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N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson

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Rhys Ackerman
Ottis Heimann
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feat. BRITT ROBERTSON
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Rhiannon Callaghan
NomCallaghan. Pas un nom de famille réputé ou glorieux. Ni même celui d’une grande famille royale ou souveraine. Simple. Quelconque. Insignifiant. Banal à souhait. Il révèle ta situation désastreuse ainsi que celle de ta famille habituée à la déchéance. Prénom(s) Niamh RhiannonÂge vingt-trois ansDate de naissance le 31 décembre 1992.Lieu de naissance Washington DC, Etats-UnisStatut amoureux célibataire.Orientation sexuelle bisexuelleClasse sociale pauvre, très pauvre.Études majeures Histoire Études mineures Arts plastiques Job tu as travaillé à mi-temps à Georgetown Cupcakes avant de te faire embaucher en 2014 comme secrétaire personnelle d'Andrew Windsor, PDG d'une entreprise aéronautique.Choix de groupe #1 mather houseChoix de groupe #2 Lowell House

 
GROUPE 1.
   La décadence, la débauche et l’alcool font partis intégrante de ton monde. Constamment dans l’excès, la frivolité semble mener ta vie. De ce fait, faire partie des Mather t’ait apparu comme une évidence. Profiter de la vie, ne pas se soucier des conséquences, aller droit devant sans jeter un seul regard en arrière. Telle serait ta devise. Fêtarde dans l’âme, tu es une véritable nocturne. Durant toute ton enfance, on t’a bridé. Tu devais être au maximum. Sans cesse en compétition avec ta sœur jumelle. Travailler. Travailler. Et encore travailler. Être la meilleure, récolter les meilleures notes, c’était la devise, le slogan de ta famille. Et puis ta sœur est décédée. Tout a changé. Dorénavant, tu souhaites juste en profiter un maximum et savourer ta jeunesse. Profiter de ton indépendance. Tu respires jeunesse et beauté, telle une sirène en quête de nouvelles proies.  Débauchée, excentrique, tu n’entres dans aucune catégorie. Les soirées sont devenus ton quotidien.

    GROUPE 2.
   Lowell House : Le dessin, c’est probablement l’une de tes plus grandes passions. Un passe-temps. Tenir un crayon entre tes doigts. Plonger dans ton monde imaginaire. Fermer les yeux, réfléchir à ce que tu souhaites représenter. Et finalement dessiner. Une addiction. Tu ne peux t’en défaire. Passionnée par l’art et la peinture, tu es une douce rêveuse, imaginative voire fantasque, éprise de merveilleux ou de magique. Un brin de fantaisie t'anime, tu es ennemie de la routine. Une âme d’artiste vivre en toi. Tu le sens. Douée. Talentueuse. Tu as le potentiel, il te suffit juste de l’exploiter.
APRÈS LA BOMBE.
Choquée. Bouleversée. Tu n’en croyais pas tes yeux. Dans une impuissance totale. Serrant les poings. Te mordant les lèvres jusqu’à t’en faire saigner. Tu attendais. Incapable d’agir. Incapable d’aller sauver tes amis. Tu n’étais pas présente à l’intérieur d’Harvard mais bel et bien à l’extérieur. Tu vis de tes propres yeux l’explosion. Faisant disparaitre construction et vie humaine. Tu avais crié. Tu avais hurlé. Pleuré. Ton ami était mort ce jour-là. Tu n’avais même pas eu le temps de lui dire au revoir. Tu tentes d’oublier mais les souvenirs ne se commandent pas. Traumatisée pour avoir été témoin d’autant de barbarie et d’un carnage sanglant. !
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
La colère n’a jamais été la solution pour tous les maux existants. Et pourtant. A cette période précise, tu étais en colère. Furieuse. Exacerbée. L’incompréhension et la peur se lisaient sur ton visage. Au moment-même où il te poussa contre le mur. Une violence inouïe. Tu en gardes des séquelles. Tes pleurs s’étaient mêlés à son rire tyrannique. Jusqu’à ce que tu en sois libérée. Avant même qu’il ait pu faire quoi que ce soit. Tu ne sais pas qui t’a sauvé, tu sais juste que tu ne le remercierais jamais assez. Sauvant ta pureté. Préservant ta virginité. Littéralement, tu lui dois la vie. Dans les jours qui suivirent, tu décidas de ne plus sortir de chez toi. Enfouie dans ta couverture, fermant les yeux. Essayant de ne plus penser à ce cauchemar. La peur te paralysait. Littéralement. Tu ne te sentais plus en sécurité. Tu attendis que les évènements se calment pour t’inscrire directement au cours de krav maga. Il t’était dorénavant inconcevable de ne pas savoir te défendre si l’occasion se représentait à nouveau…

Quant à la prise d’otages, tu n’étais pas présente. Empathique, tu t’es mise à leur place. Tu pris peur pour eux. Et surtout, si tu avais vécu un évènement tragique de ce genre, tu n’aurais probablement pas survécut.  Tu te sens tellement chanceuse que tu embrases la vie. Tu la savoures parce que tu ne sais pas de quoi demain est fait. !
Tu as des origines irlandaises par ton père et américaines par ta mère (+) ta grand-mère maternelle étant française, tu parles le français couramment (+) Tu avais une soeur jumelle Dakota, décédée dans un accident de voiture alors que tu avais 21 ans. Tu ne t’es jamais remise de l'absence de ta soeur (+) provient d'un milieu très pauvre (+) tes parents ont divorcés après la mort de leur fille, tu n'a plus vraiment de contact avec ton père (+) dessinatrice à son compte, le dessin est sa passion depuis toute petite. Le dessin lui permet de se vider la tête et de penser à autre chose que l'absence de sa soeur jumelle (+) Tu as travaillé dans un cinéma et dans une pâtisserie avant d’être embauchée par le prince Andrew Windsor en tant que secrétaire personnelle (+) Tu aimes le contact avec les enfants. Tu rêves de pouvoir adopter un enfant thaïlandais suite à ton voyage avec Oswald en Thaïlande durant l’été 2014, juste après le décès de ta sœur (+) L’histoire te fascine. Adoratrice des légendes anciennes, tu es subjuguée par les civilisations disparues telles que la civilisation maya ou encore par la mythologie égyptienne. Archéologue, historienne, tu ne sais pas encore vers quoi t’orienter mais le choix s’offre à toi (+) Déjantée, tu es le genre de fille qui ne se prend jamais la tête, toujours le sourire aux lèvres. Un vrai rayon de soleil. Une vraie pile électrique. Très espiègle, légèrement écervelée, naïve, insolente, absolument pas courageuse. Tu peux toutefois te montrer mature et être sérieuse lorsque la situation l'exige. Tu peux également te montrer agressive lorsqu'on conteste tes décisions, tes opinions. Ton orgueil est l'un de tes principaux défauts. Tu aimes avoir raison, et apprécie tout particulièrement qu'on te fasse des compliments. Tu n'admets que rarement tes tords. Tu parais "invincible", comme si rien ne pouvait t’ébranler, et pourtant, tu manques clairement de confiance en toi. Très garçon manqué, tu as un grand sens de l'humour, tu aimes rire, rigoler et faire sourire les autres. Tu aimes le vin et les boissons alcoolisées en général. Jeune fille gaie, optimiste, bienveillante qui se soucie réellement des autres. Douceur et fragilité émanent de toi. Ton émotivité à fleur de peau n'est pas sans te poser quelques problèmes : impressionnable, suggestible, tu es très perméable à l'ambiance dans laquelle tu te trouves. Tu es une douce rêveuse, imaginative voire fantasque, éprise de merveilleux ou de magique. Un brin de fantaisie t’anime, tu es ennemie de la routine. Vivre, pour toi, c'est rêver, s'abandonner à ses émotions ou à ses sensations. Tout chez toi passe par l'affectif. (+) Ton péché mignon : les pâtisseries et les cupcakes. Devenir pâtissière et ouvrir ta propre entreprise demeure un objectif. Un rêve à atteindre. (+)  Tu possèdes deux principales phobies. Agoraphobie. Tu as peur des espaces publics et, par extension, de la foule ; plus généralement, des espaces où la fuite est rendue difficile. Autophobie. Une crainte morbide et exagérée d'être seule, abandonnée ou isolée. Tu as besoin d'une présence physique, car tu penses être ignorée, mal-aimée, menacée par autrui. (+) Tu es allergique aux carottes. (+) Avril 2016. Tu rencontres Alexander et Briony. Le ying et le yang. Des parents de substitution qui t'ont pris sous leurs ailes. Tu ne les en remercieras jamais assez. Ils sont tout pour toi. Tu leur est loyale. Fidèle. Prouvant ainsi par la même occasion qu'ils ne regretteront pas leurs choix. La déception n'est pas permise. Pas avec eux. Tu ne te le permettras pas.
 

 
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story of my life

2016, Boston, aux Etats-Unis.

Une pluie incessante. Une pluie sans fin. Interminable. Tes vêtements, désormais complètement trempés, t’étouffent. Tu suffoques. Tu te sens oppressée. Ayant subitement dû mal à respirer. Ayant l’impression que venir ici s’avère être au final une terrible erreur. Tu n’aurais pas dû venir. Tu pousses un long soupir, tandis que ton regard – d’ordinaire si vif - se fige. Vide. Devenu inexpressif et terne depuis l’année dernière. Tu demeures délaissée. Isolée. Recluse. Agenouillée sur la pierre tombale de ta défunte sœur, tu t’enveloppes dans tes bras. Te courbant en avant, le front sur les genoux. Et tu verses toutes les larmes de ton corps. Première fois que tu poses les pieds dans cet endroit lugubre et complètement morbide. Première fois que tu prends enfin ton courage à deux mains. Première fois que tu reviens voir Arizona après son décès, après son enterrement. L’ambiance te pèse. Tu as cette sensation d’être épiée. D’être jugée pour ce que tu es devenue. Délurée. Déjantée. Excentrique. Agressive. Ce sont les termes qu’on utilise assez souvent pour te décrire. Et tu ne nies pas. Parce que tu ne désires pas perdre ton temps inutilement à te venger de ces rumeurs infondées. Comment as-tu pu en arriver là ? Comment la situation a-t-elle pu dégénérer à ce point ? Cette question, tu te la poses tous les jours. Envahie par les regrets. Consumée par l’amertume et le chagrin. Devenue une coquille vide. Tu n’y arrives tout bonnement pas. Aller de l’avant. Oublier. Tu en es incapable. Parce qu’elle te manque. Bordel. Arizona, elle te manque. Les larmes creusent leur sillage jusqu’au creux de tes joues. Tu es lasse. Tu voudrais en finir. La rejoindre. Mais tu es bien trop lâche pour ça. « Heeeey Arizona » tu murmures doucement, la voix chargée d’émotions. « Je… ça fait un moment maintenant… J’ai… J’ai eu dû mal à revenir tu sais. Ne m’en veux pas mais être ici rend la chose tellement plus réelle. Celle qui m’assure que tu n’es plus là Ari…. Tu n’es plus avec moi… Ari, je peux pas » tu te stoppes, le souffle court, le visage ravagé par la douleur et la détresse. Tu dois te calmer Rhia. Juste reprendre ta respiration. Inspire. Expire tu t’ordonnes mentalement. Pathétique tu es. Tu fais peine à voir. Ressaisis-toi. « Je suis tellement désolée… Ari… Tu me manques… Tu nous manques. Il s’est passé pas mal de choses depuis que tu es partie. Papa s’est remarié. Il a quitté maman il y a un an maintenant, un peu après que tu sois… Ne t’en fais pas pour maman. Elle est forte… Beaucoup plus que je ne le suis. Tout est de ma faute Ari… Lincoln. Notre rivalité. Nos enfantillages. Cette rancœur qu’on a pu ressentir l’une pour l’autre à cause de lui… Maintenant, ça me parait tellement dérisoire. Terriblement ridicule. Je m’en veux Ari…. Si tu savais…. » Tu aimerais tellement revenir en arrière. Changer le passé. Tout effacer. Oublier les sentiments que tu avais pu ressentir pour Lincoln. Cesser d’être égoïste et penser d’abord au bonheur de ta jumelle. Tu aurais dû. Mais ton orgueil t’avait une nouvelle fois contrainte d’agir en fonction de toi, de ton amour-propre. Tu te détestais. Tu te haïssais. Lentement, tu finis par fermer tes yeux. En l’espace d’une seconde. Sombrant progressivement dans les abimes de ton passé tourmenté et chaotique.

***

31 décembre 1993, à Washington DC, aux Etats-Unis.

23 pétales sont tombées sur les terres enneigées de la ville de Washington DC, dans le district de Columbia. Ici même que toi et ta sœur poussaient votre premier cri, un 31 décembre 1993. Tes parents n’en revenaient pas. Les médecins avaient pourtant affirmé que ta mère ne pouvait enfanter. Elle n’en était plus capable. Enchainant les fausses couches. Désespérée. Inconsolable. Et pourtant. Fervents croyants, leur prière fut exaucée. Ils allaient devenir parents. Ils allaient donner la vie. Ils étaient heureux. Vous étiez un miracle. Deux petites filles allaient rejoindre la famille Callaghan. Dakota et Rhiannon. Caoimhe et Niamh. Leurs trésors. Leurs anges.

Vous aviez beau être de parfaites jumelles, vous n’étiez pas du tout les mêmes, caractériellement parlant. Tu dirais même que vous étiez de parfaites opposées. Arizona, elle était celle qui captait toute l’attention, qui captait tous les regards. Conquérante. Séductrice. Entreprenante. En opposition de ton comportement de l’époque. Effacée. Garçon manqué. Solitaire. Tu as toujours été reléguée au second plan. Toujours. Pas une seule fois tu avais l’impression d’être meilleure qu’elle. Tu ne voulais pas rentrer en compétition avec ta propre sœur. De toute façon, tu savais pertinemment que tu perdrais. Tu représentais le feu, elle symbolisait la glace. Le ying et le yang. Vous restiez malgré tout complémentaires. Les qualités de l’une corrigeaient les défauts de l’autre. Et inversement. Proches, vous ne formiez qu’une seule et même personne, qu’une seule entité. Vous n’étiez jamais d’accord sur rien mais vous vous aimiez. Et sa perte a laissé un trou béant dans ton cœur. Un trou qui ne se refermera sûrement jamais.  Quand tu te disputais fermement avec Arizona, tu te réfugiais dans les bras d’une autre personne. Ta meilleure amie Oswald. Tu n’as jamais compris comment ni pourquoi mais vous avez toujours été très complices, très proches. Inséparables. Elle était ta partenaire de jeu, ta confidente, ta sœur de cœur. La brunette représentait tout pour toi. Tu ne pouvais imaginer ta vie sans elle. Arizona n’étant plus là, ton cœur a immédiatement recherché la présence du sien. Pour trouver du réconfort et avoir l’affection et l’amour que tu mérites.

***

Année 2000, Washington DC, aux Etats-Unis

« C’est toi qui fait la souris » t’avait-il ordonné tandis qu’il venait de croiser les bras. Le vent faisait tournoyer sa tignasse brune. Craquant. Mignon. Tu succombais à chaque fois. Tu ne pouvais t’empêcher de plonger ton regard bleu azur dans le sien. Puis tu finissais par revenir à la réalité. Il se prenait pour qui ? Depuis quand osait-il te donner des ordres ? Quel prétentieux ! « Nan ! J’en ai marre de faire la souris. Cette-fois ci je fais le chat » tu protestais en lui balançant en pleine figure le tissu qui désignait le rongeur. Il fut surpris. Déstabilisé. Sa fierté allait en prendre un coup. Mais il finit par accepter. En faisant la tête, sinon ce n’était pas drôle. «  T’en fais pas Lincoln, je compterais jusqu’à 20 avant de te poursuivre. » « J’ai pas besoin que tu me laisses de l’avance ! Je suis plus rapide que toi Rhia ! C’est parti » s’était-il écrié, en prenant ses jambes à son cou. Non sans te tirer la langue au passage. Tu éclatais de rire et tu te mis à sa poursuite. Vos éclats de rire résonnant au loin.

Lincoln. Ce beau jeune homme à la tignasse brune, au visage d’ange et au sourire ravageur. Tu l’as rencontré lorsque tu commençais enfin à marcher. Vos parents étant très proches, habitant dans le même quartier – et même la maison d’en face – il était évident que vous finiriez par vous rencontrer et par la même occasion devenir très fusionnels. Il était ton homologue au masculin. Tu aimais tout chez lui. Son visage. Son sourire. Ses yeux en amandes. Sa démarche. Son parfum. Sa voix. Tu étais à chaque fois subjuguée par sa beauté. Vous aviez passé l’enfance, côte à côte. Vous ne vous quittiez plus. Toujours collés l’un à l’autre. Tu l’aimais Lincoln. Tu l’aimais même beaucoup. Il était ton premier amour. Mais pour changer, il était aussi celui de ta sœur. Malchanceuse que tu étais. Tu connaissais Arizona. Tu savais qu’elle finirait par se l’accaparer. Tu savais qu’elle finirait par gagner son cœur. Et elle l’a fait. Arizona, elle réussit à l’ensorceler, à l’envoûter. Une recette miracle, probablement. Tu n’as jamais véritablement compris. Tout lui réussissait dans la vie, pourquoi étais-tu autant surprise ? Tu t’étais toujours dit qu’il ne succomberait pas à ses charmes. Tu t’étais dit que Lincoln te préférait, toi. Mais tu avais tort. Tu passerais toujours après Arizona. Ton cœur s’était brisé à ce moment-là. Tu avais eu l’impression qu’on te l’avait écrasé. Lentement. Morcellé en petits morceaux. Tu mis du temps à t’en remettre.

***

2011, Boston, aux Etats-Unis

Emportée par la musique. Les yeux fermés. De l’extase. De l’impétuosité. Un moment de pure exaltation.  Tu étais transposée. Plus rien n’existait. Profiter à fond de ce moment. Ne pas interrompre cet instant aphrodisiaque.  Ton corps s’enflammait au rythme de la musique. La piste de danse t’appartenait. Plus rien n’avait d’importance. Plus rien ne comptait à tes yeux. Ne pense plus à rien Rhia. Lâche prise. Tu laissais le son qui se déchainait à l’intérieur de la discothèque s’emparait de tout mon être. « Tu penses vraiment que c’est raisonnable Rhia ? Il est déjà cinq heures du matin…. » réitérait Oswald, son corps collé contre le tien. Peut-être la cinquième fois qu’elle te posait cette question. Et à chaque fois, un sourire narquois comme simple réponse. Tu n’avais aucune envie de quitter cet endroit. Parce qu’une fois à l’extérieur, tu devras le supporter. Ta dernière soirée. Les années lycée étaient terminées. Tu entrais enfin à l’Université. Et pas n’importe laquelle. Harvard. Prestigieuse. Renommée. Prodigieuse. Tu n’y avais pas cru au début. Une farce. Une plaisanterie. Et pourtant. La lettre que tu avais tenue entre tes mains la veille était bien une lettre d’admission. Dotée d’une bourse d’études, tu étais enfin en mesure d’intégrer un établissement réputé. Tes efforts, ton travail acharné avaient enfin fini par payer. Studieuse, tu aurais pu l’être. Disons que tu possédais le potentiel mais tu ne t’en servais pas. Bien trop occupée à sortir. Bien trop occupée à profiter de ta jeunesse. Là, tout de suite, tu n’étais pas assez forte pour affronter ta nouvelle vie. Malgré ce que pouvait bien penser ta meilleure amie d’enfance. « Je pense surtout que tu devrais arrêter de t’inquiéter. Je gère la situation Os, je t’assure » tu tentais de la rassurer tout en l’obligeant à virevolter. Elle n’était pas convaincue. Et tu ne l’étais guère plus qu’elle. En réalité, tu étais terrifiée. Terrorisée à l’idée de devoir quitter ta famille. Effrayée à l’idée de te rappeler que tu obtenais enfin ton indépendance. Liberté tant convoitée. Tellement tu souffrais d’être toujours reléguée au second plan. Arizona en première. Toujours dans cet ordre. Un bras par-dessus tes épaules, elle finit par succomber à la décadence. Tu ne faisais que la conduire à sa perte. Tu n’agissais pas pour son bien. Elle ne devrait pas être ici. Cet endroit n’était pas fait pour elle. Et pourtant… Cela te semblait terriblement injuste de la priver de ce genre d’évènements. Elle méritait de vivre sa vie comme elle l’entendait. Et tu comptais bien émerveiller ses journées jusqu’à ton dernier souffle. Tu t’en étais faite la promesse.

***

2014, Cambridge Université Harvard

« Dure journée je présume ? » lâchait Samaël, tandis qu’il s’installait à côté de toi. Une voix que tu reconnaitrais entre toutes. Une voix terriblement suave et sensuelle. Une voix qui te faisait frissonner. Tu laissais échapper un sourire avant d’hausser les épaules. Tu ne savais pas tellement quoi lui répondre. Ton regard se perdait au loin, contemplant la mer. Douce et calme ce soir. En totale contradiction avec ce que tu pouvais ressentir en ce moment même. Tu t’emparas de ta troisième bière et tu la bus cul sec. Encore une autre tu pensas en tâtonnant le sable pour trouver ton saint graal.  Tu sursautais. Une main, chaude et puissante, venait de se poser sur la tienne. Tu haussais un sourcil. A quoi jouait-il ? Tu tentais de la retirer mais sa poigne était autoritaire et ferme. « Je pense que tu as suffisamment bu pour ce soir Rhia. Tu ne penses pas ? » Dieu que tu détestais ce sourire railleur. Mais il avait raison. Comme d’habitude. Tu roulais des yeux, lui faisant ainsi comprendre qu’il avait gagné. Il attendit quelques secondes – probablement pour s’assurer que tu n’allais pas le berner – avant de retirer son poignet. Il se racla la gorge. Il attendait une réponse. Tu soupirais. « Probablement la pire. Je n’arrive toujours pas à croire que c’est réel. Lincoln et Arizona. Ensemble. C’est juste que… J’ai toujours pensé que j’étais celle qui était faite pour lui… J’y croyais… Fin bref. Ils sont en rendez-vous, je ne sais où de toute façon » tu finis par répondre. Tu t’emmêlais. Incapable de faire une phrase correcte. Incapable de réfléchir. Tu étais juste perdue. Désespérée. Désorientée. D’ordinaire, boire te faisait oublier. Fumer te permettait d’échapper à la réalité. Mais encore une fois, rien de tout cela ne te donnait envie. Parce qu’il était là. Parce qu’à ses côtés, tes vices et tes pêchés s’envolaient. Un sourire ardent se dessina sur les lèvres de Samaël. Il ne cessait de te dévisager. Avant de passer un bras sur tes épaules. T’obligeant ainsi à poser ta tête sur ton omoplate. Tu fermais les yeux. « Si tu tiens tant que ça à avoir toi aussi ton propre rendez-vous, considère cette soirée comme un rencard » il t’annonça, ses yeux plongés dans les tiens, lui donnant ce regard profond et chaleureux que lui seul possédait. Si on dit que les yeux sont le reflet de l’âme, alors tu pouvais affirmer que ton meilleur ami avait une belle âme. Parce que son regard te transcendait quand il te regardait. Tu te figeas. Quelques secondes. Puis tu fis plus attention à ce rictus qui venait de se former sur ses lèvres. Et tu finis par éclater de rire. «  Tu es vraiment con Samaël – tu répliques, le frappant doucement à l’épaule - mais… mais merci… » Il pousse un long soupir avant de s’allonger sur le sable, ses mains soutenant sa tête. « Tu rates quelque chose Rhia ! Vraiment ! Ça aurait pu être tellement fun et… » « Okay, admettons qu’on aurait un rencard, on ferait quoi » tu l’interroges, lui coupant la parole par la même occasion tout en exécutant les mêmes mouvements que lui, à savoir étendre ton corps et te relaxer. Contemplant le ciel nuit étoilée. Une habitude que vous avez finalement prise. Depuis ta plus tendre enfance. Avec Samaël, tu te sentais bien. Tu te sentais en confiance. Tu savais que tu pouvais être toi-même. Pas besoin de faire semblant. Il était ton coup de cœur amical, ton confident. Incapable de t’en séparer. Une alchimie indescriptible qui vous liait. Et dont tu n’en comprenais pas encore le sens. « Laisse-moi réfléchir, il reprit – faisant mine de se concentrer pendant quelques secondes. On mangerait notre repas préféré, on se ferait un karaoké, on irait nager avec les dauphins et on finirait par s’endormir à la belle étoile ! Franchement, ose dire qu’on peut faire mieux ! » Tu tournas ta tête dans sa direction, et il fit de même. Suivit d’un long fou rire. « Hors de question pour le karaoké. Tu sais très bien que j’ai horreur de chanter. Mais sinon, le reste m’aurait bien tenté, oui. » Tu détournes le regard, préférant admirer le spectacle qui s’offrait à toi. Te mordant la lèvre inférieure. Te remomérant pourquoi il tentait de te réconforter. Tu pouvais clairement sentir qu’il t’observait. Sans aucune gêne. Tu esquisses un sourire. Attitude perturbante. Déstabilisante. Mais tu avais fini par t’y faire avec le temps. « Ca va aller Rhia. Ça va aller, je te le promets » chuchota-t-il faisant référence à cet abruti de Lincoln qui avait préféré sortir avec Arizona. Tu acquiesçais de la tête, tout en saisissant sa main. Il se tût. Il n’était plus nécessaire de parler. Juste profiter de ce moment. Tout oublier. Demain, tu affronteras ton destin.

***

2014, à Boston, aux Etats-Unis.

L’année de tes vingt-et-un ans est une année dont tu n’aimerais pas te rappeler. Parce que ce fut à ce moment-là que tu perdis les deux personnes les plus importantes pour toi. Un soir, alors que tu regardais tranquillement la télévision avec tes parents, on toqua à la porte. Tu t’attendais à tous sauf à voir débarquer deux flics en uniforme. Le regard attristé. Ne sachant pas comment t’annoncer cette terrible nouvelle. Puis tu l’entendis. Lincoln et Arizona avaient eu un accident de voiture. L’un était sauf, tandis que l’autre… Arizona, ta sœur jumelle, n’avait pas survécu. Morte sur le coup. Tu ne te souviens plus vraiment du reste. Tu te revois, affalée par terre, pleurant à chaudes larmes. Tu revois tes parents, le visage horrifié. Tu revois ta mère en train de s’accrocher désespérément à son mari. Ta sœur n’était plus. Tu ne serais plus en mesure de la revoir, de lui parler, de lui sourire. Tu as mis du temps avant de l’assimiler. Ta sœur te manque. Putain mais qu’est-ce qu’elle te manque. Lincoln, tu lui en veux. Terriblement. C’est sa faute. Il conduisait. Il avait la vie de ta sœur entre ses mains. Et il l’a tué. Lincoln, tu ne veux plus en entendre parler. Jamais. Tu avais besoin de Samaël. Tu avais besoin qu’il te rassure, qu’il te réconforte. Tu avais besoin qu’il te prenne dans ses bras et qu’il te rassure en te promettant que tout s’arrangerait, que tout irait bien. Mais Samaël avait disparu. Il était parti de Cambridge. Il t’avait abandonné. Sans aucune nouvelle. Sans aucune lettre. Nan, il n’était juste plus là. Ton monde venait de voler en éclats.

***

2016, Boston, aux Etats-Unis.

Tu finis par te relever. Essuyant du revers de la manche les larmes restantes. Affichant un sourire maladroit mais sincère. Tu n’étais qu’une enfant. T’endurcir. Devenir plus forte. Plus question de laisser le passé te freiner. C’est sûrement ce qu’aurait désiré Arizona. N’est-ce pas tu te demandes, en jetant un dernier regard vers l’endroit où reposait son corps endormi pour l’éternité. « Dis Ari, tu te rappelles notre promesse ? Notre pacte de virginité ? Et bien… Tu sors ta main de ta poche, mettant en évidence la bague qui trônait sur ton annulaire. Un anneau de pureté. Et bien, je ne l’ai pas rompu. C’était ce qu’on voulait toutes les deux n’est-ce pas ? Atteindre le mariage, tomber enceinte au même moment. J’attendrais. Pour toi Arizona. En souvenir de cette promesse qu’on s’est faite. Je te promets également que la prochaine fois que tu me reverras, je serais beaucoup plus épanouie. Je vais profiter Arizona. Vivre la vie que tu rêvais. Et… Et comme ça on sera quitte hein ? » tu murmuras doucement avant de tourner les talons.

Après son décès, il t’en a fallu du temps mais tu as repris ta vie en main. Tu n’avais pas le choix. Tes parents avaient besoin de toi. Tu ne pouvais pas te permettre de te laisser aller. Ton chagrin, tu le gardes pour toi. Tu dois sauver la face. Tu dois montrer à tes géniteurs que ton sourire est sincère, que tu vas bien. Tu as toujours vécu dans un milieu pauvre.  Appauvri. Tes parents n’ont jamais eu beaucoup d’argent. Juste de quoi pouvoir nourrir la famille. Mais pas toujours. Tu commenças à prendre des petits boulots. Pour gagner un maximum afin de satisfaire les besoins de ta famille. Ton entrée à Harvard te permit également

Tu appris l’année de tes 22 ans que ton père avait rencontré quelqu’un. Tu le savais, qu’entre tes deux géniteurs, ça n’allait plus. Ils ne faisaient que se disputer. Ils ne se respectaient plus. Le décès d’Arizona avait détruit ta famille. A petits feux. Tes parents ne s’aimaient plus. Tu le voyais. Tu le sentais. Mais tu ne voulais pas l’admettre. Tu désirais tellement que tout soit comme avant. Ton père avait rapidement refait sa vie. Il était tombé amoureuse de cette pimbêche. Et dire qu’en plus d’avoir une belle mère, tu devais te coltiner ses deux enfants. Tu ne veux pas les voir. Tu ne veux pas apprendre à les connaître. Tu n’acceptes pas cette situation. Tu sais que ta mère va bien. Mais tu ne peux t’empêcher d’en vouloir à ton père.  


       
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Tu es belle N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 152426858 N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 152426858 Rebienvenue parmi nous N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 2511619667
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@Sloan Bushnell : je te retourne le compliment. N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 3997999705 N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 3997999705
merci. N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 2109348208 N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 1365124802
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CLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEM hanwii hanwii
Les gueuses t'emmerdent okay ? N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 3861440630
J'suis tellement contente que tu sois de retour ici, tellement heureuse de savoir que j'vais de nouveau rp avec toi, ça m'a manqué N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 1365124802 N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 2109348208 bref, finis ta fiche qu'on fasse notre trio avec @Alexander Strudwick N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 152426858 N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 152426858
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rebienvenuuuuue avec la jolie Britt N. Rhiannon Callaghan ► Britt Robertson 3850463188
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