPRISE, c'est tout vert ! " On a quelque chose de précis à faire ? " Mettre du vert partout, inscrire le slogan de la confrérie sur un mur ou deux mais après ? À notre guise ?

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Effraction, des biens dérobés, des corps dévastés par les ardeurs des souvenirs d'autrefois. Je hausse les sourcils, première réaction qui s'empare de mon corps à l'entente des propos secs du tatoué. Pisser sur le lit, salir des draps déjà tâchés des idylles passagères. Un comportement animal, sauvage, loin de toutes idées qui m'ont traversé à l'annonce de ce défi. Je me contente d'un hochement de tête sans le moindre mot et d'une main déterminée pousse la porte préalablement déverrouillée. « Ne perdons pas de temps. Je m'occupe du salon ! N'oubliez pas qu'il ne faut pas trop exagérer non plus, je n'ai pas tellement envie d'avoir de problèmes avec la police pour être honnête. » D'un pas hâtif, je pénètre les lieux. Bombe à peinture en main, je laisse une première traînée de particules verts à l'entrée. « Que les festivités commencent ! » Un enfant lâché dans un magasin de jouet. Le sourire sculpté, mes mains se mettent à vadrouiller ici et là, laissant tomber tout objet décorant les meubles. Mélodie du désastre, mon épiderme frissonne à chaque éclat. Une soudaine impression de libre arbitre m'enrobe. Je vis, sans limite, sans contrainte. L'horizon lui, est éternel. Le bleu du ciel qui gît en son fond ne connaît les bords de page, il dépasse sans arrêt et ne semble pour autant poser problème. La gravité n'est plus que détail quand je sens mon corps plume danser à travers les lames d'air. Il vit, seul, sans cette conscience paradoxale qui ne cesse de donner naissance aux contraintes. Peut-être que mon corps est capable d'aimer lui aussi, tout comme j'aime ces visages sur ma route, ces virages singuliers, ces coups de frein imprévus et par dessus tout ces accélérations que beaucoup ne cessent d'espérer. Les jours gris peuvent virer au blanc, j'en suis persuadé à présent.

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• J'ai pas le temps pour les copinages et autres conneries du genre. Le temps c'est le l'argent, le temps, c'est de la défonce, le temps, c'est du glandage, et là, ça n'a rien à voir avec tout ça, là, c'est saccager l'appartement d'une Mather, alors, j'dois donner tout mon possible pour rendre sa beau, pour que ça soit dans le style de ces cramés de Lowell, que ça soit assez artistique. Alors, lorsque le mec qui doit surement baiser des animaux fait savoir qu'il va s'occuper du salon, j'hausse les épaules, une fois... Puis deux, quand la fille qui je pense, passe son temps à se tailler les veines en mode sauvez moi me laissez pas seul j'ai besoin d'affection, fait savoir qu'elle va s'occuper de la salle de bain. Pour moi, ça sera la chambre. Je regarde un peu partout autour de moi, je me balade dans cette chambre qui m'est inconnue, c'est dommage de gâcher de si belles choses... Alors, je monte sur le lit, et, debout sur ce dernier, je descends ma braguette pour sortir mon engin et... Pisser sur le lit, ouais, je pisse sur le lit... "Allez territoire marqué !" Avais-je gueulé pour qu'on puisse bien m'entendre. Secouant la chose pour éviter de me retrouver avec des tâches de pisse, je descends ensuite du lit, limite en sautant, et je commence à foutre le bordel un peu partout, m'amusant à dessiner le symbole des Mathers un peu partout sur les murs... •

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On avait vite pénétrer dans l'appartement et les garçons semblaient plus que motivés. Une fois entrée, j'hésitais encore plus parce que bon, on allait quand même entrer dans son intimité. Mais quand je les voyais commencer comme si de rien n'était, sans y penser une seconde fois, j'me disais clairement que je devais éteindre mon cerveau et faire comme eux. On était des mathers après tout. Bon, des mathers en devenir mais tout de même, ce n'est pas rien ! Je file vers la salle de bain et quand j'entends des objets tomber dans le salon, je sors en trombe. " Zeke ! On va finir par nous entendre ! " Je dirais bien qu'on est en pleine journée et que les gens sont au boulot mais vu la taille de son appartement à celle-là, je doute que les voisins du dessus et du dessous sont au boulot. Les gens là ne travaillent pas pour gagner leur vie et les études, c'est un passe temps n'est-ce pas ? J'entends Abel aboyer de l'autre bout de l'appartement et je fronce les sourcils quand je l'entends descendre du lit. " Tu viens sérieusement de pisser dans ses draps ? Tu veux pas te toucher et laisser ta marque non plus ? " Je riais légèrement en balançant ces propos. Il avait une autre idée en tête vu le bruits des bombes de couleurs mais bon. Je repartais rapidement vers ma pièce, ouvrait tous les pots et y glissais un peu de colorants verts, allant jusqu'à vider un masque à je ne sais combien de dollars pour y mettre de l'argile verte. Allez, mangeons bio, faisons attention aux produits qu'on utilise et tout ira bien. Je dessine une jolie tête de mort mexicaine sur le carrelage murale de la salle de bain et souris largement. J'aurais pu être lowell tiens, tellement je dessine bien ! " Besoin d'aide avec ses sous vêtements Abel ? " Demandais-je simplement en sortant de la salle de bain après avoir refermé les placards, rincés le lavabo et fermé le rideau de douche pour que rien ne se voit, à première vue. " Je découperais bien quelques uns de ses haut. Comme dans le film 'Mean girls', histoire que quand elle les passe, on ne voit que son soutif " J'étais une vraie gonzesse que voulez vous ! Mais j'avais un peu d'idées. alors pour la créativité, je demande un quinze sur vingt !

hj ; j'reviens mardi les gars alors si j'réponds pas, c'normal

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D'abord les craquements de ma peau lorsque mon sourire s'étend sur les horizons de mon visage. Les murs, les meubles, le sol, les souvenirs de ces jours bleu et jaune aux tâches blanches de canines cisaillées, tout vire au vert. Vert espoir, vert liberté, vert mather. Véritable pile qui se vide de toute énergie, je viens à pousser un long souffle, comme épuisé de cette légère pression que j'exerce du doigt depuis quelques instants. Bancal, tout s'écroule un jour. Un doigt, puis deux sous le canapé et le voilà retourné. Étalé mort, gisant sur le sol déjà travaillé avec amour par les artistes modernes que cette maigre équipe de bizuts forment. « Pour le salon, c'est fait ! » Des ruines, des restes, des vestiges. Un peu l'état de ma tête en ces matinées de solitude où seul le rayon du soleil m'enlace. Des demi-pensées, des mots emprisonnés, des états d'esprit dont je n'entend plus parler. Les papillons dans le ventre envolés, les rêves roses plus que de réalité. « Viens Casey, on va lui refaire sa garde-robe. » Outil de découpe en main, je viens sculpter le tissu, couper là où les formes règnent, où les yeux peignent. Dans ces mêmes mouvements abruptes, d'une main sensible je viens glisser une culotte dans les décombres de ma poche arrière. Bien que mon implication dans cette guerre soit aussi concrète que ma vie de couple, il est des choses qu'on ne prend le temps d'expliquer, comme cette idée folle qui me guide dans ces dernières secondes. Comme ce comportement qui me colle moins que ces t-shirts mouillés aux soirées de soleil et de fraternité, comme ces saveurs évacuées des liquides de nuit sous les néons des bars branchés.

hors-jeu:

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• C'est pas propre, c'est plutôt dégueulasse même. Se mettre debout sur un lit et pisser dessus, c'est loin d'être le truc le plus intelligent que j'ai fait de toute ma putain de vie, mais... C'est pour la bonne cause, c'est pour marquer mon territoire en quelque sorte, pour montrer que les Mathers sont partout, que je suis partout, que je prends ce qui me revient de droit, et, un appartement d'Eliot, ça me revient. Ne cherchez pas à comprendre, c'est comme ça, tout ce qui appartient à ces ordures m'appartient, ils ne peuvent rien avoir, que ça soit leur mère, leur père, leur femme, je les prendrais. Tout comme leur fierté, leur intégrité et leurs belles chaussures cirés. Une merde doit rester une merde. Ils se prennent pour des Rois, je vais leurs montrer qu'ils ne sont que les bouffons de ce dernier, les gros sacs qui viennent apporté le porc et qui place une pomme dans sa bouche. "Trop de monde pour que je me branle à la vue de tous, et elle serait capable de congeler mon sperme pour se féconder..." Avais-je répondu à la blonde qui me proposa son aide, allant foutre le bordel dans ces sous-vêtements. Elle doit être dégouté de ne pas avoir des aussi gros seins que la Eliot, et du coup elle s'en prends à ces soutif... Suivi du mec efféminé... Putain, lui aussi il voudrait des seins ? Mais avec qui je suis tombé bordel, bientôt ils vont se mettre à se traire les mamelles... Alors je continue de taguer ces murs, ces meubles d'un beau vert pétant. "Une photo de mon cul devant toute cette merde, ça passerait bien non?" Et le premier qui essaie de m'enculer, je lui nique sa mère sur place... •

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mather matherus matheras

casey buchanan & abel galinha ~~& zeke tindall~~

J'écoute Abel et grimace. Qu'il est dégueulasse mon dieu... " Logiquement, tes petits soldats seront morts d'ici à ce qu'elle rentre de voyage " Je dis bien logiquement, au final j'en sais trop rien. Il me semble que ça survit un peu dans l'utérus mais après ? Je sais pas, j'ai pas été à l'école alors j'ai pas fais de cours d'éducation sexuelle moi. Et j'ai clairement pas assez de pratique pour dire quoi que ce soit. Je me dirige vers la chambre où Abel décore les murs pendant que moi, je découpe quelques uns de ses hauts que je range minutieusement. Ça sera plus drôle qu'elle se rende compte du massacre une fois qu'elle voudra passer ses belles robes. On va vite avec Zeke et la voix d'Abel me ramène sur terre. " Quoi ? " Demandais-je, pas trois fois sure de la requête. " Euh ouai... " Il va vraiment montrer son cul comme si de rien n'était ? Sérieusement ? Beurk ça me dégoute !!

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