Un problème de rats me semble t-il? - Danzo

Un problème de rats me semble t-il?Un nouveau contrat qui pointait son nez et enfin je retrouvais mes véritables instincts. Ces dernières semaines je m'étais un peu calmé, j'avais laissé l'hiver engourdir mes habitudes comme chaque année mais la soif revenait au galop et par chance, l'un de mes fidèles clients me réclamait un petit nettoyage de saison. Oui, quitte à tuer, autant gagner quelques billets au passage. Après tout, ça reste des méchants, c'est la seule vraie règle que je me suis imposé et elle est respecté malgré que ça se face sous contrat. Les Basini je les connais depuis un moment. Déjà de mes années à la criminel on était après eux, moi de mon côté, je jouais double jeux. Car en vérité, ils me servent bien plus libres qu'en cage pour ma part. Alors oui, je les ai aidé à rester dehors et en échange ils m'engagent pour effacer quelques tâches sur leur tableau. C'est encore les aider oui, mais ils me payent ET surtout, ça me fait tomber des proies facilement droit dans le bec. Que demander de plus? Je suis gagnant dans tout les cas de figures et eux aussi, c'est ce qu'on appelle un échange de bon procédés et tout le monde y est gagnant. Mais aujourd'hui, il est temps de passer au level supérieur. Oui jusqu'à présent on ne se rencontrait jamais en personne mais la confiance est instaurée, je sais assez de choses sur eux pour ne rien craindre d'une rencontre, mes arrières sont couverts désormais et je peux ainsi sortir de l'ombre. De plus, je sais très bien qui est mon interlocuteur ce soir, Dante Basini le fils prodige et héritier de l'empire. Il n'a pas la conscience tranquille mais il ira loin je le sais, ça se lie dans son regard, il ira jusqu'au bout. J'ai besoin de cette rencontre pour instaurer une nouvelle étape dans notre "relation" si l'on peut dire. Puis c'est toujours mieux en face pour ce genre d'organisation alors ce soir nous allons nous rencontrer. J'étais déjà sur place, arrivé 20 bonnes minutes avant l'heure dite pour analyser les lieux, voir si il y avait un risque mais tout semblait normal. J'allais donc me prendre un whisky sans glace pour ensuite aller m'asseoir à l'une des petites tables mises à disposition. On était peu dans cette salle à cette heure ci, c'était le pourquoi de mon choix, la discrétion. J'attendais alors sagement que mon client se pointe, sirotant mon verre paisiblement.

Un problème de rats me semble t-il? La mafia, voila son monde. Il le connait depuis gamin pour tout dire, il ne connait rien d'autres. A 12 ans, il voyait son premier cadavre, à 18 ans, il appuyait sur la détente et les ténèbres s'emparait de son âme. La mafia est son quotidien sans qu'il ne la choisisse. C'est elle qui l'a prit dans ses filets pour ne jamais l'en faire sortir. La mafia est sa famille, son refuge. Son repère. La mafia il la connait trop bien, elle et ses codes. Elle et sa souffrance. Elle et ses lois. Car ces lois, il les fait appliquer maintenant. Au début simple sbir, passeur de drogue, aujourd'hui, il est monté en grade et son âme s'est envolé pour qu'il ne culpabilise plus. Ici c'est marche ou crève. Alors il marche. Il ne s'arrête pas car ce monde impitoyable ne s'arrête jamais de tourner. Malgré sa peine de coeur du moment, malgré son mal être et son penchant pour l'alcool pour oublier, il est debout, et il sert le système, il sert sa famille. Il se met à genoux devant eux et leur offre sa vie et sa dévotion. Sacha est stupide, Sacha est naive, comment aurait-elle pu accepter ça ? La mafia, c'est pas exactement comme dans le parrain. La mafia, c'est le sang qui coule, c'est la drogue qui s'ingère, c'est la violence qui se propage tel un virus. Finalement loin de lui, dans les bras de son con, elle sera saine et sauve et c'est sa seule satisfaction qui le pousse à ne plus lui écrire qu'elle lui manque. Pourtant, il ne peut s'en empêcher, il la surveille du coin de l'oeil. Discrètement pour qu'elle ne le voit pas. Pour qu'elle ne le voit plus. Pour qu'il soit gommé de son paysage. La voir lui fait mal, mais ce besoin de s'assurer qu'elle va bien prime. Foutu sentiment. Elle disparait de son champs de vision quand elle rentre dans son appart et il disparait de la rue pour rejoindre sa voiture et rouler. Trop vite. Il passe ses appels en conduisant, il fume en conduisant, il pourrait même boire. Mais pas le temps de s'attarder, un rendez vous l'attend. Un freelance des Basini. Il a fait ses preuves, plusieurs fois, photos sanglantes à l'appuie, en preuve de son efficacité. Bien utile depuis un moment, il a aidé son monde a exister encore et encore. Les Basini ont toujours été soupçonné, ce n'est pas rare que Dante lui même est interrogé, mais rien, ils n'ont rien. Les flics sont dans une impasse que la famille se fait un plaisir de créer de toutes pièces et parfois des pions extérieur aide, comme ce gars. Il a fait ses preuves. C'est le vieux qui l'a affirmé. Demandant à son petit fils d'aller le rencontrer. De montrer la confiance des Basini en lui. Peut-être qu'un jour, il travaillera totalement pour eux qui sait ? C'est en tout cas le but du chef, du grand père. Qui donne sa confiance à son petit fils, qui entre dans l'hôtel. Il n'est pas vraiment fréquenter mais l'italien le détail des yeux tel un pro. Il observe les gens en se dirigeant vers l'accueil. Il mémorise. Cet hôtel, il le connait, en cas de problème, il a des portes de sorti. Alors après avoir faussement demandé son chemin, il entre dans le lieu de rendez vous. Avançant à pas lent vers le bar, dans son costume à l'italienne qui le distingue des petits gens. Il tend un billet à la serveuse en commandant son whisky sans glace. Ses yeux se posent sur la salle à la recherche de son interloccuteur qu'il repère sans mal, il a eu sa description détaillée. Il commande alors un second verre, la même chose en voyant le liquide qu'il a entre ses mains et attrape les deux poissons pour aller s'asseoir en face de l'homme en question, lui tendant un verre plein en signe d'amitié. Ciao Signore Zach. Quelle belle journée, n'est ce pas ? Un sourire poli sur ses lèvres, il chasse Sacha de son esprit pour être concentré à 100% dans le travail. Business is Business. Pas le temps au plaisir.

Un problème de rats me semble t-il?On avait passé un level entre nous, j'ai donc clairement donné mon identité cette fois pour une vraie rencontre mais j'étais curieux de voir la réaction de Dante lorsqu'il se rendra compte que je suis bien plus proche qu'il ne pourrait le penser. À Harvard même par exemple. Marrant pour un serial killer pas vrai? Car je ne suis pas assassin ni un de ses chasseurs de prime, tueur à gage de bas étage, je suis bien pire que tout cela. On ne pense pas au professeur en premier lieu de façon générale et pourtant, se sont souvent ceux qui semblent les plus normaux qui sont en réalité les pires. Ça allait être notre première vraie rencontre, j'étais donc impatient de voir ça. Il se pointait enfin, l'allure assurée et fier, ramenant deux verre à notre table avant de s'installer. Il avait prévu une recharge pour moi "Plaisante initiative." que je disais en prenant le verre vu que le miens était déjà vide Ciao Signore Zach. Quelle belle journée, n'est ce pas ?, un léger sourire en coin et je levais légèrement mon verre en signe de salutations respectueuses "Plutôt douce pour la saison il faut avouer." merci le réchauffement climatique et le déraillement des saisons. Je portais ainsi le verre à mes lèvres buvant une gorgée avant de le reposer en reprenant "Alors surpris?" oui on s'est déjà croisé sur le campus, d'où la question, j'aimerais avoir son opinion.

Un problème de rats me semble t-il? Enfant prodige, né dans la mafia, élevé dans ses valeurs, Dante Basini connait les attentes des gens du haut de l'échelle. Futur héritier de ce monde de requin, futur despote et destructeur de l'espèce humaine comme il aime à le penser. Il n'aime pas forcément ce futur mais il l'acceptera car le devoir l'y obligera. Lui, Dante Basini, italien de naples, originaire d'un pays chaud, à la gueule et au sourire charmeur, sera à la tête d'un des réseaux mafieux le plus destructeur et sans pitié du monde. Il sera à la tête de la Camora, il sera un des hommes les plus puissants sur Terre, en un claquement de doigts, avec ses sbyres à sa botte, il pourra décider de vie ou de mort sur d'autres Hommes. Et dès maintenant, il doit montrer qu'il peut le faire, alors il prend sa tâche au sérieux. Il sait être cruel envers les mauvais payeur, il fait être sans pitié, il a arrêté les exceptions, il se montre à la hauteur de la famille. Qui penserai que sous ces yeux bleus se cachent un tueur, se cache un homme dépourvu de pitié, pour qui la seule lois applicable est celle de la Camora ? Il y a des rumeurs sur les Basini, des rumeurs en italie, un peu au poste de police, mais rien de sérieux, et pour Dante on lui donnerai le bon dieu sans concession. Comme pour cet homme en face de lui, cet interlocuteur qui accepte enfin de les rencontrer et qu'il doit fidéliser, car il fait du bon boulot et qu'il pose pas de problème. L'italien le repère et découvre un homme d'harvard, un prof lui semble t-il. Les apparences sont bien trompeuses, ils en sont la preuve, l'un comme l'autre. Prenant place face à lui, en lui offrant un verre, les yeux bleus de l'européen ne quittent pas ceux de son interlocuteur qui semblent apprécier l'attention. Les verres se lèvent, en signe de salut. De mon point de vue d'italien, il fait déjà trop froid. mais le froid, il le ressent guère, il est habitué depuis qu'il vit ici aux froides journées d'hiver qu'il ne connait pas dans le pays de la botte. Buvant à son tour une gorgée de son verre avant de le poser sur la table basse, il répond à la question de son interlocuteur Un peu, j'avoue. il est prof, une aubaine, personne ne le soupçonnera jamais, on ne soupçonne pas les profs, c'est une bonne planque Mais vous comme moi savez que l'habit ne fait pas le moine et ça me semble plutôt logique maintenant. oui logique, je vous le dis, ce gars à la planque idéale pour être un tueur. Il faut toujours se méfier des apparences, votre voisin n'est peut être pas celui que vous croyez.

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