welcome to the family (maxime)

Athena avait fait un premier pas vers Eliot, via le formspring de l'étudiant, et Eliot, qui n'avait attendu que ça ces dernières années, était maintenant dérouté, ne savait pas comment agir. C'était tellement .. inattendu ? Inattendu. Leur dernière rencontre datait de l'ascenseur quand ils avaient été minablement coincés dans ce mètre carré, forcés à se parler, à s'avouer des choses. Et sur le coup, Eliot avait eu de l'espoir qu'elle change d'avis à son sujet, mais bien qu'elle avait l'air de lui répondre, elle n'avait pas l'air plus enclin que ça à l'accepter. Chose compréhensible sachant qu'elle avait passé les dernières années à le rejeter, elle n'allait pas changer en un claquement de doigts. Ou c'est ce qu'il pensait. Parce que bordel, elle avait enfin fait le premier pas. Et il lui avait répondu, sur le formspring, abasourdi. Puis sentant qu'il fallait qu'il saute sur l'occasion s'il souhaitait un minimum enfin connaître sa demi-sœur, il ne tarda pas à lui demander s'il pouvait passer chez elle. Parler tranquillement. Cependant, il n'eut pas de réponse directe. Mais impatient comme jamais, Eliot persévéra et se dirigea directement au centre-ville, vers son appartement - dont il avait déjà eu l'adresse via leur père lorsqu'il avait espéré qu'Athena se rapproche d'Eliot, espérant de tout coeur qu'il ne connaisse pas un énième rejet. Il persévérait le petit, il persévérait. Il avait espoir, encore, c'est ça qui était beau avec Eliot, c'est qu'il ne perdait jamais espoir. Même lorsqu'il était maintenant planté devant la porte d'entrée, et qu'il avait toqué déjà deux fois, sans réponse. Bon. Il attendit encore et retenta une troisième fois - espoir - avant qu'enfin elle ouvre. Enfin. Elle. Non. Il. Eliot se trouvait nez à nez avec tout ce qu'il y avait de plus non-Athena, un homme. Plus précisément, Maxime. Eliot lâcha un soupir de soulagement et relâcha le stress qui l'habitait depuis tout à l'heure, inconsciemment. Ce n'était pas Athena et il n'osait pas le dire à voix haute mais il était content que ce soit Maxime. « Salut, mec ! Vous avez emménagé ensemble maintenant ? Prochain étape : bébé ? » Le taquina-t-il. « Athena est là ? »

Je passe pas mal de temps chez Athena ces derniers jours. Quand je n'ai pas mon fils avec moi, je vais voir souvent Athena chez elle, et quand j'ai mon fils, c'est elle qui vient chez moi. Après tout on est en couple. Certes, depuis peu, mais on a perdu deux ans à être séparé, à cause de son père qui l'a envoyé en cure de désintoxication. Donc on se rattrape en quelques sortes. Et que voulez vous, quand elle me demande si je viens ce soir, si je dors chez elle ce soir, je réponds directement que oui. Oui je veux passer le maximum de mon temps avec la jeune femme. Je ne veux pas la perdre une seconde fois. Enfin ce matin, elle a du partir en cours, alors que moi je n'avais pas cours aujourd'hui. Non c'est congé pour moi aujourd'hui, alors je traine au lit. Faudrait je pense à ramener un peu plus de fringue, si jamais je viens à rester plusieurs jours chez elle. Mais la sonnerie à la porte me sort de mes pensées. Je fronce les sourcils. Qui ca peut être ? Je ne suis pas chez moi. Bon je vais quand même ouvrir, surtout que ça sonne une seconde fois. Donc je me lève rapidement pour attraper mon jean et attraper un t-shirt que j'enfile à la va vite et du coup il est à l'envers. Mais j'arrive à la porte pour pouvoir ouvrir, et là je tombe nez à nez avec Eliot, son frère. Bah merde, depuis quand ils se reparlent ? Et je ne suis pas au courant ? Je rigole à ses paroles. Qu'il n'aille pas trop vite non plus. " Salut mec ! Pour répondre à tes trois questions : non on a pas emménager ensemble, non pas de bébés pour le moment, va dire ça à ta soeur, elle va tomber dans les pommes, et non elle n'est pas là, elle est en cours. " Répondis-je en rigolant, alors que je me pousse pour pouvoir le laisser entrer. " Mais entre, je t'en pris. " Je ferme la porte derrière lui, lui disant d'aller dans le salon. " Depuis quand tu viens voir ta soeur ? Ca s'est arrangé ? " Oui j'espère que ça s'arrangera un jour.

(Invité)