a b c d e F.U - Nichoya

Du coup, c'était comme si je me libérais soudainement d'un poid et.. ça faisait du bien. J'voulais dire par là qu'en plus d'être honnête avec lui, je l'étais avec moi même. Et j'savais pas vraiment comment il pouvait le prendre mais vraiment, je me sentais soulagée d'avoir pu dire ce que j'en pensais vraiment. Et bien sûr que si j'finissais par prendre cette décision, ça allait mal passer aux yeux de ma mère mais.. J'étais jeune et je pouvais pas. C'était juste trop. Oui, toi et moi. Répète le autant de fois que tu veux si ça te rassure, je m'en fiche. Tant que tu crois en moi, tout vas bien. Et je veux que tu crois en moi, j'ai besoin que tu le fasses parce que moi, j'crois en toi. Plus que jamais. Je te rassure ? J'arquais un sourcil alors que tes lèvres venaient s'emparer des miennes et.. Ouais, je te le rendais puissance mille ce baiser. J'en avais besoin, j'avais besoin de tes lèvres encore et encore. Oh.. Je me raclais la gorge surprise devant son engouement avant de pousser un soupir. Je m'en doutais, c'est trop tôt et.. On est pas fait pour gérer ça. Mais j'veux pas avoir la conversation de "qu'est ce qu'on fait" maintenant. Laisse nous n peu de répit s'il te plait. J'ai besoin d'aller juste bien pour le moment. Pas de penser à tout le reste. Et surtout, j'ai besoin de te retrouver un peu. J'reviens chercher tes lèvres avec envie, te les mordilles légèrement, laisse ma langue venir jouer avec la tienne et putain, je nous préfère tellement comme ça. Quand on ne fait rien d'autre que s'aimer. Mes mains glissent sous ton tee shirt, explore ta peau avec douceur. Je te redécouvre une nouvelle fois et fini par lâcher ta bouche avec un petit sourire. Je te veux.

C'est mal de ressentir ça, ce soulagement soudain, admettre qu'on n'en veut pas. C'est un être vivant qui grandit en toi et il a le droit de vivre.. mais on est pas prêt, toi et moi. On est pas prêt. Alors après, peut-être qu'on peut le donner à l'adoption, choisissant scrupuleusement la famille d'accueil... ou alors l'autre option, celle que tes parents vont détester plus que tout, mais qui fait en sorte que ce ne soit plus un problème pour nous. Mais on n'en discutera pas maintenant, pas ce soir.. peut-être plus tard, on verra. Mais là, j'voulais pas parler de ça, parce qu'on se retrouve, toi et moi. C'était une nouvelle crise qui était dure à passer mais on arriverait à la surmonter, parce que c'est ce qu'on faisait le mieux.. ou du moins, on tentait. « Toi et moi.. » Un murmure, presque inaudible pour le coup. Parce que ouais, j'avais besoin d'être rassuré et je voulais que tu me dises que tu ne le reverras plus. Mais je n'ose pas stopper ce moment de retrouvailles en fait. Tu comprends, non? « Trop tôt ouais, trop jeunes et pas prêts » Généralement, un couple veut un enfant après des certitudes, pour combler un vide dans leur vie. Nous, on est trop instable encore pour pouvoir prétendre à avoir un enfant ensemble. Un jour peut-être, qui sait, mais pas maintenant. Tes lèvres retrouvaient les miennes une nouvelle fois, avec encore plus d'intensité et je me rendais compte que j'en avais envie aussi. De toi, de ton corps. J'avais besoin de te sentir comme si tu étais entièrement à moi. Comme si je n'avais pas à te partager. Doucement, mes bras venaient se trouver sous tes cuisses et je te soulevais d'un seul coup, t'invitant à enrouler tes bras autour de moi. « Laisse moi te faire l'amour alors » Mes lèvres venaient retrouver les tiennes alors que je me dirigeais vers notre chambre, celle qui voyait la plupart de nos ébats amoureux.

Peut être que ça faisais une éternité qu'on s'était pas retrouvé comme ça. Du moins dans ma tête, ça l'était. Et là de suite, je te voulais. Pour te prouver que j'étais à toi, pour que tu sois à moi. Pour qu'on se retrouve dans notre plus simple appareil partageant cette passion qui nous définissait tant. Tu m'soulèves du sol et je m'accroche à toi plongeant mes prunelles dans les tiennes. Quand tu veux et j'te laissais me porter jusqu'à notre chambre. Parce que c'était la notre jusqu'à ce que la lowell soit reconstruite pas vrai ? J'profitais des tes lèvres autant que possible, venait te murmurer des tonnes de je t'aime à l'oreille sans jamais m'en lasser jusqu'à ce que nos corps ne fassent plus qu'un. Et à bout de souffle, je me roulais dans les draps m'appuyant légèrement sur toi pour te regarder. Je veux pas te perdre Nicho.. J'ai trop besoin de toi en fait même si tu n'as pas l'air de t'en rendre compte. Tu m'es indispensable, tu l'es devenu au fur et à mesure du temps et.. On est quand même devenu super proche passant le plus clair de notre temps tout les deux. J'rigolais pas quand j'te disais que tu pouvais me demander n'importe quoi. J'ferais réellement n'importe quoi pour toi. Pour te voir sourire, pour être certaine que je te rendrais heureux. Parce que y avait rien de pire que de savoir qu'à ce moment précis, je continuais à te blesser. Je détestais savoir que tu doutais à ce point à cause de moi et si j'pouvais faire n'importe quoi pour te rassurer, j'hésiterais pas.

Ouais, c'était ce que je voulais avant tout. Te faire l'amour et te retrouver. Parce qu'au final, ça faisait trop longtemps qu'on avait rien fait. Depuis l'incendie, tu te tapais ce masque à oxygène que t'avais pu laisser tomber il n'y a pas si longtemps. Alors ouais, on n'avait rien fait pendant un mois et là, j'apprends que t'as des sentiments pour un autre homme. Promis, je n'en parlerai plus, mais sache que j'y penserai encore et encore, jusqu'à ce que ça s'estompe chez toi. Et j'ose espérer que ça sera bientôt, parce que je peux vriller, tu le sais. Mais là, tu me répètes que tu m'aimes et je le fais aussi, à quelques reprises, parce que c'est vrai que je t'aime... tu t'en rends compte maintenant Kaya ? Tu t'rends compte que je mens pas quand je dis que je t'aime ? Parce que crois moi, je réagirais pas comme ça en d'autres cas. Et puis, on atteignait l'orgasme et tu venais t'enrouler dans les draps, posée sur moi. Je reprenais mon souffle, te dévorant du regard, comme je le faisais à plusieurs reprises quand on était en tête à tête. « J'veux pas te perdre non plus » J'attrapais ta main, glissant mes doigts entre chacun des tiens et je resserrais mon étreinte. T'es à moi, j'te laisserai pas partir... j'veux pas que tu partes. Ça me tue tellement de savoir qu'un autre pourrait t'avoir. Il ne manquerait plus qu'il soit suffisamment manipulateur pour arriver à ses fins et nous séparer. Je le supporterai pas Kaya, j'pourrais pas. « J'veux plus que tu le voies... que tu le fréquentes » J'suis pas du genre à interdire les choses tu sais... mais là, cette situation, elle me poussait dans mes derniers retranchement, et je ne pouvais pas avancer avec toi sachant que tu vois encore celui pour qui t'as des sentiments. Non, j'pourrais juste pas et ça me bloquera au point de sûrement ruiner cette relation qu'est la nôtre.

Je veux pas que toi et moi ça se termine. J'peux même pas le concevoir en fait. Alors forcément que je ferais tout ce que je peux pour te garder près de moi. Peu importe ce que ça me coute au final. J'suis prête à en payer le prix, clairement. Parce que t'illumines ma vie t'imagines même pas à quel point. Et si je devais me lever un matin en me disant que plus jamais tu ferais partie de ma vie.. Non, c'était juste pas possible. Je t'aime tellement putain, ça me bouffe. Je me fais consummer par cet amour que je ressent pour toi. Tu me perdras pas Je te l'ai déjà dis et j'continuerais à te le répéter. Mes doigts glissent entre les tiens et j'souris tendrement. Je nous préfère comme ça, pas toi ? Quand on est insouciant et heureux. Quand tout vas pour le mieux. J'dépose quelques baisers sur ta peau brûlante et m'ennivre de ton odeur. Ca aussi je ne l'avais pas fais depuis trop longtemps, j'devrais apprendre à bien plus profter de toi. Et tu reprends la parole. Répètes ce à quoi je n'avais pas répondu plus tôt. « J'veux plus que tu le voies... que tu le fréquentes » Je ferme les yeux gardant le silence. C'est légitime que tu me demandes ça au fond. J'peux le comprendre, probablement que si les rôles avaient été inversés, j'aurais fais de même. Quelque part, j'suis chanceuse que tu me poses pas ce dilemme avec Lincoln. J'ai beau t'aimer de toute mes forces, c'est Linc que je choisirais. Avec Royce, c'est différent. Je me mordille la lèvre, j'ose même pas te regarder de peur de voir ta peine suite à mon silence. J'inspire un coup, passe lentement mes doigts sur ton torse et finit par prendre la parole. Alors je ne le verrai plus. Tu vois, j'ferais tout ce que je peux pour nous sauver toi et moi.

Bien sûr que j'ai mal vécu cette séparation temporaire et j'étais au plus mal. Rylie pourra le confirmer s'il le fallait. Enfin, elle m'a pas mal changé les idées mais clairement, je n'ai rien fait de répréhensible pour le coup. Rien de sexuel, rien du tout. J'étais juste avec elle avec un fond de vodka et des séries à la télévision. Non, il ne s'est rien passé, j'étais au plus mal et tu me manquais. Tu sais, ce trou dans la poitrine quand tu sens que ton monde va s'effondrer. C'était ça pour moi, t'es devenu plus qu'une simple petite amie, t'es devenue mon monde et j'imagine pas une seule seconde de vivre sans toi. Sauf que j'ai pas eu le choix de me projeter dans cette réalité alternative hier, puisqu'on avait rompu. Enfin... “rompu”. « Tu me perdras pas » Nos doigts entrelacés, mon regard plongé dans le tien, je me sentais flotter, comme à chaque fois que nous étions dans une bulle toi et moi. C'est dingue cette façon qu'on a de s'autodétruire et d'être en même temps le pansement à ces blessures. Tu me fais du mal mais tu me fais du bien. C'est un paradoxe des plus complexes mais tant qu'on arrive à aller mieux au final, le reste m'importait peu. Et tu me rappelais ce que tu me disais tout à l'heure.. que si je voulais, tu ferais n'importe quoi pour me rassurer. Alors je te répétais ce que je te disais aussi. Je ne veux plus que tu fréquences Royce. Je veux pas que tu alimentes les sentiments que t'as pour lui, qui pourraient être une cause de rupture définitive. J'veux pas te perdre et j'aime pas te demander ça, mais je n'ai pas le choix. Il fallait bien que des choix soient faits et clairement, je te demande entre lui ou moi là. Ton regard est fuyant et je vois que tu réfléchis. Les pour et contre. Je comprends, j'attends. Mais plus j'attends, plus je me dis que tu le choisiras lui, parce que tu n'acceptes pas cette requête farfelue et ouais, je baisse le regard, n'osant pas affronter le tien quand tu viendras à dire non. Puis tes mots. “Alors je ne le verrai plus.” Je relève le regard sur toi, abasourdi. « Oh.. c'est vrai ? » C'était un coup de poker et je venais de gagner.

Je fais des sacrifices pour toi. Et si ça peut nous permettre d'aller mieux. Si tu peux arrête de penser que t'as foiré quelque chose avec moi, alors bien sûr que je le ferais. Parce que j'aime pas la façon dont tu te dénigres face à moi. T'es pas aussi mauvais que ce que tu sembles penser. Et je sais que malgré ce que tu penses, tu peux me rendre heureuse. Tu le fais déjà à chaque fois que t'es à côté de moi. Arrête de douter de tout ça. Bien sûr que c'est vrai. Puis j'aurais aucun intérêt à te faire une farce. D'ailleurs, ce serait même plutôt malsain de ma part. J'me redresse légèrement et viens chercher tes lèvres avec douceur. C'est toi et moi Nicho. Juste toi et moi. J'ferais une croix sur bon nombre de chose pour toi alors arrête de douter de moi. Je t'aime, y a que ça qui compte. Et je veux que tu arrêtes de penser que t'es pas assez bien. J'veux que tu cesses de penser que je mérite mieux. Parce que c'était pas le cas. Il était clairement assez bien et il était mon mieux. Je l'embrassais une nouvelle fois montant à califourchon sur lui avec un petit sourire. Dis le. Dis que t'es plus que bien pour moi. J'veux t'entendre le dire. J'veux que tu le dises à haute voix et que tu le penses aussi. J'veux que tu reprennes confiance dans tout ça. Dis que t'es capable de me rendre heureuse. Parce que c'est ce que tu fais Nicho. Tu me rends heureuse et j'sais même pas pourquoi tu viens à en douter comme ça.

J'étais pas sûr que tu dirais oui tu sais. J'veux dire, j'ai jamais fait ça auparavant, j'ai jamais interdit personne de voir qui que ce soit. Mais toi.. putain tu me rends fou. J'suis amoureux de toi et toi, tu vas avoir des sentiments pour un autre, normal. Ça me rend fou et ouais, je veux pas que tu m'échappes, j'veux pas que ton coeur appartienne entièrement à quelqu'un d'autre. Alors je pose cette condition et ton silence m'a tué. Sauf que t'as accepté et je revis. Bien sûr, j'ai du mal à y croire et je te repose cette question pour être sûr. Et tu confirmes et mon sourire ne fait que grandir. « Merci » que je te chuchotais-je, un peu comme si je ne voulais pas qu'on entende. Tes lèvres sur les miennes me font revivre, genre tellement, si tu savais. Hier, j'ai cru t'avoir perdu pour de bon alors que non, tu es là, à moi, et tu le répètes encore et encore, parce que pour toi, il n'y a que moi, malgré tes sentiments pour le Winthrop. Mon regard ne te lâchait pas, encore moins quand tu te mettais à califourchon sur moi, tes cheveux tombant sur moi. Putain, si tu savais comment je t'aime Kaya, je t'aime au point de mourir pour toi tu sais. Mais tes mots... tu sais que je suis incapable de te dire tout ça, encore moins à voix haute. « Kaya... tu mérites mieux, beaucoup mieux » Si tu es avec moi, c'est simplement parce que j'ai réussi à te faire tomber amoureuse de moi, mais en d'autres cas, tu serais partie depuis bien longtemps. Je sais que mes mots ne sont pas ceux que tu veux entendre mais je ne réussirai pas à te le dire... ou avec énormément de mal.

J'ai tellement besoin de toi, tu le vois ça ? Tu vois à quel point je suis éperdument amoureuse de toi ? Et j'sais que je viens de te blesser. Je sais que l'histoire Royce va te rester pendant probablement longtemps en travers de la gorge mais je te promet mon coeur que je laisserait pas ça nous atteindre. Parce que je vais pas partir loin de toi, je vais pas te laisser tomber. Tu vas devoir me supporter encore longtemps parce que moi, je ne te lâcherais pas. Je t'aime mon amour, je t'aime comme jamais. Alors maintenant, je veux que t'arrêtes de douter. Je veux que tu me dises que tout vas bien, que t'es capable de me rendre heureux et que t'es carrément à la hauteur. Dis le moi s'il te plait. Je veux l'entendre de ta bouche. J'te vole quelques baisers, me colle contre toi, caresse doucement ta peau et ce que tu me répond ne me conviens pas. Non. Je veux pas l'entendre ça. Je veux plus jamais entendre un truc pareil. Parce que c'est faux putain, t'as terriblement tord quand tu dis des trucs comme ça. Regarde moi Nicho, regarde moi J'essaie de capter ton regard et te fixe comme ça pendant quelques secondes. J'ai déjà le mieux d'accord ? J'veux pas quelqu'un d'autre que toi, je te choisis toi, arrête de dire des trucs comme ça. J'ai de la peine quand tu penses des trucs comme ça. Vraiment, ça me déchire le coeur que tu te penses pas à la hauteur. Parce que tu l'es mon amour, tu l'es tellement. J'ai eu quelques histoires avant toi mais.. J'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime. T'es ma perfection Nicho, y a personne qui peut changer ça.

Peut-être que tu m'idéalises trop. Peut-être qu'il y a encore des restes de Mason dans ta vision de moi. Tu n'as pas encore compris que je suis tout l'inverse de cet homme que je t'ai fait miroiter pendant des semaines. Je ne suis plus cet homme, je ne suis pas parfait. Je me rends compte aussi que j'ai du t'idéaliser un peu trop aussi de mon côté, puisque je n'aurais jamais pu imaginer que tu aurais eu des sentiments pour un autre homme que moi, en même temps que tu disais m'aimer. Alors ouais, sûrement qu'il y a de la déception des deux côtés. Et j'ose espérer qu'on saura remettre toutes nos pendules à l'heure, pour ne plus qu'on vienne à être surpris par les actes de chacun. « Mais bien sûr que si » Tu vois pas que t'es malgré tout tellement mieux que moi ? Je ne suis qu'un homme qui déçoit les gens, qui utilise les gens pour arriver à ses fins. Tu en as fait les frais, tu te souviens ? Avec Zachary. Le but de notre rencontre était quand même que je te brise le coeur pour que je puisse le briser lui. Et tu sais que je le déteste toujours autant, même si j'ai fini par t'avoir. Je te regarde, je te fixe même pendant que tu faisais de même, avant d'entendre ce que tu me disais. Non, je ne suis pas d'accord avec toi pour le coup mais je sais que si je résiste, tu finiras par te braquer, t'énerver et je ne veux pas gâcher nos retrouvailles. Je restais silencieux après tes dires, continuant de te regarder. Puis je te volais un baiser, parce que j'adorais faire ça. « Je t'aime » Je te l'avouais une nouvelle fois et j'aimais savoir que maintenant, tu le prenais vraiment au sérieux quand je te le disais. Peut-être que je te l'ai dit de façon assez douteuse la première fois mais.. c'est sincère tu sais, je t'aime vraiment et ça me tue à petit feu. « Je peux te rendre heureuse » finissais-je par te confier. Mais je ne voulais pas que tu dises quoique ce soit, alors je glissais ma main derrière ta nuque et j'approchais ton visage du mien pour t'embrasser. Pas un baiser volé, non. Un baiser langoureux, comme je les aime.