Histoire
« Premier chapitre »
.Mon plus grand rêve étant petit, était de devenir célèbre, aujourd'hui, c'est autre chose et j'ai très vite déchanté. La période de mon enfance n'est pas des plus originale, mes parents sont de modestes héritiers d'un magasin en maroquinerie. Certes, ma vie fut facile les quinze premières années. Je me fichais de tout, j'ai vécu tout ça de manière très simple et avec beaucoup de moments de bonheur. Mes parents m'ont appris l'humilité, le travail pour mériter ce qu'on a, j'étais gâté, mais ils m'ont enseigné la reconnaissance et pendant un moment, j'appliquais tout cela à la lettre.
J'étais un petit garçon aux yeux bleus tout mignon, ceux qu'on a envie de croquer, les touts timides cachés sous les jupes de leur mère. Il m'était souvent impossible de dire bonjour de manière articulée, j'avais six ans et toute mes dents. J'admirais la manière dont ma père s'habillait. A mes 3 ans, mes parents m'inscrivirent à un club d'athlétisme, l'un des meilleurs de la ville, c'était plutôt simple la vie dans Chicago, tout étais à porté de main. Bref, ma carrière avait commencé, j'ai commencé à me prendre de passion pour ce sport vers mes sept ans, là c'est devenu toute ma vie. J'ai toujours été mince, et je commençais a me muscler tranquillement, malgré que je ne connaissais pas mon futur métier, je me pensais fait pour la course en concours, je commençais à idolâtrer tous les jeunes décorés de trophées et de médailles, mon but ultime était devenu: les jeux Olympiques. J'étais jeune et toute la vie devant moi, j'étais beau et je possédais tout pour réussir.
Le plus important selon moi, a été à partir de mes quinze ans, va-t-on dire. L'éducation nationale nous a fait des collèges de grand envergure et pourtant il s'en passe des choses, surtout avec des jeunes de cette âge la. Je traînais avec les autres adolescents les plus friqués, on appelle ça aujourd'hui la jeunesse dorée ( en France ). Au début, c'était des soirées sympas entre amis, coca-cola, bonbons et musique de "ouf", mais bien trop vite, nous nous étions fait un cercle d'amis plus large, et pas avec les personnes les plus sages. Je me suis laissé porter par le vent et je ne peux pas dire que je n'en ai pas profité de tout ces avantages, malgré moi. Avec l'entrée au lycée, c'est devenu de pire en pire. Les études ne m'intéressaient pas plus que ça, je voulais juste savoir avec qui machine était sortie en dernier, est-ce que machin était encore puceau ou bien où se passera la prochaine fête et comment celle-ci pourra être encore plus folle. Je délaissais mon sport, pourtant j'étais au plus haut, les championnats nationales. Ils m'ont passé sous le nez, j'avais arrêté les entrainements et un de mes poignets n'a pas survécu à toute cette tension. Je fus obligé d'abandonner, non sans hâte.
« Second chapitre »
Je ne suis pas superficiel, ni égoïste, ni manipulateur, au contraire je suis la personne qui s'est fait le plus arnaqué dans cette vie et pourtant aujourd'hui, je n'ai que 23 ans. Mais je n'ai pas le droit de me plaindre, ma vie d'artiste et d'intello venait tout juste de décoller. Il m'eut fallu partir loin de chez moi, loin de Chicago et mes parents, pour des raisons d'éducation intellectuelle, et mes parents étaient d'accord, même étant mineure,c'était il y a maintenant 1 ans. J'ai voulu m'éloigner de mon entourage et j'ai voulu redoubler dans une grande école, ou plutôt poursuivre mes études et avoir plus de chance de réussir. L'école d'Harvard me paraissait parfaite pour cela. J'ai fini mon année avec les meilleurs résultats possibles, je ne sortais presque plus, j'étais devenu un intellectuel car enfin je me rendais compte de ce qu'il fallait pour réussir dans la vie. Après mon échec sportif, c'était le mieux que je pouvais faire. Le fruit de mes progès avaient payés, je fus accepté à la rentrée d'après. J'étais seul face au monde et les gens autour de moi changeaient, se renouvelaient, j'étais accompagné de nouvelles têtes et ce n'était peut-être pas plus mal, et encore ... Sans vrais repères, je passa mon temps à ne pas penser, errer selon les grés de mes cours, j'ai fais cette première année à fond, j'en ai profité pour me trouver une nouvelle passion pour l'informatique et la communication en général. J'étais autonome, et c'est tout ce que j'avais toujours rêvé. Mais j'ai pensé, histoire de trouver des gens avec les mêmes envies et gouts que moi, d'accéder à une maison d'étudiant. Mon dévolu c'est jeté sur la Mather house, plus en adéquation avec mon style de vie bohème et mes envies. Malheureusement je suis depuis peu devenu accros à certaine drogues, les mauvaises rencontres nous infligent de mauvaises choses et quand on est livré à soi-même, ici je ne suis pas seul et ma vie devient un champ de bataille mais tout va bien sinon, je suis enfin bien.
« Je suis qu'un sale con. »
J'ai passé une année à Harvard avant de partir. J'étais chez moi, j'ai fais des rencontres, et je m'étais fais plus d'amis que je ne l'aurais jamais pensé. Des noms me reviennent en tête, surtout un. ça fait moins d'un an que je suis maintenant parti. Sans rien dire. Un problème que je devais résoudre au plus vite m'a tiré de mon train quotidien. Je vous épargne les détails, mais au moins j'ai pu visiter l'Europe. Je sais que je ne reviens pas en terrain conquit, je vois que tout à beaucoup changé, surtout chez les mathers. Ma fratrie, même si j'y étais plutôt discret. Cette fois-ci je ne raterais pas mon coup. Revenir en force pour mieux affronter les études entre autre. Je vais devoir des excuses, j'ai du blessé des personnes que j'aimais, les personnes qui m'entouraient et à qui je n'ai donné aucune nouvelle. Justement, si je suis revenu, ce n'est pas pour rien. J'ai grandi, en pas longtemps c'est vrai, mais la barbe ça me va bien finalement.