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(lisoan) new york avec toi

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Un mois depuis ton agression et tu faisais encore des cauchemars à propos de ce soir là. Tu ne dormais plus que très peu, ayant peur de fermer les yeux et de te rejouer la scène, encore et encore. Tu ne dormais que quand ton corps n'en pouvait plus. Et tu mangeais encore moins. Ces derniers jours, tu t'étais décidée à aller voir un psy mais pour le moment, ça ne marchait pas vraiment. Parce que t'étais bloquée, parce qu'aucun mots ne voulait sortir de ta jolie petite bouche lorsque tu te retrouvais devant lui ou bien même allongée sur le divan. Parce que t'avais ce problème de confiance qui t'empêchais de te confier à des inconnus... Parce que t'arrivais pas à en parler. Parce que ça te faisait peur d'en parler. Raconter cette histoire, c'était comme la revivre. C'était comme ressentir à nouveau la peur qui t'avais envahie alors que cet inconnu t’immobilisais contre la portière de ta voiture. C'était comme réentendre ses paroles viles, pleines de menaces et de mauvaises intentions. C'était frisonner de dégoût alors qu'il baladait ses mains sur ton corps. La gifle. Et puis tout le reste. Et surtout Sloan. Cet inconnu qui passait complètement par hasard dans cette ruelle et qui t'avais sauvée. Sloan et sa violence. Sloan et son accès de colère. Cet inconnu qui avait tabassé de ses poings ton agresseur, le mettant KO avec toute sa rage. Sloan qui pète ta vitre. Sloan aux multiples facettes. T'étais vraiment troublée par cet homme et par tout ce qu'il dégageait. Il ne te laissait pas vraiment indifférente et tu ne savais pas du tout quoi penser de lui. Presque un mois plus tard, Sloan était venu de lui même, pour prendre de tes nouvelles. T'avais pas pu lui mentir. T'avais pas pu lui dire que tout allait bien quand tout allait mal. Alors que ça se voyait au fond de ton regard, à ta silhouette amaigrie et au teint de cadavre que tu cachais derrière une tonne de maquillage. Non, rien n'allait. Ta vie entière était partie en vrilles. Tu ne la maîtrisais plus. Tu ne te maîtrisais plus et t'avais tout déballée à Sloan. Sloan compréhensif. Sloan spontané. Sloan persuasif. Et c'est de cette façon que vous vous étiez envolés pour New York le temps du week-end. T'avais accepté sa proposition, sans trop savoir pourquoi. Peut être que t'avais juste besoin de vraiment te changer les idées ? De changer d'air, de ne plus penser à rien le temps d'un week end. T'essayais au maximum de ne pas montrer à quel point il pouvait te troubler... T'essayais de ne pas être trop proche physiquement de lui, aussi. Maintenant effrayée par ce contact pourtant si simple, si naturel. Mais par dessus tout, t'essayais de passer au dessus de tout ça et de profiter du week end qu'il t'offrait. Cela faisait déjà quelques heures que vous étiez arrivés dans Manhattan. Et puis Sloan avait décidé de t'emmener quelque part, pour passer la fin d'après midi, ainsi que la soirée. Sans rien te dire. T'es pas vraiment une fan des surprises mais t'essayes de ne pas réfléchir ce week end. Tu veux te laisser aller, tu veux oublier. Mais pourquoi tu veux pas me dire où est-ce qu'on va à la fin ? demandais-tu, d'une petite voix. Un peu agacée, un peu amusée. T'essayais de deviner, en vain, où est ce que ton sauveur avait décidé de t'emmener. Tu le suivais de près, ne voulant pas te perdre dans la foule de cette grande ville qu'est New-York. Tu veux même pas me donner un indice, rien qu'un tout petit ? T'affichais un petit sourire sur tes lèvres, preuve que même si tu savais pas, ça t'amusais quand même au fond. T'observais tout ce qui se passait autour de toi, tout ce qu'était New-York. Dans cette ville où tu aurai pu vivre si tes parents n'avaient pas divorcés. Toujours aussi fascinée par cette façon qu'avait les américains de tout voir en grand. J'espère au moins que j'ai la tenue adéquate pour l'endroit où on va ! t'exclamais-tu, riant légèrement. Et cette dernière phrases, c'était du Lisa-Rose tout craché. Celle que t'as un peu oublié depuis le soir où vous vous êtes rencontrés.
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Le besoin de se changer les idées ne l'avait pas quitté depuis plus d'un mois et demi, depuis qu'il s'était séparé de Charline pour être honnête. Sloan vivait plutôt mal cette séparation, non pas parce qu'il se sentait seul et que les sentiments qu'il avait pu éprouver pour cette fille n'arrivaient pas à s'estomper mais plutôt parce qu'il se rendait compte qu'il était passé à côté de beaucoup de choses. Il avait mal réagit à la disparition prématurée de sa maman, empêchant son deuil de se faire correctement. Il s'était enfermé dans une relation destructrice aussi bien pour lui que pour elle. La liberté, franchement retrouvée, avait un goût particulièrement délectable. L'Eliot avait besoin de sortir et de rencontrer du monde, renouer le contact avec ses proches était devenu primordiale. Trop absent ces derniers temps, il s'en voulait énormément et comptait bien rattraper le temps perdu. La semaine fut assez compliquée pour lui, il s'était plongé à corps perdu dans les études ainsi que dans les dossiers fournis directement par son beau-père. Ce dernier était à la tête d'une firme internationale et lui avait promis la succession s'il se pliait à ses ordres. Evidemment, Sloan y voyait là sa seule chance de grimper l'échelle de la société et mener la vie dont il a toujours rêvé. En effet, le beau brun aspirait à une vie professionnelle épanouie, couronnée de succès. Il était bourré d'ambition et mettait tout en oeuvre pour y arriver, c'était devenu presque vital pour lui. Autant sa vie personnelle était un véritable fiasco, autant niveau boulot, il voulait briller et faire connaître son nom partout dans le monde. A fond dans les révisions depuis le début de la semaine, le jeune homme voulait lâcher prise. Il en avait ras-le-bol de Boston, il se sentait oppressé dans cette ville. Tout lui rappelait à quel point sa vie pouvait être instable et difficile en ce moment. Sur un coup de tête sans précédent, il avait envoyé à Lisa-Rose un message, lui demandant si elle était d'accord pour l'accompagner à New York, le temps d'un petit week-end. C'était pure folie de proposer ça à une fille qu'il connaissait à peine. En réalité, c'était assez spécial entre eux. L'Eliot s'était trouvé au bon endroit, au bon moment et avait empêché un viol, le viol de cette fille. L'empathie n'a jamais fait parti de ses qualités et pourtant avec elle c'était autre chose, il ressentait la détresse de la blondinette et à contrario, elle arrivait à le calmer. Un phénomène aussi étrange qu'improbable. Quoiqu'il en soit, Lisa-Rose avait accepté de l'accompagner pour cette petite virée imprévue. Ils s'étaient donnés rendez-vous à l'aéroport où sa condition de beau-fils de riche lui permit d’affréter un jet privé juste pour cette sortie. Sloan n'était pas vraiment à l'aise avec luxe mais il devait bien avouer que cela avait de bons côtés. Disons simplement qu'il savait en profiter quand-même, quitte à faire taire quelques vieux principes qui l'animaient. Un rapide passage à l'hôtel pour déposer les bagages et les voilà parti dans les rues de cette gigantesque ville. Le petit Bushnell avait une petite idée derrière la tête, il voulait lui faire oublier son agression et lui faire oublier l'image qu'elle pouvait bien avoir de lui. Sa bipolarité semblait plutôt lointaine et il comptait bien en profiter. Ils marchaient depuis quelques minutes déjà et la jolie blonde semblait impatiente de savoir ce qu'il lui réservait. « Mais parce que ! Reste tranquille, c'est plus une surprise sinon ! » répondit-il, le sourire aux lèvres et les yeux remplis de malice. Il ne connaissait pas grand chose sur cette fille mais son mal-être l'avait interpellé et même touché. C'était inconscient mais il avait l'impression d'être redevable envers cette fille. Après tout, il l'avait vu si mal, il se devait de la protéger, de prendre soin d'elle. A sa manière certes mais cette impression ne le quittait pas vraiment. Lisa-Rose lui demandait un indice. Sloan fronça les sourcils et vint réfléchir à l'indice qu'il pourrait bien lui donner. Mais non, il n'avait pas envie de brancher son cerveau, pas ce soir. « Pas d'indice, tu peux toujours essayer de deviner, j'vais te dire non à chaque fois. T'façon on est plus très loin. » lança-t-il histoire d'esquiver légèrement le sujet. Entre eux c'était plutôt détendu, pas de prise de tête, pas de gène, ils se laissaient porter par l'autre et honnêtement, ça lui faisait un bien fou. L'Eliot en avait marre de jouer un rôle et de toujours devoir faire bonne figure, en toute circonstances. Lorsque Lisa-Rose lui demanda si elle était habillée pour l'occasion, il s'arrêta de marcher et la regarda lentement, de haut en bas. Il afficha un petit sourire satisfait sur le coin de ses lèvres avant d'hausser un sourcil. « C'est pas mal. » dit-il subtilement. Pas mal ? Bordel, cette fille était plus que pas mal, elle était super jolie et parfaitement à son goût. Mais ça, il se gardait bien de le dire. La jolie blonde avait vécut un véritable traumatisme, ce n'était ni le moment ni l'en droit de lui rappeler qu'elle était bonne et attirante. Sloan rigola faiblement avant d'avancer vers elle, de passer son bras autour de son cou et de reprendre sa route. Et alors qu'ils étaient à quelques quartiers de la fête foraine, il s'arrêta de nouveau, l'obligeant à faire de même. Il tourna sa tête vers elle avant de venir se positionner juste devant sa silhouette fine et élancée. « Tu me fais confiance ? » lui demanda-t-il d'un calme déconcertant. Lisa-Rose ne semblait pas comprendre ce qui lui prenait tout d'un coup. C'était imprévu et surprenant de sa part, même lui ne savait pas trop ce qu'il faisait. Il afficha un large sourire en voyant la tête expressive de la blondinette. « Si je t'ai amené ici, tu t'en doute, c'est pour te faire oublier ce qui s'est passé. J'a bien vu que t'étais pas bien ces dernières semaines. Me dis pas le contraire, j'te croirais pas. » commença-t-il doucement. Sloan se voulait rassurant et compréhensif. Ce n'était pas facile pour elle, il en était parfaitement conscient, il ne voulait surtout pas la brusquer mais allait tout mettre en oeuvre pour qu'elle oublie et qu'il fasse pareil par la même occasion. Il plongea son regard dans le sien et continua sur le même ton doux et posé. « Ce soir on va s'amuser et oublier mais pour ça, j'ai besoin que tu me dise que tu m'fais confiance. » Ce n'était pas facile pour elle et il le comprenait parfaitement. Néanmoins, il prenait son nouveau rôle de sauveur très au sérieux. Quelque chose les avait unis cette nuit-là, quelque chose de flippant. Voyant qu'elle hésitait à lui répondre, Sloan glissa sa main dans la poche de son jean pour y sortir un joint parfaitement roulé. La weed était interdite chez les Eliots mais il mettait un point d'honneur à se faire discret à ce sujet. Ils étaient à New York et personne ne pouvait les surprendre ici, ils étaient tous les deux hors du temps et de l'espace. Il lui montra discrètement le joint contenu entre ses doigts et la regarda en se mordant la lèvre. « Tu m'dis juste oui ou non. » dit-il plus faiblement. Il n'y avait aucun piège là-dedans. Il lui proposait juste de partager un bon joint et de l'aider à oublier par la meilleure des façons. Il la regarda intensément, attendant sa décision. Sloan allait devoir se maîtriser un maximum parce qu'il adorait voir une fille fumer, ça l'excitait énormément. Mais ce soir, ce joint prenait une toute autre ampleur, celle de l'oubli total, du besoin de s'amuser et de rire avec une fille qui le touchait directement. Une fille aussi fragile que forte, une fille qui l'avait vu dans le plus piteux état qu'il soit, en pleine crise de bipolarité.
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La vérité c’est que tu ne connaissais pas vraiment Sloan. Même s’il faisait aussi parti de l’Eliot House, tu ne le côtoyais pas au quotidien, il ne faisait pas parti de ton cercle d’amis plutôt fermé. Tu l’avais rencontré dans des circonstances assez particulières, des circonstances que tu n'arrivais pas à oublier, à effacer de ta mémoire. Sloan c’était cet homme qui avait empêché que le pire t’arrive, que tu sois traumatisée à vie. Cette nuit-là, où il a débarqué de nulle part, avec toute cette colère et ses poings, qui ont tabassés presque à mort l’inconnu qui a presque failli te violer contre ta voiture. Sloan et sa rage. Sloan et toute cette folie plantée dans ses yeux alors que ses poings martelaient sans relâche ton agresseur. Des yeux que tu ne pouvais oublier. Première facette de sa personnalité, exposé aux tiens. Cette nuit-là, tu avais vu le pire en lui. Toute cette colère que son corps semblait contenir, relâché contre le lâche qui avait attendu que tu te retrouves seule dans une ruelle pour accomplir les horreurs qu’il avait en tête. Et puis, plus rien jusqu’à la soirée de récolte de fonds organisée par l’Eliot House, histoire de récolter des sommes exorbitantes pour rebâtir la maison qui était la vôtre avant l’incendie. Il t’a fait danser ce soir-là et toute trace de folie avait complètement disparu de ses yeux. Dans lesquels tu t’étais plongée pour y retrouver autre chose : le calme olympien. Deuxième facette de sa personnalité. Sloan commençait petit à petit à devenir un véritable mystère à tes yeux. Tu ne le connaissais pas, tu ne savais rien de lui mais tout ce qu’il représentait, sa façon d’être, t’attirée indéniablement. Tu te posais des questions à son sujet, tu te demandais qui il était réellement. L’Eliot devenant peu à peu un véritable mystère. Troisième et dernière rencontre, même si aucuns mots n’ont été échangés entre vous, tu as croisé à nouveau son regard lors de l’événement organisé par la Quincy House une semaine plus tôt. Où tu l’as vu accompagné d’une fille que tu ne connaissais pas, riant de bon cœur. Un regard qui a duré à peine quelques secondes avant que tu ne reprennes le cours de ta vie, avant qu’il ne disparaisse de ton champ de vision. Et Sloan continuait à être un véritable mystère pour toi. Le temps était passé depuis cette nuit-là et tu n’arrivais pas à te la sortir de la tête. Les flashbacks revenant sans cesse à toi, te torturant jour après jour. Tu avais fini par ne plus dormir, ou presque. Effrayée par les cauchemars que tu faisais lorsque tes yeux se fermaient. Le souvenir de cette nuit te hantait, tout le temps. Tu en étais épuisée et t’avais l’impression que ça n’allait jamais se terminer. Que tu n’allais jamais pouvoir oublier que le pire avait failli t’arriver. Tu ne mangeais pas des masses non plus. Tu n’arrivais plus à manger, n’y prenant même plus plaisir. Tu étais devenu peu à peu le fantôme de toi-même. Et personne ne se doutait de ce qu’il se passait dans ta tête. Personne ne pouvait s’imaginer l’enfer que tu étais en train de vivre parce que tu n’en avais parlé à personne. Ou presque. Tu faisais même l’inverse, essayant de sauver les apparences. Essayant de le cacher à tout ton entourage. Essayant d’agir comme tu le faisais d’ordinaire. De sourire, de rire, de vivre. Mais ça sonnait tellement faux. Et tu commençais doucement à te perdre, à te perdre dans cet horreur qu’était devenu ton quotidien. Peuplé d’images que tu ne pouvais effacer de ton esprit. Tout ton être puait la souffrance et t’avais bien essayé de noyer cette peine dans l’alcool, mais ça n’avait pas marcher. T’étais juste ressortie de cette nuit-là avec une gueule de bois carabinée et une impression de déjà-vu. Et puis Sloan était revenu vers toi. Avec cette proposition folle de vous envoler tout les deux pour New-York. Tu n’étais pas quelqu’un de spontané dans la vie de tout les jours. Tu ne faisais pas partie de ces filles qui faisaient des choses sur un coup de tête, qui agissaient sans réfléchir. Mais t’avais besoin d’oublier, de t’oublier et c’était dans cet optique que tu avais fini par accepter sa proposition, que tu avais accepté de le suivre. Et c’est comme ça que tu te retrouvais dans les rues de la grande pomme, à marcher à ses côtés, ne sachant même vers où vous étiez en train de vous diriger. Tu n’aimais pas trop ça, ne pas savoir. Le côté contrôle freak de ta personnalité que tu ne pouvais pas taire et t’essayais donc de soutirer quelques informations à Sloan. Sauf que ce dernier ne voulait rien te dire. Roh mais t’es pas drôle ! T’affichais donc un petit air boudeur sur tes jolis traits, ressemblant à une enfant à qui on ne veut pas dire quel cadeau elle va avoir pour son anniversaire. Mais tu continuais tout de même de le suivre, curieuse de savoir ce qu’il avait derrière la tête. N’abandonnant tout de même pas l’idée de deviner l’endroit où vous étiez en train de vous rendre. Mais Sloan ne lâchait rien, même le plus petit des indices il voulait pas te le donner. Prétextant que de toute manière, vous étiez presque arrivés. Ce à quoi tu rétorquas : T’as intérêt à ce que la surprise soit bonne Bushnell ! Les surprises t’aimaient pas trop ça toi. Mais quelque chose te disait que tu allais apprécier ce que le jeune homme te réservait. Toutefois tu ne pouvais t’empêcher de te demander si ta tenue serait adéquate, soucieuse de ne pas débarquer quelque part habillée n’importe comment. Tu posais donc la question à Sloan, parce que quitte à ne pas savoir où est-ce que tu vas, t’aimerai quand même savoir si tu portes les bons vêtements. Question existentielle pour toute fille qui se respecte quoi. Tu regardais Sloan se tournait vers toi et t’inspectais de son regard, de haut en bas. Tu ne pus t’empêcher de remarquer le petit sourire qui vint s’installer sur ses lèvres et manqua de rire à sa réponse. Pas mal ? On t’avais fais de meilleurs compliments dans ta vie quand même ! Ton air boudeur revenait alors sur ton joli visage, parce que sa réponse ne répondait pas tellement à la question et qu’en plus de ne pas savoir où est-ce que vous alliez, tu ne savais pas non plus si tu portais la tenue adéquate. Sloan se mit alors à rire, ce qui te déconcerta sur le moment avant de passer son bras autour de ton cou et d’ainsi continuer à avancer, t’obligeant à faire la même chose. Tu n’avais plus qu’à espérer que quoi que vous fassiez, tu n’allais pas bousiller la nouvelle robe que tu portais. Tu continuais de le suivre, ne pouvant t’empêcher de réfléchir à votre future destination. Il y avait tellement de choses à faire à New-York que tu ne savais pas quoi lui demander… De toute façon, il s’était montré plutôt clair : il ne comptait pas te le dire jusqu’à que tu le découvres par toi-même, une fois arrivés. Et alors que tu t’y attendais le moins, Sloan s’arrêta pour se retourner vers toi. Te faisant face. Tu plongeais alors ton regard bleu dans le sien, quand il te posa une question que tu n’avais pas du tout vu venir. Est-ce que tu lui faisais confiance ? Cette question eu le don de te troubler, ce que sembla remarquer Sloan puisqu’il ne te laissa pas le temps de lui répondre qu’il poursuivait déjà. Tu ne le quittais pas des yeux alors que tu assimilais une à une ses paroles. Tu ne disais rien, même pas quand il affirma que tu n’allais pas bien. T’allais pas mentir, pas à lui. Parce qu’il savait, parce qu’il avait vu la détresse au fond de tes yeux cette nuit-là. Tu te mordillais juste les lèvres alors qu’il continuait sur sa lancée. Tu ne comprenais pas vraiment où il voulait en venir… Mais il avait posé une question importante. Est-ce que tu lui faisais confiance ? Ton attitude envers lui aurait tendance à te dire que oui. Et au fond, tu ne serai pas venue jusqu’à New-York si ce n’était pas le cas. L’idée de partir avec un inconnu pouvait paraître stupide, totalement inconsciente même, mais Sloan n’était pas n’importe quel inconnu. Il y avait ce lien entre vous, sur lequel tu n’arrivais pas à mettre de mots qui faisait que tu avais une confiance presque aveugle en lui. Et puis, comment un homme qui t’avais sauvé in extremis de l’horreur pouvait te faire du mal ? Alors oui, tu pouvais affirmer que tu avais confiance en lui. Et alors que tu en arrivais à cette conclusion dans ta tête, le brun sorti quelque chose de la poche de son jean. Tu reconnaissais facilement ce que c’était même si tu n’y avais jamais touché. Tu fronçais légèrement les sourcils alors que tu fixais le joint qu’il avait entre les doigts. C’était quelque chose qui ne te ressemblait pas, tu n’avais jamais fumé de drogues de ta vie et même fumer des clopes, ça ne t’arrivais pas si souvent que ça. Est-ce que c’était une bonne chose ? Est-ce que ça te fera oublier ce qu’il s’était passé ? Peut-être que tu pourrais juste essayer, juste une fois. Vous étiez à New-York pour vous amuser et personne n’en saurait jamais rien... Alors pourquoi pas après tout. D’accord répondis-tu finalement dans un souffle alors que tes yeux bleus revenaient à nouveau se perdre dans les siens. Par contre, tu te doutes bien que j’ai jamais fait ça auparavant… continuais-tu, te mordillant une nouvelle fois la lèvre inférieure. T’étais la parfaite Eliot, anti-drogue. Anti Mather. Et tout ce qui touchait de loin ou de près à la drogue. Même l’alcool t’aimais pas tellement ça, même si ces temps-ci, tu descendais pas mal de shots de vodka dans l’espoir d’oublier ton mal-être. Tu regardais autour de toi, essayant de repérer une ruelle où vous seriez tranquille, pour aller fumer son joint. Avant de rejoindre l’endroit où Sloan voulait t’amener à la base. Ton regard s’arrêta sur une ruelle que tu lui montra du doigt : Ici, ça devrait faire l’affaire non ?
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Quoi de mieux que de partir dans une autre ville pour faire le vide et tout oublier. A New York, Sloan était sur que personne ne pourrait venir bousiller leur petit week-end, personne ne pouvait les surprendre en train de lâcher prise, personne ne les dérangerait. Les deux étudiants allaient goûter à une liberté presque interdite. Avec les cours et la pression d'Harvard, il était assez difficile de se détendre et de prendre assez de recul pour pouvoir suivre un rythme effréné. C'est d'ailleurs pour cette raison que certains jeunes cédaient à la tentation de la weed ou des énergisants. Réussir ses études dans une université aussi prestigieuse que celle-ci n'était pas donné à tout le monde. Il fallait avoir une ambition à toute épreuve et un mental d'acier. Cette virée allait leur faire du bien à tous les deux. Il allait pouvoir passer à autre chose et prouver à Lisa-Rose qu'il n'était pas que ce personnage avide de contrôle sur lui-même et de destruction comme il avait pu lui montrer la nuit de leur rencontre. Quant à la jolie blonde, elle allait pouvoir oublier son agression et se rendre compte que la vie valait la peine d'être vécue. L'Eliot avait une idée derrière la tête, il voulait l'amener dans une fête foraine pour la détendre, un petit retour en enfance s'imposait de lui-même. Assez spontané de nature, il lui réservait une petite surprise qui n'en était pas vraiment une. En réalité, il voulait juste la taquiner un peu, la faire mariner ainsi elle se mettait en tête de trouver leur destination, en oubliant petit à petit le fiasco de son agression. Sloan n'a jamais été doué avec mots, ce n'était absolument pas un dragueur dans l'âme et en général, il ne savait pas du tout s'y prendre avec les filles. Il se montrait maladroit mais attachant, il misait toujours sur un feeling ou un petit coup de chance. Il n'était pas non plus doué pour réconforter les gens. Si Lisa-Rose lui demandait de la rassurer, il ne saurait pas faire. Incapable d'avoir les mots justes au bon moment, il préférait agir. Dicté par des pulsions qu'il ne maîtrisait pas forcément, le jeune homme avait embarqué une fille qu'il ne connaissait pas vraiment pour une virée à New York. Cela aurait pu être quelque chose d'hyper romantique comme il avait eu l'occasion de faire avec Charline, son ex. Mais non, pas là. L'Eliot devait faire taire cette image qu'il avait de cette ville et se créer de nouveaux souvenirs. Sans trop savoir comment ni pourquoi, il s'était retrouvé devant Lisa-Rose, lui barrant littéralement le passage. Elle ne pouvait plus avancer et n'avait pas d'autres choix que de l'écouter parler. C'est qu'il pouvait être parfois bien flippant le pépère. Pourtant aucune lueur de vice ou de rage n'était présent dans ses yeux, il semblait calme et posé. On était loin de la crise de bipolarité qu'il lui avait offert il y a un mois de cela. Sloan vint alors lui demander si elle avait confiance en lui. La confiance était peut-être une notion un peu forte ici mais il insistait sur ce point là. Après tout, ils étaient dans une très grande ville et sans un minimum de contrôle et de confiance, cela pouvait vite dégénérer. Livrée à elle même, Lisa-Rose avait le choix d'accepter ou non son joint. Fumer de la weed n'était pas une chose anodine et visiblement, elle n'était pas vraiment à l'aise avec la drogue. Attention, il ne lui demandait pas de se défoncer et se mettre minable pour finir à quatre pattes dans le premier caniveau venu. Non, il voulait juste lui faire oublier et lui proposait de se mettre dans de bonnes conditions pour y arriver, de se mettre bien. Il regardait la blondinette avec insistance et impatience. Allait-elle céder à la tentation ? Il n'en avait aucune idée mais quelle que soit sa décision, il la respectera. Sloan n'était pas un mauvais gars, il n'allait surement pas la forcer à fumer alors qu'elle n'en avait pas envie. Non, il la respectait trop pour agir comme un connard de base. et puis de toute façon, ce n'était pas dans sa nature d'imposer sa loi. Et alors qu'il essayait de déchiffrer la moindre émotion qui pouvait s'émaner de son regard, elle lui répondit un surprenant d'accord. Étonné de sa réponse, il afficha un large sourire face à sa spontanéité presque inattendue. « Ne t'en fais pas, ça va bien se passer. » dit-il doucement en la regardant se mordiller la lèvre inférieure. Respire Sloan, respire. La blondinette chercha alors une petite ruelle histoire de fumer à l'abri des regards. Elle était trop mignonne, c'était certainement l'excitation de faire quelque chose d'illégal. Il haussa les épaules et rigola légèrement. « Tu sais, il y a tellement de monde ici qu'on pourrait fumer assis en plein milieu de la route que personne ne nous remarquerait. » Et il n'avait pas vraiment tord. Les rues étaient pleines à craquer, certaines personnes devaient d'ailleurs les contourner pour ne pas se les prendre en pleine face. Les deux étudiants étaient, quand à eux, dans une sorte de bulle, loin de toute attraction humaine et civilisée. « Ce qui va paraître suspect c'est qu'on se retrouve tous les deux dans une petite ruelle étroite, tu ne crois pas ? » dit-il subtilement. Lisa-Rose était surprenante, il apprenait à la connaitre et ce qu'il découvrait n'était pas pour lui déplaire. Telle une petite gamine s’apprêtant à commettre une bêtise, elle en avait presque les yeux qui brillaient par l'excitation et l'appréhension. « Allez viens  Wertheimer. » lança-t-il avant de lui attraper la main et de se diriger vers la fameuse ruelle. Sloan jeta un rapide coup d'oeil autour de lui avant de pénétrer dans une rue perpendiculaire à l'avenue principale. Il regarda l'attitude de Lisa-Rose, afficha un sourire conquis avant de s'asseoir sur le rebord d'une fenêtre. Le jeune homme avait gardé le joint dans sa main. Sans attendre une minute de plus, il apporta le roulé à ses lèvres et chercha maladroitement un briquet dans ses poches. Le besoin de fumer se faisait plus que ressentir mais il se gardait bien de le dire. Ne voulant pas passer pour un drogué en mal de weed, il essayait d'arborer un esprit serein, même si à l'intérieur de lui c'était semblable à un carnage sans nom. Il apporta le briquet à hauteur de son visage, pencha la tête sur le côté et laissa une flemme s'échapper afin de déclarer son joint. Sloan inspira profondément dedans pour en extraire un maximum de drogue, garda le contenu un long moment dans ses poumons avant de lever la tête et de recracher délicatement l'épaisse fumée blanchâtre. Son regard se posa ensuite sur Lisa-Rose, il ne pu s'empêcher de sourire. « J'te force pas Lisa mais si tu veux essayer, tiens. » dit-il en lui tendant le joint. Le beau brun lui lança un regard intrigué. Allait-elle le faire ? Il l'ignorait totalement mais sa présence dans cette petite ruelle en disait long sur ses choix. Allez petite Lisa, laisse-toi aller, tu ne le regrettera pas.
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C'est fou l'effet que ce week-end avait sur toi. Cela ne faisait pourtant que quelques petites heures que tu étais à New York, accompagnée de Sloan et déjà, tu commençais à oublier petit à petit les raisons de ta venue. Tu faisais le vide en toi, n'essayant de ne rien te laisser atteindre. Essayant de ne pas trop réfléchir. Essayant de juste te laisser porter par le moment. Et ça marchait plutôt bien. Vous sembliez enfermés comme dans une bulle et plus rien, ni personne ne semblait plus compter. Il n'y avait que Sloan et toi. Vous vous étiez même arrêtés en plein milieu de la rue, sans vous préoccuper de tout les gens pressés autour de vous. Vous faisant face, vous regardant dans les yeux. Vous parlant comme si vous étiez seuls au monde. Et c'est cette impression que t'avais, vraiment. C'était... particulier. Mais tellement réconfortant à la fois. Et tu te lançais tête la première dans cette situation. Et tu savais bien que cette idée de week-end, cette idée de t'envoler à New York avec un presque "inconnu" pouvait surprendre et même paraître inconsciente. Ils ne comprenaient pas. Non, il ne le pouvait pas. T'avais placé en Sloan toute cette confiance après les événements de la nuit de votre première rencontre et t'avais l'impression que rien ne pourrait t'arriver s'il était dans les parages. Ton instinct ne pouvait pas te mentir non ? C'est Sloan qui t'avais arrêté le premier, t'intimant donc de le faire à ton tour et de lui faire face. Il parlait et toi, t'écoutais. Tout en réfléchissant en même à propos de la question qu'il t'avais posé : Avais-tu confiance en lui ? Et si tu n'avais pas bien compris au début pourquoi il te demandait ça -tu l'avais laissé t'amené ici, il devait sûrement déjà connaître la réponse donc- et lorsqu'il sorti un joint de sa poche, tu compris enfin. Tu ne pus t'empêcher de pincer les lèvres à la vu de cet objet illicite. C'était quelque chose de dénigrait dans la vie de tout les jours. Mais ce week-end ne rentrait pas dans ce cadre là, c'était une parenthèse. Et tu avais le droit de te lâcher un peu, tu avais le droit de ne plus penser à ce que les autres pourraient imaginer de toi. Alors finalement, tu lui donna ton accord. Ce qui sembla le ravir et tu ne pus t'empêcher d'esquisser un nouveau sourire à la vue du sien. Juste un fin sourire esquissé sur tes jolies lèvres. Et puis tu rias doucement à ses mots. Je t'aurai pas dis oui si je pensais que j'allais pas y survivre ou quoi. Je suis pas inconsciente à ce point. Et puis tu tourna les yeux, à la recherche d'un endroit adéquat pour aller fumer ce fameux joint, pour être tranquille et ne pas fumer au milieu de la rue. Tu veux bien faire quelque chose d'illégal mais pas à la vue de tout le monde, faut pas pousser. L'excitation à cette idée semble comme monter en toi et ça en est presque rafraîchissant. Tu te sens un peu comme une enfant qui va commettre une bêtise. Tu lui montres ta trouvaille du bout des doigts et finis par te mordiller les lèvres, une seconde fois. Tu n'avais du tout penser au fait que le fait d'aller dans une ruelle pouvait paraître suspect, juste au fait que tu n'avais pas très envie de fumer à la vue de tout le monde. Peut être, tant pis ! riais-tu finalement, avant de poursuivre. Je serai quand même plus à l'aise si on ne faisait pas ça au milieu de la rue. Sloan finit par t'attraper dans la main et t'entraîner à sa suite. Tu n'eus pas le temps de penser à la sensation de ta main dans la sienne que tu te retrouves déjà dans la petite ruelle. Tu te contentais d'observer l'Eliot s'appuyait contre le rebord d'une fenêtre alors qu'il allumait le joint et que tu prenais place face à Sloan. Tu le regardais assez intensément, intriguée. Sentant une nouvelle bouffée d'excitation remonter en toi. Il tire lentement dessus, sûrement pour en apprécier encore plus tout les effets avant de te le tendre. Tu plongeais tes yeux dans les siens avant de le prendre et de le porter à tes lèvres. Tu savais fumer puisqu'il t'arrivait de temps de te griller une cigarette mais tu n'avais jamais fumé de joint, alors tu pris soin de ne pas trop tirer dessus. Histoire de ne pas aspirer trop de drogue d'un coup et de t'étouffer comme une débutante. Tu fermais les yeux alors que tu tirais doucement dessus, avant d'inspirer aussi lentement et de relâcher la fumée. En fermant les yeux, tu faisais le vide en toi, pour essayer d'apprécier au maximum l'expérience. Tu te contrôlais difficilement pour ne pas t'étouffer. Un joint c'est quand même plus fort qu'une cigarette. Et puis tu répétais ton geste une deuxième fois, avant de le tendre à Sloan. Un petit sourire vint se loger sur tes lèvres alors qu'il l'attrapait pour le rallumer et tirer à nouveau dessus. J'aurai jamais cru que tu fumais de la weed, pour tout te dire. Tu riais doucement, avant de tourner la tête pour le regarder faire. Tu ne connaissais pas Sloan mais sachant que la plupart des membres de l'Eliot House étaient anti-drogue, ça t'étonnais quand même un peu de savoir qu'il fumait ce genre de substances. Qui êtes vous Bushnell ? demandais-tu, pour dire, pour signifier qu'il représentait un véritable mystère à tes yeux. Mais tu avais tout le temps ce week end pour en apprendre un peu plus à son propos.
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Assis sur le rebord de la fenêtre, Sloan avait posé ses yeux sur la jolie Lisa-Rose et ne semblait pas pouvoir s'en détacher. La nuit commençait à tomber sur New York, laissant place à une atmosphère complètement différente, beaucoup plus appréciable pour lui. Cette ville était ses racines, l'endroit où il avait grandis. Et même si actuellement, ils étaient plutôt loin de son Bronx natal, il connaissait chaque recoin sur le bout des doigts. Ce retour aux sources lui faisait un bien fou, il se sentait enfin chez lui. Boston semblait fade à côté d'ici. Le jeune homme prit une grande inspiration dans son joint avant de laisser la drogue pénétrer ses poumons et bientôt son organisme tout entier. Il ressentait le besoin de fumer, il n'était pas vraiment guéri de ce côté là. Après le décès de sa mère, l'Eliot s'était réfugié dans la weed, un cercle vicieux dont il n'arrivait pas à s'en défaire. Rare étaient les personnes qui savaient pour sa consommation, parfois excessive, de beuh. Il mettait un point d'honneur à garder secret cette facette de sa personnalité. En réalité, il a toujours plus ou moins fumé dans sa vie. Ses fréquentations étaient telles qu'il ne pu y échapper et ce fut lors de son périple à Paris qu'il apprit à faire sa propre mixture de drogue, un mélange beaucoup plus fort et plus pure que toute cette merde qui circulait autour d'Harvard. Il fut même un temps où il dealait, évidemment pas pour l'argent mais plus pour l'adrénaline que cela pouvait lui procurer. Aujourd'hui il ne vendait plus et se servait de ces talents pour sa consommation personnelle. Sloan avait le regard vide de toute expression, il était assez difficile de savoir ce qu'il pouvait bien penser à cet instant précis. Sa bipolarité et le jeu qu'il jouait au quotidien l'empêchait de laisser libre court à ses sentiments. En recherche de contrôle permanente, le beau brun s'humidifia les lèvres avant de tendre le joint à Lisa-Rose. Le moment de vérité venait de sonner, allait-elle céder à la tentation de l'oublie et du bien-être ? Il ne saurait se prononcer à ce sujet, cette fille était assez imprévisible et c'était tout à son honneur. Le bras tendu vers elle, la blondinette ne mit pas longtemps avant de prendre délicatement le joint du bout des doigts. Une lueur d'hésitation se fit sentir dans ses yeux. L'Eliot resta silencieux, il se contentait de l'observer calmement, scrutant la moindre expression qu'elle pouvait dégager. Il aurait voulu lui dire quelques mots d'encouragement mais aucun son ne sortit de sa bouche. Ce spectacle se passait de commentaire. Lisa-Rose posa le joint sur le bord de ses lèvres et lui lança un dernier regard avant de fermer les yeux et d'inspirer timidement. L'étudiant pencha légèrement sa tête sur le côté tout en l'observant faire. Sans le moindre bruit, les joues de la belle blonde vinrent se creuser. Son regard se baissa sur sa gorge puis suivit les courbes de son corps jusqu'à sa poitrine parfaitement mise en valeur dans cette putain de robe. Son imaginaire fut mit à rude d'épreuve lorsqu'il la vit recracher sensuellement la fumée du bout des lèvres. Sloan cligna difficilement des yeux, il était littéralement absorbé par cette fille et par la beauté qu'elle dégageait. Ce moment était parfait, plongé hors du temps, Lisa-Rose lui offrait une vue imprenable sur sa silhouette élancée et sur des perspectives de soirée plus qu’intéressantes. A cet instant, il aurait donné n'importe quoi pour virer le joint d'un revers de la main et l'embrasser langoureusement dans cette ruelle sombre et étroite. La plaquer contre le mur et échanger, avec cette bombe, un baiser des plus passionnés et excitant. Il se voyait déjà passer lentement sa main sur sa cuisse, la remontant légèrement jusqu'à buter contre le rebord de sa robe. Mais il ne pouvait pas, pas après ce que cette fille avait subit. Même s'il était un petit con, délinquant sur les bords, l'Eliot n'en restait pas moins un homme respectueux avec les femmes. Il estimait beaucoup Lisa-Rose et, il ne l'avouera pas mais cette fille pourrait tout à fait lui plaire. La blondinette ouvrit les yeux et prit une deuxième bouffée avant de lui rendre le joint. Evidemment, le jeune homme ne se fit pas prier pour l'attraper et tirer dessus à son tour. Cette image plutôt féline lui en avait fait perdre ses mots, il était anormalement silencieux, lui qui parlait tout le temps. Il fut même étonné de l'affirmation de la petite Wertheimer. Elle ne le voyait pas du tout fumer et c'était légitime, il était quand même chez les bleus, une confrérie où la drogue était proscrit. « Tu m'étonnes. » répondit-il avant de regarder son joint et de tirer une nouvelle fois dessus. Il se pencha légèrement vers l'avant avant de lever la tête vers elle. « J'ai pas forcément envie que ça se sache, tu t'doute bien pourquoi. Faut se méfier des apparences Lisa, j'ai l'air d'un gars calme et regarde dans quel état j'étais la nuit dernière. » dit-il calmement. Sloan passa sa main dans son cou avant de la laisser glisser dans ses cheveux. Pour être honnête, il n'était pas très fier de consommer de la drogue et à plus forte raison aussi souvent. L'Eliot avait besoin de se faire soigner pour la weed ainsi que pour sa bipolaire mais refusait catégoriquement de demander à de l'aide. Mais il n'avait pas fait tout ce chemin jusqu'à New York pour discuter sur son état mental. Malheureusement pour lui, la blondinette ne semblait pas vraiment du même avis que lui et posa une question dont il cherchait encore la réponse. Qui es-tu ? Machinalement, il détacha son regard d'elle et inspira dans son joint, s'énerver ne rimerait à rien pourtant sa bipolarité n'était jamais bien loin. « Un mec qui s'est perdu en route. » répondit-il d'un naturel déconcertant. C'était exactement ça, c'était un bon gamin avec de mauvaises fréquentations et une autorité paternelle absente. Un homme livré à lui-même bien trop tôt, incapable de faire les bons choix, qui a un talent assez développé pour l'auto-destruction. Il ne savait plus qui il était vraiment, il se contenait de se laisser porter les événements quelques peu dévastateurs en ce moment. Son regard se reporta sur elle, un léger blanc s'installa avant qu'il ne se lève brusquement du rebord de fenêtre. « T'sais quoi ? Je ne t'ai pas fait venir jusqu'ici pour m’apitoyer sur mon sort. » dit-il en s'approchant d'elle. Il vint à sa hauteur et lui lança un large sourire ravageur, réduisant à vu d'oeil la distance qui les séparait. « Une petite dernière pour la route ? » demanda-t-il d'une voix amusée. Et, sans chercher à comprendre quoique ce soit, il posa le joint sur les lèvres de la blondinette. Il rigola légèrement lorsqu'elle leva les yeux vers lui. L'Eliot acquiesça d'un hochement de tête avant d'apporter le briquet et de l'allumer. La flamme dansa dans l'air frais de New York, attendant patiemment la suite des événements. Il plissa les yeux en la voyant inspirer dans le joint, oh bordel ce qu'elle pouvait être bonne quand elle faisait ça. Du calme Sloan. Il entrouvrit les lèvres par pure réflexe avant de refermer la bouche et de se mordre l'intérieur de la joue. La soirée allait s'annoncer compliquée à ce niveau là. Lorsqu'elle eut terminé sa bouffée, il apporta le joint à sa bouche et le termina d'une longue inspiration. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. « On y va ? » dit-il avant de marcher en direction de l'avenue principale. Les deux étudiants se remirent à marcher vers la surprise. Bizarrement Lisa-Rose ne voulait plus savoir où est-ce qu'il l'emmenait ainsi. Ils avaient quelques minutes avant que les premiers effets de la weed commencent à agir sur leurs organismes. Du moins pour Sloan, il y avait une sacré marge, d'autant plus qu'en temps normal, il ne se contentait pas d'un seul joint. Il allait gardé un oeil attentif à la blondinette, il était juste hors de question qu'elle fasse un malaise ou quoi. Le but étant d'oublier, il espérait vraiment qu'elle réagisse bien à la beuh. Avec un peu de chance ils allaient s'en donner à coeur joie. « Ça va ma jolie ? » lui demanda-t-il en rigolant légèrement. Et comme si ça ne suffisait pas, il se plaça juste devant elle et marcha à reculons, histoire de ne pas bloquer le passage une nouvelle fois. « En vrai, même si t'es hyper sexy dans cette robe » commença-t-il en la regardant de haut en bas « C'est pas vraiment une tenue adéquate pour l'endroit où on va. Mais tiens, mets ça. » dit-il avant d'enlever sa veste et de lui tendre. Les deux Eliots marchaient toujours et Sloan, ce trou du cul, marchait à l'envers, à l'aveugle. Il éclata de rire. « Ma galanterie me perdra un jour ! » Mais oui, bien sur Sloan. Il n'avait aucun mérite, cette fille lui donnait chaud.
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