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ALEKSEÏ X ELEANOR.

En ce moment, tout allait bien dans ta vie : tu travailles au Boston Herald qui est loin d'être la petite agence de presse merdique où tu aurais pu te retrouver en Irlande si tu n'avais pas été prise à Boston, tu viens même d'obtenir une promotion pour avoir interviewé - ou plutôt, sortir les vers du nez - un gros bonnet de la pègre bostonienne et pour finir, tu comptes bien poursuivre sur ta lancée en récoltant des informations « exclusives » auprès d'un mafieux russe. Ta proie est d'ailleurs bien en vue, sur le trottoir d'en face. Toi, tu te trouves à une soixantaine de mètres non loin, l'épaule droite plaquée contre un pan d'un mur délabré d'une ancienne pâtisserie, à scruter cet homme qui sera la clé de ton prochain reportage voir même de ton prochain succès, qui sait. Un reportage qui mettrait en lumière les associations criminelles qui sévissaient et qui sévissent toujours en Russie, un pays qui te fascine tant par sa beauté que par son aura de mystère. Pour se faire, tu avais élaboré une stratégie des plus subtiles en collectant des informations sur les différentes « familles mafieuses » russes avant de mettre le doigt sur celle dont le nom ne t'était absolument pas inconnue. Voïnov, comme un certain Alekseï Grigory Voïnov, désormais célèbre chirurgien de Boston qui, selon ton entourage, est aussi aimable et gracieux qu'une porte de prison. Bingo. Tu te frottes les mains d'avance d'être tombée sur cette perle bien que tu ne sais pas encore comment tu comptes t'y prendre pour lui faire déballer tout ce qu'il sait. Tout va se jouer à la dernière minute et tu le sais très bien. Dans l'immédiat, tu te contentes de te redresser et d'ajuster ta robe patineuse bleue nuit. A contrecœur, tu as troqué tes escarpins vertigineux pour une paire de ballerines, ce qui se fait de plus classique de nos jours. Sauf que tu as horreur d'être classique mais tu t'en fiches. Tu avoues n'avoir jamais pisté personne mais en matière de discrétion, tu sais y faire, du moins c'est ce que tu te dis. Le grand brun avait filé sur l'avenue principale, se mêlant parmi la foule qui se constituait peu à peu. Autant dire que tu as bien choisi le moment pour filer quelqu'un puisqu'à midi, dans Boston, les gens s'agglutinent rapidement sur les trottoirs et dans les ruelles avoisinantes. Cependant, tu es confiante et déterminée, prenant le contrôle de ton anxiété comme il le faut, lorsqu'il y en a. Tu finis par quitter ton point d'observation pour suivre les pas de Voïnov, empruntant plus ou moins le même chemin. Avec le monde qu'il y a, tu sais que tu passeras incognito et qu'il est hors de question pour toi d'abandonner. Tu as fait tes recherches pendant des semaines jusqu'à ce jour fatidique et rien n'y personne ne pourra arrêter ta progression. Pas même ton patron qui te tape sur le système pour que tu cesses de te la jouer trop perso. Que voulez-vous, tu n'es pas du genre à partager un si gros pactole. Tu es égoïste pour le coup mais tu t'en contrefous. Rivée dans tes pensées, tu ne te rends pas compte de la rapidité de tes pas alors que le trentenaire s'avère dans ta ligne de mire, à moins de 20 mètres de toi. Tu décides  de ralentir la cadence tout en agrippant ta sacoches en cuir. Sacoche qui contient tes précieux renseignements sur la famille Voïnov et sur ce mystérieux brunet.

@Alekseï G. Voïnov :loukas:
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ELEANOR & ALEKSEÏ.

Il est presque midi lorsque tu sors enfin de chez toi. Tu n'as rien de prévu aujourd'hui, ni garde hospitalière, ni cours magistraux à Harvard. N'ayant pas pour habitude de sortir pour faire les magasins ou simplement pour flâner et profiter de ta journée de repos, tu as un but bien précis. Un ennemi de la mafia à laquelle tu appartenais, et appartiens toujours malgré toi, t'attend sur l'avenue principale. Il dit avoir des choses à te dire, il dit pouvoir te faire chanter pour quelques informations sur la mort d'Anna, ta fiancée. Impulsif et déterminé, tu avais accepté sans réfléchir et te voilà à présent sillonnant les rues de la ville, une casquette vissée sur la tête. Tu marches rapidement et arrives à l'endroit indiqué. Tu te trouves devant une enseigne bien connue de vêtements pour femmes. Tu jettes un œil à la vitrine. Talons hauts et lingerie en dentelles, à croire que cet homme connaissait tes points faibles aussi bien que toi. Ton regard ne s'attarde pas trop, cherchant plutôt dans la foule ce visage qui t'était familier. En attendant et peut-être pour paraître un peu plus naturel, tu t'adosses au mur.
Les minutes passent et personne ne vient. Tu n'es pas quelqu'un que l'on peu qualifier de patient. Encore moins pour un sujet aussi sensible que lorsqu'on évoque le prénom de la seule femme que tu as réellement aimé. Dans un grognement, tu t'empares de ton téléphones portable et rappelle ce numéro inconnu que tu avais soigneusement laissé dans ton répertoire. Votre conversation se fait dans votre langue maternelle, en russe, c'est dans ce langage que tu t'exprimes le plus facilement et surtout le plus naturellement. Et il en était de même pour ton interlocuteur. Ce dernier te rit au nez en s'exclamant que tu es terriblement prévisible et que c'est ce qui causerait ta perte. Puis il raccroches sans que tu puisse ajouter quoi que ce soit. Tu restes un instant idiot, là, debout au milieu de cette foule en mouvement, le téléphone encore près de ton oreille. Finalement, tu pousses un juron de rage faisant se retourner quelques personnes. Tu te retiens de ne pas exploser ton téléphone contre le sol. Dans un espoir de retrouver ton calme, tu ajustes ta casquette puis te diriges vers le café le plus proche. Tu commandes de la caféine, beaucoup de caféine, comme si tu n'étais pas assez sanguin comme ça.
Tu es assis à une table, dos au mur, et tu regardes au travers de cette grande baie vitrée. Tu venais peut-être de toucher du doigt ce mystère qui planait autour de cette mort dont tu te sentais coupable jusqu'à aujourd'hui. Intérieurement, tu boues de rage, de colère et de bien d'autres sentiments tout aussi tumultueux. Tu es complètement adossé sur ta chaise, les bras croisés. N'importe qui remarquerait que tes yeux ne regardent rien dehors, qu'ils regardent des choses que eux seuls perçoivent. Ce que tu ne vas pas tarder à découvrir, c'est que tu es suivis.  

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Tu poursuis ton chemin, sillonnant cette foule qui se voulait plus dense, comme si elle cherchait à t'emmerder en ce jour si particulier. Ce jour où tu allais enfin obtenir des informations colossales pour la suite de ton reportage. Car tu sais pertinemment bien que sans Voïnov, tu serais, d'une part, mal vue vis-à-vis de tes collègues qui ne cesseraient de railler à ton sujet où de te traiter d'incapable et d'autre part, ta fierté et tes valeurs morales en prendront un gros coup puisque tu as toujours été celle qui ne se laisse jamais abattre par une défaite et encore moins démonter par des obstacles. Seulement, ton périple est présentement semé d'embûches et le slave est loin de se douter de la valeur de ses informations à tes yeux. Lasse, tu te décides à t'écarter de cette masse humaine pour continuer ta filature, déjà bien entamée, le long du trottoir. Tu n'as pas perdu ton objectif pour autant, Voïnov est toujours à une bonne vingtaine de mètres devant toi. Tu te permets une petite halte aux abords d'un abri bus non-couvert, le temps de rajuster la bandoulière ta sacoche, déjà bien trop lourde à ton goût, sur ton épaule. Faute de ne pas avoir tes escarpins, c'est sur la pointe des pieds que tu aperçois le profil du russe qui, malgré sa casquette, est bien reconnaissable parmi les habitants. Lui aussi a stoppé sa marche près d'un pressing dont les artères latérales mènent tout droit à des lieux considérés comme étant dangereux et peu fréquentables. Sans réfléchir, tu agrippes ton smartphone dernier cri - le boulot de journaliste paie bien (y) - et prends quelques clichés du trentenaire, pile dans ton champs de vision. Une légère moue apparaît sur ton visage alors que tu scrutes les quelques photos que tu viens de prendre. Certaines sont floues et mal cadrées, ton talent de photographe sera à revoir. Ton instant d'inattention a permis à ta cible de filer. Voïnov s'était fait la malle sans même t'avoir attendue. Pauvre fou. Tu finis par ranger machinalement ton téléphone dans ta sacoche et reprends ton chemin. Par chance, la foule s'est dissipée ce qui te permis de te rendre plus rapidement au pressing, lieu où Alekseï avait été en stand-by quelques instants. Telle une passante comme les autres, tu jettes un regard à l'intérieur du commerce pour être sûre qu'il n'y s'y trouve pas. Tu te dis que tu aurais eu l'air vraiment bête s'il était simplement venu récupérer son linge. Pas de trace de lui. Ton instinct se focalise alors sur la ruelle annexe au bâtiment, un endroit qui ne te donne pas spécialement envie d'y mettre les pieds mais tu te dis que c'est pour une bonne cause, ton reportage représente tout l'or du monde à tes yeux alors cela vaut bien un détour dans les tréfonds de la ville.
Inspirant profondément, tu empreintes donc cette ruelle baignée par la lumière du jour et parsemée de déchets. Tu jettes un regard plus approfondi sur certains objets qui traînent au sol et tu te rends compte qu'il s'agit de seringues et autres capotes usagées. Charmant. Tes pas se veulent plus rapides à mesure que tu sillonnent les allées. « Où es-tu ... » souffles-tu, enserrant doucement la lanière de ta sacoche tout en vérifiant que ton portable soit toujours à l'intérieur - par mesure de sécurité, surtout dans ce genre d'endroit. Soudain, le grand brun réapparaît, dos à toi et mains dans les poches. Tu ne sais pas ce qu'il avait foutu pendant tes cinq minutes de recherche mais te voilà rassurée. Ne le quittant pas des yeux, tu lui emboîtes le pas mais par prudence, tu décides d'instaurer une certaine distance entre lui et toi. L'écart se creuse à nouveau et tu le vois bifurquer à gauche. Tu te retrouves à nouveau seule dans cette ruelle où, dès la tombée de la nuit, junky et prostituées y séjournent. Fort heureusement, il n'est que le début de l'après-midi et ta traque peut reprendre sans crainte, du moins, c'est ce que tu penses. Tu esquisses un malin sourire en songeant à cette idée de « traque », comme si le russe était un animal rare qu'il te fallait à tout prix avoir à ton tableau de chasse. Ce n'était pas faux. Pensive, tu arrives dans cette fameuse voie que le russe avait emprunté peu de temps avant toi. Tu observes sa silhouette masculine se distinguer des autres avant de lui emboîter le pas. Cette ruelle, honnêtement, tu ne la sens pas et ce, dans tous les sens du termes. Il y a cette odeur d'urine qui t'imprègne les narines sans parler des toxicos, junky et autres personnes dépendantes qui arpentent chaque coin et recoin à la recherche de seringues, de canettes de bières ou d'argent. Cette pauvreté te mine un peu le moral mais tu t’abstiens de tout commentaire ou pensées déplacées. Le brunet finit par s'arrêter, au beau milieu de la voie. Sur le qui-vive, tu fais de même, te planquant derrière la première chose qui peut te servir de cachette à savoir une silhouette de femmes cartonnée, à moitié nue, incitant « toutes personnes de + de 18 ans à venir passer des instants de plaisir et d'érotisme ». Décidément, ton talent de détective serait lui aussi à revoir.

@Alekseï G. Voïnov it's good to be bad ▶ alekseï 1153642411
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Tu as bu ton café en quatrième vitesse et te voilà de nouveau sillonnant les rues de la ville. Tu l'as vu, cette jeune femme qui semble te suivre ou en tout cas, qui a un comportement qui le laisse suggérer. Tu es sortis en ayant pour but d'avérer cette théorie et tout simplement pour vérifier que tu n'es pas devenu fou. Tu sais où tu vas l'emmener et vu son aspect propre sur elle et son élégance, elle ne va pas apprécier. La foule ne te facilite pas la tâche mais tu marches vite, très vite, et tu jettes un œil dans le reflet des vitrines. Elle est toujours là, à une petite vingtaine de mètres derrière toi. En prenant la direction des mauvais quartiers de Boston, tu te demandes la raison de cette filature. Tu ne te souviens pas l'avoir déjà croisée et elle ne porte aucun indice de sa profession.
Rapidement, tu arrives dans les sombres ruelles que tu convoitais depuis quelques minutes. Elle est toujours à tes trousses, tu le sens. Les gens te connaissent ici, ils te respectent et tu sais que tu ne risques rien. Par la même occasion, la blonde qui te suit ne risque rien non plus puisque tu gardes un œil sur elle. Tu enfonces tes mains dans tes poches et plonges dans cette foule de personnes très peu recommandables. L'air est oppressant, les gens hurlent, les chiens aboient et le sol est jonché de seringues, préservatifs et autres ordures en tout genre. Tu aperçois même une flaque de sang, signe que la nuit avait été mouvementée dans cette partie de la ville. Le visage baissé, tu souris en imaginant la mine déconfite de la blonde lorsqu'elle posera ces yeux sur le liquide rouge brun. Tu as la confirmation qu'elle te suit depuis le début : en effet, tu fais des lacets, repasses aux mêmes endroits dans un sens puis dans un autre, et elle continue à être collée à tes baskets. Sans un signe avant coureur, tu stoppes nette ta course. Le sans abri qui est à tes pieds lèves les yeux vers toi et t'implore « une petite pièce pour la nourriture de mon chien », ton regard se pose sur l'animal famélique et tu sors un billet de ta poche que tu tends au vieil homme. Qu'il l'utilise véritablement pour son chien ou pour se saouler, ça n'avait que très peu d'importance pour toi. Tendre ce billet t'avait permit de jeter un œil à tes arrières. Elle ne voit probablement pas ton regard qui est jalousement gardé sous la visière de ta casquette mais toi, tu la vois, elle est derrière ces images cartonnées qui en faisait rêver plus d'un. Soudainement, tu piques un sprint dans la ruelle qui se trouve à ta droite. Tu espères qu'elle te suive dans la même précipitation. Tu te caches, ton dos contre le mur froid, dans un angle de rue, attendant ta proie avec impatience. La proie devenait chasseur et le chasseur, la proie.
Elle ne se fit pas prier puisque tu entends ses pas légers débouler dans la ruelle. Ils sont de plus en plus bruyant et lorsqu'elle s'apprête à dépasser le carrefour dans lequel tu te dissimules, tu l'attrapes par les épaules et la plaques contre le mur sur lequel tu étais appuyé à l'instant. Vos corps sont très proches l'un de l'autre, tu peux sentir son souffle paniqué. « Ce n'est pas très raisonnable pour une jeune femme de traîner dans ces rues sombres », tu emplois un ton qui se veut angoissant. Tu veux qu'elle ait peur et qu'elle comprenne que son idée était initialement très mauvaise. Tu rapproches doucement ton visage du sien, vos nez se touchent presque, et tu plonges tes yeux verts dans les siens, « pourquoi vous me suivez ? ». Tu la lâcheras lorsqu'elle t'aura répondu. 

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Tressaillant à cause du froid derrière ton bout de carton, tu réalises à quel point ta planque est nullissime au possible. Tes ballerines baignent dans une eau boueuse et tu es surprise de voir que ta robe est encore en état. Déconcertée, tu lâches un soupir, te demandant si le russe t'avait repéré ou non. La discrétion n'était pas ton fort mais ton sixième sens te disait de te barrer d'ici. D'ailleurs, il ne faisait pas bon de rester trop longtemps à la même place. « On joue à cache-cache ma belle ? J'peux m'amuser avec toi ?» cette voix rauque provient d'un homme qui, une fois ses quelques phrases prononcées, s'approche d'un peu trop près de toi. Tu ne perds pas de temps pour décamper, profitant de cet intermède pour sortir de ta planque. Ton regard fait des vas et viens en direction du sans-abri qui prend ta place, sourire béat aux lèvres, et l'endroit où Alekseï Voïnov se trouvait précédemment. Merde, il a encore filé. Agacée mais pas téméraire pour deux sous, tu pars à sa recherche malgré les regards suspicieux qui commencent à se poser sur toi. On se serait crû dans un jeu-vidéo : le dernier round où le héros combat le méchant. Tu accélères la cadence de tes pas jusqu'à t'arrêter face à l'entrée d'une ruelle, bien trop sombre et glauque à ton goût. Il est passé par là, sans aucun doute.  Malgré ta conscience qui se refuse à vouloir poursuivre, tu en décides autrement. Tes pas résonnent comme dans une cathédrale. Tu n'aimes pas ça. Tu enserres davantage la lanière de ta sacoche, jusqu'à dépasser une espèce de carrefour. A peine as-tu eu le temps de regarder sur ta droite qu'on t'agrippe par les épaules et te plaque fermement contre le mur. « Ce n'est pas très raisonnable pour une jeune femme de traîner dans ses rues sombres » Oppressée, comme la voix que tu viens d'entendre, tu tentes de te dégager sans succès. Tu souffles sur les quelques mèches qui recouvrent ton visage avant de scruter celui de l'homme ou plutôt de cet homme qui s'offrait à toi sur un plateau d'argent. Malgré le fait qu'il t'avait foutu la peur de ta vie, Alekseï Voïnov avait compris ton petit manège et t'avais clairement coupé l'herbe sous le pied en te prouvant que ta filature n'avait pas été un franc succès, comme tu l'aurais espéré. « Pourquoi vous me suivez ? » Il était temps pour toi de répondre de tes actes. Reprenant toute la lucidité et le courage dont tu savais faire preuve, tu te redresses venant à rapprocher davantage ton visage de celui de ton interlocuteur. Tu ne supportes pas d'être oppressée à ce point, ça te rend vulnérable, ce qui est loin d'être le cas. Tu forces à nouveau sur tes épaules mais rien n'y fait, impossible de te dégager des mains de fer qui t'enserres le haut des bras. Au lieu de soupirer, tu te mordilles la lèvres inférieure, geste qui trahit un sentiment de profond agacement. Tête relevée, tu dévisages ton interlocuteur qui se veut toujours aussi charmant à l'égard d'inconnus. C'est sûr qu'à sa place, t'aurais fait de même. Cependant, ça ne t'étonne même plus que l'on t'ai dit que personne ne voulait s'approcher de lui, au vue de son amabilité et de son côté avenant. La sangle de ta sacoche pèse sur tout le côté gauche de ton corps et tu sais qu'elle ne va pas tarder à lâcher.  Tu ne veux même pas répondre à sa question, pas dans l'immédiat du moins car il est hors de question d'inverser les rôles : c'est toi qui pose les questions et lui qui répond, that's all. « Moi qui pensais avoir été discrète. » Tu te permets une dose d'humour afin de détendre l'atmosphère mais tu sais que dans ce genre de situation, mieux vaut en dire le moins possible. Manque de bol, tu n'es pas de celle à te la boucler facilement, encore moins lorsque tu fais face à un mafieux qui te permettra d'obtenir ta prime de fin d'année. « Je suis journaliste au Boston Herald et... J'aimerais vous poser quelques questions. » Ton intonation se veut plus posée alors que tu le dévisages à nouveau. Malgré sa casquette, tu arrives à percevoir les traits de son visage qui s'avèrent plus détendus mais il reste l'homme impassible qui trône sur les clichés que tu possèdes dans ta sacoche ; un homme froid et distant, pas sympathique aux premiers abords. Tu te demandes s'il veut voir ta plaque de journaliste pour certifier tes propos. S'il dit oui, cela te permettrait d'attraper discrètement ton dictaphone et de l'enregistrer contre son gré. De toute façon, tu t'en fous, tu comptes le faire s'il ne désire pas coopérer. « Vous allez me lâcher maintenant ? » Ce n'était même plus une question mais un ordre surtout que ta sacoche te fait un mal de chien et que tu n'as qu'une envie : t'en débarrasser.

@Alekseï G. Voïnov it's good to be bad ▶ alekseï 1752480385
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ELEANOR & ALEKSEÏ.

Tu ne sais pas si elle est réellement très téméraire ou si elle fait tout pour ne pas succomber à la peur mais la jeune femme rapproche son visage du tien tout en se redressant. Elle gigote entre tes mains, vous savez l'un comme l'autre que ta force ne lui permettrait pas de s'en aller si tu n'en avais pas envie. Tes yeux se poses sur ses lèvres qui se pincent d'énervement. Elle te dévisage et ne s'en cache pas. Sans s'en rendre compte, elle fronce la sourcil et cette mimique lui donne l'air d'un enfant en colère. Elle ne ferait peur à personne, surtout pas dans ce quartier de la ville. Elle daigne enfin t'adresser un mot, te précisant qu'elle pensait avoir été discrète. Tu arques un sourcil, ne sachant pas si c'est une plaisanterie. Si ce n'en était pas une, il fallait sérieusement qu'elle revoit ses critères quant au mot discrétion. Sous tes doigts, tu sens la matière feutrée de sa robe mais tu sens aussi son corps tendu. Tes mains se crispent lorsque tu entends le mot désignant sa profession, « journaliste ». Il ne manquait plus que cela. Par la même occasion, elle t'ordonne de la lâcher. Cet ordre était si poli qu'il en aurait fait rire les plus dociles. Tu t’exécutes tout de même, sans un mot, relâchant ton emprise et faisant un pas en arrière afin de mettre un peu d'espace entre toi et cette femme qui en avait après toi. « Quel genre de question ? De plus, vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a d'autres manières d'aborder les gens que de les suivre dans tout le centre ville », ta voix n'a pas faibli en autorité et ton regard est toujours aussi sombre.
Tu regardes autour de vous, les gens qui avaient vu la scène se remettent à leurs activités diverses et variées. Tu sais pertinemment que personne ne dira quoi que ce soit, que cette discussion restera entre les murs de ces ruelles sombres. Tu passes rapidement tes mains sur ta veste afin d'ôter les quelques poussières qui s'y étaient déposées. L'air est tellement encombré ici qu'on avait sans cesse l'impression d'être dans un épais brouillard jaunâtre. Lorsque tu te rends compte que vous faites de nouveau partis du décor, ton attention revient vers la journaliste qui était toujours entre toi et le mur, « je ne réponds pas aux questions, encore moins celles d'une journaliste ». Tu n'as pas confirmation de la nature des questions de la jeune femme, mais vu la façon dont elle t'a pisté, ce n'est ni pour ta profession hospitalière, ni pour tes cours à Harvard. Est-ce ton passé qui l'intéresse ainsi ? Que croit-elle découvrir en te traquant comme un animal sans défense ? De toute façon, tu ne souhaites pas connaître la réponse alors tu lui adresses un dernier regard accusateur, « la prochaine fois, abstenez-vous de jouer les détectives en herbes et adressez-vous directement à moi ». Sans un mot de plus, tes enfouis tes mains dans tes poches puis te retournes pour t'apprêter à partir.  

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Tu sens ses mains se raidirent lorsque tu lui soumets ta profession. Tu sembles avoir attiré son attention et ce n'est pas pour te déplaire. A l'avenir, tu sais que tu seras encore dans ses basques car tu es loin, très loin, d'en avoir terminé avec lui. Le trentenaire finit par relâcher sa pression sur tes épaules avant de finalement s'écarter. Tu inspires profondément puis déposes ta sacoche sur le sol humide. Ton regard est attiré par les quelques personnes qui rôdent non loin de vous deux, tu te demandes si quelqu'un allait oser s'approcher de la ruelle ou tout simplement déguerpir. « Quel genre de question ? De plus, vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a d'autres manières d'aborder les gens que de les suivre dans tout le centre ville. » tu esquisses un sourire suite à ses propos. Tout en reprenant l'assurance dont tu sais faire preuve, tu te penches en directement de ta sacoche, faisant mine de fouiller dedans tout en sachant très bien ce que tu comptes en ressortir. « Des questions qui me seront utiles pour un reportage. » Inutile de rétorquer à sa deuxième remarque, tu sais à quel genre de personnage tu as à faire et autant dire que tu préférais prendre des précautions au lieu de débarquer à l'improviste dans une de ses salles de cours. « Je ne réponds pas aux questions, encore moins celles d'une journaliste. » Tu finis par agripper ton dictaphone, fin et léger, que tu glisses discrètement dans les plis de ton blouson. Tu refermes soigneusement ta sacoche et finis par te plaquer de nouveau contre le mur, malaxant ton épaule qui te cause une légère douleur. « Vous allez répondre aux miennes, moyennant une certaine somme d'argent bien entendu. » Tu avais carte blanche mais pour toi c'était quitte ou double bien que tu sais que l'argent n'est pas à problème à ses yeux. Tu espères néanmoins qu'il puisse coopérer puisqu’après tout, tu ne fais que ton boulot. Croisant les bras, tu en profites pour déclencher ton dictaphone tout en observant enfin ton interlocuteur que tu t'étais permise d'ignorer pendant quelques instants. Rien n'avait changé dans son regard, toujours aussi méfiant. Ca se concevait. « La prochaine fois, abstenez-vous de jouer les détectives en herbes et adressez-vous directement à moi. » te lance-t-il sur un ton accusateur. Tu le vois s'apprêter à partir et autant dire que la situation ne te convient absolument pas. « Merde. » soupires-tu avant de t'élancer vers lui tout en le forçant à te faire face. Tu ne comptes pas qu'il s'en aille, pas avant qu'il t'est balancé quelques informations. « C'est ce que je fais, je m'adresse à vous Monsieur Voïnov. » Ton ton se veut plus ferme alors que tu scrutes son visage. Tu te rends comptes que tes mains sont toujours apposées sur ses bras, comme si tu ne voulais pas qu'il parte. Qu'importe, tu poursuis et te décide à joeur la carte de l'honnêteté. « J'aimerais m'entretenir avec vous sur les activités criminelles dont vous, et votre famille, faite l'objet. Comprenez qu'un simple coup de téléphone ou une lettre n'aurait pas été possible pour moi. » car tu voulais absolument l'avoir face à toi pour lui balancer ton projet. C'était chose faite et la balle était dans son camps mais ton intuition te disait qu'il n'allait pas être très arrangeant, voir même, encore plus chiant que toi.

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ELEANOR & ALEKSEÏ.

Au moment où tu te retournes, tu penses à son reportage qu'elle venait de t'avouer vouloir faire avec ta collaboration. Elle avait même finit par te proposer de l'argent, ce à quoi tu avais préféré ne pas répondre. De l'argent, tu en avais à en faire pâlir Crésus de jalousie alors elle ne t'impressionnait pas avec sa proposition. Sans un mot tu viens de faire volte face, les mains dans les poches, et tu pries pour que l'idée ne lui vienne pas de te rattraper, pour qu'elle ne soit pas aussi persévérante que tu ne l'avais imaginé. Tes yeux se ferment et tu pousses un long soupir lorsque tu sens ses mains se posent sur tes bras. Tu t'arrête net et la laisse prendre place en face de toi, ses petites mains essayant d'empoigner tes larges bras, et son air déterminé sur le visage. Ton regard vient se planter dans le sien, avec la même oppression que celui d'un père rouspétant son enfant. C'est à cet instant qu'elle se décide à te balancer ses véritables desseins : que tu lui parles de ton sombre passé pour en faire partager la Terre entière. Encore une fois, tu arques un sourcil, secouant lentement la tête, « vous perdez votre temps ». Pas un mot de plus.
Tes yeux se détournent des siens pour se poser sur ses mains qu'elle tenait toujours fermement sur tes bras. D'un mouvement de l'épaule, tu te dégages de son emprise. Tu détestes et tu as toujours détesté les contacts physiques. Tu es quelqu'un qui a ôté le mot « tactile » de son vocabulaire alors qu'une inconnue, aussi charmante soit-elle, pose ses mains sur toi sans aucune gène, ça ne te plaisait pas du tout. De plus, elle venait clairement de mettre ta famille toute entière dans le même panier que toi seulement, ta mère et ta sœur ne sont absolument pas au courant de la vie crapuleuse que tu menais autrefois. D'ailleurs, comment savait-elle ceci à ton propos ? Qui était-elle pour avoir eut vent de ce passé tumultueux qui te collait aux basket jusqu'à Boston ? « Ne vous mêlez pas des choses qui vous dépassent, Mademoiselle », tu lui adresses ces paroles pour conseil plutôt que pour menace. S'intéresser aux hommes Voïnov, de près ou de loin, ne lui apporterait plus d'ennuis que de joies. Tu ne nies pas ses propos, ça ne servirait à rien puisqu'en cherchant un peu sur internet, tout le monde connaît la mafia russe ainsi que ses principaux représentants. Mais tu ne les confirment pas non plus. Même si tu souhaites que ce passé soit loin derrière toi, il était hors de question de remuer la merde là où tu essayais de la faire disparaître tant bien que mal. Surtout avec une journaliste qui s'empresserait d'étaler son savoir au plus offrant.
Tu es tiraillé entre le sentiment de vouloir la protéger de ce qu'elle cherchait tant à savoir et celui de simplement l'envoyer chier pour le culot dont elle faisait preuve. Tu regardes autour de toi que personne ne vous regarde puis dans un élan de protectionniste, tu lui attrapes le bras sans ménagement et l'incites à te suivre jusqu'à la sortie de ce quartier mal famé. Une fois que tu l'as sortie de ce lieu dangereux pour elle, tu la plantes sur le trottoir et lâches sont bras. « Et la prochaine fois que vous vient l'envie de fouiner, évitez de suivre un parfait inconnu que vous pensez mafieux qui plus est, dans les rues sombres de Boston », le ton que tu emplois est un mélange d'agressivité et d'inquiétude. Tu ne la connais pas mais il est hors de question que tu la mettes en danger. Elle a un toupet qui frise le rationnel mais malgré tout, elle t'intrigue cette jolie journaliste.   

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« Vous perdez votre temps. » restait la remarque typique que l'on te balançait à longueur de journée. Tu perdais ton temps. Tu te permis un léger rictus tant la situation ne tournait guère en ta faveur. Pourtant, tu nies le fait de 'perdre ton temps' puisqu'au contraire, tu espères en gagner pour lui faire cracher au moins quelque chose d’intéressant. Ton dictaphone tournait toujours, bien planqué dans la manche de ton blazer. Tes mains empoignaient plus fermement les bras de ton interlocuteur à mesure que tu le voyais se dégager. Tu restes silencieuse, patientant jusqu'à la prochaine vague de menaces, qui sait, tu commençais à prendre le plis et te contrefichais pas mal de ce qu'on pouvait te dire même si tu n'es pas intouchable et qu'un beau jour, un pépin pourrait facilement t'arriver sans que tu ne t'en rendes comptes. « Ne vous mêlez pas des choses qui vous dépassent, Mademoiselle » son intonation se voulait plus tempérée et tu appréciais durant quelques secondes cette remarque qui bien vite, te retomba sur la tronche tel un boomerang. Tu ne relevas pas son 'Mademoiselle' bien que l'envie y était. « C'est mon boulot de me mêler des affaires un peu louches. » tu prends une pause pour mieux enchaîner, d'une voix douce, comme pour tenter de le raisonner. « J'aimerais simplement comprendre... » Comprendre pourquoi cet homme, héritier d'après certains détails que tu avais pu trouver, était venu à Boston et n'était pas resté en Russie, son pays natal. Que complotait-il ? Qu'avait-il fuit ? Tant de questions pour si peu de réponses, pas encore du moins. A mesure que tu retraçais différentes stratégies absurdes dans ta tête, le russe t'empoigne par le bras pour mieux se diriger vers la sortie du quartier. Tu as juste le temps de récupérer ta sacoche en cours de route, avant de rejoindre les rues plus festives de la ville. Une chose est sûre, tu es bien contente d'avoir quitté cet endroit mal famé. Tu aurais pu le remercier mais tu n'en fis rien. Il te relâche enfin, aux abords du trottoir tel un déchet qu'on s'apprête à jeter. Charmant. Tu époussettes les plis de ta robe avant de planter ton regard dans le sien. « Et la prochaine fois que vous vient l'envie de fouiner, évitez de suivre un parfait inconnu que vous pensez mafieux qui plus est, dans les rues sombres de Boston » A l'entendre, on pourrait croire que tu venais de commettre la pire connerie de ta vie et pourtant, ce n'est que l'échauffement. Le plus dur restait à venir à savoir : l'empêcher de décamper et faire ton maximum pour qu'il reste en ta compagnie. Ça ne risquait pas d'être chose aisée avec la tenue dans laquelle tu trouvais, les chaussures poisseuses qui n'étaient bonnes qu'à jeter et tes cheveux en bataille. Ça t'emmerdait de ne pas être présentable, qu'importe les situations, mais c'était comme ça. « Avouez que c'était bien trouvé car j'aurai pu débouler durant l'un de vos cours et vous interroger d'une manière impromptue. Cela aurait eu plus de classe je vous l'accorde. » Ta remarque se voulait ironique mais à la fois remplie d'humour. Tu essayais simplement de détendre à nouveau l'atmosphère et de trouver une autre tactique pour qu'il ne te laisse pas en plan. « Okay je vous l'accorde, ma filature a lamentablement échoué. » Tu lèves les mains au ciel comme pour lui indiquer que tu t'inclinais pour cette manche mais la prochaine devait être en ta faveur. Faisant mine d'hésiter, tu reprends la parole sur un ton plus serein. « Nous ne sommes pas partis sur une très bonne base monsieur Voïnov. Cela vous dirait d'aller boire quelque chose ? » Un sourire se dessine sur tes lèvres, tu te forces afin d'accentuer ta requête. D'ailleurs, tu ne perdais pas de temps, mieux valait placer tes pions en premier. « Café ? Whisky ? ... Vodka ? On m'a dit que les russes aimaient la boire nature, sans la mélanger dans d'autres cocktails et qu'il fallait la boire cul sec puis respirer par le nez, non pas par la bouche. Vous confirmez ? » En moulin à paroles que tu étais, tu en avais rajouter une couche et tu espérais bien attirer la curiosité du trentenaire tout en essayant de débloquer la situation, TA situation. Tu jettes un regard en direction du salon de thé qui se trouve à quelques mètres de votre position. Sans attendre sa réponse, tu t'élances en direction du commerce et te retourne à mi-chemin afin d'observer le brunet tout en lui lançant un « Vous venez ? » La balle était à nouveau dans son camps. Oui, tu avais du toupet mais qui n'en avait pas dans ce milieu ?

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Tu la regardes épousseter sa robe. Ses yeux étant rivés sur son vêtement, tu te permets de l'observer un peu plus. Elle semble prendre grand soin de son apparence. Objectivement, elle est très belle et elle porte ce blond que tu affectionnes tant. Son visage est doux mais dégage une grande détermination. Tu devines que son vécu n'a pas toujours été aussi beau que sa robe. Lorsqu'elle relève la tête, elle t'adressa un sourire en te faisant remarquer qu'une interruption de sa part dans un de tes cours n'aurait pas était forcément plus malin. Tu ne peux cacher le très léger sourire qui se dessine sur une de tes commissures. Il faut te l'avouer, cette jeune femme est drôle et pleine de rebondissements. Elle finit même par lever les mains au ciel, avouant de façon amusante que sa filature était à revoir. Cette fois-ci, tu ne peux t'empêcher de sourire en orientant ton visage vers le sol pour le cacher le plus possible. Il était léger, mais c'était un sourire quand même, « en effet, elle l'était, vous faisiez un vacarme épouvantable ». Une note d'humour venant de la part du docteur Voïnov ? Tu ne te reconnais pas toi même d'ailleurs, tu te reprends vite et reste stupéfait face à la proposition de la journaliste. Tu hausses des sourcils étonnés lorsqu'elle se lance dans une courte tirade à propos du goût des russe pour la vodka. Elle semblait bien informée et tu ne trouves rien de mieux que de pincer les lèvres et de hocher doucement la tête. Toi même tu ne sais pas vraiment si c'était pour confirmer ses dires ou simplement une incapacité à donner une réponse verbale.
Tu n'as pas le temps d'en placer une qu'elle a déjà fait volte face pour se diriger vers l'enseigne la plus proche. Tu restes bête un instant, sans bouger une seule partie de ton corps, à la regarder s'éloigner. Tu clignes des yeux, c'est bien la première fois qu'on t'invite de cette façon à aller boire un verre. Enfin, tu ne sais pas si « inviter » et le mot juste puisque visiblement, tu n'as plus le choix. Elle se retourne pour poser son regard sur toi et t'inviter une nouvelle fois à la suivre. Sans un mot, tu lui emboîtes le pas et la rattrapes rapidement. « Je dois avouer que vous êtes persévérante » lui accordas-tu en lui tenant la porte afin qu'elle puisse entrer dans le salon. Une fois à l'intérieur, c'est elle qui prend les rênes et décide de la table que vous allez occuper. Comme un brave petit soldat, tu la suis sans dire un mot, les mains dans les poches et t'assois en face d'elle. Tu avais retiré ta casquette en entrant et tu la poses à présent sur le bord de la table. « Ne croyez pas que parce que je vous ai suivis, je répondrais à une seule de vos questions » te sens-tu obligé de lui faire remarquer. Finalement, tu ne sais pas réellement pourquoi tu étais là, assis en face d'une parfaite inconnue qui quelques minutes plus tôt t'avait suivit jusque dans les quartiers sombres de Boston. La curiosité sans doute. Pourtant, en ce qui concerne tes congénères du genre humain, tu es tout sauf curieux, tu les fuis plus qu'autre chose. Seulement là, la journaliste a parfaitement su attiser ta curiosité. « Vous connaissez visiblement mon nom alors, je peux me permettre de vous demander le vôtre ? », ton ton s'était nettement adoucit depuis que vous aviez une conversation plutôt normale. Il n'était pas non plus amical pour autant, seulement neutre dirais-tu. Une serveuse s'approche de vous et adresse un large sourire à la jolie blonde afin qu'elle passe commande. De ton côté, tu ne peux quitter des yeux cette femme intrépide, qui venait de te faire accepter une situation que tu aurais refusé catégoriquement si on t'avait laissé le choix.   

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