HAPPYLEEN ❀ Living young, wild'n'free

❝ if people were rain i was
drizzle and she was hurricane. ❞
HAPPYLEEN

Y’a des moments comme celui-ci où tu n’sais pas trop ce dont tu as besoin ou pas, mais là, tu sais ce dont tu as envie, d’voir ton meilleur pote, parce que la dernière fois à la crémaillère, tu n’as pas été trop présente pour lui. C’qui t’as étonnée aussi, c’est de découvrir qu’il était le meilleur ami du type qui commence à te plaire, que vous avez tous les deux Gus en commun. Donc forcément ça a titillé ta curiosité, mais ce n’est pas pour cette raison que tu es venue le voir ce soir. Nope, ce soir c’est uniquement votre soirée à tous les deux, et qui dit soirée entre vous deux, dit forcément conneries en vue. Le duo de bras cassés, les partenaires en crime comme il le dit si bien.

Bouteille de tequila à la main, vêtue confortablement, tes pieds dans ta paire de baskets préférée, tu te dépêches de quitter le loft pour aller retrouver ton Happy à la résidence de sa confrérie. Un texto pour le prévenir que t’arrives, lui laisser le temps d’enfiler un tee shirt, bien que ses tablettes de choco ne te dérangent pas.

Arrivée sur place, tu entres dans la résidence des rouges, croise quelques garçons, ils avaient l’habitude de te voir traîner ici, toi la meilleure amie d’Happy. Tu cherches sa chambre, et donne un coup de pied dedans une fois devant la porte de celle-ci. « Happyyyyy !! J’suis làààà ouvre moiiii ! »

(Invité)

A la réception du texto d’Aileen, Happy avait effectivement mis une chemise histoire d’être décent pour la recevoir. Il l’attendit ensuite de pied ferme, tout en sachant que Marie dormait chez sa sœur de cœur, Honey, ce soir et qu’elle ne risquait rien, ils avaient donc tout le temps du monde et toute l’occasion également du monde pour boire plus que de raison si l’envie leur prenait. L’arrivée de sa meilleure amie ne manqua pas d’être une véritable entrée fracassante car elle donna un véritable coup de pied dans la porte de sa chambre après l’avoir trouvée, incitant l’américain à l’ouvrir, à moitié hilare. « Rappelle moi à ne jamais t’emmener dans un casse ou à un musée la nuit ou dans un endroit où faut genre être suuuuper discrète hein ! » plaisanta-t-il avant de la serrer dans ses bras, embrassant doucement sa tempe pour mieux la faire rentrer dans sa chambrée où il était seul ce soir, son colocataire l’ayant délaissé depuis plusieurs semaines maintenant. A se demander même s’il avait encore un colocataire d’ailleurs. Happy avait d’en l’idée de s’en retrouver un incessamment mais ça, c’était un autre débat. « Tu veux que je mette la tequila un peu au freezer histoire qu’elle soit bien frappée ou on s’en jette un petit de suite ? » proposa-t-il en l’incitant à se mettre à son aise par la même occasion. « Comment tu vas puce sinon, quoi de beau dans ta vie ? »

(Invité)

❝ if people were rain i was
drizzle and she was hurricane. ❞
HAPPYLEEN

Happy, tu le connais genre depuis trop de temps, c’est une amitié qui a un peu dérapée lors d’une soirée, à avoir trop picolé, vous avez tous les deux eu votre première fois ensemble, mais malgré ça, votre amitié est quand même restée intacte. Et heureusement, parce qu’en général, une amitié fille garçon après un dérapage, ça a toujours du mal à durer, sauf qu’avec Happy, c’est différent. Ce soir il est temps de rattraper le temps perdu, parce que bon à la crémaillère, t’as pas vraiment eu du temps pour lui, entre aller voir tous les invités, empêcher Gus de partir trop tôt…

Un coup de pied à la porte, entrée fracassante, avec lui t’as toujours été comme ça, 100% toi, et puis vous vous ressemblez bien, vous vous êtes bien trouvés tous les deux, et t’es plus que contente que vous fréquentiez la même fac. Happy, c’est le genre de mec que tu ne veux pas perdre de vue, et tu veux renouer avec lui, puis tu as pas mal de choses à lui dire aussi. La porte de sa chambre s’ouvre enfin, c’est un gros smile qui s’affiche sur ton visage « Mon chaaat, ça va, c’était discret quand même, j’aurais pu faire pire, tu m’connais. » Tu l’embrasses sur la joue une fois entrée dans sa piaule « Ah, j’pensais que ce serait le bordel, mais en vrai ça va, t’as fait des efforts pour mes beaux yeux pas vrai ? » tu lui demandes, taquine, un coup dans les côtes « On s’en jette un direct, on pourra attendre qu’elle soit fraîche pour plus tard. J’ai le citron et le sel aussi dans le sac. »

Tu lui balances un sac plastique avec trois-quatre citrons dedans et le sel en prime, sourire aux lèvres. « J’vais bien. J’étais surprise que toi aussi tu connaisses Gus. Ça fait longtemps que vous vous connaissez tous les deux ? »

(Invité)

Happy, droit comme un piquet de gare, observait Aileen d’un air d’autoroute. « Vrai que tu aurais pu venir avec une perruque rose, en fanfaronnant une chanson débile jusqu’à ce qu’on te crie de la fermer, déjà ça aurait été un poiiil moins discret ! » rit-il de bon cœur histoire de poursuivre dans la bonne humeur, car il s’en fichait bien de cette porte, ce n’est pas comme si cette dernière pouvait avoir mal ou même porter plainte, bien au contraire. « Toi, t’as trop vu de mecs ultra méga giga bordéliques dans ta vie, pas vrai ? Non en fait j’ai fait un ménage à fond… c’était un vrai bordel monstre… » confia-t-il sans honte, car il restait un jeune homme, étudiant de surcroît, jonglant désormais entre ses études, son nouveau rôle de jeune papa, son boulot nocturne et tout ça sans devoir piquer du nez et sans trop demander d’aide. Le ménage, c’est quand il avait le temps, en somme. « Fais péter le citron et le sel, je fais péter les shooters ! » s’exclama-t-il alors que le dossier Augustus vint assez rapidement sur le devant de la scène, rien d’étonnant, mais Happy avait quand même laissé venir la chose par principe. C’était leur histoire, par celle de l’américain. Aussi, alors qu’il servait deux shooters de tequila, il demanda : « très, très, trèèèèès longtemps. Il connaît tout de moi, moi tout de lui. Si tu veux me cuisiner, dis-moi que ça va être très rude, je suis insensible à la torture ma poule ! »

(Invité)

Ton meilleur ami qui est le meilleur pote de Gus, c’est quand même fort, surtout qu’Happy a très bien remarqué pendant la crémaillère que tu n’avais d’yeux que pour ta souris préférée. Donc oui forcément t’es une curieuse, mais tu ne comptes pas non plus demander plein d’infos à Happy sur Gus, ça viendra en temps voulu avec ce dernier. « Le monde est quand même petit, tu ne trouves pas ? » tu lui demandes pendant que tu t’occupes à couper des tranches de citron plutôt fines, histoire d’en avoir suffisamment pour l’un comme pour l’autre.

« Mais t’inquiète pas, j’compte pas te torturer, j’suis pas comme ça voyons, quand il aura envie d’me parler de lui, je serais là pour l’écouter. Nous deux on s’est rencontrés y’a pas si longtemps, et j’dois avouer que j’me suis attachée à lui. » Quand tu balances ça à ton meilleur pote, tu sais très bien qu’il va te charrier sur ça, tu l’connais le Happy, alors t’es prête pour la répartie. « Enfin, je ne suis pas venue pour discuter de lui, ce soir j’suis là pour tes beaux yeux. Ils sont prêts les shooters ? »
tu lui demandes alors que tes rondelles de citron sont enfin prêtes, ça ne t'auras pas pris beaucoup de temps pour les préparer puisque t'es une habituée en la matière.

(Invité)

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