AARON SPRINKLE ► lucas bernardini

• Né aux Etats-Unis le 23 août 1991, tu es un pur américain et tu as vécu à Miami toute ton enfance. Ta famille n'était composée que de ta mère et de ta sœur. Ton père était mort dans un crash d'avion, pendant qu'il était en déplacement pour son boulot. Fucking shit. Tu n'en revenais toujours pas. Il passait sa vie à travailler pour vous, pour sa femme, ses deux enfants et leur gâter à fond pour qu'ils soient heureux. Mais non. Il a fallu que son putain de boulot le fasse crever. Tu t'en voulais à mort de pas l'avoir empêché d'y aller, de rien avoir pu faire, d'être resté devant la mort, sans avoir aucune réaction, pendant qu'elle s'acharnait sur ton père. Bon, de toute façon t'aurais rien pu faire mon p'tit gars. Mais tu étais rancunier et tu t'en voulais à toi-même.
Tu es arrivé à Boston pour intégrer Harvard car c'était la plus réputée et que t'avais toutes les conditions pour y être accepté, on va dire que c'était surtout ton père qui t'avait poussé à t'y inscrire quand tu "seras plus grand", avant sa mort, 5 ans plus tôt.
Tu avais pris ton appartement à North End, un petit quartier sympa italien qui m'avait tapé dans l'oeil. Tu te plaisais à Boston.
Tu es un homme mature, tu passes ton temps à être gentil avec les autres et à les écouter. Mais on te caractérise souvent par "froid". Froid ? Moi ? Disais-tu.
C'est ce qu'ils disaient tous. Non tu n'étais pas froid, t'étais juste totalement solitaire, ermite et introverti, mais ça ce n'est pas toi, non, c'est juste une apparence que tu te donnais quand t'avais juste envie d'être seul, d'être tranquille.
Tu es un grand sportif, ancien joueur d'un club de football, tu kifferais en refaire suite à ton arrêt soudain à cause de ta venue à Boston. C'était toute ta vie et en quittant Miami t'as perdu la moitié  de toi là-bas.
Tu es réputé pour être un grand gentleman, un grand romantique. Toujours à l'affût d'offrir une rose à une de tes conquêtes ou de dire une phrase de séducteur même quand l'occasion n'y est pas forcément. Tu as pas mal de succès avec la gent féminine, tu adorais séduire et plaira aux femmes.
Terre à terre, tu à les pieds sur terre et tu vis dans une réalité bien ancrée, tu ne cherches pas à avoir la vie la plus luxueuse ou la plus confortable, mais la vie la mieux comprise et réfléchie. Toujours à la recherche hypothèses  sur l'apparition de la vie ou ce qu'il y a après la mort, tu passes ton temps à noter toutes tes idées sur la vie dans un carnet que toi seul peut lire, t'y notes même tes vertus sur la société pour te libérer, t'aimais écrire et c'est bien pour ça que tu veux être journaliste, tu forges un peu plus chaque jour ton esprit critique et ta confrontation à la réalité est en soi une de tes plus belles qualités.
Rancunier, tu ne pardonnes pas facilement, tu es replié sur toi-même et tu mets longtemps à pardonner quelqu'un si cette personne t'a blessé, tu pardonnes même que rarement à tes amis car tu leur fais extrêmement confiance et toute trahison est fatale à tes yeux.
Tu as un côté impulsif, et tu réagis mal si tu es pris de haut ou même si on t'énerve, si on te reproche des choses fausses tu as pour habitude de dire des propos blessants et froids sans te retenir car tu es extrêmement blessé et tu t'es forgé une carapace de protection qui est ton impulsivité, ta sorte de répartie à toute attaque. Tu as d'ailleurs tendance à être susceptible et à mal prendre les choses qui pourraient t'aider ou te sortir de la plus grosse des galères, et tu détestes ce putain de défaut mais t'arrives pas à éviter d'être comme ça, c'est tout toi.
Tu as beau être impulsif, tu ne caches pas être calme de nature."Tension 0 c'est toi Aaron" disaient tes amis de Miami.
Tu n'aimes pas te prend la tête, tu fuis toutes les histoires et tous tes problèmes, tu serais capable de quitter ta vie, tes amis, tes études, de tout plaquer sans avertir qui que ce soit pour aller dans un autre pays et recommencer une nouvelle vie, ça te dérangerais absolument pas. Et c'est bien pour ça que tu détestais tant la société. Comment pouvons-nous savoir si nous avons le contrôle sur notre vie, que nous ne faisons pas tout simplement ce qu'il nous faut, et que c'est ce que nous faisons et que nous essayons de choisir constamment entre deux options de merde ? C'est comme quand on vous demande de choisir entre du Coca ou Pepsi, McDonald's ou Burger King, Hyundai ou Honda ? A quoi ça sert tout ça ? Votre premier réflexe sera de choisir votre préféré en entendant ça, c'est évident. C'est pour ça que je vis hors-société le plus possible, pour me différencier des autres, la consommation et les effets de mode me dégoûtaient au plus haut point.