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(dunfheimer) endless song

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Is it hard to go on, make them believe you are stong ? Hippolyte et toi. Cette relation à la fois si dysfonctionnelle et si... normale à la fois. Tu sais jamais sur quel pied danser. Tu sais jamais trop comment te comporter avec elle, l'une de tes meilleures amies. Les choses n'avaient jamais été facile entre vous. Où êtes vous maintenant ? Est-il question de trêve ou de guerre ? T'es fatiguée de toutes ces guerres inutiles. De toutes ces piques débiles. Ces histoires sans queue ni tête. Tu veux quelque chose de vrai, quelque chose que tu peux toucher des doigts. Quelque chose qui ne te ferai plus te sentir aussi seule dans ta vie. Tellement entourée mais si seule en réalité. Enfermée dans ce rôle de parfaite héritière, parfaite petite fille Wertheimer. T'as envie d'être toi, t'as envie d'être Lisa-Rose. Vraie, entière. Mais au fond, qui es-tu Lisa-Rose ? Tu as tellement gâché de temps à essayer d'être celle que les autres voulaient que tu sois, que tu ne sais pas qui tu es vraiment. Et est-ce que c'est en allant voir Hippolyte que tu vas le savoir ? Peut être pas... Non, sûrement pas. Mais t'as besoin de mettre un terme à votre relation dysfonctionnelle. T'as besoin de simplicité, de réalité. T'as besoin de te sentir épaulée, accompagnée. D'une main tendue. C'est comme ça, que tu te retrouves assisse sur le lit d'Hippolyte, à attendre qu'elle ne rentre de tu ne sais où. T'as eu le temps de prendre tes aises et de te plonger dans tes pensées. Tu sais pas combien de temps ça fait que t'es là et tu commences à croire qu'elle ne va jamais rentrer. Tant pis. Tu souffles alors que tu te lèves du lit, prête à quitter les lieux. Sauf qu'il y a maintenant du bruit en bas et t'espères que c'est elle, qu'elle est arrivée à temps. Tu te réinstalles sur le lit, les jambes croisées et attends patiemment, alors que quelqu'un monte les escaliers. T'affiches un air qui se veut innocent. T'essayes de paraître heureuse alors que tout ton être crie la souffrance. Pleure de solitude. Tu te remets une nouvelle fois dans la peau de cette fille qui n'est pas vraiment toi et t'attends. Que la porte s'ouvre, qu'Hippolyte se dévoile sur son seuil. J'ai failli t'attendre... dis-tu, d'un air qui se veut nonchalant alors qu'elle lève les yeux sur toi, sûrement surprise de te voir ici. Et t'es plutôt fière de l'effet que ta présence a sur elle. Tu te fais rare Dunford. Je vais vraiment finir par croire que tu ne m'aimes pas. continuais-tu, dans un petit rire. Tu joues et tu ris, mais ça sonne tellement faux. All yours smiles, all is fake. Let me come in, I feel sick.
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Rudes étaient les derniers jours. Tu as encore du mal à avaler la pilule en ce qui concerne ce test de grossesse que tu n'aurais jamais dû faire. Sûrement que l'inconnu, ne pas savoir était préférable pour toi ? Tu n'en sais trop rien, tout ce dont tu es certaine c'est qu'il ne grandira pas en toi. Probablement que tu n'auras jamais d'enfant, jamais de famille parce que tout ce qui te rendrait un peu plus humaine, qui aurait le pouvoir de t'adoucir et le pire t'arracher sera capable aussi de te détruire. Tu as déjà trop perdu avec la mort de ton père et tu ne survivra pas à une deuxième peine. Voilà deux jours que la fameuse Thalasso party de Cole était passé, tu as encore en travers de la gorge le comportement d'Ayma, tu n'as même pas envie de perdre ton temps sur ce genre de futilité, tu n'as jamais eu besoin de personne pour avancer et encore moins d'amis. En parlant de ça, tu pousses la porte de ta chambre et sursaute légèrement en voyant la fine silhouette assise sur ton lit. LR. - Tu m'as fait peur ! Que tu dis en soupirant, avançant dans ta chambre en laissant tomber ton sac à terre. Elle. Ton tout et rien à la fois, la douceur et la rage, les coups et les caresses, la passion et la destruction. Elle, l'amour et la haine. Votre relation est complexe, inexplicable, comme si vous aviez besoin de vous détester pour vous aimer plus. Comme si c'était dans les coups bas que vous découvriez l'amour que vous avez l'une pour l'autre. Inconditionnel. Incomparable. - Qui a dit que je t'aimais Lili ? Sourire arrogant. Tes pas s'enchaînent jusqu'à ton lit où tu viens la rejoindre. Tu as besoin d'elle aujourd'hui, incapable de te l'avouer ouvertement, tu as besoin d'elle et au fond tu le sais plus que jamais. [color=#01B0F0]- Plus sérieusement.. Pourquoi est-ce que tu m'attendais ? Je te manque tant que ça ? Souris again. Tu passes ton index à l'intérieur de tes escarpins pour les retirer tour à tour. Intriguée par sa présence, comme si elle avait capté ton appel de détresse. [/i]
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Hippolyte débarque enfin dans sa chambre et ça la surprends de te voir ici. Assisse sur ton lit. Elle se dévoile quelque seconde avant de redevenir elle même. Tu vois la surprise se figer sur ses traits et elle dit même que tu lui as fais peur. Un petit sourire en coin vient se loger sur tes lèvres alors que tu lui réponds. Tant mieux alors, c'était le but. Ton sourire en coin se transforme en sourire amusé et la joute verbale continue. Elle reprends de plus belle. Mais ici, il n'est pas question de se blesser mutuellement, très fort. Comme vous avez pourtant l'habitude de le faire. C'est juste de l'amour vache et ça te fait sourire. Y'a que les gens qui m'aiment qui m'appelle Lili. Et toi tu le sais de toute façon, qu'elle t'aime. Vous vous aimez à votre manière mais ça te suffit plus. C'est devenu une routine ennuyeuse et t'as envie de plus. Tu l'observes évoluer dans la pièce, elle a ce truc dans le regard qui fait que ça va pas. Tu dis rien. T'façon Hippolyte elle parle pas d'elle. Jamais. C'est rare. Et si elle a besoin de toi, tu la laissera venir à toi. Quand elle le sentira... T'hausses des épaules alors qu'elle te demande la raison de ta venue. Tu me manques à chaque minute de ma vie Hippo que tu lui rétorques, avec ce même sourire arrogant qu'elle a sur les lèvres. Avant de rire et de te laisser aller en arrière sur son lit, ta tête tombant sur le matelas. J'sais pas... J'avais envie de te voir. Tu vas pas bien. Tu veux la voir. T'as besoin d'elle. C'est pas plus compliqué que ça non ? Tu soupires avant de poursuivre, yeux fixés sur le plafond. J'ai l'impression j't'ai pas vu depuis un siècle en fait. Tu l'as bien croisé hier au truc des Quincy mais c'était juste le temps de quelques minutes et ça ne te suffisait pas.
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