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Kyla&Noah - Dehors il pleut des cordes, un temps à se les foutre au cou.

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Dehors il pleut des cordes. Un temps à se les foutre au cou.  



J'ai été rattrapé. Par le temps, mes démons et mon père. Devant mon miroir, j'ajuste une ceinture qui me rappelle avec amertume l'épisode d'hier. Les plaies sur mon dos, la correction. Vingt deux ans, je souffre encore la violence de mon père. Comme si c'était pour lui le seul moyen de me contenir. La violence pour répondre à la violence que je m'inflige, mon ventre tordu dans tous les sens et ces spasmes itératifs. Je suffoque à plein poumon, enfile fermement ma chemise de soie. Ce que je peux être laid dans ce miroir. Mon visage s'est fermé comme quand j'étais arrivé à Harvard la première fois. Dur, froid, plus rien ne passe si ce n'est cette blase qu'habille mes soupirs d'une lassitude morne. Défiguré sans qu'on ait eu à toucher à mon visage, j'ai l'air de ces cadavres, monstres de pierre, qui n'ont plus le moindre trait humain sous les paupières. Ma cravate nouée, dehors il pleut des cordes à se les foutre au coup. Ma veste et la porte qui vole quand la secrétaire de mon père apparait : "Monsieur d'Aremberg vous attend dans son bureau". Un hochement de tête sans sourire. Expire un soupire quand la porte se referme, attrape mes effets que j'enfonce dans les poches de mon pantalon. Un dernier clin d'œil à ce reflet dénaturé, foutrement normal, qui ressemble exactement à ce que mon père en attend. Un piquet, raide, rude, déshumanisé. Je descends les escaliers sans courber l'échine, le dos droit, les épaules carrées. Je le vois qui m'attend, entrain de discuter. Je me joins à lui en silence, comme s'il fallait être discret, effacer la moindre trace de mon existence qui pourrait le perturber. Tête inclinée, il prend congé de son interlocuteur que je salue d'une poignée de main avant de me tourner vers lui : "Vous m'avez demandé ?". Son visage monstrueux accompagne mes yeux qui tentent de le fuir : "Nous sommes conviés à un diner. J'ai payé une partie de la nouvelle bibliothèque de ton université, ce soir, tu vas t'excuser et dire à quel point tu n'es qu'un idiot capricieux, que tu regrette, et que tu veux retourner étudier à Harvard". Mon objection se coupe à la commissure de mes lèvres quand mon regard le fuit, comprenant que face à lui, je n'aurais jamais le choix. Il se lève de son siège, s'avance vers moi. Une tape sur mon épaule, le chaud et le froid comme à chaque fois : "Tu es très élégant, ta mère serait fière de toi". Je pince mes lèvres quand l'envie d'hurler me gagne, il se tourne vers son trône avant de me faire face de nouveau : "Il va de soi que tu viendras accompagner. Je t'attends pour 21 heures, le chauffeur viendra te récupérer. Ne sois pas en retard". Il reprend place, j'ouvre la porte pour sortir du cabinet , mes mains s'enfoncent dans mes poches, contrarié. Quand il ajoute: "Tu n'as qu'à venir avec ta cavalière de la dernière fois. Kyla c'est ça ? Cette fille était ... amusante". Je lis d'ici son sourire narquois, son regard provocateur. Et moi qu'ait envie d'exploser. J'incline la tête en guise d'affirmation, ferme la porte, m'arrête un instant. Une dizaine de minutes avant de me résigner, prendre mon téléphone, et appeler Kyla tandis que je reprends le chemin vers mes appartements. Pourvu qu'elle soit à New-York. Tant pis la haine, je mets ma fierté de côté, même si au fond de moi je voudrais l'étrangler autant que mon père.



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Dehors il pleut des cordes, un temps à se les foutre au cou
noah arjen d'aremberg & kyla carmichaël-jobs
J'ai pris l'avion ce matin pour une journée au F.B.I. Ça fait quelques jours que j'ai commencé à bosser depuis Boston mais il semblerait que je doive faire l'aller-retour de temps en temps pour rencontrer les grands dirigeants de la côte nord-est. Soit. C'est tout frais payé et je suis plus que surprise quand on me place en première classe. J'avais presque oublié le privilège de ce voyage si bien placé parce que mes aller-retours entre Cambridge et Quantico, je les ai fais en classe éco. Pour moi, ça n'a aucun problème, je n'en ai clairement rien à faire et tous mes voyages se sont bien passés. Ici, il se passe encore mieux, on ne va pas se mentir. Dans ma robe porte-feuille noire, j'ai l'air d'une coincée du bulbe et c'est peut être ce que je suis en fait. Une petite vie bien rangée, j'ai quitté les bancs d'Harvard pour une vie d'adulte, une vie où je suis la seule à choisir ce qui peut et doit me faire du bien et du mal. J'en ai assez de leurs enfantillages, de leurs crises de gamins des bacs à sable. C'est le coeur léger que j'ai quitté ce monde, réellement et je ne regrette pas une seule seconde. Peut être que plus tard, ce ne sera pas pareil, je n'en sais strictement rien. De toute façon, j'ai toujours un contact avec ce monde, avec ces gens que j'aime plus ou moins. La seule différence c'est que maintenant, je ne suis plus obligée de conjuguer avec eux si je n'en ai pas envie. La journée se passe et il est dix-sept heures quand on me libère de mes occasions. Je saute dans un yellow cab et file vers la cinquième avenue pour faire un peu de shopping. De toute façon, je ne compte pas rentrer ce soir alors autant profiter de la journée, bien que le temps soit gris et maussade. Pour une fois, il ne reflète pas mon humeur et mon sourire s'agrandit à ce constat. Je passe quelques temps chez Tiffany&Co avant de filer vers Saks où sont regroupés toutes les grandes et belles marques. Dior, Diane Von Furstenberg, Elie Saab et j'en passe. Je reste de longues minutes dans un jumpsuit noir de chez DVF quand mon téléphone sonne. Je décroche sans regarder le nom, guillerette, entrain de me faire tripoter de partout parce que les vendeuses tentent d'ajuster cette tenue au maximum. " Oui ? " Soufflais-je au téléphone alors que je me regarde dans le miroir. " Gardez mon sac et mes papiers, je vais voir chez Elie Saab si rien ne me plait plus " Lâchais-je en passant mes escarpins rouges et en filant rapidement. " Allo ? " Je jète un coup d'oeil à mon téléphone et me fige en plein rayon en voyant le nom de Noah. Je déglutis difficilement. " Noah ? " Un fantôme ? Mon pire cauchemar oui. Je suis bien moins sûre de moi d'un coup d'un seul.
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Pt-être que c'est ce qu'il faut. Pour être heureux. Rentrer dans le moule. Courber l'échine. Se tuer dedans. Comme l'entre-acte de l'album Ok Computer. Fitter, happier. More productive. Comfortable. Not drinking too much. Regular exercise at the gym, three days a week. Getting on better with your associate employee contemporaries. Eating well. No more microwave dinners and saturated fats. A patient, better driver. A safer car, baby smiling in back seat. Sleeping well, no bad dreams. No paranoia, et cetera. J'ai passé mon temps à chercher le loup, courir après la liberté, quelque soit son prix. Et plus j'me regarde, plus j'y vois le chien. Docile, contrarié, aux pieds de ceux qui le commandent, qui le délivrent parfois de quelques caresses. Obéir à mon père. Devenir l'homme qu'il veut que j'sois. Ne pas me plaindre. Ne pas pleurer. Ne pas chercher à être autre chose qu'un automate rude anesthésié aux anxiolytiques. Rester de marbre. Pas d'émotion. Pas de plaie. Morne, placide, mort à l'intérieur et complètement asphyxié. J'obéis comme un chien. A mon père, ses sourires narquois. Il m'a rattrapé, je n'peux plus courir. Et cette voix qui résonne dans ma tête, qui m'dit d'bien aller m'faire foutre pour m'être moi-même trahis à ce point. J'secoue le visage, durcit par la rage contenue. Obéis encore quand j'compose le numéro de Kyla. Je n'ai pas envie de la voir, pas envie d'lui parler. La dernière entrevue dans un avion fut assez explicite quant à nos positions. Mais voilà que mon amertume se concentre dans un coin de mon ventre que je m'efforce d'oublier, par esclavage. Je suis un esclave. Du genre de ceux qu'on n'autorise plus à être humains. Il faut obéir, mettre sa fierté de côté. Ne pas crier, ne pas faire demi-tour. Foncer tête baissée, devenir un bélier, une assurance vie, et puis tant pis. Je l'entends parler quand elle décroche, sa voix m'irrite les tympans. Je ne peux empêcher le cancrelat frustré de rire de sa situation : la voilà pleine aux as qui trainent dans des lieux qui ne sont pas fait pour elle. Tais-toi Noah, tais-toi. Je ne parle pas. Me concentre. Mon impulsivité me dicte de l'insulter, de la rabaisser, de l'humilier. Autant que moi j'me sens humilié, une catharsis, une manière de m'sentir moins seul dans mon marasme, et puis parce qu'il m'a toujours fallut des punshing-balls. Je sers les dents, pince mes lèvres et finis par esquisser un bref : "Kyla." en guise de réponse. Nouveau silence, je devine sa surprise, peut-être même sa frayeur. Je poursuis, calme, raisonné, sans hypocrisie, rien que l'armure pour m'solidifer. Et parce qu'il faut se lancer et que je n'suis pas du genre à passer par quatre chemins ni à me perdre en explications confuses, je dis : "J'ai besoin de toi".



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Faudrait vraiment que j'arrête de répondre au téléphone quand je ne sais pas qui m'appelle, quand je ne sais pas à qui j'ai à faire parce que là, pour le coup, j'aurais préféré m'abstenir de répondre. Noah. Pourquoi il m'appelle d'abord ? Il a décider de me prévenir de son retour et tout ce qui va avec ? C'est donc ça, il sait que j'ai peur de lui et il se délecte d'avance en me prévenant que les hostilités vont bientôt recommencer ? Super, super sympa Noah, j'apprécie grandement mais j'aurais préféré ne pas savoir. Je suis toujours figée au milieu des rayonnages et il me faut de longues secondes avant de reprendre ma route vers la boutique que je comptais visiter quelques minutes auparavant. Faire du shopping pour se détendre. Je me retiens presque de lui raccrocher au nez mais ça serait vraiment mal venu et si je pouvais apaiser mes relations avec le jeune homme, ça m'aiderait grandement, on ne va pas se voiler la face. Il y a un gros blanc mais je ne parle pas, je ne cherche pas à savoir ce qu'il veut et tout ce qui va avec. Loin de là même. " J'ai besoin de toi " Sa voix met de longues secondes à me parvenir. En fait non, ce sont ces mots qui mettent douze plombes à faire mouche dans mon cerveau. J'ai l'impression qu'il me parle une autre langue. " Quoi ? " Lâchais-je en regardant partout autour de moi. C'est une blague n'est-ce pas ? Il y a une caméra quelque part, on est bien d'accord ? " Je vais vraiment finir par croire toutes ces rumeurs qui disent que le grand d'Aremberg c'est fait kidnappé " Au final, ouai, ça a du sens là. Parce que jamais Noah ne me demanderait de l'aide. J'arrive au niveau de la boutique et je passe entre les portants pour voir si quelque chose m'intéresse, s'il y a quelque chose de mieux que cette combinaison dos nu. En tout cas, rien ne me tape à l'oeil. " Et comment puis-je t'aider ? " Demandais-je simplement. Je ne lui demande pas en quel honneur mais comment. Parce que je sais que je dois me racheter auprès du jeune homme et si je peux commencer comme ça, ça sera bien sympa. De toute façon, je sais qu'avec lui, je dois faire attention ç tout ce que je dis, je dois tout bonnement arrêter d'être moi parce que ça finit toujours par être un vrai carnage. Je sors une robe de son pendoir et la met devant moi. Une grimace. Elle ne me plait pas en fait. Alors je la repose. J'ai l'impression de voir celle que Cole m'a payé pour mon anniversaire. Je ne sais même plus où elle est... L'ai-je revendu ou est-elle en boule quelque part au fond de mon placard ? Bonne question... Trop de questions, vraiment.
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Même si je travaille mes apparences de mec arrogant et prétentieux, dans le fond, je n'ai rien d'un masturbateur d'ego. Je dis les choses comme elles sont. J'ai toujours eu peur de tout, sauf de la vérité. Et la vérité, c'est la seule chose à laquelle je m'accroche, la seule chose qui me différencie profondément de tous ces parias, médiocres, pourritures, animés par leur seul narcissisme. Quand j'ai mal, je le dis. Quand je suis en colère, je le dis. Quand j'ai besoin de quelqu'un, je le dis. Je n'éprouve ni honte, ni fausse humilité. Les choses sont telles qu'elles sont et j'préfère de loin me contenter de faits que d'avoir à brouiller mes pensées par mille et un tour de passe passe hypocrite. Je ne ressens aucune animosité ni crainte quand je dis à Kyla que j'ai besoin d'elle. C'est la vérité, je la balance crue. Au moins, si elle refuse, je n'aurais pas à regretter de m'être montrer franc. Si elle s'amuse et en abuse pour s'poser en dominatrice humiliante, je me contenterais de raccrocher le téléphone et me débrouillerais autrement. Son Quoi me laisse perplexe. Je ne l'attrape pas. J'écoute attentivement les rumeurs, il leur faut du temps pour trouver une place dans mon cerveau tant je suis à mille lieus des commérages d'Harvard, tant ça me parait complètement absurde : "Enlevé ?!". Je regarde autour de moi, balaye les murs des yeux, hausse les sourcils, avant de reprendre : "Quel est l'idiot qui a pu balancer une rumeur pareille ? Sérieusement, tu me connais assez pour savoir qu'ils seraient très peu à vouloir passer autant de toi avec moi. Alors de là à me kidnapper ... c'est complètement absurde". What the fucking fuck ? De ces allégations, j'en conclue deux choses. Premièrement, s'il est vrai que certains aient pensé que je fusse kidnappé, aucun n'a bougé pour me retrouver. Secondement, Lara et Gabrielle qui ont reçu de mes nouvelles n'en ont parlé à personne. Je soupire, m'essuie le visage et l'arrière de la tête avant de reprendre : " Mon père ...". Soufflais-je comme si ça lui suffisait à comprendre parce que Kyla, mieux que personne, sait à quel point mes rapports avec lui sont difficiles, pour ne pas dire, affreux. Je redresse le visage en une inspiration, déjà las de toute cette mascarade, contraint et forcé de m'y plier : "Il a prévu un dîner avec quelques dignitaires d'Harvard. Je dois ... me racheter une conduite, implorer leur pardon, et me réinscrire dans les plus brefs délais. Bien entendu, il est hors de question pour lui que je paraisse seul à cette réunion, alors ... il m'a vivement suggéré de t'inviter à te joindre à nous. Et pour être honnête ...". Laisse tomber les épaules, reprends après un soupir : "Je n'ai pas envie que qui que ce soit d'autre m'accompagne. Toi, tu sais la relation que j'ai avec lui, tu sais qui il est. Et autant que possible, j'aimerais que plus personne d'autre ne soit au courant ...". Quelques pas, je m'appuie dos au mur : "Tu peux être à New-York ce soir ? Il va de soi que je prends en charge les frais. Ce n'est pas un piège ou quoique ce soit, je te demande juste ... d'être là".



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Je ne sais pas trop pourquoi je crains autant Noah. Peut être que c'est à cause de ces mots qu'il m'a craché au visage lors de notre dernière entrevue. Ou bien c'est parce qu'il a dit vouloir me tuer, il y a quelques mois de cela. Et, étrangement, je sais que Noah respecte toujours ce qu'il dit. Alors forcément, je me demande à quel moment il assignera le coup fatal. J'ai peur de lui et je déteste ça parce qu'avoir peur c'est être faible, je devrais l'ignorer, le mépriser de la manière la plus simple qui soit mais je ne suis pas comme ça. Je suis une sentimentale, une nana au grand coeur qui veut toujours faire de son mieux mais qui, comme un éléphant au milieu d'un magasin de porcelaine, dégomme tout sur son passage laissant des traces fortement peu glorieuses. Mais que voulez-vous, je suis comme ça alors c'est take me or leave me et visiblement, pour le coup, il me 'take' comme ça, ce qui m'étonne. Pas de remarques acerbes, de commentaires déplacés alors que je suis sur qu'intérieurement, ça doit fuser, en quelque sorte. Que grand bien lui fasse, s'il a besoin de ça pour se sentir bien dans ses baskets, soit. C'est triste mais que voulez-vous, chacun fait ce qu'il veut pour aller bien, pour vivre bien et puis c'est tout. Il demande de l'aide, je l'aide parce que je suis fidèle, même si je pourrais grandement avoir des apriori. En tout cas, je vais devoir prévenir Darwin de son retour. " Je ne sais pas trop d'où ça vient mais ce sont les rumeurs qui courent. Je ne cesse de répéter à Cole et Abelard que personne ne pourrait te garder si longtemps mais bon, que veux-tu, ce que je dis ne satisfait pas leur paranoïa " C'est tellement mieux de crier au loup. Et de perdre toute crédibilité. Ouai, parce qu'on va pas se mentir, les Eliot ont perdu toute leur crédibilité à force de crier au loup et de pleurer que Noah a été kidnappé. J'ai fini par abandonner, par jeter l'éponge et par les laisser dans leur paranoïa grandissante. Je ne suis plus étudiante alors leurs problèmes montés de toutes pièces, je leur laisse à tous ces hommes qui auraient bien besoin de retrouver la raison. En tout cas, je m'inquiète rapidement du pourquoi du comment il a besoin de moi et quand les deux mots " mon père " arrive à mes oreilles, je frissonne. Papa d'Aremberg... S'il y a bien une personne que je porte en horreur plus que Noah, c'est son paternel. J'ai bien vu la façon dont il le traitait l'autre fois et je me souviens encore de ce moment où j'ai du repoudrer le nez de Noah pour que les stigmates des discussions passées ne se voient pas sur son visage. Je ne réagis pas, je ne parle pas parce que je ne sais pas quoi dire et que je me connais, je pourrais mettre les pieds dans le plat, une nouvelle fois. Je suis peut être maladroite, j'enchaîne peut être les bêtises à répétition mais je ne veux pas lui faire de mal, ce n'est pas moi, ça. " Je ne suis plus étudiante, tu sais " Lâchais-je simplement. Peut être qu'il a envie de se montrer au bras de l'une de ses poules qui continuent à aller en cours alors qu'on n'y apprend rien, là haut. Le seul moment d'apprendre la vie, la vraie, d'apprendre un métier, c'est sur le terrain. " Je suis déjà à New-York " Soufflais-je simplement en quittant les rayonnages de cette marque que j'affectionne tant. " J'accepte parce que... c'est toi " Et parce que je dois avouer que j'appréhende le moment où tu découvriras que j'ai baisé un mather y a un bon bout de temps, que ton super ami de la vie m'a largué pour ça et que, pour couronner le tout, je me tape ton cousin depuis plus d'un mois, plusieurs fois par semaine. Alors forcément, autant faire réapparition dans les petits papiers de Noah, si possible. Mais je crois que ça sera difficile voire impossible. Seule l'avenir nous le dira. " Il faut que je vienne en robe ou une combi-bustier fera l'affaire ? " Parce que la pièce que je porte me plait vraiment beaucoup. Et que je trouve ça surfait, les nanas qui se baladent en robe. On est toute aussi belle en pantalon, si ce n'est plus. Je retourne vers la boutique Diana Von Furstenberg et fais un tour pour les robes, au cas où. Parce que j'écouterais Noah, forcément. " Ça va ? " Finis-je par demander, une pointe d'inquiétude dans la voix. Je ne devrais pas mais c'est comme ça. Il a beau être le pire des connards, je suis incapable de lui souhaiter de souffrir ou autre. Et je ne lui demande pas ça pour me délecter de la possible réponse négative qu'il pourrait me servir. Je ne suis pas fourbe et je ne cherche pas à le manipuler, loin de là.
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Les jugements faciles, je m'en suis toujours amusé. J'en ai même abusé en étant exactement celui qu'on attendait de moi. Si on me détestait, je me rendais encore plus détestable. Si on se moquait de moi, je donnais de bonnes raisons de le faire. Si on avait peur de moi, je devenais encore plus effrayant. Les gens n'ont jamais compris que le visage n'est jamais qu'un masque auquel on fait porter les traits qu'on veut. Ils n'ont jamais compris qu'il suffisait de creuser un peu pour trouver l'invisible, le mettre en lumière, et peut-être s'en satisfaire. Je me souviens de ce livre français, que j'ai lu mille fois. Le Huis-Clos de Sartre et son célèbre "l'enfer c'est les autres". Les trois quart des gens ne le comprennent pas comme je le comprends. A quel point cette phrase n'illustre en rien quelque chose de mauvais, qu'elle n'est là que pour souligner la vacuité d'une existence hasardeuse soumise au portrait que dresse les autres de vous-même. L'enfer c'est les autres parce qu'ils voient mon visage. Que moi, mon visage, je ne le vois pas. Que si parfois je m'hasarde à le contempler dans un miroir, c'est au passé. Vous savez, le temps que la lumière parvienne aux rétines et qu'elle souligne vos traits, vous êtes entrain de voir ce que vous étiez il y a quelques milliers de fractions de seconde en arrière. Les seuls qui vous regarde au présent sont les autres, ceux en face de vous. Comment voulez vous alors que je ne les laisse pas donner les formes qu'ils veulent à mon visage ? Moi, j'ai mon intérieur, ce que je pense et ressens en secret. Je le garde pour moi. Le reste, qu'importe. S'ils veulent me haïr, je leur donnerai toujours de bonnes raisons de le faire. Mais, ne vous méprenez pas. Ce n'est pas parce qu'on se laisse à être un pantin animé par leurs yeux, qu'au fond la vérité tergiverse. La vérité sur moi, je la connais. Je suis loyal et franc, de tous les défauts qu'on a pu m'imputer, j'ai eu droit aux deux seuls qualités dont manquent cruellement la plupart des gens. Et j'ose croire que Kyla est loyale. Elle me l'a déjà montré, sans même que je n'ai eu à le demander. Peut-être alors qu'en demandant, elle ne saurait me le refuser. Faire fi de tout, se concentrer sur l'essentiel. Le fait que j'ai besoin d'elle, et que même son pire ennemi, on ne le laisse pas seul, je crois, devant son bourreau : "Attends, ce sont Cole et Abé qui pensent ça ?". Et là, ça me chagrine. De n'importe quelle autre personne, j'aurais ris. De mes amis, moins. Parce que ça me met face au fait que d'une manière ou d'une autre, je les ai blessé. Son silence me confirme qu'un simple "mon père" sait tout expliquer. Et même si dans l'avion, elle s'est montrée presque ... méchante avec moi à ce propos - on est méchant à partir du moment où on sait qu'on va blesser et qu'on le fait quand même - je m'hasarde à comprendre qu'elle ne pourrait me laisser tomber. D'un ton qui trahit mon intérêt, parce qu'il va de soi que je veux savoir ce qu'il se passe dans sa vie, c'est comme ça, je reprends : "Plus étudiante ? Et bien ... félicitations. Je crois. Ta présence saura plus que satisfaire mon père, c'est certain ...". Soupire de soulagement quand elle dit être déjà à New-York. Mutique, quand elle accepte de vive voix ma proposition. Mes épaules lâchent, mes jambes s'mettent à trembler. Inviter Kyla, ce n'était pas le plus dur. Le plus dur, reste à faire. Je m'essuie le front, et reprends : "Combi-bustier c'est parfait. J'aurais une cravate bleue si ça peut t'aider à assortir tes accessoires". Mon silence résonne, je crois. Mes pensées me perdent, maintenant que Kyla a accepté, j'me mets à appréhender la soirée. A appréhender le retour à Boston. A angoisser, même. Sa question met du temps à parvenir à mon cerveau, ça se voit, puisqu'empressé subitement je reprends : "Je n'aime pas mentir, alors ...". Me redressant, droit sur mes jambes : "Laisse moi t'offrir la tenue, c'est la moindre des choses, tu n'auras qu'à dire que Monsieur d'Aremberg passera la régler plus tard". Je marche dans le couloir, il est temps de se préparer : "21 heures devant le portique de l'ambassade des Pays-Bas, là où on s'était retrouvé la dernière fois, ça te va ?".



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Je me sens étrange quand je décroche le téléphone et me retrouve face à Noah. J'ai l'impression d'être prise en otage, d'avoir une main qui se resserre autour de mon cou histoire de m'empêcher de respirer, pour me prendre la vie une bonne fois pour tout. Une drôle de sensation qui s'ajoute à ce poids lourd que je ressens au niveau de ma poitrine. Je déteste tout ça, j'ai peur de ce type et qu'il ait besoin de mon aide me perturbe grandement mais je ne peux pas lui refuser quoi que ce soit. Je n'ai jamais pu de toute façon alors bon, pourquoi je le ferais maintenant ? Et qui sait, ce sera peut être une manière de se racheter auprès de lui et je dois dire que ça ne serait pas trop demandé. " Ouai, ils sont complètement fous Noah. C'est invivable " Et je me dis qu'heureusement que je ne fais plus partie de la vie de Cole sinon je serais surement entrain de sombrer avec lui ou de le détester encore plus que c'est déjà le cas. Me tirer dans les profondeurs de la vie avec lui... J'aurais été prête mais là, je remettais toutes mes convictions en cause. Je tentais de garder la face, d'être forte, la tête haute et tout ce qui va avec. Pas facile tous les jours, pas avec tout ce qu'il se passe dans ma vie mais je n'ai plus trop le choix. " Ton père ? " Je m'étrangle presque et je me sens vasciller. Putain, c'est une blague ? Je vais pas avoir que le fils sur le dos. Allez, peut être que ça va bien se passer, qui sait, sur un malentendu ça va peut être marcher. Je ne sais même pas pourquoi je réagis comme ça. J'ai l'avantage là non ? Ouai, carrément. Alors je devrais lui imposer ce que je veux mais non, je ne le fais pas. On pourrait entrer en conflit et si je pouvais nous éviter ça, ce serait cool. J'ai assez fais de conneries avec lui comme ça. " Bleu. Eliot. Fidèle à ses valeurs " Et ça ne m'étonnait pas vraiment de la part du jeune homme. Loin de là même. Mes yeux glissaient sur le bijou que la boutique proposait et j'avais une idée de ce que je voulais. Et alors que mes doigts glissent sur ma tenue de chez Von Furstenberg, je lui demande comment il va. Une réponse digne de Noah m'attend. " Non ça ira " Lâchais-je rapidement. Ça ira. Je veux pas qu'il me paye quoi que ce soit, même s'il ne se sent pas obligée de le faire. " J'aime pas vraiment les cadeaux " Lâchais-je simplement. Et puis, je sais pas, c'est étrange. Vraiment trop étrange. " J'aime bien cette tenue et si c'est comme la robe que Cole m'a offert, je la mettrais plus jamais si on se prend la tête parce que ça me fera penser à toi " Et je suis complètement tarée comme nana, tu peux le dire d'Aremberg. " Ça marche " Soufflais-je en entrant dans la cabine pour me déshabiller et renfiler mes habits. " J'espère que ton père est moins un abruti et que t'es toujours aussi beau gosse, j'ai pas l'habitude de m'afficher avec un moche " Lançais-je en déconnant totalement. C'était juste pour dire que j'espérais qu'il ne s'était pas pris de coup et tout ce qui va avec... Je raccroche et souris légèrement. 20h, ça va passer, très vite puisque je suis rapidement devant l'ambassade. Je le rejoins et souris. " Tes geôliers ne t'ont définitivement pas nourri " Lâchais-je en posant mes lèvres sur sa joue. " Contente de voir que t'es toujours en vie " Bien que je n'ai jamais souhaité qu'il claque..
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