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(Tahar) I saw galaxies in your eyes

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I saw galaxies in your eyes
Tahar & Sorrow

Kaléidoscope de lumières, martèlent de ses couleurs des prunelles éveillées sur un monde sombre et où la débauche est reine, délasse son masque pour dévoiler les âmes les plus pécheresses. Le goût d'une vodka qui traînasse encore sur sa langue alors qu'elle entend à peine les mots murmurés dans le creux de son oreille, trop obnubilée par la déchéance qui l'entoure, aime à admirer la perdition qu'elle peut entraîner dans des fêtes idiotes. Observe cette fille qui s'est toujours trop approchée d'Adam, Adam son ciel, son étoile, son compagnon d'un jour moins de ses nuits, toujours là à flirter près de lui, butinant sa peau de ses lèvres ignobles. Elle esquisse un sourire en la voyant courir loin du salon, s'enorgueillit brusquement, se souvenant du vomitif qu'elle a glissé dans son verre, quelques mots brisants de gentillesse qu'elle lui a susurré, plus vicieuse qu'un serpent, l'âme corrompue par ses cauchemars. Crève, crève dans ta misère. Détourne enfin le regard vers la fille qui l'observe d'un air un peu idiot et Sorrow qui hausse un sourcil « Désolée, je ne t'écoutais pas. » « C'est pas gr- » « Oh, attend … Je ne t'écoute toujours pas. Et je n'ai plus envie d'essayer. » la voilà qui s'envole ailleurs, pose son verre sur une table près de l'entrée et s'évade déjà d'une maison où les odeurs lui donnent la nausée et une clope qu'elle glisse entre ses lèvres, écart qu'elle s'autorise brusquement, sali le filtre de son rouge à lèvres alors qu'elle entoure de sa veste, se laisse bercer par la froideur d'une rue où s'échoue les corps décharnés par l'alcool, le poids du désespoir qui pèse toujours un peu trop. Foule les mêmes pas qu'eux sans ciller, jette son mégot un peu plus loin. Le silence, rien que le silence comme mélodie d'hiver mais cassé par des pas irréguliers, qui ne se collent plus aux siens. Froncement de sourcils alors qu'elle se retourne, cille face aux mines patibulaires qui lui font face, une envie de reculer ou d'esquisser un sourire pour tenter d'adoucir l'agressivité qui suinte. Chiens qui lui donne l'envie de vomir, des paroles à la vulgarité trop aisée, sortit si facilement de leur bouche qui empeste l'alcool. Le vide autour d'elle, comme le néant dans sa poitrine et elle se sait seule avec ses mots et ses mocassins en cuirs, même de talons aiguilles pour leur percer un œil.
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