Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJay, Oli & Wy' ► Un bar, trois hommes est égale à une confusion
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Jay, Oli & Wy' ► Un bar, trois hommes est égale à une confusion

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Un bar, trois hommes est égale à une confusion
ft. Jey, Oli & Wy'


Le lundi soir, était réservé aux entrainements de natation. C’était censé être un moment de détendre, mais en réalité, ça n’en était rien. Une compétition approchait et elle se passait à Boston. Son entraineur était dix fois plus tendu qu’à l’accoutumer. Dans ces moments-là, il se demandait vraiment s’il allait continuer le sport professionnel. Contrairement au joueur de football américain, les nageurs ne gagnaient pas une fortune. A moins, qu’il devienne vraiment une star dans ce milieu et pour l’instant, cela ne faisait pas partie de l’ordre de ses priorités. Alors, cela en valait-il vraiment la peine ?

Comme après chaque entrainement, les joueurs se retrouvaient dans le bar du coin pour boire un verre. La plupart respectait la diète et ne prenait qu’un cocktail sans alcool ou un coca. Wyatt quant à lui, se permettait une bière de temps en temps. Depuis la fin de l’université, il essayait de tenir une diète stricte pour pouvoir exceller en sport. C’était un de ses gagnes pains quand même et temps qu’il n’aurait pas pris une décision précise à ce sujet, il refusait de se faire devancer par des petits nouveaux. L’heure passant, il s’apprêtait à quitter le bar en même temps que ses collègues, lorsqu’il tombait nez à nez avec Jay sur le trottoir. « Ça pour une coïncidence ! » Il n’avait pas vu Jay depuis un bon moment. D’ailleurs, il se demandait si ses liens d’amitiés finiraient par survivre avec ses nombreuses absences. « Qu’est-ce que tu fais là ? »

@Jaysaël D Scott-Castellan @Oliver Matthiew Davis Voilà :)
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J'ai cette impression de devenir fou à ne pas pouvoir le voir, ni même le toucher comme je le voudrais, quand on se croise, nos regards ne font que se croiser un instant, nous nous effleurons à peine. C'est une telle torture, alors que j'ai qu'une envie, le tirer dans un coin, pour le toucher plus que de raisons, de pouvoir l'embrasser encore jusqu'à perdre à l'haleine, sauf que je ne peux pas, parce que j'ai cette peur aux ventres que mon père se pointe sur le campus pour x ou y raison, qu'il me suive. Je vais virer parano comme Cole bientôt, mais en même temps, j'ai peur de voir mon univers partir en couille parce que j'aurais mentit, mais en même temps, parce que je suis avec lui, que je l'aime lui, un homme au lieu d'aimer une femme... J'ai d'ailleurs fuit l'appartement ce soir, ma mère qui est persuadé que je suis intéressé par Ivy, qui me demande sans cesse de parler d'elle, de lui montrer des photos de la vice-président de la cabot, c'est l'horreur... Si seulement elle savait que toutes les photos que je lui ai montré de la rose  et moi ne sont que des fakes, des photos prises pour cacher ma véritable histoire avec le lowell... Mais ce soir, je sature, j'en peux plus, je suis à bout, j'ai envie de le voir, mais vu comment j'ai claqué la porte, ce n'est pas possible, mon père risque de comprendre que tout ça, avec Ivy, ce n'était que de la comédie... Alors, je marche dans la rue, pour tenter de me calmer, pour ne pas faire la connerie d'aller chez Oliver, pour qu'il m'aide à me calmer, à tenir bon, parce que ça serait comme introduire le loup dans la bergerie...

Tête baissée, je sursaute un peu quand on m'adresse la parole, je relève alors le regard et aperçois Wyatt, que je n'ai plus vu depuis... Depuis quand ? La soirée d'anniversaire où il a soudainement disparu après un appel ? Ouais, je crois que c'est ça... Je lui souris, peut-être un peu trop crispé. "Ça faisait longtemps !" Lui lançais-je alors, en essayant de me détendre un peu et venant lui faire une accolade. "J'évacue comme je peux... Mes parents vivent dans mon appartement depuis... Plus d'un mois maintenant." lui expliquais-je vaguement. "Et toi ?"
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C’était une agréable surprise. Légèrement honteux de ne pas avoir donné de récentes nouvelles, Wyatt tâchait de sourire joyeusement. A l’inverse, son ami semblait être las. Lui en voulait-il ? Cela serait totalement légitime, mais dans le fond, l’archéologue, espérait que ça soit autre chose. De moins grave, si cela était possible. Jay s’approchait de lui pour une accolade et l’ancien étudiant se détendait un peu plus. C’est ainsi, qu’il apprenait que le nouveau président Winthrop avait été envahis par une cohabitation fatidique : celle des parents. En partant pour l’université, n’importe quel étudiant se sent pousser des ailes. Une vie plus libre, sans papa et maman pour les observer. « Et j’en conclue, que t’es ravie de cohabiter avec eux » Un sourire ironique venait habiller ses lèvres, alors qu’il reprenait la parole. « T’as le temps de boire un verre ? J’ai déconné en oubliant de te donner des nouvelles, mais pour me faire pardonner, je t’offre une bière. » Nerveux, il se passait une main dans les cheveux. C’était du Wyatt tout craché. Il avait tendance à oublier que l’amitié devait être nourrit régulièrement. Complètement envahis par sa vie de famille, la natation et les remplacements à l’université, il oubliait de donner des nouvelles. D’ailleurs, il n’y pensait pas. La seule chose à laquelle il pensait, c’était de rentrer chez lui pour se reposer. Ce rythme de vie commençait à l’agacer. A tel point, qu’il se posait des questions sur son avenir professionnel. Pourquoi ne pas prendre une autre direction ? Peut-être qu’il avait besoin de changer de métier. Qui sait. Il était actuellement, en pleine réflexion sur son avenir et ses aspirations. Il était dingue d’archéologie et d’histoire, mais il était difficile d’envisager un avenir familial avec un tel métier. Quant au sport professionnel, cela le lassait. Attendant une réponse de son ami, il en profitait pour observer ses traits plus en détail. Jay avait l’air épuisé, mais pas seulement. Il y avait une sorte de vide dans ses yeux. De la tristesse ? Ou n’était-ce qu’une illusion ?

@Jaysaël D Scott-Castellan  @Oliver Matthiew Davis  
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Venant lui faire une accolade pour le saluer, je me recule ensuite, reprenant un peu mes distances avec lui, l'écoutant tout simplement parler. "Ouais, c'était mon rêve." Dis-je alors ironiquement. "Papa et maman à nouveau sous le même toit que moi... Je suis sûr que toi aussi, tu aimerais vivre cela." Plaisanter pour accepter encore mieux cette idée, pour se moquer de lui également, essayé de lui faire comprendre qu'il aurait pu se retrouver dans ma situation aussi, enfin, qu'il pourrait, bien que ça serait pas forcément le même contexte. Je me force quand bien même à lui sourire, bien qu'appréciant fortement sa proposition. "Juste une bière ? je t'ai connu plus généreux que ça !" Tentais-je alors de le taquiner un peu, mais c'était aussi un moyen de lui faire comprendre que j'accepte sa proposition de boire une bière avec lui, voir même plusieurs. Enfin, ça dépendra de lui également, parce que là, moi, j'ai envie de boire, d'oublier cette soirée, d'oublier l'absence de mon copain à mes côtés à cause de mes parents, des mensonges que je dois dire à longueur de temps à mes parents pour être un peu tranquille. "On rentre ?" Lui demandais-je alors en le poussant un peu vers l'entrée du bar d'où il venait visiblement de sortir.

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Vivre avec ses parents ? Il était déjà revenu chez ses parents en juillet et cela ne l’avait pas enchanté plus que ça. Entre les caprices de sa petite sœur et sa mère qui lui faisait la morale sur son rôle de père, on ne pouvait pas dire qu’il avait été heureux. C’est dans ces moments-là, qu’on se rendait compte, qu’avoir son propre appartement, était une vraie aubaine. Pas d’obligation et surtout, il n’était pas obligé de parler. « Oh là… t’as pas idée.. » Jay’ avait l’air tellement abattu, qu’il lui proposait d’aller boire une bière. « Oué, j’fais attention à mon corps d’athlète » Il avait dit ses mots avec ironie. Certes, il s’entretenait, mais il était loin d’être narcisse. Acquiesçant à sa proposition, les deux jeunes hommes entraient d’un pas dans le bar. S’installant à une table près de la fenêtre, Wyatt commandait deux pintes à la serveuse, avant de se tourner vers Jay’. « Sinon, y a que tes parents qui te mette à cran ou il se passe autre chose ? » Peut-être qu’il ne devrait pas aborder ce sujet, mais après tout, Jay était son ami. Pourquoi devrait-il y avoir de tabou ? La serveuse revenait vers eux avec leur commande. Lorgnant les deux jeunes hommes d’un regard langoureux, elle espérait sans doute avoir un pourboire ou un numéro. Hélas pour elle, Jay était loin d’apprécier la gente féminine à la gente masculine.

@Jaysaël D Scott-Castellan  @Oliver Matthiew Davis

Excusez moi du retard. C'était un peu short ces derniers temps. Si vous voulez qu'on le stoppe, je comprendrais :) Ou sinon, faire un bon pour qu'Oliver puisse intervenir rapidement ?
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Cette rencontre était réellement une surprise, parce que je comptais errer dans le quartier, jusqu'à ce que je sois plus calme, à cause de cette dispute... Mais étrangement, ce concours de circonstance qui me fait me tenir face à mon ami, ma comme qui dirait bien calmé. Même si je tire sûrement toujours une sale gueule. D'où le fait qu'il me propose ce verre que je ne refuse aucunement. Le suivant ainsi à l'intérieur du bar, je prends place à côté de lui, préférant ne pas être directement à côté de la vitre au cas ou mon père m'aurait réellement suivi et qu'il passerait là ou observerait tout simplement. Ouais, à ce rythme je vais finir parano, mais pour le coup, Wyatt va me servir de protection ou presque.

Je le laisse commander avant de finalement entendre sa question et j'hausse les épaules. "Ils rendent tout compliqué, j'ai plus vu mon copain depuis un moment à cause d'eux. Je peux pas leurs balancé que je suis en couple, fin, pas avec lui. Je ne sais pas du tout comment mon père réagirait, mais je me doute bien que ça serait violent..." Mettre un militaire en rogne, c'est jamais un bon plan, même si mon père est pas particulièrement violent physiquement, je me doute bien qu'en parole, il pourrait l'être, surtout que les insultes sur les gays, il en connait quand même une floppé tellement il les méprises. "Rajoute aussi à cela que la Winthrop est en cendre, du coup, je suis obligé d'être h24 avec eux ou presque... Que je me fais flicé comme pas possible... Ce soir, ils m'ont prit la tête parce qu'ils sont persuadé que je suis en couple avec une cabot... Fin, tu vois le truc... J'en peux plus de mentir, de faire attention à ce que je dis, ce que je fais..." Je me baisse alors vers l'avant ignorant platement la serveuse et son air aguichant, posant ma tête sur mes mains, mes bras accoudés à la table.

hj: je sais pas du tout quand Oli veut rappliquer moi :o
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