Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(Annalynne) Words don't come easy
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal


(Annalynne) Words don't come easy

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
words don't come easy
Annalynne & Sorrow

Sorrow entièrement captivée par sa tâche, à écourter le temps en se plongeant, prunelles grandes ouvertes, dans le ciel où brille encore le soleil, un temps qu'elle s'accorde, où elle enlève la sonnerie de son téléphone, où personne n'a le droit de la déranger, silhouette ancré dans une réalité titubante, qui au moindre bruit peut bien s'effriter. Son regard qu'elle abaisse vers la rue, sa terrasse trop grande pour elle, la rue qui reprend vie, un peu trop à son goût, ces visages perdus et les rires qui n'ont aucun sens de là où elle est, comme les cris poussés par ces enfants trop excités, slaloment entre des manteaux couleurs trop sombres. Elle n'a pas l'envie de descendre, de fouler le béton pour y graver sa présence mais elle y voit comme un devoir, elle se doit d'y aller, d'y venir car la curiosité pèse. Qu'est-il arrivé Annalynne ? Pour que ta descente aux Enfers se fassent si rapidement. Elle ne sait pas, veut en être sûre, grimace rien qu'à l'entente de l'aveu à venir … Peut-être l'amour. Sentiments qui brisent, ne fait de vous que des êtres sans saveurs, raccordés jusqu'à l'âme l'un à l'autre. Si tu crèves, je crève. Rien qui ne donne à Sorrow l'envie de connaître ça un jour. Le désir, c'est beau, c'est laid sous tous ses aspects, paradoxe qu'elle trouve intéressant à exploiter, à qui elle ouvre les portes de sa vie, royaume de chimères et de soupirs enivrants. Sorrow qui délaisse sa terrasse, rentre dans la chambre qu'elle ne partage avec personne pour l'instant, les bruits de couloirs l'assaillent et elle se sent déjà coupé de son monde. Peu de temps avant qu'elle ne sorte, le pas trop léger, indifférente aux regards croisés et aux sourires qu'on peut bien lui lancer. Elle qui a prit l'habitude de ne rien laisser filtrer, d'apparaître comme reine de ses sentiments, maîtrise puis démesure lorsque les regards se détournent. Jamais sous le flash des yeux curieux. La voilà qui s'installe déjà à la table qu'elle réservée, prends le temps, cette fois, de saluer l'un des serveurs d'un hochement de la tête, y ajoute un sourire qui ne craquelle pas son masque de poupée étrange. Annalynne se fait déjà voir, rien qu'un cillement lorsque Sorrow l'approche, laisse la moquette du café dans lequel elle a voulu déjeuner avec elle, étouffer ses pas. Elle laisse le silence les envelopper, former un étrange cocon entre elles. Qu'y a-t-il à dire ? Sorrow qui arrive à finalement lui sourire, tend sa main vers celle posée sur la table « Contente de te voir, Anna. » une voix douce, se laisse bercer par l'intonation qui brûle du respect qu'elle a pour elle. A peine installer, à peine le temps de la laisser souffler « Bien … Je suppose que tu vas pouvoir m'expliquer pourquoi tu es soudainement devenue mère et surtout … qui est le père ? » Sorrow s'est faite oublier bien trop de mois pour être au courant, haussant un sourcil, jamais de demande toujours de l'exigence mais la douceur persiste et elle lui donnera tout son temps.  
Made by Neon Demon
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
words don't come easy
Annalynne & Sorrow

Elle était moi, dans un moule parfaitement façonnée pour elle. Elle était d'une froideur que j'ai voulu renforcé. Et avant toute chose c'était mon ambition que j'avais voulu lui transmettre. Dans mes provocations et dans les tests factices que j'avais voulu lui tendre. Je la voulais encore plus revêche, ne lui accordant que très peu souvent des trêves. Elle était une chose, une marionnette. Bon sang, c'était aussi simple que cela, elle était parfaite. Elle était sublime à chaque fois qu'elle m'écoutait. Divine quand j'avais l'impression qu'elle m'admirait. Et il y avait ce lien, cette subtilité. Au milieu du malsain un semblant d'amitié. Un accrochage, qui fait devenir dingue, qui contient un peu de rage. Sorrow, elle était comme son prénom, unique et immuable. Et pour ce que j'ai pu faire pour elle, pour le tableau que maintes fois je lui ai peint, je sais, je sens, aujourd'hui venir le semblant d'interrogatoire, teinté un tantinet de noir. Elle a connu l'héritière d'Omnicom, elle a du voir sur les tabloïds ma déchéance, mon brin d'errance. Et Tobias confié à son père pour la journée, à l'heure décidée je me pointe au café.

Elle est assise, à cette table qu'une serveuse vient de m'indiquer, mes prunelles glissent deux trois secondes sur la clarté de sa chevelure quand ce qui m'attend ma torture, à l'usure. Et dans un silence je prends pas place, mutisme dans lequel on se plonge, j'incline le visage, la détaille, je me demande ce qu'il peut se tramer dans ses entrailles. « Contente de te voir, Anna. » Ca possède ce côté solennel, ce peu d'irréel. J'en passe sur mes lèvres ma langue, pensant que oui, j'ai que trop bien deviner ce qu'il va se passer, et patiemment je hoche le visage pour tout synonyme de contente aussi. « Bien … Je suppose que tu vas pouvoir m'expliquer pourquoi tu es soudainement devenue mère et surtout … qui est le père ? » La dureté se mélange à la douceur dans cette voix qui questionne. Et de deux doigts derrière mes oreilles je replace mes boucles obsidiennes. Alors que je m'apprête à répondre à celle qui s'apparente depuis le temps à une amie, c'est une serveuse qui s'approche de nous pour nous demander ; « Vous désirez ? » Une oeillade lui est lancée et pour la première fois de mon arrivée le contact visuel avec celle qui me fait face est coupé, et dans ma descente vers l'univers de ceux qui ne peuvent contrôler le monde avec l'argent, je n'en ai pas perdu mon assurance puisque je lui crache un « Thé citron. » qui lui signale parfaitement qu'elle tombe au mauvais moment. Et observe à nouveau Sorrow pour lui planter à la suite de sa propre commande. « Clayton Cooper. » Et non Alan Suttler. Pour me permettre de lui préciser, mesquine de moitié. « Soudainement n'est pas le bon terme. » Esquivant de façon volontaire le « pourquoi » puisque j'ai tant de fois cracher sur l'amour un flot de haine. « Il m'a fallu huit mois. »  
Made by Neon Demon
(Invité)