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Le déluge Wildov - HBTY papa Petrov

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La journée de folie. J’y vais ou j’y vais, voilà la question qui m’obnubilait finalement ce soir. Mon téléphone étant cassé, si je ne pointais pas à l’heure, mère risquait de s’inquiéter. Et disons qu’après son mariage sanglant, elle avait toutes les raisons du monde de le faire. J’ajustais donc mon noeud pap en regardant mon reflet, mon visage terne et cerné et enfouis finalement ce dernier entre mes mains quelques secondes. Je relevai le visage, croisai à nouveau mon visage, et un sourire faux étira mes lèvres. Tu peux tous les berner Cole, t’es le meilleur. Je finis par quitter ainsi mon logement, laissant une note aux jumeaux, un petit post it où je griffonnais que j’étais en repas de famille et directement le grand restaurant où ma mère avait réservé pour la soirée. Réunir les Wildov était un très mauvais plan, si vous me demandez mon avis, surtout aux vues de la tragique façon dont s’était déroulée notre dernière réunion de famille. Mais elle avait insisté, c’était ma mère tout craché ça, pour organiser cet event, pour l’anniversaire de son cher Nikolaï. Ou plutôt pour sauver les apparences, pour envoyer le signal à tous nos détracteurs : la famille va bien, vous avez essayé de nous affaiblir, échec et mat, on est plus forts que jamais. Telle mère, tel fils, me direz vous. « Bonsoir. Mère. Nikolaï. »Et c’est donc avec un sourire feint que j’entrepris de saluer chaque membre de cette famille une fois arrivé dans le restaurant que mère avait fait entièrement privatisé pour l’occasion, ne pouvant m’empêcher néanmoins une petite note d’humour noir : « Vous avez oublié de préciser le dress code sur l’invitation : gilet pare-balle pour tous. » Le regard sévère de ma mère et puis sa réflexion ensuite –Tu as mauvaise mine Cole. Elle n’est pas là ta petite amie ce soir ?- me firent ravaler mes mots. Je me tournai alors vers mon nouveau beau père : « Bon anniversaire Nikolaï. » lui souhaitai-je avant d’échanger une poignée de main solennelle avec le russe.  

@Kalista S.-Petrova @Oksanna Petrova @Lukà Petrov @L. Victoria S.-Wildingham @Orysia L. P-Petrova @Ludmila-Gaïa Petrova
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Le déluge Wildov - HBTY papa Petrov
— Ft. Wildov

J'avais fait les cent pas dans la chambre de Jules, fixant l'écran de mon portable. Devais-j'y aller ou non? Le dilemme du jour, ou plutôt, de la soirée. J'avais tout d'abord refusée, prétextant que j'avais énormément de boulot à rattraper sur mes cours. Ce qui était tout à fait faux, évidemment. Entre-temps, j'avais reçue un sms de Abélard, apparemment il n'avait plus de nouvelle de Cole. Un autre sms de ma cousine, Oksanna, qui revenait sur les événements de je-ne-sais-quoi. J'étais pas du tout au courant de ce bordel au sein de la Eliot House. Finalement au bout de quinze minutes de réflexion, j'avais prévenue la mère de Cole que je serais là. Elle avait énormément insistée, voulant toute la famille réunie. Bref, je ne pouvais pas ne pas venir. J'ai l'impression que mon coeur va sortir de ma poitrine. Je reste là devant le restaurant, en regardant par la vitre. J'ai vraiment envie de prendre mes jambes à mon cou mais ça se fait pas, étant donné que j'ai promis d'être présente pour l'anniversaire de mon oncle. Je finis par me diriger vers la porte du restaurant, puis pénètre dans celui-ci. Je m'avance vers le petit groupe qui est composé de mon oncle, Cole et sa mère. À peine arrivée que je suis déjà perplexe quant à la phrase de Cole. Je souris à la femme de mon oncle. « Bonsoir.. » Dis-je en m'avançant vers elle pour l'enlacer. Je finis par la relâcher avant de me tourner vers Nikolaï. « Bon anniversaire oncle Nikolaï. » Dis-je en souriant, avant de regarder tout autour de moi. Ory la nerveuse. Je m'approche de Cole. « Tu crois qu'ils remarqueraient mon absence? » À vrai dire, je regrette d'être venue. J'me sens pas bien, je veux partir et vite.

© LOYALS.


@Cole S.-Wildingham
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LE CLAN WILDOV.

Il avait répondu presque instantanément pour confirmer sa présence à ce repas au restaurant lorsqu'il en avait eut vent. Au delà du fait que c'était l'anniversaire de son père et qu'il se devait donc d'être présent pour le célébrer à ses côtés, il était aussi en accord avec l'idée que leur famille ne devait pas cesser de réunir pour la seule raison des précédents évènements. Procéder ainsi reviendrait à donner aux gens qui leur voulait du mal une raison de se réjouir et il n'en avait aucune envie. Ainsi, à l'approche de l'heure fixée, Lukà se prépara, passant un costume noir et une chemise blanche (simple, mais diablement efficace) et tâcha de se motiver pour la soirée à venir. Il partit ensuite pour le restaurant où sa nouvelle belle-mère avait réservé et reçu sur le chemin un texto étrange, venu d'un gars qu'il connaissait vaguement de nom et qui lui demandait des nouvelles de Cole, visiblement sujet à l'inquiétude le concernant. Lukà fronça les sourcils en relisant le texto. Il n'allait pas tarder à arriver au restaurant et allait vite avoir une réponse à la question qui venait de lui être posée. Il ne pu s'empêcher d'angoisser légèrement. S'il était un peu déconnecté vis-à-vis de ce qui se passait au sein de la Eliot, il avait conscience de l'ambiance assez morose du moment. Enfin, pour l'heure, il était sensé afficher une mine réjouie et c'est ce qu'il fit en passant le pas de la porte du restaurant. Il ne tarda pas à les repérer. Ils étaient pour l'heure au nombre de quatre : les jeunes mariés, Cole son demi-frère, qui n'était donc pas en train d'agoniser seul quelque part, ainsi qu'Orysia, une cousine dont l'existence avait été révélée sur le tard. Lukà alla d'abord saluer sa belle-mère, plantant une bise polie sur sa joue en lui glissant un compliment sur sa toilette avant de se tourner vers l'homme de la soirée dont il serra affectueusement la main, un grand sourire étirant ses lèvres. « Bon anniversaire, père » lui souhaita-t'il avec affection avant de se diriger vers Orysia et Cole. Au passage, il entendit la question de sa cousine, mais ne releva guère, estimant que c'était préférable. A la place, il adressa directement la parole à son demi-frère, le contenu du texto qu'il avait reçu durant le trajet toujours frais dans sa mémoire. « Tout va bien ? » L'interrogea-t'il.

© MADE BY LOYALS.
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Le déluge Wildov
LA FAMILLE SISI

C'est mal. Tout ce que je suis en train de faire, ce que j'envisage de faire, est mal. J'avais pourtant réussi à me préparer pour l'anniversaire de mon père. J'avais réussi à enfiler une jolie robe, me coiffer, me maquiller même. Puis je me suis assise, dans mon canapé qui m'avait servi de lit ces derniers jours. Je me suis assise et j'ai attendu que l'heure de partir vienne, car comme d'habitude, j'étais en avance. Puis j'ai voulu me servir quelque chose à boire. Un petit remontant. Et me voilà, quelques vodkas plus tard, à quelques secondes de l'arrivée de mon taxis, incapable de passer le pas de ma porte. Incapable car je sens mes jambes qui tremblent sous mon corps. Est-ce l'alcool ou simplement l'angoisse de me retrouver face à ma famille. La dernière fois que nous nous sommes réunis, c'était au mariage de mon père. J'étais en couple avec Misha et enceinte. Nous étions plus ou moins heureux. Aujourd'hui, je suis seul, j'ai perdu mon bébé et nous sommes tous détruits de l'intérieur. Alors je sais pas vraiment à quoi m'attendre. A une ambiance aussi glaciale qu'un hiver en Sibérie, certainement. Parce que nous sommes comme ça, les Petrov. Nous repoussons nos sentiments, jusqu'à ce qu'un jour tout déborde. Un sms sur mon téléphone me prévient que le taxi est en bas de l'immeuble, alors j'attrape mon sac et presque inconsciemment, j'embarque la flasque de vodka qui était restée dans la porte du frigo. Je me dis qu'au point où j'en suis, un peu plus un peu moins ... Puis me voilà enfin devant le restaurant où nous avons tous rendez-vous. Je ne sais pas encore qui est déjà présent, qui ne l'est pas. Après une longue inspiration, je finis par me décider à entrer et remarque rapidement que mon père et ma belle-mère sont déjà là, tout comme Cole, Lukà et Orysia. Je fronce les sourcils à la vue de cette dernière. Sa présence m'étonne, d'autant plus si Kalista a prévu de venir elle aussi. Je lâche donc un soupire à l'idée de la tournure que prendra certainement cette réunion familiale, puis vais donner une bise à mon père. « Joyeux anniversaire. » je lui dis. Je m'apprête à m'éloigner de lui mais sa main vient se fermer sur mon bras et le voilà qui plonge son regard réprobateur sur moi. « Doucement avec la vodka. » qu'il me murmure avant de me laisser partir, telle une gamine qui vient de se faire gronder. Agacée, j'adresse néanmoins un petit sourire à Elizabeth, avant de me réfugier auprès de mon frère, lui même en compagnie de Cole et Orysia. « Y a de l'ambiance dis donc. » que je lâche avec ironie. Cache ta joie Oksanna.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
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Ory se faufilait jusqu’à moi et me demandait discrètement si je pensais qu’ils remarquaient son absence. « Tu sais ce qu’on dit des grands de ce monde : ne vis pas pour que ta présence se remarque, mais pour que ton absence se ressente. » m’amusai-je à lui souffler, jouant les philosophe du dimanche, avant de saisir fermement sa main pour la faire s’asseoir près de moi. « Tu vas nul part cousine. On est tous dans la même galère ce soir. » ordonnai-je ensuite, sur un ton sans réplique. Lukà arriva. Calme, classe, et après avoir salué les –jeunes- mariés, et souhaité l’anniversaire à son père, il se rapprocha de nous pour prendre place à mes côtés. Son -tout va bien ?- m’intrigua quelque peu. « Me dis pas que toi aussi, t’as reçu cette fichue photo ? » fis-je en lançant un regard nerveux vers ma mère pour m’assurer qu’elle n’écoutait pas notre petit échange. Ma mère… Si ça se trouve, elle aussi elle avait eu le cliché. Pourvu qu’elle n’aille pas encore manigancer de me fiancer à la première cruche venue sinon j’allais mourir. Je repris : « Et toi ça va Lukà ? » Soudain, mes tendances parano reprirent le dessus, parce qu’il était là, devant moi, mon désormais demi frère et son statut d’ancien Eliot me frappa. « On a jamais eu l’occasion d’en discuter, mais pourquoi t’as quitté la EH ? » demandai-je alors, l’air suspicieux, coupé dans mon petit interrogatoire par l’arrivée d’une Oksanna qui m’apparut vite comme blasée. Elle ne fit aucun commentaire sur le mms avec la photo de Lucky, et tant mieux. « On attendait que t’arrives pour lancer Nancy Sinatra… » lui expliquai-je alors avec sarcasme moi aussi.  

@Kalista S.-Petrova @Oksanna Petrova @Lukà Petrov @L. Victoria S.-Wildingham @Orysia L. P-Petrova @Ludmila-Gaïa Petrova
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S'il y en a une qui semble plutôt excitée par cette réunion de famille, ça doit être Ludmila. Etre proche des siens est devenu une préoccupation première pour l'étudiante. Passer du temps avec les siens, profiter pleinement de leur présence. Surtout après le mariage. Oui, on ne sait jamais ce qui peut arriver, survenir. Ils ont de la chance d'être encore là et devraient profiter des uns des autres au maximum. Une Ludmila amnésique, mais une Ludmila encore plus famille que l'ancienne. Donc c'est avec excitation qu'elle a choisi sa tenue pour le repas et qu'elle a pris soin également de soigner sa toilette. Sauf que cela prend du temps et la russe se rend bien vite compte qu'elle est déjà en retard. Elle ne perd une seconde de plus et file en direction du restaurant réservée par sa belle-mère. Le sourire sur les lèvres, il lui tarde de retrouver les siens et de partager un bon repas en famille. Quelle naïveté. Il faut dire que sa perte de mémoire l'a rendu un peu sotte et innocente. A la porte du restaurant son portable se met à vibrer à plusieurs reprises. Le premier message relate des faits sur Cole, le message est trop long et la patience de Ludmila n'est pas au rendez-vous. Elle zappe donc le premier texto pour lire très rapidement le second, bien plus court. Elle arque un sourcil. Il est aussi étrange que le premier. Mais la jeune femme est plus bien enjouée par le fait de retrouver ses proches qu'elle finit par ranger son téléphone et entrer dans le restaurant. Elle se dirige en premier vers son père qu'elle prend dans ses bras. « Joyeux anniversaire père ! » Elle lui offre son plus beau sourire en gage de présent. Puis elle salue sa belle-mère et les autres membres de sa fratrie. Elle est si contente de les voir et qu'ils soient tous réunis. Ça doit être la seule. Avant de prendre place autour de la table, Ludmila s'arrête juste un instant devant Cole. « Oh un type du nom de Abé m'a dit de te dire que tu étais con. Du coup message transmis … » Elle ne connaît pas ce Abé, ne sait pas pourquoi il lui a envoyé ce message, mais la nouvelle Ludmi un peu niaise d'esprit s'exécute. Elle finit par s'asseoir à la table, car ce ne sont pas ses histoires. Elle a fait son boulot, le reste elle s'en fiche un peu. Aujourd'hui la seule chose qui compte, c'est la famille.


@Cole S.-Wildingham
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LE CLAN WILDOV.

Lukà vit Oksanna arriver du coin de l’œil et fronça les sourcils en voyant son père lui glisser un truc à l’oreille, quelque chose qui ne la ravissait pas franchement à en jurer par son expression. Lukà ne releva pas et redirigea son attention sur Cole. Il secoua la tête à l’entente d’une soi-disant photo. Qu’est-ce que c’était que cette histoire encore ? « Pas de photo, juste un texto d'un type qui se fait du soucis pour toi » répondit-il simplement. Son demi-frère l'interrogea ensuite, une question ouvertement mêlée de suspicion, suspicion qui irrita Lukà. Qu'est-ce qu'il sous entendait là, au juste ? « Je n'ai plus tellement le temps ou l'énergie pour ça » lâcha-t'il d'un ton nettement plus sec. Il n'avait aucun problème à expliquer le pourquoi du comment il avait choisi de les quitter, mais la suspicion de Cole l'agaçait au plus haut point. Oksanna arriva à leur hauteur, se glissant à ses côtés. Elle ne suintait pas franchement l'enthousiasme et cette mauvais humeur tendait à devenir très vite contagieuse. Lukà tenta vaguement de croiser son regard pour lui véhiculer un peu de soutien, mais fut coupé dans son élan par l'arrivée de son autre petite soeur, Ludmila. Ludmila qui avait l'air plus joyeuse, sa perte de mémoire aidant à ce sens. Aussi ignoble que cela puisse lui paraître, Lukà l'enviait presque. Il aurait peut-être préféré oublier certaines choses, lui aussi. Ludmila communiqua un message, ayant visiblement reçu le même texto lui au sujet de Cole. « Je dois dire qu'il m'enlève les mots de la bouche » répondit Lukà, toujours vexé. Cole l'avait pris en grippe dès leur rencontre et à chaque fois que Lukà avait le sentiment qu'ils faisaient un pas vers l'avant, il finissait par dire ou faire un truc qui l'amenait à reculer. Retenant un soupire, Lukà songea qu'en dépit de sa bonne volonté manifeste, le dîner s'annonçait relativement long. Tâchant de se reprendre, Lukà pris officiellement place autour de la table en feignant vaguement de passer un bon moment pour son père.

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T'avais passé une journée dans les bouquins, t'avais pas vu le temps passer. Lunettes sur le nez, tu reçois un message de ton opérateur et tu souffles. Tu regardais ton téléphone, t'en profitais pour vérifier l'heure. Et le verdict était tombé, tu étais en retard. Tu t'empressais de passer sous la douche, bien que finalement, la chaleur de l'eau te gardait prisonnière plus longtemps que tu ne l'avais souhaité. Tu t'apprêtais d'une robe bordeaux, enfilant tes talons gucci. La plupart de tes affaires étaient neuves, et tu pouvais remercier -ironiquement- l'incendie de la Eliot pour cet exploit. T'enfilais ton manteau, tu donnais à manger à Molly que tu confiais à Kyla pour la soirée. Te voilà enfin chez ton oncle et sa nouvelle femme, tu ne pouvais pas l'appeler autrement parce que l'unique fois où tu l'avais vu, c'était à son mariage qui avait terminé en catastrophe. Sur le chemin t'avais reçu un étrange sms d'Abélard, il parlait de Cole et de disparition. Tu comprenais pas, d'ailleurs, tu comprenais plus grand chose. Tout allait trop vite et tu n'étais pas réellement au courant de tout ce qui se passait autour de toi. T'étais la dernière, et tu te dirigeais sans attendre vers ton oncle en premier lieu. "Joyeux anniversaire oncle Nikolaï" que tu disais en lui embrassant la joue. T'avais pris soin de lui acheter une montre Jaeger Lecoultre qui t'avais coûté une fortune. Dans un sens, c'était peut-être un désir caché de se faire pardonner du mariage. Personne dans cette pièce était au courant de la vérité, et t'avais beaucoup de mal à les regarder en face. Tu te tournais ensuite vers le reste de la famille, reconnaissant les visages un à un. Sauf une, mais tu n'y prêtais pas attention. C'était peut-être le rencard désastreux de Cole, sans aucun doute. "Désolée du retard". Tu t'excusais à moitié. Tu partais faire la bise à tous, bien que le coeur n'y était pas totalement. Finalement, venir à cet anniversaire était peut-être une mauvaise idée.
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Le chauffeur arrêta le moteur, descendit, et fit le tour de la voiture pour ouvrir ma portière. Il tendit sa main pour m'aider à prendre appuie et, las, je lui donnais la mienne pour me relevais rapidement, perchée de toute ma hauteur sur des stiletto de douze centimètres. Un manteau en fourrure sur les épaules, un sac Hermès au creux du bras, je passais les portes ouvertes du restaurant et me dirigeais instinctivement vers le fond, là où j'étais attendue.
Avery ne m'accompagnait pas. Son refus de venir m'avait mise en colère, et même si je ne l'acceptais toujours pas, j'avais fini par y trouver mon compte : depuis que nous habitions ensemble, nous passions bien trop de temps à deux et aux vues des dernières engueulades, j'estimais que passer une soirée seule avec les Wildova n'était pas plus mal. Sans oublier que ça évitait d'ajouter des tensions supplémentaires à un événements qui risquait déjà d'être assez électrique.
Mère. fis-je, avec un signe de tête. Je me dirigeais vers elle en premier et embrassais sa joue. Vint ensuite celle de Nikolaï, mon beau-père, que je gratifiais d'un 'bon anniversaire' creux et à peine convainquant. Enfin, je passais en revu les différents invités mais, prise par une flemme immense, je me contentais de leur adresser un sourire froid au lieu de les embrasser, avant de faire le tour de la table pour m'asseoir à côté de mon frère. Bien, tu n'es pas venu accompagné de ta mather. Comme tu as l'air d'avoir pété les plombs dernièrement, ça ne m'aurait pas étonné. lançais-je, la voix basse. Je savais bien qu'on avait décidé de faire la paix, lui et moi, mais ce fameux mms était trop frais et trop hallucinant pour que je ne le mentionne pas.

@Cole S.-Wildingham
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Ambiance tendue dans ce fichu restau. Je commençais sérieusement à regretter d’être venu, mais quand Lukà arriva près de moi, je retrouvais un peu d’intérêt pour Et puis, finalement, je profitais de cette réunion de famille pour sonder mon frère par alliance, qui de sa question avait aiguisé ma méfiance. Et puis après tout, c’était suspect, il avait quitté la Eliot comme ça, sans raison. Il répliqua qu’il n’avait pas eu de photo, mais simplement un texto de quelqu’un qui se faisait du soucis pour moi. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Et à mes interrogations soudaines et franchement accusatrices sur ce qui avait motivé son départ de notre confrérie. Il répliqua alors ne pas avoir le temps pour ça, coupé ensuite par l’arrivée de Mila qui s’arrêta devant moi après avoir été embrasser son père, me faisant passer un message d’Abé, apparemment j’étais con. « Je suis sûr qu’il a jamais dit ça. » ronchonnai-je en lançant un regard bougon à la demoiselle et à son frère qui en rajoutait une couche, avant de comprendre, soudain, que mon meilleur ami s’était probablement inquiété suite à la destruction colérique que j’avais fait de mon téléphone. Tout le monde était là, Kali s’excusant de son retard et suivit de près par ma jumelle, qui elle, forcément, ne s’excusa pas, mais ne put retenir une petite pique désobligeante sur ce fichu mms qui circulait sur moi. L’occasion était trop belle pour que je ne réplique pas. Je préparais mon démenti pour le reste de la confrérie pour plus tard, mais à ma famille, je comptais bien leur annoncer dès ce soir, et puisque Vic lançait le sujet. « A ce propos… » commençai-je donc en me raclant la gorge pour attirer l’attention de l’ensemble de la tablée. « J’en profite que nous soyons tous réunis pour vous annoncer que j’ai rencontré quelqu’un. Elle n’est pas là ce soir car notre histoire est trop récente, elle n’était pas très à l’aise, mais je vous la présenterais sans faute au prochain repas de famille… » Si on survivait à celui ci bien sûr. Et avant que Victoria ne s’emballe et ne me rattaque sur mon penchant pour les mathers, je coupais court en révélant : « Elle s’appelle Feryel Oswald, c’est la présidente de la quincy house. »  

@Kalista S.-Petrova @Oksanna Petrova @Lukà Petrov @L. Victoria S.-Wildingham @Orysia L. P-Petrova @Ludmila-Gaïa Petrova
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