Appel Ael vers Aymalyne

Tu passas ta main dans tes cheveux te demandant encore une fois ce qu'il se passait réellement dans ta vie, tu n'avais plus d'explications plausibles pour le coup. Tu étais dépassé, tu ne savais pas ce que tu devais faire ou pas, tu ne vivais pas ta vie pour le coup tu étais en train de la subir. Mais elle avait besoin de te parler, tu devais être là pour elle même si tu n'arrivais plus à la comprendre. Elle t'avait dit vouloir plus, mais tu avais bien peur que ce plus était la chose que tu n'aimais pas vraiment. Tu ne pouvais et pas parce que c'était ta meilleure amie mais parce que tu n'étais pas fait pour être avec quelqu'un, tu n'étais pas quelqu'un a aimer et à force elle allait bien le voir. Tu soupiras avant de prendre une nouvelle fois ton téléphone, tu étais allongé sur ton lit en train de regarder le plafond alors que ton téléphone était contre ton oreille attendant qu'elle te réponde.

On peut clairement dire que depuis Halloween ma vie est devenue un véritable cauchemar. Les sms de Ashleigh, la dispute avec Ael et Aria et puis les aveux d'Ashleigh finalement appuyer par mon père un peu plus tard dans la soirée. Pour la première fois, je doute de moi, de celle que je suis vraiment, d'où est vraiment ma place. La seul personne à qui j'en avais parlé était Hadès alors que j'avais essayé de joindre Ael pour lui en parler mais en ce moment il est bizarrement idiot avec moi. Lui avoir dit que je voulais plus a dû le perturber je le conçois mais, il n'a jamais été comme ça envers moi encore tout à l'heure, il a vraiment été froid, du genre je m'en fous de tout comme si je l'emmerdais voir même l'irritais et c'est un sentiment qu'il ne m'avait jamais fait ressentir. Si je ne peux pas parler au père de mon enfant où allons nous ? Finissant avec un patient, mon téléphone se met à vibrer dans ma blouse. J'attrape mon téléphone pour regarder le nom de la personne et surprise c'est Ael. Je décroche pour ne pas perdre l'appel. Tu continues à jouer en m'attendant ? Promis, je reviens dans quelques minutes et ne triche pas ! dis-je à mon patient avant de sortir de la chambre pour prendre l'appel. J'étais avec un patient qu'est-ce que tu veux ? lâchais-je avec une pointe d'irritation dans la voix.

Tu ne savais plus quoi penser ou même quoi faire. Tu avais juste l’impression que quoi que tu fasses tout allait te retomber dessus et franchement, c’était loin d’être la chose la plus agréable du monde. Tu ne savais plus sur quel pied danser avec la blonde et franchement, ça te rendait juste dingue. Tu n’aimais pas ça, d’habitude les choses entre vous étaient juste simple, sans prise de tête et pourtant depuis la dernière fois, les choses étaient clairement plus prise de tête, pourquoi ? Tu n’en savais rien. Tu ne pouvais pas lui donner ce qu’elle voulait, franchement tu n’avais pas cru qu’elle t’en voudrait à ce point là, ce n’était pas contre elle, c’était juste toi. Tu ne pouvais pas finir par lui faire du mal encore une fois, tu ne pouvais pas la briser comme tu pouvais en briser d’autres, tu la respectais trop pour ça, mais elle ne le comprenait pas. Elle voyait seulement ton refus que tu n’avais clairement pas dis, tu l’avais en quelque sorte cacher parce que tu étais comme ça, tu n’avais pas envie de lui faire du mal. Tu fronças les sourcils en l’entendant parler, mais pas à toi. C’est vrai qu’elle était en train de travailler, tu attendis en continuant de regarder le plafond avant de lever les yeux au ciel face à ce qu’elle venait de te dire, tu te prenais encore une fois une claque en pleine face, mais reste calme Ael. « T’es obligé d’être aussi froide avec moi ? Puis c’est pas toi qui voulait me parler à la base ? Si c’est pas le cas, je raccroche et je te laisse. » Finalement, c’était plus dur que tu voulais le croire de rester calme avec elle surtout en l’entendant te parler comme ça.

Il pensait quoi ? Que j'allais lui répondre comme si de rien n'était ? Que j'allais faire comme si il ne m'avait pas fait mal ? Il me connait vraiment mal mais franchement, j'ai besoin de lui parler, de parler à mon meilleur ami. J'ai vu Ashleigh le jour où Cole nous a demandé de quitter la Cabot House, elle m'a dit que...ma mère n'était pas ma mère, que j'étais le fruit d'une des aventures de mon père, que ma mère était une femme de bas étage, sans argent...que j'étais le fruit d'une nuit sans signification tout comme notre fils. balbutiais-je d'une petite voix qui ne me ressemble nullement. La douleur est beaucoup trop forte pour que je ne puisse pas succomber à la tristesse qui me ronge depuis ce jour où ma vie à totalement basculer.

Tu ne savais pas quoi penser, pas du tout quoi faire parce que pour le coup tu étais juste perdu. Tu avais cette impression amère qu'elle t'en voulait pour quelque chose que tu n'avais pas fais, mais tu devrais mettre ça derrière toi et ne pas y penser, elle se rendra compte des choses bien plus tard. Tu ne pouvais pas te battre dans le vide, tu ne pourrais clairement pas faire une telle chose. Tu passas ta langue sur tes lèvres tout en écoutant ce qu'elle avait à te dire, tu ne savais pas quoi faire, pas du tout quoi dire. Tu ne faisais plus réellement confiance à Ashleigh depuis le dernière fois, déjà qu'avant ce n'était pas fameux, là c'était juste devenu pire sachant que tu n'aimais pas ce qu'elle avait été capable de faire. "L'écoute pas, même si c'est vrai tu t'en fiche puisqu'il a finit par te reconnaître. Ta mère est peut-être pas de haut classe et alors ? Je pense pas que ça change qui tu es réellement. Tu es Aymalyne Strauss, tu n'es pas une pauvre ou je sais pas. Enfin, si tu la laisses t'atteindre, elle va pas arrêter de te faire du mal tu sais?" Tu savais que c'était confus, que ce que tu disais n'avait pas de sens, mais qu'est-ce que tu pouvais dire de plus hein? "Babe, tu ne dois pas te définir par qui était ta mère tu sais ?"