C'est le 12 avril 1994 à Saö Paulo, que les membres de la famille Florès m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Pippa Kacy. Je suis en couple avec Niels et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétéro et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale un peu en dessous de la moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de médecine et de danse depuis trois ans et travaille en parallèle de mes études en tant que stagiaire à l'hôpital. Et pour terminer, je fais partie des Dunster.
Couleur de cheveux naturel Bruns
Poids 57 kg
Taille 165 cm
Style vestimentaire Diversifié
Piercing Non
Tatouage Non
Cicatrice Non
JE SUIS PLUTÔT...
Plutôt fêtard ou pantouflard ? Un peu des deux
Plutôt assidu(e) ou sécheur(se) pro ? Assidue
Plutôt romantique ou réaliste ? Un peu des deux
Plutôt sympathique ou déplaisant(e) ? Sympathique
Plutôt altruiste ou égoïste ? Altruiste
Plutôt extraverti ou introverti ? Ça dépend avec qui
Plutôt pacifiste ou bagarreur ? Ça dépend des situations
JE CROIS...
Aux fantômes ? Non
À l'apocalypse ? Non
Aux coups de foudre ? Oui
À l'amitié fille/garçon ? Oui
Aux sexfriends ? Oui
À une religion ? Non
À la magie de Noël ? Oui
Au destin ? Oui
Aux fins heureuses ? Oui
J'AI...
Déjà fait un threesome Non
Une voiture Une nissan versa
Bois de l'alcool Oui
Fume Non
Prend de la drogue Non
Veux me marier Oui
Veux des enfants Oui. 3
Une maladie grave Non
Un lourd secret Sa mère était prostituée
Mens souvent Non
Beaucoup d'expérience au lit Oui
Beaucoup d'expérience en amour Oui
Eu beaucoup de déception en amour Oui
Eu beaucoup de déception en amitié Non
De la facilité à me faire des amis Oui
Des envies de meurtres Non
Peur du noir Non
Peur de la solitude Non
De bonnes notes Oui
Vous connaissez l'histoire classique du riche homme d'affaire et de la jeune femme toute innocente ? Comment ne pas connaître, c'est un classique. Je ne ferai pas dans l'originalité en vous disant que c'est mon histoire. Du moins, la raison de ma venue au monde. Cet homme d'affaire qui possède des hôtels un peu partout dans le monde, c'est mon père. Puis, cette jeune femme innocente, c'est ma mère. Le hic dans tout ça ? Mon père est avec une autre femme. Il a d'ailleurs une famille avec elle. Mais comme tout homme d'affaire qui a besoin de se changer les idées de temps en temps, il a eu une aventure avec ma mère. C'est pourquoi, neuf mois plus tard, je me pointais le bout du nez. C'était le 12 avril 1994, un jour plutôt frisquet. Un jour aussi effrayant qu'excitant pour ma mère. Tous les signes y étaient. Les contractions, la perte des eaux. C'est aujourd'hui que nous allions nous rencontrer. Une fois à l'hôpital, ce qui aurait dû être un des plus beaux jours de sa vie se transforma en cauchemar. Le médecin procéda à une césarienne d'urgence car j'étais en détresse respiratoire. J'avais le cordon autour du cou. Heureusement pour moi et grâce au médecin, le pire fut éviter.
Ma mère m'a élevée seule. Pas de papa pour aider. Bien sûr, il y avait mon oncle et ma tante qui étaient là pour aider, pour prendre le relais lorsque c'était nécessaire. Ma mère et moi habitions dans le même bloc à logement qu'eux. Laissez-moi vous dire que ce n'était pas le gros luxe. Les pièces étaient minuscules, la couleur des mur défraîchie. Après tout, ma mère travaillait en tant que femme de ménage. Elle avait quelques clients mais rien de bien payant. Elle avait aussi un travail de nuit. Elle n'a jamais voulu me dire ce que c'était. Selon elle, j'étais trop jeune pour comprendre. Je passais donc la plupart de mon temps avec mon oncle, ma tante et ma cousine. D'ailleurs, cette dernière est devenue presque une soeur pour moi. On passait tout notre temps ensemble. Facile quand on a le même âge, qu'on fréquente la même école et qu'on vit dans le même bloc d'appartement. Même pas besoin de sortir à l'extérieur pour aller chez elle. Juste besoin de traverser le couloir.
La petite école a été relativement simple pour moi. Si on écarte le fait que je m'y suis fait ma première ennemie. Je réussissais quand même bien dans les cours, je jouais beaucoup à l'extérieur avec les enfants du quartier. Ma mère ne pouvait pas tout me donner, mais elle me donnait ce dont j'avais besoin. J'avais des repas à tous les jours (pas de la haute gastronomie, on s'entend), des vêtements à ma taille (pas à la dernière mode non plus) et un toit (qui risquait de nous tomber sur la tête à tout moment). Tout ce qui me manquait réellement était un père. Mais ma mère refusait de me dire son nom, de me montrer une photo ou simplement de me raconter leur histoire. Elle me répétait sans cesse qu'on avait pas besoin de lui pour vivre. On arrivait à se débrouiller sans lui.
À l'adolescence, j'ai eu des hauts et des bas. Le moment le plus dur de mon adolescence est le moment où j'ai compris ce que ma mère faisait, son travail de nuit. Les autres adolescents me disaient que j'allais finir comme elle, que j'allais offrir mes services contre de l'argent. Je ne pouvais pas croire que j'avais été si aveugle. Ces nuits passées à dormir avec ma cousine parce que ma mère travaillait. Pendant ce temps-là, elle se prostituait. Je ne me suis pas gênée pour lui en parler. Savez-vous comment il est difficile de voir sa mère éclater en sanglot, pleurer toutes les larmes de son corps tellement elle est au bout du rouleau? Moi, je l'ai su ce soir-là. Elle n'en pouvait plus. Je crois bien qu'on a pleuré toute la nuit. Des vraies madeleines! Ma mère se mettait tellement de pression. Je sais qu'elle avait fait cela pour moi, pour m'offrir ce qu'un enfant a besoin. Mais je lui en voulait tellement de faire ça, de me mettre dans cette situation. Tout le monde se moquait de moi. J'en avais même peur de me promener seule le soir. Les hommes connaissaient ma mère et ce qu'elle faisait. Certains m'avaient demandé si j'étais prête à faire la même chose. Pas question! je sais bien que je ne ferai pas de grandes études mais je ne voulais pas tomber si bas non plus. Ma mère finit par avouer à son frère les problèmes qu'elle avait et celui-ci lui promit de l'aider. Plus jamais elle ne travailla de nuit. Moi, j'ai commencé à garder des enfants rapidement. Je devais avoir 12 ans environ. Je pouvais aider ma mère de temps en temps.
Alors que j'avais 18 ans, ma mère commençait à avoir un comportement de plus en plus étrange. Moi qui croyait que la fameuse nuit où la vérité avait sorti avait permis à ma mère de se sentir mieux. Mais, étrangement, elle devenait suspicieuse envers tout le monde. Elle ne sortait presque plus. À mon grand étonnement, elle me parla même de mon père. C'était la première fois qu'elle acceptait de m'en parler. Au départ, j'aurais préféré ne pas savoir. Parfois,, même aujourd'hui, je regrette qu'elle me l'ait dit. Vous vous rappelez de cette fameuse ennemie que j'avais depuis mon entrée à l'école? C'est là que ça se corse encore plus. J'ai appris que mon père habitait dans la même ville que nous, que je le croisais dans les rues sans jamais savoir qui il était et que cette fameuse ennemie était sa fille. J'ai toujours eu beaucoup de chance. J'aurais préféré rester dans l'ignorance à ce moment-là et ne jamais le rencontre. Le destin en décida autrement puisque quelques mois plus tard, je retrouva ma mère morte dans une ruelle près de notre appartement. Assassinée. Quelqu'un lui avait enlever la vie. Pourquoi? Mon oncle et elle avait fait affaire avec des gens pas très nets. Des gens avec qui vaut mieux être en bons termes. Sinon, je ne donne pas cher de votre peau. Puis, comme ces gens font la loin dans notre ville, les polices ne s'en mêlent même pas. N'ayant pas d'autres choix, j'alla à la rencontre de mon père et de sa famille.
Est-ce que j'avais vraiment envie de faire ça? De détruire une famille qui était surement heureuse? Ce n'était pas mon but mais j'avais le droit de connaître mon père, pour de vrai, et je n'avais nul part d'autre à aller. Je me présenta à sa porte et lui annonça que j'étais sa fille. Le choc qu'il a eu, je ne vous raconte pas. Je lui parla de ma mère, de ce qui lui était arrivée. Tout de suite, mon père m'accepta dans sa famille. Ce ne fut pas de même pour sa femme et sa fille. Elles me détestaient, probablement encore plus qu'avant. C'est encore le cas aujourd'hui. Je ne veux pas profiter de leur famille ou encore la briser. Je veux seulement être avec mon père. Il est le seul parent qu'il me reste.
Tellement content d'apprendre qu'il avait une fille, il a voulu me donner le meilleur. Nouvelle maison, nouvelle garde-robe. Il paya même mes études à Harvard. C'est pourquoi, en septembre 2014, j'intégra cette prestigieuse université en médecine et en danse.