Hadès m'inquiète. Il m'inquiète sérieusement. J'suis parti comme un lâche sans laisser la moindre explication. Pourtant, j'ai essayé. Quand j'étais loin, d'écrire, de dire, de parler. Je ne compte pas le nombre de lettre que j'ai commencé, estampillé "frère", toujours blanches ou raturées. Je ne sais pas pourquoi je n'arrive pas à parler à ceux qui m'sont le plus proche quand j'suis au plus mal. C'est comme si je ne voulais pas leur laisser voir les failles que j'pouvais porter, comme si j'voulais les protéger ... de moi. J'sais bien qu'il m'en veut. Moi-même je m'en veux, je m'en veux affreusement. Parce qu'Hadès est comme mon frère, mon meilleur pote, mon complice. Abé m'a bien fait sentir qu'il n'était pas content de m'voir vivre chez Kyla et Kali. Mais c'est comme ça. J'suis incapable d'aller vers ceux qui m'sont proches quand j'suis mal, j'veux pas qu'ils voient mon visage triste, mon air despotique, ou le malsain qui m'habite. Allongé sur le canapé, j'reçois les textos de mon frère, un brin paniqué. Il ne me faut pas longtemps pour enfiler une chemise, une veste de costume, appeler Kenneth et descendre rapidement de l'immeuble. Il a activé la géolocalisation, ma connexion tarde à fonctionner et ... bingo. Le point bleu, j'vois où il est. Qu'est ce qu'il fout là bas ? J'grimpe dans la limo, souffle l'adresse à Kenneth et nous nous mettons en route. Il fait nuit noir, bien trop froid. Arrivé dans la rue où Hadès est censé s'trouver, j'demande à Kenneth de ralentir, rouler doucement, histoire de n'pas le rater. Et j'le vois. J'le vois là bas contre ce poteau électrique. Kenneth se gare, je descend. Ajuste ma veste de costume, mes cheveux, ma cravate. Et marche vers lui, presque serein, pas du tout empressé. En fait, ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu que là, j'ai juste envie de chialer : "Hadès ?".
Lieu de naissance : Belgique, le pays des frites et de l'accent prononcé, il parrait, et de France aussi.
Quartier d'habitation / Colocation : vide. Un coeur, ça sert a pomper le sang, rien d'autre. ( mais le coeur solidement cadnassé par mon anglaise )
Situation sentimentale : l'hôtel le plus luxueux de Boston
Études / Métier : Prince de Belgique, héritier de l'Oréal
Date d'inscription : 13/08/2016
Pseudo & Pronom(s) IRL : Rory (she/her)
Icon :
Faceclaim : Douglas Booth
Crédits : HOODWINK
Multicomptes : R. Axel Vanderbilt (S. Carson) ♔ Anciennement Dante D. Basini & Kingsley Z. Ward-A. Z. Néo Force & Emilia S. de Bourbon
Description (1) :
⋆ — a king can’t be a king
without the strength of his queen HADES DE BELGIQUE-S
01. Je m’appelle Anastase Hades Thaddeus de Belgique Schueller 02. Dans ma famille, tout le monde m’appelle Anastase, en soirée, je me présente sous le nom de Thaddeus au petit peuple mais mon prénom, c’est Hades tout le monde m’appelle comme ça. 03. Je suis le fils du roi de Belgique et l'arrière petit fils du fondateur de L’Oréal 04. D’ailleurs, je reprendrais la direction de L’Oréal plus tard, c’est mon but. 05. Je suis un emmerdeur, je l’ai toujours été et je le serais toujours. J’aime faire chier le monde. 05b. Je fais 1m84 06. Je suis allergique aux fraises, je deviens tout rouges quand j’en mange. 07. Je pourrais me nourrir exclusivement de glace Ben & Jerry’s, j’en serai trop heureux. 08. J’ai 1 frère jumeau Abc Zeus Camille de Belgique Schueller, l’héritier au trône de Belgique, que j’appelle Abé ou ABC et une petit sœur d’un an d’écart, Agathe Asia Jeanne de Belgique Schueller que j’appelle Clauclau. 08bis. J’avais aussi un petit frère, on avait 15 ans d’écart, il s’appelait Arthur Poséidon Winston de Belgique Schueller, il a été enlevé l’année dernière, le drame de ma vie, je n’en parle jamais. 9. Je suis un très bon joueur de piano, j'ai même eu mon sésame pour le conservatoire, je sais jouer de tous les styles de musiques, du classique au moderne. Genie des notes, j'avais pour habitude de jouer dans les gares ou pour mon petit frère, quand il a disparu, j'ai arrêté 09bis. J’ai peur des mendiants. Enfin pas vraiment, mais ils me dégoûtent quoi. Quand mon père m’a obligé à servir à la soupe populaire, j’ai dû me prendre 10 douches de suite pour être sûr de ne pas être malade. 10. Je suis du genre surprotecteur avec Clauclau depuis l’enlèvement de Tutur. Tu la touches, je te bouffe, qu’on soit claire. Tu la regardes dans la rue quand elle est avec moi, je t’embrouille car en plus, je suis possessif. Tes yeux n’ont pas à toucher cette beauté pure et si jamais elle te porte de l’intérêt pour moi, tu ne seras jamais assez bien pour elle. 11. Je joue les pères avec Clauclau. Abc et moi veillons à ce qu’elle ne s’habille pas vulgairement. Une fois après lui avoir répété maintes et maintes fois que non c’était moche ce qu’elle avait mis, et trop court et qu’elle ne nous a pas écouté, pris de colère, Abc lui a lancé du Ketchup dessus pour salir sa robe et moi c’est simple, j’ai pris les ciseaux et j’ai coupé toutes ses fringues moches et trop courtes. Comme ça, elle était obligée de mettre un truc mieux. Si elle pouvait se balader en jogging, ça m’irait, les gens la regarderaient moins. 12. Je n’ai jamais connu l’amour, du moins, je l’ai jamais avoué, je fuis ce sentiment comme la peste. Si tu venais à entrer dans mes critères et me plaire vraiment, je finirais par te quitter. 13. Je n’ai absolument pas la notion de l’argent, je dépense sans compter. 14. Je suis un fêtard bourgeois né, je sors tout le temps, je suis peu chez moi et j’aime cette vie. 15. Je déteste le jaune, je n’en porterai jamais. 16. Je ne suis pas méchant, juste froid. Je ne suis pas le plus chaleureux du monde mais on ne me changera pas. 17. Mon cercle d’amis est fermé. 18. Je suis fan de gin tonic, j’en bois comme du petit lait. 19. J’adore les vautours, ces oiseaux me passionnent. Ils sont mal aimés à tord, moi je les trouve majestueux. 20. J’aime la mer. Je pourrais passer des journées sur un bateau sérieusement. 21. Je profite de la vie, je vis à fond, sans trop me soucier du reste. Demain, on verra demain. Profitons de l’instant présent. 22. Je suis un phobique de l’attachement. Quand on s’attache on souffre. 23. J’aime mon confort, vraiment. 24. J’aime pas trop partager mon lit, sauf avec Clauclau et Abc, si Clauclau est au milieu. 25. J’aime les belles choses. 26. Je suis un électron libre, un libre penseur et un marginale, je n’aime pas les règles, les limites, pour moi, elles sont faites pour être dépassé. 27. Si j’ai un coup de mou, je vais à la plage, ça m’apaise, ça me calme. 28. Quand j’aime, je donne tout, il y a qu’à voir ma relation avec Clauclau, Tutur et Abc. 29. Je suis un passionné. Je sais jouer du piano et de la guitare mais je suis réaliste, je n’irais jamais là dedans. En plus j’ai arrêté le piano, Tutur adorait que j’en joue, depuis qu’il n’est plus là, je ne peux plus. Je sais dessiner aussi mais ça je ne le dis pas, c’est secret. Je suis aussi un joueur de poker du tonner, je fais même des tournois, je pourrais y jouer des nuits entières. 29bis. Je me sens responsable de la disparition de Tutur et je garde secrètement l’espoir de le retrouver un jour. 30. Je rajouterai des trucs à cette liste si des idées me viennent, mais pour le moment, non.
⋆ — we all grow in different directions
yet our roots remain as one
(blood) ✻ Abélard Zeus Camille de Belgique-Schueller aka ABC ou Caca est mon frère jumeau, encore mieux, ma moitié, mon partenaire de crime, mon meilleur allié, nous sommes inséparables et ma vie sans lui serait bien naze. Si vous me trouvez insupportable, attendez de nous avoir tous les deux dans la même pièce. ✻ Agathe Asia Jeanne de Belgique-Schueller aka Clauclau est ma petite soeur, d'un an ma cadette, son seul défaut est d'être une fille mais je l'aime de manière inconditionnelle. Si tu la touche, qu'on soit claire, j'te bouffe. Clauclau est la personne qui a le plus de mérite, elle nous support
⋆ — you got a fetish for my love
i push you out and you come right back
(present) ✻ CLEO CLEO CLEO ONLY CLEO.
(past) ✻ M. Théa Glaswell est une blonde sexy, séduisante et charmante, ma meilleure amie pendant longtemps, je me suis rapproché encore plus d'elle après avoir arrêté de voir Zia, pour me venger de Abélard qui m'avait séparé d'elle et je suis sorti avec elle, ce qui était au début une vengeance, une farce, s'est transformé en sentiments très puissant, mais elle a perdu son argent et pour elle, mais surtout pour moi, c'est un peu la honte de sortir avec une fille presque SDF... Je m'en suis voulu, je me suis excusé, lui proposant de se voir en cachette parce que bon, je m'en voulais mais elle restait pauvre... Elle n'a pas voulu, elle n'a jamais répondu. Je lui en veux de n'avoir jamais répondu et elle m'en veut de mon comportement, les retrouvailles pendant le SC sont donc explosives .. ✻ Zia R. Villanueva est la fille de mes rêves. Elle est faites pour moi, j'en suis persuadé mais je suis probablement son enfer. Je suis son contraire et quand elle fait ressortir le meilleur en moi, elle ne peut pas avoir confiance avec ma personnalité ... On a flirter, je la voulais comme je n'ai jamais désiré une fille mais Abc nous a séparé. Il y a eu des évènements par la suite comme l'enlèvement de Arthur et j'ai arrêté de lui parler, je ne voulais pas la décevoir pas qu'elle me voit comme ça... Et maintenant, je pense encore à elle, je crois que mes sentiments ne sont pas passé mais elle, elle est tout sauf heureuse de me revoir ... (les amants maudits) ✻ Lisa-Rose Wertheimer ♔ Because happiness is not a place not a destination. Happiness is a state of mind and I don't need a map to point me in the right direction. I have you, in front of me, and that's good enough for me.
Description (2) :
⋆ — i'm just lookin' for some real friends
all they ever do is let me down
(best) ✻ Ariana Von Liechtenstein aka Aria ou Ari est ma meilleure amie, je la connais depuis toujours et je lui voue une loyauté sans faille, elle sait tout de moi, je sais tout d'elle, on se connait depuis toujours et on ne pourrait se passer l'un de l'autre. ✻ Kalista S.-Petrova est ma seconde meilleure amie, entre nous, ça a immédiatement accroché, dans le genre fou rire et complicité on est des pro, on est très proches, très souvent ensemble, on est les meilleurs. ✻ Noah Arjen d'Aremberg c'est mon meilleur ami d'enfance lui aussi. On faisait une bande tous ensemble avec Ari et Abé et cette grande asperge est juste comme moi, un espère d'abruti pas si méchant, donc on ne pouvait que s'entendre non ? M'bref, il gère m'voyez ? On détruit les gens ensemble, c'est un frère pour moi, on se connait depuis tout petit et je pourrai donner ma vie pour lui. friends - ✻ Veïa Alvisio est une douce italienne que j'apprécie beaucoup, elle est belle, drôle, elle bob la lune et elle a résisté à mes charmes, après avoir digéré ce refoule, on a apprit à s'apprécier et nous voila maintenant amis, avec un point qui diffère quand même ... Veia aime les choses simples, moi l'argent ... Alors on alterne, un coup on fait des trucs super et un coup des trucs de merdes.. On s'arrange quoi. ✻ Ael C. Raudenfeld est un super ami lui aussi, c'est un ami d'enfance qui a malheureusement pris énormément de poids, j'ai été son coatch d'enfer pour l'aider et je suis fier du résultat et de lui quand même, on s'apprécie mais on se cherche quand même, c'est marrant.
⋆ — i hope karma slaps you
in the face before i do
uc.
RPS en cours :
past:
Warnings : Propos racistes, homophobes et sexistes. Addictions. Violence verbale et physique et excès de colère.
RPS : 29
Messages : 16234
Préférences de jeu
veritas
A. Hades de Belgique-S.
est en ligne
STUDENT › proud member of harvard university
Fiche de présentation : Répertoire rps : Fiche de liens : Profil meetsachussets :
Le noir se propage autour de moi. Trop de connerie dans le corps, trop de merde dans la tête. Trop de sentiments incontrôlable et ce foutu besoin de me faire mal. De me mettre en danger. De jouer. Je me sens seul. Alors j'ai attérie dans cette soirée. Une soirée trop peuplée dans laquelle je me sens trop seul et vide. La vie n'a pas de sens quand la solitude est notre meilleur ami. Les gens partent, un à un. Arthur en premier, pour finir par Noah. Et l'alcool devient mon meilleur allié dans cette vie qui n'a plus aucun sens, plus aucune saveur, sauf le goût du gin tonic qui traverse mon œsophage. La musique est trop forte et me déchire les tympans, les filles me dégoûtent, elles sont vulgaires, repoussantes, à donner leurs culs au premier venu. Au premier mec qui leur montre un billet. Mon regard se perd et je crois le voir. Noah. Mon frère. L'homme de ma vie si on peut dire. Il est mon repère. Et dans le noir, son visage s'efface. Il n'est pas là. Pour le moment, il refuse de me voir. Alors comme un gamin boudeur, comme un gamin capricieux, j'enchaine les shooter. Ils s'enfilent sur le côté et j'en ai le bide retourné. Il fait trop chaud, les gens sont trop laid, je manque d'air, j'étouffe. Je pousse la porte de sortir, j'ai un air débraillé, je suis un écorché vif, des traces sur le torse en souvenirs d'une danse lassive avec une putain, j'avance, en sortant mes clopes. J'en allume une et j'avance, d'un pas chancelant. Je ne sais pas où. Je n'ai pas de maison. Je n'en ai plus. La EH a cramé. Cole et Abé ne sont pas à la forteresse. Ma vrai maison, ce sont mes proches mais ils sont aux abonnés absents. Ma maison, c'est l'endroit où j'peux dormir avec Aria dans les bras, c'est l'endroit où j'm'engueule avec Abélard, où j'complote avec Cole, ma maison, c'est l'endroit où j'rigole avec Noah. Et putain cette villa qui est ma maison est trop vide sans lui. Mes pas s'enchainent et je ne reconnais même plus les lieux. Mes yeux sont rouges, j'suis triste, mort, abatu, mais les larmes ne coulent plus. Je suis vide. Seul. Si on écoute les gens, j'ai tout. Je suis beau, je suis riche, je suis jeune. Mais un détail fait tout foiré : je suis beau, jeune riche, mais foutrement lucide, et ça fou en l'air. Parce que je vois au delà de l'argent, au delà de ces conneries. Les gens pensent que l'argent fait tout. Ils pensent que c'est la vie. Je suis le premier à le dire, mais je sais que c'est faux. Depuis trop jeune, je suis dans cette cage, à laquelle je ne cesse de foutre des accros avec mes conneries. D'apparences, dans les magazines, je suis un foutu prince, parfait sous toutes les coutures, mais en coulisse, je ne suis rien de tout ça. Je me détruis. Je méprise le monde. Je méprise la mort et la vie elles même. Je finis par me stopper et m'assieds sur des marches, devant chez des bouseux. Je sors mon téléphone, je cherche quelqu'un a appelé et finalement c'est Noah que je contacte. Je lui en veux de la distance, je lui en veux de ses silences, oui. Mais je sais que peut importe mon état, aussi dégradé soit-il, il ne me jugera pas. Il me répond au tac au tac. Comme conscient cette fois ci de ma détresse. J'allume la géolocalisation et tente de trouver le courage de remarcher. Pour ça, je rallume une clope. Mais je finis par m'arrêter. Je me stop, la tête contre un lampadaire, je passe une main sur mon visage, je ferme les yeux. J'attends. Enfaite, je crois que je m'endors même presque, la tête contre ce putain de poteau. Je sais pas combien de temps je passe comme ça. Seul ma clope qui crame seule pourrait le dire réellement. De toute façon, le temps n'est qu'un indicateur infime, il n'est rien, tout n'est que perception. Et mon monde, sans ceux qui compte, passe au ralenti. Je sors de mes pensées en entendant mon prénom. Himself. je cligne des yeux et me redresse, tentant d'être à peu près présentable et fais volte face à mon interlocuteur. Cette voix, je la connais. Ca fait trop longtemps que je ne l'ai pas entendu. Il arrive vers moi, pas pressé, comme ci on s'était quitté hier. J'ai envie de sauter dans ses bras en le voyant sérieusement. J'ai l'impression pendant un instant d'enfin voir le bout du tunnel quelques secondes. Je m'adosse au poteau et ramène mon bâton de poison à mes lèvres pour tirer la dernière taffe qu'il me reste et j'le fixe arriver vers moi en le voyant, ma haine du manque de sa présence qu'il m'a infligé s'envole Il faut en faire des conneries d'Aremberg pour que tu daignes te montrer. un sacré nombre de verres ingurgité et un tour dans les rues de Boston, c'est à peu près ça le prix. Je souris, parce que finalement on s'en branle. Je vous l'ai dis, le temps n'est rien. Il m'a manqué, mais peut importe si je ne le vois pas pendant 1 heure 1 jours 1 semaine ou 1 mois, Noah Arjen D'Aremberg est mon frère, mon sang, mon tout, le distance n'effacera jamais ça.
J'sais pas pourquoi j'réagis comme ça avec les personnes qui me sont le plus proches. J'les fuis, c'est à peine si j'vais les voir, à peine si j'leur dis que j'suis là, d'retour. En fait, j'crois qu'il y a ce truc en moi qu'a peur. Foutrement peur du travail que j'ai fais quand j'étais loin de là. J'veux dire, j'suis surtout parti pour fermer mon coeur, bannir de ma vie toute émotion, tout sentiment, revenir comme un robot, dur, froid, sévère, et ne plus jamais rien laissé m'toucher. J'en ai trop bavé pour réitérer l'expérience humaine une seconde fois et ... je ne peux pas. Je ne peux plus laisser mon coeur parler. Mais voir mes amis d'enfance, voir Hadès, ça fout tout ce travail en l'air. Parce que ouai bordel, je l'aime, c'est mon frère, et j'peux pas oublier que j'ai un coeur si son insolence est là pour me le rappeler. J'cherche encore à fuir, même si j'suis rentré. A m'fuir moi, à fuir mes sentiments, à fuir tout ce qui fait que j'suis Noah. Et ce soir, j'peux pas. J'peux pas le lâcher, j'peux pas le laisser, j'peux pas l'abandonner. Il me manque ce con, même si je ne me l'avoue qu'à demi mot. Il me manque et y a cette voix dans ma tête qui m'hurle d'aller le voir depuis des jours et qui là, trouve l'occasion parfaite pour s'laisser exprimer. Ouai, je ne réfléchis pas mille ans. A bord de la limousine, j'le cherche. J'le cherche, et j'vais l'trouver. Pas pour lui dire que j'suis désolé, j'crois qu'il n'y a qu'à voir ma gueule pour comprendre que j'le suis. Pas pour lui faire la morale, j'suis mal placé pour ça. Juste pour ... être avec lui. M'souvenir qu'à une époque tout était parfait quand nous étions réunis. Que si tout est morne, terne, et triste, au moins quand on est ensemble, on peut jeter des bombes de couleur sur la vie et la rendre un peu plus supportable. J'le vois à moitié mort contre son poteau électrique. Je n'ai pas envie de rire, ça m'arrache un pincement d'coeur. J'le comprends, j'le comprends tellement. J'ai même pas besoin d'savoir ce qui la mis dans cet état. J'sais bien que pour les gens comme nous, la détresse est coutumière, on est trop lucides pour se satisfaire de faux semblants. Je monte sur le trottoir à côté de lui, le regarde tirer sur sa clope presque éteinte : "Que veux-tu frère, j'ai toujours été attiré par les problèmes". Esquissant un semblant de sourire complice, comme s'il nous suffisait de nous voir pour oublier le temps qui a fuit. Le temps ne fuit pas quand on s'connait depuis qu'on est né comme lui et moi. C'est pas comme si un jour on pouvait définitivement se quitter, c'est impossible, on ne quitte pas sa famille : "J'te raccompagne ou je t'accompagne ?". Dans ton ivresse. Insolente. Me mettre aussi minable que toi et pt-être pisser sur les murs pour faire des coeurs : "J'ai une bouteille de whisky dans la voiture".
Lieu de naissance : Belgique, le pays des frites et de l'accent prononcé, il parrait, et de France aussi.
Quartier d'habitation / Colocation : vide. Un coeur, ça sert a pomper le sang, rien d'autre. ( mais le coeur solidement cadnassé par mon anglaise )
Situation sentimentale : l'hôtel le plus luxueux de Boston
Études / Métier : Prince de Belgique, héritier de l'Oréal
Date d'inscription : 13/08/2016
Pseudo & Pronom(s) IRL : Rory (she/her)
Icon :
Faceclaim : Douglas Booth
Crédits : HOODWINK
Multicomptes : R. Axel Vanderbilt (S. Carson) ♔ Anciennement Dante D. Basini & Kingsley Z. Ward-A. Z. Néo Force & Emilia S. de Bourbon
Description (1) :
⋆ — a king can’t be a king
without the strength of his queen HADES DE BELGIQUE-S
01. Je m’appelle Anastase Hades Thaddeus de Belgique Schueller 02. Dans ma famille, tout le monde m’appelle Anastase, en soirée, je me présente sous le nom de Thaddeus au petit peuple mais mon prénom, c’est Hades tout le monde m’appelle comme ça. 03. Je suis le fils du roi de Belgique et l'arrière petit fils du fondateur de L’Oréal 04. D’ailleurs, je reprendrais la direction de L’Oréal plus tard, c’est mon but. 05. Je suis un emmerdeur, je l’ai toujours été et je le serais toujours. J’aime faire chier le monde. 05b. Je fais 1m84 06. Je suis allergique aux fraises, je deviens tout rouges quand j’en mange. 07. Je pourrais me nourrir exclusivement de glace Ben & Jerry’s, j’en serai trop heureux. 08. J’ai 1 frère jumeau Abc Zeus Camille de Belgique Schueller, l’héritier au trône de Belgique, que j’appelle Abé ou ABC et une petit sœur d’un an d’écart, Agathe Asia Jeanne de Belgique Schueller que j’appelle Clauclau. 08bis. J’avais aussi un petit frère, on avait 15 ans d’écart, il s’appelait Arthur Poséidon Winston de Belgique Schueller, il a été enlevé l’année dernière, le drame de ma vie, je n’en parle jamais. 9. Je suis un très bon joueur de piano, j'ai même eu mon sésame pour le conservatoire, je sais jouer de tous les styles de musiques, du classique au moderne. Genie des notes, j'avais pour habitude de jouer dans les gares ou pour mon petit frère, quand il a disparu, j'ai arrêté 09bis. J’ai peur des mendiants. Enfin pas vraiment, mais ils me dégoûtent quoi. Quand mon père m’a obligé à servir à la soupe populaire, j’ai dû me prendre 10 douches de suite pour être sûr de ne pas être malade. 10. Je suis du genre surprotecteur avec Clauclau depuis l’enlèvement de Tutur. Tu la touches, je te bouffe, qu’on soit claire. Tu la regardes dans la rue quand elle est avec moi, je t’embrouille car en plus, je suis possessif. Tes yeux n’ont pas à toucher cette beauté pure et si jamais elle te porte de l’intérêt pour moi, tu ne seras jamais assez bien pour elle. 11. Je joue les pères avec Clauclau. Abc et moi veillons à ce qu’elle ne s’habille pas vulgairement. Une fois après lui avoir répété maintes et maintes fois que non c’était moche ce qu’elle avait mis, et trop court et qu’elle ne nous a pas écouté, pris de colère, Abc lui a lancé du Ketchup dessus pour salir sa robe et moi c’est simple, j’ai pris les ciseaux et j’ai coupé toutes ses fringues moches et trop courtes. Comme ça, elle était obligée de mettre un truc mieux. Si elle pouvait se balader en jogging, ça m’irait, les gens la regarderaient moins. 12. Je n’ai jamais connu l’amour, du moins, je l’ai jamais avoué, je fuis ce sentiment comme la peste. Si tu venais à entrer dans mes critères et me plaire vraiment, je finirais par te quitter. 13. Je n’ai absolument pas la notion de l’argent, je dépense sans compter. 14. Je suis un fêtard bourgeois né, je sors tout le temps, je suis peu chez moi et j’aime cette vie. 15. Je déteste le jaune, je n’en porterai jamais. 16. Je ne suis pas méchant, juste froid. Je ne suis pas le plus chaleureux du monde mais on ne me changera pas. 17. Mon cercle d’amis est fermé. 18. Je suis fan de gin tonic, j’en bois comme du petit lait. 19. J’adore les vautours, ces oiseaux me passionnent. Ils sont mal aimés à tord, moi je les trouve majestueux. 20. J’aime la mer. Je pourrais passer des journées sur un bateau sérieusement. 21. Je profite de la vie, je vis à fond, sans trop me soucier du reste. Demain, on verra demain. Profitons de l’instant présent. 22. Je suis un phobique de l’attachement. Quand on s’attache on souffre. 23. J’aime mon confort, vraiment. 24. J’aime pas trop partager mon lit, sauf avec Clauclau et Abc, si Clauclau est au milieu. 25. J’aime les belles choses. 26. Je suis un électron libre, un libre penseur et un marginale, je n’aime pas les règles, les limites, pour moi, elles sont faites pour être dépassé. 27. Si j’ai un coup de mou, je vais à la plage, ça m’apaise, ça me calme. 28. Quand j’aime, je donne tout, il y a qu’à voir ma relation avec Clauclau, Tutur et Abc. 29. Je suis un passionné. Je sais jouer du piano et de la guitare mais je suis réaliste, je n’irais jamais là dedans. En plus j’ai arrêté le piano, Tutur adorait que j’en joue, depuis qu’il n’est plus là, je ne peux plus. Je sais dessiner aussi mais ça je ne le dis pas, c’est secret. Je suis aussi un joueur de poker du tonner, je fais même des tournois, je pourrais y jouer des nuits entières. 29bis. Je me sens responsable de la disparition de Tutur et je garde secrètement l’espoir de le retrouver un jour. 30. Je rajouterai des trucs à cette liste si des idées me viennent, mais pour le moment, non.
⋆ — we all grow in different directions
yet our roots remain as one
(blood) ✻ Abélard Zeus Camille de Belgique-Schueller aka ABC ou Caca est mon frère jumeau, encore mieux, ma moitié, mon partenaire de crime, mon meilleur allié, nous sommes inséparables et ma vie sans lui serait bien naze. Si vous me trouvez insupportable, attendez de nous avoir tous les deux dans la même pièce. ✻ Agathe Asia Jeanne de Belgique-Schueller aka Clauclau est ma petite soeur, d'un an ma cadette, son seul défaut est d'être une fille mais je l'aime de manière inconditionnelle. Si tu la touche, qu'on soit claire, j'te bouffe. Clauclau est la personne qui a le plus de mérite, elle nous support
⋆ — you got a fetish for my love
i push you out and you come right back
(present) ✻ CLEO CLEO CLEO ONLY CLEO.
(past) ✻ M. Théa Glaswell est une blonde sexy, séduisante et charmante, ma meilleure amie pendant longtemps, je me suis rapproché encore plus d'elle après avoir arrêté de voir Zia, pour me venger de Abélard qui m'avait séparé d'elle et je suis sorti avec elle, ce qui était au début une vengeance, une farce, s'est transformé en sentiments très puissant, mais elle a perdu son argent et pour elle, mais surtout pour moi, c'est un peu la honte de sortir avec une fille presque SDF... Je m'en suis voulu, je me suis excusé, lui proposant de se voir en cachette parce que bon, je m'en voulais mais elle restait pauvre... Elle n'a pas voulu, elle n'a jamais répondu. Je lui en veux de n'avoir jamais répondu et elle m'en veut de mon comportement, les retrouvailles pendant le SC sont donc explosives .. ✻ Zia R. Villanueva est la fille de mes rêves. Elle est faites pour moi, j'en suis persuadé mais je suis probablement son enfer. Je suis son contraire et quand elle fait ressortir le meilleur en moi, elle ne peut pas avoir confiance avec ma personnalité ... On a flirter, je la voulais comme je n'ai jamais désiré une fille mais Abc nous a séparé. Il y a eu des évènements par la suite comme l'enlèvement de Arthur et j'ai arrêté de lui parler, je ne voulais pas la décevoir pas qu'elle me voit comme ça... Et maintenant, je pense encore à elle, je crois que mes sentiments ne sont pas passé mais elle, elle est tout sauf heureuse de me revoir ... (les amants maudits) ✻ Lisa-Rose Wertheimer ♔ Because happiness is not a place not a destination. Happiness is a state of mind and I don't need a map to point me in the right direction. I have you, in front of me, and that's good enough for me.
Description (2) :
⋆ — i'm just lookin' for some real friends
all they ever do is let me down
(best) ✻ Ariana Von Liechtenstein aka Aria ou Ari est ma meilleure amie, je la connais depuis toujours et je lui voue une loyauté sans faille, elle sait tout de moi, je sais tout d'elle, on se connait depuis toujours et on ne pourrait se passer l'un de l'autre. ✻ Kalista S.-Petrova est ma seconde meilleure amie, entre nous, ça a immédiatement accroché, dans le genre fou rire et complicité on est des pro, on est très proches, très souvent ensemble, on est les meilleurs. ✻ Noah Arjen d'Aremberg c'est mon meilleur ami d'enfance lui aussi. On faisait une bande tous ensemble avec Ari et Abé et cette grande asperge est juste comme moi, un espère d'abruti pas si méchant, donc on ne pouvait que s'entendre non ? M'bref, il gère m'voyez ? On détruit les gens ensemble, c'est un frère pour moi, on se connait depuis tout petit et je pourrai donner ma vie pour lui. friends - ✻ Veïa Alvisio est une douce italienne que j'apprécie beaucoup, elle est belle, drôle, elle bob la lune et elle a résisté à mes charmes, après avoir digéré ce refoule, on a apprit à s'apprécier et nous voila maintenant amis, avec un point qui diffère quand même ... Veia aime les choses simples, moi l'argent ... Alors on alterne, un coup on fait des trucs super et un coup des trucs de merdes.. On s'arrange quoi. ✻ Ael C. Raudenfeld est un super ami lui aussi, c'est un ami d'enfance qui a malheureusement pris énormément de poids, j'ai été son coatch d'enfer pour l'aider et je suis fier du résultat et de lui quand même, on s'apprécie mais on se cherche quand même, c'est marrant.
⋆ — i hope karma slaps you
in the face before i do
uc.
RPS en cours :
past:
Warnings : Propos racistes, homophobes et sexistes. Addictions. Violence verbale et physique et excès de colère.
RPS : 29
Messages : 16234
Préférences de jeu
veritas
A. Hades de Belgique-S.
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STUDENT › proud member of harvard university
Fiche de présentation : Répertoire rps : Fiche de liens : Profil meetsachussets :
Nous sommes conçut pour détruire. Nous sommes nés pour hurler sur les gens, pour détruire le monde qui nous entoure. Nous sommes de la pire espèce. Nous sommes riches, jeunes, riches, toujours plus, sans limite ni crainte car l'argent ne fait peut être pas le bonheur, mais putain, il répare tout. Et on pourrait être heureux comme ça, mais non, il y a cette lucidité qui nous arrache les tripes, il y a cette lucidité qui nous tue à petit feu. Cette lucidité qui fait qu'on voit le monde tel qu'il est. Ce monde est laid, ce monde est moche, ce monde est sans coeur, ce monde est cruel. Ce monde a pris mon petit frère, détruit ma famille du revers de la main. Il ne me reste rien qu'un tas de poussière, de cendre, nos photos et les sourires dessus ne sont plus que de la façade. Ma mère ne me parle plus ou très peu, mon père me rend la vie impossible et moi, je suis là. Ma soeur se drogue. Ma soeur se met la tête à l'envers et Abélard, je peux lire la souffrance dans ses yeux, il y a la même dans les miens ... Et en plus de ça, le départ précipité de Noah et ses silences. Le silence est le pire ennemie des gens comme nous. Pendant le silence, nos esprits supérieurs pensent à ce monde trop moche pour des êtres comme nous. Pendant le silence, on revoit à quel point ça fait mal les sentiments et à quel point de toute façon, on est foutu, à genou comme tout le monde, face à la cruauté humaine. Et ce soir, j'ai besoin de perdre cette lucidité, j'ai besoin de tirer le bouchon et de laisser tout partir, alors je sors, dans une soirée qui me plait même pas, tout ce que je veux, c'est que l'alcool brûle mon gosier. C'est que l'ivresse me gagne. C'est que tout s'arrête. Et dans la pénombre de l'endroit, je crois le voir. Ce repère si cher à mon coeur. Celui qui me soutient depuis que je suis né. Celui qui est un vrai point d'ancrage dans ma vie, celui qui n'est jamais censé partir. Et pourtant, dans le noir, il disparait, comme il est invisible dans ma vie. Alors les verres s'enchainent, jusqu'à ce que je ne tienne plus, jusqu'à ce que je sorte, avec cet air d'écorché vif, c'est ce que je suis, un gars meurti, tué par la douleur que je ressens trop, mort et tellement vivant à la fois. Et les pas s'enchainent, jusqu'à ce que j'échoue sur un pas de porte et que je lui écrive. Je sais qu'il viendra. Même si il boude, qu'il veut pas me voir, là, il viendra, j'ai tout fait pour enfaite. Et je reprends la marche quelques instants, jusqu'à finir par m'appuyer la tête contre un poteau. Je ne sais même pas combien de temps. Les secondes défilent, le temps semble être une éternité mais sans repère, le temps est toujours plus long. Et puis, il y a sa voix qui s'élève et cette présence si réconfortante et connu arrive vers moi alors que je tente de reprendre le dessus sur l'ivresse. Il est là. Et putain, j'ai envie de m'effondrer au sol et de chialler comme un gosse. Et cette haine que j'avais contre lui s'évapore, car je comprends finalement son silence, comme il comprend mon état. Sans un mot, on sait se déchiffrer. Sans un mot, on sait la douleur de l'autre. Un regard suffit pour tout connaitre, tout comprendre. Et à Noah, je pourrai tout lui pardonner. On a fait l'impossible ensemble. Il m'a fait me sentir vivant. Là, en sa présence, je me sens un peu moins seul, un peu moins démuni. Ensemble, nous sommes invincibles, et notre complicité sans faille ne se brisera jamais. Personne ne se mettra entre nous. On est plus fort que ça. On a ce lien qui s'explique pas. Je lui parle et il répond, esquissant un sourire presque. Ouais, il comprend. Il comprend trop bien. Je réponds par un sourire à ses paroles et il me pose ensuite la question : je veux quoi ? Qu'il me raccompagne ? Rentrer et pioncer ? Ou bien je veux qu'il se joigne à moi dans cette beuvrie improviser, à se retourner le bide et le cerveau, à lâcher ce contrôle constant, à faire les dingues. Enfin, la question se pose même pas. Ma réponse, il la connait même finalement puisqu'il m'annonce qu'il a une bouteille dans la voiture. Une bouteille, ça sera pas assez pour tenir la nuit. un sourire insolent sur les lèvres, j'avance, titubant vers lui pour passer mon bras autour de ses épaules et ainsi m'appuyer à lui. Allez, allons faire des folies bébé. La nuit est à nous. Nous sommes peut être trop lucide et trop torturé, mais nous sommes aussi les maitres sur ce monde. Cette lucidité tellement cruelle nous rend invincible, nous rends supérieur à vous autres. Nous, on vous rit à la gueule. On vous emmerde profondément, on joue avec vous. Nous sommes les rois, vous n'êtes que les pions qu'on déplace à notre bon plaisir. Et maintenant que nous sommes réunis, lui et moi, croyez moi, ça va faire mal. The devil is back bitches. Et même minable ou en état d'ébriété, nous serons toujours meilleurs que vous. Car entre lui et moi, il y a ce lien, ce lien tellement spéciale, qui nous rend meilleur que le commun des mortels. Alors allons y, partons, mettons nous la tête à l'envers, l'estomac retourner. Oublions un instant ce monde trop moche. Entrons dans cette perdition qui est notre seconde maison.
Quand on était petit, on sautait à pieds joints sur les jouets des autres enfants. Pas par méchanceté, mais parce qu'Hadès et moi on sait à quel point tout est artificiel. A quel point un sourire arraché par quelques bribes matérielles est complètement faux et dénaturé. De l'argent, on en a. Il pourrait suffire, mais il ne suffit pas. Parce qu'il achète les choses, et que nous les choses, on n'en a rien à faire. Ce qui compte ce sont les gens qu'on aime, ce qui compte c'est la famille, c'est lui, c'est son frère, son autre frère mon filleul. C'est tout ce qui fait qu'on ne sera jamais complètement libre, mais jamais totalement seul. Et Hadès est pour moi un putain de point d'ancrage dans la réalité, parce que lui sait toutes ces choses que les autres ne savent pas. Que les autres ne veulent pas voir. Quand ils me regardent comme la pire des ordures, Hadès peut rire. Parce qu'il sait qu'on est fait de la même étoile noire, on détruit, pas par plaisir, mais parce qu'on méprise l'illusion. C'est l'illusion qui nous a rendu si accro à la destruction, si antipathique à l'égard de tous ceux qui y participent sans même sans rendre compte. Les âmes médiocres qu'on s'amuse à dominer pour satisfaire notre vanité. Et notre vanité, elle a lieu d'être, parce qu'on n'a pas besoin des autres pour savoir qu'ensemble, on est exceptionnel. Hadès est exceptionnel, je l'aime comme un frère, je l'ai aimé à nos trois ans, je l'aimerais encore quand nous en aurons quatre-vingt. Et je n'ai même pas besoin de parler pour exprimer toute la douleur et la culpabilité que j'ressens face à toute cette situation. Pas plus que lui n'a à dire les choses qui le mettent dans cet état. Mon frère, on ne va pas se mentir ni faire semblant de pouvoir mettre des mots sur ces choses qui nous torturent. Parce qu'on sait toi et moi qu'on sera à jamais mélancolique parce que ce monde ne nous mérite pas. Appelez ça arrogance si vous le voulez. Le fait est que je n'ai jamais vu d'âme aussi pure et de coeur aussi grand que ceux de mes frères que vous vous échinez à détester. Ils ne le montrent pas comme vous le voudrez, et c'est tant mieux. Moi je sais, eux ils savent, et c'est tout ce qui compte. On n'a pas besoin de faire partie du grand monde quand on a appris à construire le notre propre. Et c'est ce second monde là que je regagne en retrouvant Hadès. On peut être dehors, il peut faire froid, ça ne change rien : je suis chez moi. Et j'me sens brutalement réconforté par cette simple pensée, parce que dans le grand monde, je passe mon temps à fuir. De ville en ville, de pays en pays, ne me sentant jamais à ma place. Alors qu'avec lui, qu'importe l'espace et le temps qui passe, c'est ma maison dès lors qu'on se le partage : "On s'arrêtera dans un bar en chemin", répondis-je avec un sourire complice, un regard affectueux. Ouai, allons nous pêter le crâne, c'est ainsi qu'on se retrouve. Dans le bruit d'un marasme qu'on étouffe et d'une épaule fraternelle qu'on accroche : "Rendons la aussi blanche qu'une photo cramée", avant de me mettre en marche vers la voiture, le soutenant pour ne pas qu'il titube de trop. Kenneth nous ouvre la portière, je laisse Hadès s'installer à l'intérieur et m'assoit après lui : "Des filles et du whisky. Et de toutes ces choses que j'adore, celle que je préfère et de loin, ça reste toi", dis-je en tournant la tête vers lui : "Je n'ai pas envie de te demander comment tu vas. Mais maintenant que je suis revenu, je te le promets Hadès, je ne te lâcherais pas".