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L'air de rien, on étouffe

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Ce 7 novembre resterait le jour où mon téléphone avait le plus chauffé je crois. D’abord ce matin avec ce sms, et puis ensuite ce fut le bombardement. Mes amis, les vrais, qui s’inquiétaient pour moi, qui voulaient m’aider à contrecarrer cette attaque, et puis les autres, ceux qui me sermonnaient, me maudissaient, se moquaient… Moi, dans tout ça, à chaque nouveau sms, je fulminais, je psychotais. Et si c’était un tel ? Et si c’était lui ? Le portable vibra encore une fois, tremblant un instant sur la table basse du salon sur lequel je l’avais posé. Avachi sur mon canapé, j’observai l’objet, le regard vide de toute expression. Je venais d’avoir un échange houleux avec Feryel. La vérité c’était que je ne comprenais même pas comment j’en arrivais à tout ça, j’avais mal à la tête, le cerveau comme dans un étau et aucun antalgiques ne semblait en mesure de me soulager. Peut être que c’était ça aussi qui m’empêchait de penser. Pourtant j’avais coupé la sonnerie, pensant cette dernière peut être responsable des céphalées qui m’abrutissaient depuis plusieurs jours. Je finis par tendre le bras, attrapant mon téléphone, le déverrouillant pour découvrir le nouveau texto de la présidente quincy. Elle proposait de passer, me conseiller carrément d’éteindre mon téléphone. Mes prunelles se détachèrent des pixels de mon écran pour observer mes doigts qui tenait le combiné, remarquant alors que ces derniers tremblaient nerveusement. Qu’est-ce qui m’arrivait ? Il était passé où le Cole plein d’assurance, le Cole qui attaque, le Cole qui n’avait peur de rien ? C’était qui ce type dans le fauteuil qui accusait tout le monde. Et bordel quand est-ce que ça allait ce marteau piqueur dans mon crâne ? Je pianotai nerveusement une réponse, un appel au secours, un sos. – Viens Feryel... Viens s'il te plait...- Et je m’écroulai dans le fauteuil, massant mes paupières dans l’espoir vain de faire diminuer cette fichue migraine.
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Depuis ce matin, Feryel avait l’impression de devenir folle. Cet sms l’avait fait sortir de ses gongs, ne pouvait pas y croire, bien que cela ne pouvait qu’être réel. Si elle connaissait pas les tendances de Cole, elle pourrait ne pas y croire, mais c’était bien et bel le cas. La jeune présidente Quincy n’avait vraiment pas besoin de ce genre de drama dans sa vie, devant déjà vivre avec la peur de pouvoir perdre Charlie du jour au lendemain, ou même du fait que sa confrérie continuait de se faire accuser par cette mystérieuse radio. Cela la fatiguait. Feryel avait autre chose dont elle devait s’occuper, des activités pour sa confrérie, ses études, son travail en tant que bénévole avec Amnesty International et UNHCR, et également la conférence aux Nations Unis vers la fin du mois. Elle avait hate de partir en Suisse, de pouvoir en découvrir un peu plus que juste le QG. Cependant, elle n’avait pas envie de partir avec Cole et sa paranoia. Plusieurs jours déjà qu’il voyait le mal partout, accusant tout et rien de faire du mal à la Eliot et sa personne. Fatiguant. Tout la fatiguait en ce moment, et les messages qu’elle venait d’échanger avec le vice-président eliot ne rendait pas les choses plus facile. Elle n’y était surement pas pour rien, au vus de ce qu’elle pouvait lui dire, mais Feryel ne pouvait nier que plus Cole parlait, plus elle avait l’impression de perdre son ami, et dans un dernier cri à l’aide, la jeune blonde décidait de tout jeter pour aller le voir. Elle ne dit rien à Charlie, ni à Nevada qui logeait chez elle depuis le départ de son mari, juste qu’elle avait quelque chose à régler. Puis elle se rendait jusqu’à cette fameuse adresse où Cole résidait, cette villa qui semblait à un chateau, une forteresse impénétrable. Feryel lui envoya un simple message, lui annonçant de son arrivée afin qu’il puisse lui ouvrir.
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Le portable vibra une nouvelle fois, tremblant de manière sonore contre le bois de la table basse, me sortant de mon état léthargique. Je n’arrivais plus à réfléchir calmement. Je venais en quelque sorte d’accuser Feryel par sms, avant de me résoudre à cet appel à l’aide. Si Darwin m’avait aidé ce matin, si la présence du blond avait été rassurante, depuis que j’étais seul c’était à nouveau Bagdad dans ma tête. Mes mains retombèrent le long de mon corps et mes paupières se rouvrirent dans un sursaut en entendant le bruit du portable. Il allait finir par valser dans la pièce le machin, c’était certain. Depuis quand Cole Wildingham, roi du self contrôle était devenu aussi sanguin ? Je saisis l’objet, en essayant de me ressaisir et découvris les sms de la quincy. Elle était là. Sur le porche. Arrivée devant la maison. Vérification obligée sur l’écran de contrôle, et j’avançai jusqu’à l’entrée pour déverrouiller chaque verrou et lui ouvrir, l’attirant à l’intérieur avant d’exécuter le manège inverse. « T’es venue… » soufflai-je avec un air presque soulagé en faisant ensuite volte face vers elle… « J’sais pas ce que c’est que ce bordel Feryel… Je crois que quelqu’un s’acharne sur moi. » Quelqu’un ou tout le monde peut être, quand on suivait ma logique qui consistait à accuser un à un chacune de mes connaissances… Si l’espace d’un instant, un éclat de lucidité avait éclairé mon regard après l’arrivée de la demoiselle, rapidement, mon esprit dément et imaginant le pire reprit le dessus : « Personne ne t’a suivi t’es sûre ? T’as pas dit à Mira que tu venais ici ? »
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Une seule question se passait dans la tête de Feryel alors qu’elle attendait qu’on ne lui vienne ouvrir: Que foutait-elle? D’habitude, elle ne s’investissait pas autant dans la vie de quelqu’un comme Cole. Elle les laissait se débrouiller seul, et c’est ce qu’elle devrait faire après les atrocités que le vice-président eliot avait pu lui dire aujourd’hui. Tout compte fait, elle avait cédé lors de son dernier appel à l’aide, et se rendit à sa nouvelle résidence, un endroit qui ressemblait à une forteresse. Feryel n’avait aucun plan à vrai dire. Elle voulait d’abord voir ce qui se passait avec Cole. Elle s’inquiétait pour lui, et depuis des jours sa paranoia ne faisait que s’empirer. Cet sms qui s’était répandu ce matin avait été comme un coup de grace. On venait lui ouvrir, l’attirant quasiment immédiatement à l’intérieur de l’enceinte. La jeune blonde regarda son ami s’enfermer à l’intérieur. C’était du gros n’importe quoi. « Bien sure que je suis venue. » Elle ne pourrait jamais abandonner un ami dans le besoin. « On va rentrer à l’intérieur, et on va discuter de tout cela. » Il fallait le calmer, et lui retirer son téléphone, ou je ne sais quoi. L’état dans lequel elle vit son ami l’inquiétait grandement, et elle n’était pas sûre qu’elle pourrait vraiment faire grand chose. « Non personne ne m’a suivi. Et non, j’ai pas dit à Mira. Elle a pas besoin de savoir ce que je fais de ma vie privée. J’ai juste prévenu Charlie et Nevada que je suis sortie et que je renterai plus tard. » Personne ne savait que Feryel se trouvait en la compagnie de Cole sauf les deux concernés. « Bon, et si on rentrait à l’intérieur, il fait super froid. On va parler de tout calmement. »
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 Dans un accès de folie, j’en étais venu à l’incendier par sms. Si au début c’était elle qui était en colère, j’avais su moi aussi me montrer désagréable et rancunier en remettant sur le tapis les sms de Xav, ceux où il sous entendait que la quincy en avait surement après mon argent. Il ne fallait rien me dire, aucune information, aucun soupçon, sinon ça se changeait en parole d’évangile dans ma tête. Mon cerveau avait tendance à tout prendre pou argent comptant ces derniers temps, sautant sur la moindre accusation pour nourrir mes délires de persécution. Et pourtant, Feryel était là, sur mon porche. D’où ma surprise. Son calme, son ton posé, ça me faisait du bien. Un peu comme ce matin, avec l’arrivée de Darwin… Ca ne faisait que quelques secondes qu’elle était devant moi et pourtant, je me sentais déjà moins paniqué. Il me fallait quand même m’assurer que personne ne l’avait suivi, personne et surtout pas sa VP, cette blonde mêlée de près ou de loin aux incendies. « Si ça se trouve c’est elle le sms… Elle s’est sentie menacée par les paroles du Punisher à la radio et elle a contrattaqué avec ce texto… » commençai-je alors à nouveau à délirer. « Viens… » soufflai-je à la jeune femme en l’entraînant vers le séjour où mon téléphone, abandonné sur la table, continuait de vibrer comme un dératé. « Ca n’arrête pas… » Je saisis l’objet, découvris avec stupeur le dernier sms de mon meilleur ami, dans lequel ce dernier soupçonnait Tate , et je finis par balancer le portable à travers la pièce rageusement. Le téléphone s’écrasa avec fracas contre le mur, les divers composants électroniques explosant au sol… La respiration saccadée, je réalisais trop tard que mon mouvement de colère venait de condamner l’appareil, et puis surtout que Feryel allait me prendre pour un taré. Je fis volte face vers elle, tâchant de me reprendre, de me justifier : « Je… Je suis désolé… Il n’arrêtait pas de sonner, je… J’ai un fichu mal de crâne, je crois que les ondes me font dérailler… »
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Indécise encore en ce moment, la jeune présidente Quincy se demandait bien ce qu’elle faisait là. Cole l’avait accusé d’en avoir qu’après son argent, insinuant qu’une source lui aurait soufflé cette idée à l’oreille. Si elle trouve qui lui ait dit cela, elle lu ferait bien sa fête à ce petit con, surtout si c’est un eliot. Elle avait cependant des affaires plus présentes dont elle devait s’occuper que de partir à la chasse aux sorcières. Depuis les incendies, elle s’en prenait bien souvent dans la figure, et continuait de garder la tête haute, car c’était ce qu’elle faisait. Feryel n’était pas quelqu’un qui prenait peur face à l’adversité. Une combattante comme on les appelait. Un jour, son altruisme pourrait lui couter la vie. C’était une pensée qui restait au fond de son esprit toujours, mais jusqu’au jour où elle se retrouverait nez à nez avec les personnes qui avaient pris ses parents, elle ne prendrait peur de rien. Rester calme, posée, ses émotions personnelles cachées dans une petite boîte qu’elle rangeait pour donner une voix et une épaule à ses amis en difficulté, elle se rendait chez Cole, ne s’attendant en rien à ce qui l’attendait de l’autre côté de cette porte barricadée. « Non, c’est bon. Elle ne fera rien aux Eliots, et elle n’a rien avoir avec les incendies. Je l’ai assez réprimandé qu’elle n’oserait pas faire quelque chose. » Feryel avait eu une altercation avec sa vice-présidente quant à son comportement et ses raisons de s’être trouvé à la Winthrop ce soir là. Des voix s’étaient haussées, et des insultes s’étaient perdues, mais à présent, les deux jeunes Quincy pourraient travailler en sachant ce que chacun attendait. Feryel suivait Cole à l’intérieur, se rendant dans le salon avec celui-ci, un cellulaire qui vibrait sur une table basse. Etait-ce comme cela depuis ce matin? Toutes les secondes, l’appareil se mit à faire ce bruit incessant annonçant un autre message. Et dire qu’elle n’avait vraiment pas aidé avec ses messages avec elle. Posant sa veste et son sac sur un fauteuil, elle inspectait la pièce. Digne de Cole était la chose qu’elle retenait. Puis un son sourd, elle regarde, le téléphone explosé par terre. L’écho n’est plus là. Juste un silence. « Hey, c’est pas grave! » Feryel s’approcha de lui, prenant doucement le vice-président Eliot dans ses bras. « C’est pas grave. C’est fini maintenant. Plus de bruits. Et le telephone, tu peux t’en racheter un. On s’en fou de lui. » Voir Cole comme cela, perdu, faible, lui donnait comme un pincement au coeur. Avait-elle été trop dur envers le jeune homme par la suite? Etait-il qu’un simple être humain surpassé par la situation qui avait besoin d’une oreille attentive? Reculant, relâchant peu à peu son eintreinte, elle posa son regard sur son ami. « Elle est où la cuisine? Je vais t’apporter un verre d’eau froid. Ça te fera du bien. »
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  Les mots de Feryel au sujet de Mira ricochèrent en moi. J’étais incapable de balayer mes soupçons. L’espace de quelques secondes, la VP blonde de la quincy house s’effaça de ma liste mentale de suspect, mais l’instant d’après, elle y refit son apparition. Parce que je me rappelais qu’on pouvait mentir, qu’on pouvait tromper, que Feryel pouvait très bien s’être fait abusée par les alibis foireux de son bras droit, s’être laissée endormir par ses excuses. Mira pouvait être coupable. Tout le monde pouvait l’être. Et lorsque mon portable vibra pour une énième fois sur la table, c’était aussi pour me rappeler cela : Abe avait des doutes sur Tate, il m’expliquait même avec logique comment il en était venu à penser cela, que Tate pouvait très bien être le coupable puisque jaloux que je lui ai –pris- la place de VP, puis son lien fort avec Noah pouvait expliquer comment il s’y serait pris pour le faire disparaître si aisément… Sauf que c’était une pensée insoutenable, je n’en pouvais plus de ce portable qui vibrait, de ces messages qui fusaient, de ces amis que je devais suspecter, interroger, mettre en cause. Alors c’est l’objet qui trinqua, valsant contre le mur, se fracassant, tombant en miette. HS. Inutilisable… Et haletant, je me tournai alors en me souvenant que je n’étais pas seul, réalisant le spectacle que je venais d’offrir à mon amie, moi le roi du self contrôle habituellement. Je m’excusai, penaud et elle s’avança alors vers moi, me prenant dans ses bras avec une douceur déconcertante, m’offrant une accolade réconfortante. Là où habituellement je lui aurais affirmé n’avoir besoin de rien, là où je me serais défait de son étreinte, je me laissais porter, bercer. Troublé, lorsqu’elle s’écarta pour me proposer un verre d’eau, je lui indiquai la cuisine d’un petit mouvement de tête sans dire mot et ne reprit la parole que lorsqu’elle revint, quelques minutes plus tard. « Je suis désolé Feryel, vraiment. » Et pas que pour le téléphone. Pour tout le reste aussi. Et pour la facilité avec laquelle je m’étais mis à douter d’elle également. « J’ai l’impression de péter un câble…. Qu’est-ce que je vais faire? » soupirai-je alors. Lui demander conseil. Le summum. Le grand Cole démuni au point de s’en remettre à l’avis d’une autre personne pour savoir de quelle manière il fallait réagir. J’avais juste l’impression de perdre les pédales, et le calme de Feryel me faisait pressentir qu’elle aurait surement des réponses à m’apporter.  
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Feryel essayait de raisonner Cole par rapport à Mira, mais au fond d’elle, elle savait que le jeune homme continuait de douter de la sincérité de la vice-présidente Quincy. Bien sure que Feryel doutait aussi. Les deux jeunes femmes étaient diamétralement opposées, et leurs visions des choses ne se ralliaient que très peu. Cela serait difficile d’avoir un oeil entendant. Toute fois, après leur discussion de l’autre jour suivant les accusations de la radio, Feryel ne pouvait pas douter que tous avaient été mis a plat et qu’a présent, elles pourront travailler dans le bien de la Quincy et rien d’autre. Parler de Mira ne semblait pas être une bonne idée en face de Cole, et de ce fait, Feryel laissait le sujet de coté, préférant beaucoup plus s’occuper de son ami qui était totalement perdu. Elle le prit dans ses bras, essayant de le calmer un peu. Ce n’était pas dans cet excès de colère qu’ils pourraient changer les choses. S’écartant de lui, elle se rendait vite dans la cuisine pour aller chercher un verre d’eau froide. Elle le lui tendit une fois de retour dans le salon. C’était le genre de maison où elle ne vivrait jamais, bien trop chic, bien trop riche. « C’est bon, je te dis. T’as pas à t’excuser. On était tous les deux sur les nerfs ce matin. J'aimerai, cependant, que tu arrêtes de douter de moi.  » La jeune présidente Quincy allait d’ailleurs aussi chercher un cachet de paracétamol dans son sac à main, qu’elle tendit à l’eliot. « Tiens prends ça, ça va t’aider avec le mal de tête. » Ou du moins, c’est ce qu’elle espérait. Cole lui demandait ce qu’il allait faire. Une question à laquelle, elle-même n’avait pas de réponse. Feryel venait s’asseoir sur le canapé, prenant la main de Cole pour qu’il vienne la rejoindre à côté d’elle, et sans lui lâcher la main, elle parlait d’une voix douce, calme, et posée. Si elle avait bien compris une chose, c’était que de crier ou d’élever la voix n’arrangerait pas leur situation. « On va commencer par le début, et tu vas tout m’expliquer calmement sans partir dans des accusations. Est-ce que c’est vrai? Que tu as couché avec cette mather le soir où la photo a été prise? »
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 Y’avait le manque de sommeil, y’avait ces maux de tête, et il y avait désormais ce texto, que tout le campus avait peut être reçu, qui me discréditait complètement, qui cherchait clairement à semer le trouble entre les membres de ma confrérie… Alors oui, je perdais pied, mon sang froid également, et mon portable vola dans la pièce. L’étreinte de la quincy m’apaisa quelques secondes, et lorsqu’elle revint avec un verre d’eau, prévenante, je réitérai mes excuses qu’elle balaya à nouveau, me demandant simplement d’arrêter de douter d’elle. « Je… » C’était plus fort que moi, y’avait encore les mots de Xaver qui me revenaient en tête. J’étais à la fois bombardé de maux de tête mais aussi de doutes, les deux envahissant ma boîte crânienne de manière synchrone et m’empêchant de penser posément. Cela dit, je pris sur moi, saisissant le médicament qu’elle me tendait. « Merci… » soufflai-je en prenant ensuite le verre pour avaler l’antalgique avant de reprendre : « Je vais essayer… » De ne plus douter d’elle. J’étais d’ailleurs déjà dans une autre dynamique puisque je soupirai, me questionnant, la questionnant sur ce que j’allais pouvoir faire. La demoiselle m’attira alors jusqu’au canapé en me tenant la main, main qu’elle ne lâcha pas même lorsqu’elle reprit la parole pour m’interroger sur le fameux mms. Je pourrais nier, tout en bloc, là tout de suite maintenant. Parfaire mon image de victime, crier à la calomnie et au mensonge. Pourtant, relevant mon visage et en plongeant mon regard dans le sien, c’est pour la sincérité que j’optai en lui répondant : « Pas le soir où la photo a été prise. » Sous entendu pas ce soir là mais potentiellement d’autres soirs…     
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Etait Feryel vraiment dans la capacité d’aider Cole? Tout deux venaient d’un monde si différent, comme deux univers qui cherchaient à devenir qu’un, mais qui au final entraient en collision, changeant ainsi la vie de l’autre à jamais. Si il y avait une métaphore qui pouvait décrire cette relation que Feryel avait avec le jeune britannique, c’était bien celle-ci. Deux mondes a l’opposé d’un de l’autre qui au final se complétait un peu plus. La jeune quincy savait aussi qu’elle cherchait à voir le meilleur en son ami, bien qu’il y en avait peut-être pas, et que tout cela était une mission en vain de l’aider. Sa personnalité l’empêchait, cependant, de rester là à le voir souffrir sans rien faire, et c’est pour cela que malgré toutes les atrocités et accusations qu’il avait pu lui dire en cette journée, elle était venue. Sa gentillesse aurait un jour sa peau. Toute fois, n’avait-elle déjà pas vécu assez de choses pour savoir que ce n’était pas en restant sans rien que le monde allait deviner un meilleur endroit, que la haine, la xénophobie, l’homophobie, ou le racisme allaient disparaître. Si elle gardait les bras baissés, tout ce dont Rusty était mort serait vide, sans aucunes importances, comme si il était mort pour rien. Sans même hausser sa voix, ou l’accuser, elle parla à Cole, lui montrant qu’en rien elle ne le jugeait. Feryel fut alors surprise de l’honnêteté de son interlocuteur, qui plongea son regard dans ses yeux. Etait-ce hypocrite ce qu’il avait fait? Après tout, Cole lui avait dit de ne pas se mêler avec les mathers, alors que lui l’avait fait? A quoi cela servait de lui faire la morale encore une fois? En quoi lui dire qu’il était stupide, con, et le traiter de tous les noms, allait l’aider pour se sentir mieux? « Donc, il n’y a que cette photo qui prouve que vous vous êtes vus? » Demanda-t-elle. « Et si… » Etait-elle vraiment entrain de penser à cela? Est-ce que sa gentillesse et sa naiveté l’avaient poussé trop loin? « Et si, tu disais que tu as une copine depuis quelques semaines, mais que tu voulais le garder secret pour le bien de ta copine et de votre couple? Du coup, cette histoire de coucher avec Lucky n’est pas possible parce que tu ne trompes pas ta copine, et que tu n’as vu la mather que pour avoir des informations ou lui dire d’arrêter de te harceler? » Ouais, elle l’avait fait, elle avait demandé cela. Le pire, c’est que Feryel était plus que sérieuse dans son idée de démentir toute cette histoire, et ainsi peut-être sauver la réputation de Cole.
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