Les amis sont les anges qui nous soulèvent lorsque nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler. (Louvada)

Si seulement ton coeur était rester hermétique à Alek, alors tu n'en serais pas là aujourd'hui. Tu n'as pas écouté ta raison, t'as foncé tête baissé pour ne pas laisser filer ce bonheur que tu pensais éternel, naïve que tu es. Tu n'auras eu le droit qu'à quatre belles années, alors oui elles ont été magnifiques, riche en sensations fortes et pour la plupart du temps positives. Et maintenant c'est le revers de la médaille. C'était sûrement trop beau pour être vrai. Parfois tu pensais que tout ça n'était qu'un rêve, aujourd'hui tu te rends compte que c'était bel et bien réel. Finis de flotter sur un petit nuage. Retour sur Terre. T'as découvert un niveau de souffrance que tu pensais inatteignable. Elle se fait sentir dans la moindre parcelle de ton corps, que parfois les mouvements les plus basiques qui soient deviennent trop difficiles à effectuer. Si tu ne devais pas t'occuper de Quincy, tu resterais allonger dans ton lit toute la journée, à admirer le plafond, et à compter les secondes qui défilent sous tes yeux. Avant tu manquais cruellement de temps mais maintenant les journées sont beaucoup trop longues à occuper. La dévotion de Lou pour te remettre sur pieds, ça t'effraye parce que tu ne te sens pas vraiment capable. Tu lui mens ouvertement en disant que tu brilleras de nouveau alors que rien n'est gagné. Tu n'auras peut être pas le courage de repartir de zéro, d'avoir de nouveaux rêves. Déposant un baiser sur la joue de ton fils, tu le laisses faire de même avec ta meilleure amie. D'ailleurs, cette dernière ferait une très bonne maman." Non ça va on s'en sort ! " Il vaut mieux ça plutôt que de rester seule dans une maison emplies de souvenirs où tu ne ferais que ressasser le passé." On peut s'installer dans le salon si tu veux, parce que je t'avouerai que la chambre ressemble plus à un champ de bataille qu'autre chose. "

J'sais pas, ça fais quand même beaucoup de monde pour cet appartement en fait. Et puis mine de rien, les enfants, ça prend pas mal de place même si Quincy est super la petite chose la plus calme au monde. J'crois que face à lui, j'ai toujours l'ai super débile en fait. A gazouiller, à faire des bruits bizarre comme si j'm'adressais à un débile profond. Mais j'crois que tout le monde agit plus où moins comme ça avec les enfants donc, c'pas entièrement de ma faute. Et finalement, j'avais le droit à un bisous plutôt baveux qui m'faisais sourire. Quand tu seras grand, je t'épouserais que j'disais à la petite frimousse avant de me redresser. Tu sais que ça tiens toujours l'invitation pour la maison. Et puis Lewis s'fait de plus en plus absent ces derniers. C'est limite à s'demander s'il n'aurait pas déménagé en fait. Go pour le salon. J'déposais mon sac et ma veste dans un coin libre suivant ma meilleure amie jusqu'au canapé. La mission ? La faire rire, lui faire oublier un peu tout le reste, parler de tout et de rien, la faire rire encore, lui rendre par moment son sourire, tenter de la divertir. Ouais, j'allais trouver tout et n'importe quoi pour lui faire oublier sa peine rien qu'un peu. Et tant pis si je mettais toute mon énergie dedans, elle méritait au moins ça. Ouais, elle le méritait amplement.