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(gabrielle) ghost without no colour

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C'est ironique, cette façon que t'as de te retourner vers l'alcool quand tu ne trouves aucune solution à tes problèmes. Toi qui ne tiens pas l'alcool. Toi qui d'habitude le déteste, le fuis. Toi qui dénigres de ton regard hautain et de tes mots assassins ce genre de personnes, que tu penses faible. Ce genre de personnes qui se noie dans l'alcool, en espérant peut être s'y noyer aussi. Peut être que t'as besoin de te noyer à ton tour. Une fois, oui... rien qu'une fois. Peut être que t'as besoin de ces shots de vodka pour évacuer cette douleur que tu n'arrives pas à faire taire. Peut être que t'es pas aussi forte que tu penses l'être. Et peut être bien que t'es aussi laide que tout les autres. Tout ces humains que tu ne comprends pas. Qui te semble si loin de toi, si différent de toi. Enfermée dans ton monde, inaccessible. Tu reposes le shot vide devant toi. Tu le fixes de tes grands yeux bleus. Et t'es tiraillée entre le bien et le mal que ça te fait. Entre l'envie de recommencer et celle de tout stopper, de partir. De quitter cet endroit que tu ne connaissais pas avant ce soir. Tu t'es perdue dans Boston, à la recherche d'un peu de réconfort et la seule chose sur laquelle t'es tombée c'est sur ce bar lounge. Lumières tamisées et ambiance intimiste. Musique de piano et chuchotements intempestifs. Tu souffles, ne sachant pas quoi répondre au dilemme qui s'impose à toi. Et pis merde. Tu fais signes au barman de te resservir et laisses ton regard glisser sur le côté droit du bar. T'évites le regard pervers de ce vieux bonhomme assis quelques tabourets plus loin. Frissonnant de dégoût, les images d'une certaine nuit s'imposant violemment à ton esprit. Tu tournes les yeux vivement sur la gauche. Et tu la remarques. Cette silhouette à un mètre de toi. Elle aussi, elle est face à un shooter. Elle aussi, elle semble partagée entre l'envie de le boire et l'envie de le fuir. Tu la regardes faire quelques secondes alors qu'elle finisse par descendre le liquide transparent en une rapide gorgée. Sans aucune grimace, sans un frémissement. La jolie brune semble avoir la descente facile et tu n'arrives pas à détacher tes yeux du spectacle qu'elle t'offre. C'est comme si tu te regardais dans un miroir, mais pas tellement. C'était... troublant et intéressant à la fois. Tu fais signe au barman de la resservir, à elle aussi. Attirée par sa présence, tu viens finalement t'installer à ses côtés, te laissant tomber en silence sur le tabouret libre à sa droite. Et puis tu laisses passer quelques secondes, profitant du bruit du piano en fond sonore, avant d'ouvrir ta jolie bouche. J'ai comme l'impression que je ne suis pas la seule à essayer de noyer quelque chose ce soir... soufflais-tu, à son attention. Tu la détailles de tes yeux vides alors qu'elle se tournes vers toi. Putain, ce qu'elle est belle. Et ce truc qu'elle dégage, un je-ne-sais quoi de si familier, si... Réconfortant. Désolée si je te dérange... finissais-tu par dire, avant de descendre ton shot de vodka fraîchement resservi. T'es pas tellement désolée, à dire vrai. Tu t'excuses mais tu ne le penses pas. T'y peux rien toi, si sa présence n'ai pas passé inaperçue à tes yeux. Si tout ton corps te souffles de te rapprocher d'elle, comme si elle, elle détient toutes les réponses à l'horreur qu'est devenu ton quotidien. Comme si elle savait ce qu'elle faisait. Comme si elle allait te dire comment faire taire toute cette souffrance qui ne demande juste qu'à s'évader. Ou de se noyer dans un énième shot de vodka.
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« Mademoiselle Ferguson, votre oncle au téléphone … », je regardais mon employée en me demandant sérieusement si j’allais une fois de plus en faire la victime de mes colères. Visiblement, je mettais trop de temps à me décider puisqu’elle m’interpella à nouveau « Mademoi … », je poussai un long soupire exaspéré, la coupant dans son élan avant de me lever et d’attraper mon sac « Je ne sais pas … dites-lui que je ne suis pas là ». Elle resta interdite un moment, ne sachant pas si ma demande était sérieuse et ne voulant certainement pas choisir entre subir mes foudres ou celles de mon oncle et d’une façon perverse, ça me plaisait presque de la voir aussi perdue, cela voulait dire que je n’étais pas la seule à être totalement paumée. Je lui souris légèrement avant de me diriger vers la porte du manoir et de la claquer, la laissant seule face à son dilemme qui en fait n’en était plus un.  Me voilà dehors, ne sachant absolument pas quoi faire, des milliers de pensées venant me harceler. Je pensais à mon oncle, au pouvoir qu’il avait sur moi et au fait que ça allait mal se terminer, je pensais à Denys et à son amour dégoulinant qui me donnait envie  à la fois de fuir et de m’accrocher à lui et puis il y avait Noah … Noah sans qui je n’avais pas pu respirer et qui était de retour, j’avais tellement douté de moi, de toutes les certitudes que j’avais, que la honte pouvais presque me paralysée quand j’y pensais. Pourquoi je n’allais pas bien ? Pourquoi je ne pouvais juste pas envoyer toutes ses pensées stériles hors de ma tête ? Etrangement, la réponse à ces questions fut presque immédiate, j’étais lucide, beaucoup trop lucide pour pouvoir faire taire toutes ces pensées. Ma réaction ne se fit pas attendre et je montai dans le premier taxi que je trouvai, direction le premier bar qui aura la chance de me taper dans l’œil. Je savais que mon comportement n’étais pas constructif mais est ce que je m’étais déjà vanté d’être constructive ? Dieu que j’avais horreur de ceux qui regardaient les vices des autres en les pointant du doigt, j’étais plutôt du genre à m’en amuser moi, à en rire jusqu’à ce que ces vices me lassent ou qu’ils les tuent. Le taxi s’arrêta devant un bar que j’avais pour habitude de fréquenter … ou pas vraiment, j’en avais fréquenté tellement, des bars à Boston. Pénétrant à l’intérieur du bar, je finis par m’installer sur un tabouret, non loin de la porte, faisant signe au barman de me servir un shot que je ne pris pas longtemps à finir. Il y avait longtemps que je n’hésitais plus et bien longtemps que la culpabilité et le dégout m’avait quitté quand je buvais. Je n’allais pas bien, je n’allais pas bien et je ne savais pas pourquoi, peut être que je ne voulais pas le voir … peut être que j’avais joué trop longtemps à la guerrière et que maintenant, la boule noire qui macérait dans mes viscères avaient décidé de remonter et de m’engloutir. Je me remettais à peine de mon premier shot que le barman m’en réservait un autre, il était prévenant le mec quand même … et ce n’était que lorsque mon regard dévia sur ma gauche que j’aperçus cette jolie blonde qui vint s’installer à côté de moi. Je souris légèrement en coin, laissant le silence s’installer entre nous deux, juste avant qu’elle n’ouvre les lèvres. Sa remarque me fit légèrement rire, de ce rire amusé et pas franchement mesquin «Je ne sais pas … à s’obstiner à  essayer, on finit par oublier pourquoi on atterrit dans ce genre d’endroit … ». Je lui souris légèrement, ma voix n’avait pas un ton particulièrement grave, il était plutôt léger, comme si je me moquais de moi-même et dans la situation dans laquelle j’étais. Elle était désolée de me déranger … elle mentait, parce qu’elle ne serait pas venu vers moi comme ça directement si elle en avait quelque chose à faire de ma tranquillité. Je réprimai un léger sourire moqueur à ses fausses excuses, laissant juste échapper un «hmhm … » léger à ses mots. Je tournai mon visage vers elle, mes yeux scrutant son joli petit minois avant que mes lèvres ne finissent par bouger « Tu en es encore à essayer toi ? Ou tu as déjà oublié ce que tu essayais de noyer et la raison de ta présence ici ?  ». Je ne connaissais pas cette fille mais au point où j’en étais, ce n’était pas parler à une inconnue qui m’effrayait le plus.
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T'es toute seule, face à ce shot. Et tu te détestes. Tu te détestes d'être ici, dans ce bar miteux avec ce fond sonore déprimant. Tu te détestes de glisser doucement vers un vice que tu pensais être fait pour les autres. Parce que tu te pensais trop bien pour ça. Trop bien pour noyer ta douleur dans ce liquide que t'es censée aussi détester. Mais t'es trop seule. Et cette solitude est en train de te faire vriller. Noah est parti. Il est parti sans se retourner et tu comprends pas pourquoi. Pourquoi il a rien dis, pourquoi il est parti sans te dire au revoir. Pourquoi il t'as laissé derrière lui, au moment où t'as le plus besoin de lui. Au moment où t'as besoin de sa présence pour pas partir en vrilles. Il est pas là. Tu sais pas où il est et ça te rends folle. Holden aussi s'est barré. Il a fuit comme un lâche. Il t'as laissé lui dire ces choses que tu te refusais à lui dire depuis toutes ces années et il s'est barré. Comme un voleur. Il est parti sans se retourner. Et il t'as laissé seule avec tes foutus doutes. Ces foutus sentiments que tu veux juste taire. Tu veux plus ressentir quoi que ce soit pour ce mec. Ce foutu lâche. Putain, ce que tu le détestes aussi. Et tu te détestes encore plus pour tout ce que tu ressens. Tu t'étais laissée avoir. Tu l'avais laissé te voir, tu l'avais laissé entrer dans ton monde et maintenant, tu le payais. T'étais toute seule. Plus de Noah, plus d'Holden. Juste tes yeux pour pleurer. Et même ça, tu te refuses à le faire. Tu préfères encore te noyer dans l'alcool plutôt que de verser des larmes pour ce connard de Warner. Il les méritait pas tes larmes, il méritait pas que tu te laisses aller à ce genre de futilités. Non, il ne méritait que ta haine. Et oh oui, tu le détestais. Toute seule, face à ton shot, tu le maudissais. Et il avait pas intérêt de revenir dans les parages parce que tu donnais pas cher de sa peau. Au revoir les sentiments niais, bonjour la violence. Fallait que t'arrête de t'ouvrir à n'importe qui. Fallait que t'arrêtes de te laisser aller à ce genre de conneries. Parce que ça allait finir par te bouffer. T'en étais sûre. Et c'est pour ça que la présence constante d'Hadès te fait peur. Tu te sens glisser dans ses bras et t'as envie de crever tellement t'as la trouille. Tellement ça te fait peur que lui aussi il s'en aille. Parce qu'il va bien partir à un moment donné non ? Ils partent tous de toute façon... Et au final, tu te retrouves toujours toute seule. C'est toujours la même histoire et pourtant, tu continues. Tu sais pas pourquoi mais tu continues à aller vers Hadès. Putain, c'est n'importe quoi. Arrêtes de penser Lisa, ça vaut mieux. Bois, tais toi. Bois et enivres toi. Bois et peut être que ça te soulagera de tout oublier pendant quelques secondes. Ouais, voilà, fais donc ça. Tu tombes le shot et en recommande un autre. Et tu la vois, tu la remarques. Cette fille pas très loin de toi. Ton regard la lâche pas alors qu'elle aussi, elle descends un shot. Avec une facilité qui te fascine. Cette jolie brune fait tellement tâche dans le décor. Un peu comme toi. Elle dégage quelque chose qui te laisse pas indifférente et tu peux pas t'empêcher de te glisser à ses côtés. D'aller l'emmerder dans sa solitude. Et tu l'interromps dans son silence. Tu lui souffles quelques mots et elle rit, d'un rire qui se veut amusé, y'a rien de méchant dans son rire. Et tu l'écoutes te répondre, de sa voix légère. Tu scrutes ses mimiques et tu cherches dans ses yeux si c'est vrai. Qu'on finit par oublier, qu'on finit par atterrir dans ce genre d'endroits sans trop savoir pourquoi. T'en es déjà là toi ? que tu lui demandes, dans un souffle. T'étais loin d'en être là toi. Très loin même. Et peut être que c'était un signe non ? Peut être... Tu sais plus trop. Tu sais plus rien là tout de suite. Juste que t'as mal et que tu veux que ça s'arrête. Tu t'excuses sans le penser et elle semble le remarquer, ne relevant pas. Et ses lèvres continuent de s'ouvrir, elle te demande où tu en es toi dans tout ça. Est-ce que t'étais là pour oublier, pour noyer quelque chose ou t'as déjà oublié pourquoi t'es là. Tu souffles et laisses quelques secondes de silence entre vous. Tu la regardes et tu finis par soupirer, avant de lui répondre. C'est toujours là, quelque part. Et je crois que j'en suis encore loin, bien loin d'oublier pourquoi je fais ça. C'est trop présent, c'est trop frais. C'est là et ça veut pas s'en aller. C'est épuisant. Ouais, c'est épuisant. Tu t'en rends compte, maintenant que tu le dis. Maintenant que tu fuis ton silence et que ta langue se délie face à cette inconnue.
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