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Looks like you need to talk + Saskia

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— with Saskia.

J'avais l'impression d'y être depuis une éternité. Décidément, ce cours ne se terminerait jamais. Le prof était tellement ennuyant. Il parlait toujours sur le même ton de voix, très monochrome, très lent. En plus, on revoyait de la matière qu'on avait déjà vu. Une révision avant l'examen. J'avais bien écouté en classe et fait tout les travaux demandés alors je n'avais aucunement besoin de cette révision.
Après ce qui m'avait semblé une éternité, l'enseignant nous donna le temps de partir. Enfin! J'allais passer par les toilettes avant de me rendre à l'arrêt d'autobus. Ça tombe bien, il y a des toilettes tout près de mon local. Dès que j'ouvre le porte, j'entend un voix. Quelqu'un semble parler au téléphone, une fille d'après la voix. Je peux comprendre aussi dans le son de sa voix qu'elle ne va pas très bien. Je crois qu'elle ne m'a pas entendu. Est-ce que je devrais partir pour la laisser tranquille? Ou peut-être l'aider?

© LOYALS.
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La crise d’angoisse était arrivée d’un seul coup sans crier gare, plongeant la femme dans un désarroi profond. C’était une journée normale pourtant, Sass était assise à la cafétéria, traînant sur instagram pendant qu’elle mangeait sa salade de tofu lorsqu’une publication attirant son attention. Une de ses meilleures amies d’enfance venait d’annoncer sa grossesse sur son compte Instagram. Elle était enceinte de quatre mois, c’était un bébé surprise qui faisait autant sa joie que celle de son compagnon et cela fut comme un poignard en plein coeur pour Saskia. Bien sûr, elle était heureuse pour sa meilleure amie d’enfance mais cela la renvoyait inexorablement au souvenir douloureux du bébé qu’elle avait perdu pendant l’alerte à la bombe. Elle aussi était enceinte de quatre mois à ce moment-là et sa vie en fut bouleversée à jamais.

Quelques minutes plus tard, la jeune femme se précipita aux toilettes et s’effondra dans une cabine, complètement anéantie par le souvenir de ce jour désastreux. Elle sorti alors son téléphone de sa poche et composa le numéro de la ligne directe de sa psy elle avait absolument besoin d’une consultation avant que ses idées noires la torturent de nouveau. Hélas, Sass tomba sur le répondeur ce qui la fit redoubler de tristesse. “Allo Docteur Switzer, j’ai vraiment besoin de vous voir. C’est à propos du bébé, j’ai trop mal au coeur je ne supporte plus rien j’ai besoin de vous parler sinon je sens que les idées noires vont revenir comme avant. Tout va tellement mal, je ne fais que repenser au moment où les médecins m’ont dit que je l’avais perdu. Puis avec toutes les manifestations de soutien aux victimes de l’alerte à la bombe j’ai l’impression que c’est pire… Rappelez moi s’il vous plait.” Sass raccrocha à contre coeur et glissa le téléphone dans sa poche, le coeur brisé lorsqu’elle entendit des pas. Elle se figea sur place, terrorisée à l’idée que quelqu’un ait entendu ses lamentations. Saskia sorti de sa cachette, la tête baissée, sans un regard pour la fille qui était près d’elle, beaucoup trop gênée pour dire quoique ce soit.
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J'allais quitter la salle de bain lorsque la jeune fille que j'entendais parler au téléphone sortie de la cabine en se dirigea directement vers la porte. J'allais faire de même mais ça faisait bizarre maintenant qu'elle m'avait vu. J'avais vraiment l'air de la fille qui se sauvait parce qu'elle ne voulait pas être mêlée à cette situation embarrassante. J'aurais continué mon chemin si elle ne m'avait pas vu ou si je ne l'avais pas reconnu. Je l'avais déjà aperçu à la dunster house à plusieurs reprises. Cette maison, c'était comme une grande famille. On s'entraidait tout le temps. Je ne ferai donc pas exception aujourd'hui. "Ça va?" lui demandai-je alors. "Je suis désolé. Je voulais pas écouter mais..." Mais difficile de ne pas entendre quand c'est silencieux et que c'est un endroit clos.

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Personne n’aimait être prise en flagrant délit de faiblesse et c’était exactement ce qu’il venait d’arriver à Saskia. Cette période de l’année était toujours un calvaire pour la jolie blonde pour qui c’était le triste anniversaire de l’alerte à la bombe. Cet événement avait changé sa vie pour toujours et elle était encore plus ou moins en guérison suite au traumatisme qu’elle avait vécu. Bien qu’elle voulait à tout prix passer à autre chose, il était difficile pour elle de ne pas y penser lorsque tous les éléments extrérieurs et les évenements commémoratifs florissaient à Harvard.

Saskia n’osait pas regarder celle qui avait entendu ce pan pathétique de sa vie mais celle-ci lui demanda comment elle allait et s’excusa ensuite d’avoir tout entendu. “C’est pas grave… Si tu pouvais juste le garder pour toi s’il te plait. Personne ne sait ce qui m’est arrivé ici.”
Elle savait pertinemment que cette inconnue s'empressera d’aller raconter à ses copines ce qu’elle avait entendu dans les toilettes mais Saskia espérait pouvoir compter sur un résidu de compréhension humaine pour que son sombre secret reste privé...
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La jeune fille sembla surprise de trouver quelqu'un dans la salle de bain avec elle. Elle devait penser qu'elle était complètement seule. Sinon, jamais elle n'aurait eu cette conversation au téléphone. Je ne savais pas trop de quoi elle parlait mais elle avait l'air plutôt mal en point. La jeune fille me demanda d'oublier ce que j'avais entendu et surtout de ne pas le répéter à personne. "T'en fais pas. Je ne le dirai pas à personne.' C'était pas du tout mon genre d'aller raconter à tout le monde que j'avais trouver une fille en train de pleurer dans les toilettes. Elle devait se sentir assez mal comme ça. "Je peux t'aider? T'as peut-être envie d'en parler?" Allait-elle accepter de se confier à une parfaite inconnue? Même si on s'était déjà croisé chez les jaunes, on ne se connaissait pas vraiment. Je ne pouvais même pas dire quel est son nom.

© LOYALS.
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