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ça pose des blind dates et ça se dit amis ♦ YAVUZ

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Yavuzï & Saskia
Ca allait être génial qu’ils disaient. Sauf que lorsque Saskia Vodyanov, jeune étudiante architecte arriva au Lord Hobo elle comprit rapidement qu’aucun concert n’aurait lieu ici et qu’un sale coup était en train de se produire. Aucun de ses amis n’étaient présents au rendez-vous alors qu’ils avaient insisté comme des dingues pour qu’elle s’y rende. Au début elle s’était inquiété en voyant l’heure défiler sans nouvelles d’eux mais ces petits bâtards étaient tous en ligne sur Facebook ou WhatsApp ce qui ne la rassurait qu’à moitié à vrai dire. Commandant une bière au bar, Saskia s’apprêtait à la laisser en plan sur le comptoir et rentrer chez elle lorsqu’elle reçut un message de ses amis lui demandant de les retrouver à la table 6. Elle demanda donc au serveur où se trouvait la fameuse table. Celui-ci lui indiqua le fond de la salle un peu plus calme que le reste du bar d’un vague geste de la main, trop occupé à servir. Saskia lui adressa un regard noir, elle avait horreur des serveurs qui ne savaient pas être aimable alors qu’ils osaient servir des cocktails à 10$.


La jolie russe se décida donc à se frayer un chemin dans la foule. Il y avait pas mal de gens pour un vendredi soir au Lord Hobo et la chaleur humaine était palpable, au point que Saskia s’empressa d’enlever son perfecto en cuir histoire de ne pas arriver toute transpirante devant ses amis. Elle arriva finalement au fond du bar en jouant des coudes astucieusement entre les étudiants contents de fêter le début du week-end. Elle jeta un rapide coup d’oeil aux tables, et vit un petit écriteau indiquant la table 6 à laquelle attendait un mec tout seul. Saskia fronça les sourcils et s’arrêta net. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Elle renvoya un message à son amie pour lui demander quel était ce mec. “C’est genre mon cousin tu peux y aller, on va pas tarder à arriver.” Saskia commençait à comprendre ce qu’il se passait. Personne d’autre n’allait arriver. Tout ça n’était en fait qu’un putain de piège. Elle s’avança donc vers la table et demanda “Toi aussi t’attends Charlie et les autres c’est ça ?”
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Saskia & Yavuz
Il ne faut jamais sous-estimer l'influence du hasard sur l'existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date, à une certaine heure, peut bouleverser la trajectoire d'un individu.

T’inquiète pas, qu’ils m’ont dit. On arrive et on va passer une soirée de dingue. J’y ai cru, jusqu’au moment où j’ai croisé son regard. Elle me semblait à cran, mais sa question avait fini par me mettre la puce à l’oreille. J’y avais cru jusqu’au bout, qu’on boirait un verre puis qu’on irait se faire un billard. Mais elle, je n’avais aucune idée de qui elle pouvait bien être. Personne ne m’avait dit que de parfaits inconnus partageraient notre soirée. Notre soirée. A elle et moi uniquement, visiblement. Ils s’étaient bien foutus de nos gueules. Je comprenais pas à quoi ils avaient joué en faisant ça. Un blind date ? A quoi bon ? Est-ce que je semblais désespéré à ce point ? Est-ce qu’elle le semblait, elle aussi ? Tout un tas de questions défilaient dans ma tête. « Tout juste. Je les attendais. J’ai un doute quant à leur présence, d’un coup… » soufflai-je. Mais est-ce que j’allais jouer au mec de mauvais poil toute la soirée ? Si déjà, autant en profiter un peu et faire connaissance. C’était pas non plus comme si je devais quelque chose à quelqu’un, et qu’elle était dégueulasse. Loin de là. J’avais fini par me lever, histoire de la saluer à base de bises et de me présenter. « Autant profiter de la soirée. Je m’appelle Yavuz. » souriais-je avant de tirer la chaise qui m’avait jusqu’à présent fait face, l’invitant à y poser son postérieur. « Si tu le permets… » J’avais accompagné mon instant galanterie d’un geste de la main pour lui faire signe de s’installer.
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@Saskia Vodyanov
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Yavuzï & Saskia
Ce n’est pas faute d’avoir été clair un million de fois, Saskia ne voulait pas qu’on essaie de la caser avec quelqu’un d’autre. Elle n’avait pas du tout envie de partager sa vie avec un mec surtout depuis l’épisode de l’alerte à la bombe et de toutes les conséquences qui avaient suivies par la suite. Hélas, ses potes ne voulaient pas l’écouter et continuer à penser qu’elle essayait juste de donner le change et que comme tout le monde elle avait besoin de sa dose d’amour quotidien. Sauf que non. Pas du tout. Le blind date était une manière de rappeler à Sass qu’il y avait plein de poissons dans l’océan et que si Tinder ne voulait pas venir à elle, ils le feraient venir à lui. Saskia se doutait que lui aussi n’avait pas choisi de se retrouver là. Cela dit, il était beaucoup trop beau pour avoir besoin d’aide dans ses recherches de conquêtes amoureuses. Il ressemblait à un top-model tout droit sorti d’un défilé Givenchy. C’était un peu Noël avant l’heure et Saskia était un peu intimidée autant se l’avouer. Elle regrettait d’avoir fait si peu attention à son maquillage et d’avoir remis ce jean déchiré où une tâche de ketchup trônait sur sa cuisse droite. “Clairement je pense qu’ils ne viendront pas…” soupira t-elle en posant sa pochette sur la table. Elle répondit à son invitation à s’asseoir en prenant place en face de lui. Ok. Il était encore plus beau de face, Sass passa nerveusement une main dans ses cheveux en tentant de se donner un peu de contenance malgré les circonstances totalement absurde. “Yavuz ? C’est de quelle origine ? C’est la première fois que j’entends ce prénom ! Moi c’est Saskia, mais tu peux aussi m’appeler Sass. C’est russe.”


Et voilà qu’elle parlait déjà trop. C’était sa mauvaise habitude. Dès qu’elle était dans une situation de stress elle se mettait à parler comme si elle avait un train à prendre dans la seconde. Elle maudissait de toutes ses forces Charlie intérieurement et se promettait de lui régler son compte dès qu’elle en aurait l’occasion. D’autre part, elle était contente que ce fameux Yavuz ne se barre pas comme un voleur en découvrant que c’était elle son rendez-vous, peut-être qu’il avait décidé de tirer le meilleur parti de la soirée et qu’elle devrait en faire autant. Elle commanda une bière au serveur qui passait par là et demanda. “Bon, dans quel état est ta vie amoureuse pour que tes potes te piègent pour passer une soirée avec moi ?” Autant rentrer dans le vif du sujet.
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Saskia & Yavuz
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Si déjà on était là, tous les deux, même en étant de parfaits inconnus, autant profiter de la soirée, non ? J’avais fini par comprendre que personne d’autre qu’elle ne me rejoindrait, et que nos supers amis nous avaient tendu un piège, à tous les deux. J’avais voulu jouer au mec galant en lui tirant la chaise mais elle me semblait quelque peu déboussolée, sans trop que je comprenne pourquoi. Quoiqu’il en était, je lâcha un sourire lorsqu’elle me demanda de quelle origine était mon nom. Et ça me semblait bizarre d’un côté qu’elle n’ait pas noté mon accent turc un peu trop prononcé malgré huit longues années déjà passées en Amérique. A croire que jamais il ne me quittera. « C’est turc. Pas très courant, je te l’accorde. » lançai-je alors. « Enchanté Saskia. Tu viens de Russie ou seules tes origines t’y raccordent ? » Parce qu’on ne sait pas. Malgré l’histoire des russes et des américains, beaucoup vivent ici depuis de nombreuses années. Et puis, ça me permettait en même temps d’apprendre à la connaître. J’avais fini par me réinstaller, mon regard se posant directement sur elle. « Dis-moi si je me trompe, mais t’as pas l’air très à l’aise. » souriais-je. Il était vrai que la situation était plutôt délicate et que je comprenais parfaitement sa réaction et son désarroi. Mais je préférais qu’elle se sente bien, comme si on se connaissait depuis toujours, histoire de ne pas rendre la situation entre plus étrange. « Je te propose d’oublier qu’on ne se connaît pas, et de faire comme si on se connaissait depuis toujours ! La situation est assez bizarre pour ne pas aggraver notre cas et pour ne pas nous empêcher de profiter de la soirée. » J’avais à mon tour commandé un verre, mais uniquement un Coca. Pas d’alcool pour moi. Je n’en avais jamais bu et je ne comptais pas en boire un jour, j’en étais bien loin. Je fus un peu surpris lorsqu’elle se mit à parler de ma vie amoureuse, parce qu’il était vrai que leur but était sûrement de nous faire nous rapprocher en espérant que peut-être il finirait pas se passer quelque chose. Mais non. Sans doute pas. « Je dois leur paraître sacrément désespéré. Enfin, je dis pas ça pour t’offenser. Mais ce coup-là, on me l’avait jamais fait encore. Je suppose que toi non plus. » J’avais haussé les épaules. Tant pis, on était là maintenant, on n’y changerait plus rien. Libre à nous de nous faire plaisir et de passer du bon temps. « Ca va faire trois ans que personne n’a partagé ma vie et visiblement c’est plus dérangeant pour mes amis que pour moi, vas savoir pourquoi. Mais parlons de toi ! » Peu importe ce que l’on pourrait penser en me voyant, je n’ai partagé ma vie qu’avec deux femmes. Deux femmes qui ont piétiné mon cœur sans trop de honte. Alors, je m’étais promis de ne plus être une victime de l’amour et de vivre ma vie convenablement, en me penchant davantage sur mon boulot et sur mes proches. Les filles, à présent, passaient bien après tout le reste de ma vie. Bien qu’Edweiless n’avait jamais quitté mon esprit, plus de quatre ans encore après notre rupture.
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@Saskia Vodyanov
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Yavuzï & Saskia
Bien évidemment, Saskia avait remarqué l’accent étranger de Yavuz mais elle était incapable de l’identifier. Elle y décelait des origines orientales ce qui eut pour résultat de ne pas la surprendre lorsque son date surprise lui confirma qu’il était d’origine turc. Il ne perdit pas de temps pour aborder ses propres origines. En effet, elle était russe. Et de bonne famille qui plus est. “Turc, alors ? Maintenant que tu le dis, ça me parait évident ! Mon père est russe et ma mère suisse, mais je me sens plus suissesse que russe je te l’avoue. J’ai beaucoup de mal à m’identifier à ce pays sévère et pas très démocratique.” Elle avait Poutine en horreur comme beaucoup de gens ici en Amérique. Et pas que. Saskia prit une autre gorgée de bière et tenta de masquer sa nervosité lorsque Yavuz lui fit remarquer qu’elle n’était pas très à l’aise. Sans blague… Saskia n’était vraiment pas bonne lorsqu’il s’agissait de masquer ses émotions. Elle était un livre ouvert pour qui l’avait en face d’elle, sa peau naturellement blanche variait rapidement de teintes en fonction des émotions qu’elle ressentait. Sa mère lui reprochait souvent de ne pas savoir gérer ce qu’elle ressentait ni d’arborer une “poker face” comme elle aimait l’appeler. “Ça se voit tant que ça ?” demanda t-elle en riant nerveusement.

Mais la jolie russe avait de la chance, elle était tombé sur un compagnon de soirée qui savait y faire et qui prit soin de la mettre immédiatement à l’aise en lui disant qu’ils n’avaient qu’à faire comme si ils se connaissaient depuis des années pour que les choses soient plus faciles. Why not ! Cela risquait d’être compliqué mais après quelques bières dans le nez ce serait peut-être plus facile. Saskia regretta de ne pas avoir commander quelque chose de plus fort.
Puis ce fut le moment des confidences et Saskia apprit alors que Yavuz n’avait partagé sa vie avec personne depuis trois ans. Sass était assez étonnée, elle pensait bêtement qu’un mec comme lui devait collectionner les filles sans même s’emmerder à retenir leur prénom. Au lieu de ça elle avait le droit au numéro du coeur brisé elle ne s’y attendait pas. Comme quoi il ne fallait pas se fier aux apparences. Sass avait une vision tellement déformée de la gente masculine qu’elle avait tendance à voir le mal partout. Elle regrettait d’avoir juger trop hâtivement le bel étudiant turc. “C’est marrant… Quand on te voit aux premiers abords on te prendrait pour une version turque du bachelor…” dit-elle en riant. “Mais on doit souvent te le dire n’est-ce pas ? Tu dois pas passer inaperçu à Harvard, tu dois amener un peu d’exotisme dans les couloirs !”


Il lui demanda alors de lui parler d’elle et Saskia tiqua. Parler d’elle… Elle détestait ça, elle en était pratiquement incapable. Elle se trouvait tellement peu intéressante. “Oh tu sais c’est le néant total ! Je me fais avoir tout le temps c’est incroyable, à chaque fois j’y crois puis je suis déçue donc finalement je me braque… Une vraie galère. Je pense que je vais finir seule dans un grand loft à New York avec plein de chiens.”
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Saskia & Yavuz
Il ne faut jamais sous-estimer l'influence du hasard sur l'existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date, à une certaine heure, peut bouleverser la trajectoire d'un individu.

Elle avait engagé les questions, alors évidemment que j’allais continuer sur sa lancée. Mais je ne comptais pas trop en dire à mon sujet, comme à mon habitude, je n’appréciais pas trop dévoiler ma vie privée. Alors en apprendre plus à son sujet, mettre en avant ses origines ou toute autre question relative à cette belle blonde, ça m’arrangeait. Je ne prendrais d’ailleurs pas la peine de revenir sur mes origines mais j’appuierais bien évidemment sur les siennes. Ca allait de soi. « Quel mélange, dis-moi ! Ta mère vient de quel côté de la Suisse ? Française, allemande ou italienne ? Je t’aurais bien imaginée norvégienne ou suédoise d’après ta bouille, tu sais ! » souriais-je. Il était vrai que la Suède ou la Norvège lui aurait collé parfaitement à première vue. Une blonde plutôt pâle de peau et très mignonne. Le rêve de tous les hommes, non ? « Et tu es déjà allée en Russie ou tu ne l’aimes pas au point que tu n’y mettras jamais les pieds ? » J’allais éviter de me lancer sur un sujet aussi tendu que la Russie au vu de la relation qu’avait mon beau pays avec ce dernier. D’autant plus qu’en temps que fils de parlementaire, autant dire que mon avis n’était pas spécialement neutre. Quoiqu’il en était, je ne m’étais pas trop gêné pour lui faire remarquer à quel point elle semblait mal à l’aise. Et lorsqu’elle me répondit, je ne pus m’empêcher de sourire de plus belle. Un très large sourire dévoilant quelques dents au passage. « Pas tellement, juste un peu… Vraiment, un tout petit peu. Comme ça. » J’accompagnais mes paroles d’un geste de mes doigts jaugeant à quel point on voyait qu’elle était mal à l’aise. J’avais rapproché mon index et mon pouce au point où ils se touchaient presque, avec un brin d’ironie.

J’avais tout de même accepté de me dévoiler un tant soit peu, alors qu’elle me questionnait quant à ma vie amoureuse. Je ne savais pas ce qu’elle pouvait bien penser, pour qui elle me prenait, si elle voyait en moi un coureur de jupons ou un homme sérieux. Il était vrai que beaucoup de personnes ne croyaient pas trop à ma réalité, pensant plutôt qu’au contraire, j’étais l’un de ces collectionneurs. Et pourtant. Je m’étais d’ailleurs mis à sourire tout en haussant les épaules lorsqu’elle me fit part de ce qu’elle avait pensé de moi aux premiers abords. « Je sais, ça peut paraître assez étonnant. J’ai du mal à comprendre pourquoi d’ailleurs ça semble tellement improbable que je ne sois pas un connard. Si tu savais le nombre de fois où j’ai animé des débats me concernant, et à quel point c’est dur de faire entendre raison aux gens à mon sujet ! A croire que ma tronche ne convient pas à mon attitude. T’en penses quoi ? Juste une raison d’exotisme ou une mauvaise vision des hommes en général ? Ou peut-être des turcs ? Enfin, j’ai cru comprendre qu’en Amérique la mentalité est loin d’être pareille que la mienne. » Je ne disais pas ça pour dire que tous les hommes américains étaient de bons gros connards, mais c’en était pas loin. Pour ceux que j’avais pu côtoyer ou même ce dont on m’avait parlé, c’était souvent le cas. Des hommes sans aucune morale, sans aucun respect pour les femmes, sans aucune valeur et sans aucun principe. Enfin qu’importe, le sujet principal ce soir ce serait elle. Et ce qu’elle me disait ne m’étonnait qu’à moitié. « C’est peut-être la poisse mais tu sais, bien souvent, on juge mal les gens. Et j’ai remarqué que les femmes ont une tendance naturelle à préférer les connards… Peut-être que t’aimes les bad boys naturellement et que tu ne peux t’empêcher d’être attirée par les mauvais mecs, mais dans ce cas c’est pas vraiment ta faute ! » Des filles qui aiment les mauvais mecs et sont aveuglés par la bonne image qu’ils tentent de se donner, c’est assez régulier. Sans doute la majeure partie des femmes d’ailleurs. « Mais je suis certain que tu vas trouver chaussure à ton pied. Peut-être que tu devrais donner ta chance à ceux que tu ne penses pas être à la hauteur ! » Conseil d’ami, sans qu’on le soit. Mais surtout conseil d’homme, pour les connaître. Les femmes pensent trop souvent qu’un homme est naze parce qu’il ne sait pas draguer. Mais en réalité, ce sont ceux qui savent bien charmer dont elles devraient se méfier. Parce que ceux-là, ce sont ceux qui savent y faire. Les connards.
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@Saskia Vodyanov
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Finalement la soirée qui s’annonçait être un fiasco de grande envergure prenait une tournure surprenante. L’atmosphère était agréable et Saskia se rendait compte au fur et à mesure qu’en réalité ses amis ne l’avaient pas jeté dans la gueule du loup avec un womanizer sans foi ni loi qui lui aurait vite fait réglé son compte deux fois dans la nuit avant de la foutre dans un taxi au petit matin. Au contraire, Yavuz avait l’air de quelqu’un tout ce qu’il y avait de plus respectable et Sass comprenait pourquoi finalement ses amis avaient pu les projeter à une soirée ensemble en solo. Le courant passait bien, Yavuz était d’excellente compagnie et Saskia se félicitait de ne pas être partie en courant. Elle se jura tout de même de foutre une bonne raclée à Charlie mais avant ça elle était partante pour tenter de passer une excellente soirée. Maintenant que ses à priori sur son interlocuteur s’étaient évanouis comme un jeu de cartes ils pouvaient apprendre à faire vraiment connaissance l’un de l’autre et la conversation suivait sa ligne naturellement, sans que ni l’un ni l’autre n’eut à faire l’effort de sociabiliser. Ce qui était très rare chez Saskia. Elle qui était d’habitude particulièrement timide, elle se sentait paradoxalement en confiance avec Yavuz qui avait l’air de sincèrement s’intéresser à elle. Il était flagrant que c’était un jeune homme à la bonne éducation, qui savait être courtois envers les femmes malgré sa carrure de macho viril, petit côté qu’il devait sûrement avoir malgré tout. Saskia ne savait rien de la Turquie et elle était bien embarrassée. Elle aurait été incapable de re-situer ce pays sur une carte même si sa vie en dépendait…. Même si son cursus mineur en anthropologie l’aidait à soigner ses lacunes, elle en avait encore quelques unes. “Justement ma mère est norvégienne mais elle a grandit en Suisse avant de rencontrer mon père dans un dîner d’affaire, enfin rien de bien intéressant franchement.” C’est du moins ce qu’elle pensait. Saskia ignorait totalement que sa mère lui cachait un très lourd secret depuis des années mais calfeutrée dans l’univers qu’elle avait toujours connu la jolie blonde était loin de se douter de quoique ce soit.


Puis les deux jeunes gens abordèrent le problème des apparences qui étaient parfois trompeuses. Yavuz s’interrogeait à voix haute sur le pourquoi du comment les gens arrivaient à penser que c’était un tombeur de ses dames. “Je pense que tu fais très viril, c’est pour ça que les gens s’attendent à ce que tu sois le bad boy briseur de coeur womanizer ! Vaut mieux passer pour un tombeur que pour une mauviette, non ? Lorsqu’il fit le comparatif avec les américaines elle soupira et leva les yeux aux ciels. “C’est des gros cons pour la pulpart, du pays où je viens les hommes sont beaucoup plus respectueux et traitent les femmes comme des joyaux. Chacun son truc visiblement.”
Elle était sortie avec quelques américains et tous lui avaient fait une misère pas possible que Saskia gardait en travers de la gorge. Lorsque Yavuz conseilla implicitement de regarder là où elle ne regardait pas d’habitude pour trouver l’amour, Saskia prit nerveusement une mèche entre ses doigts. “Je suis une grosse tapette en matière de sentiment, j’ai tellement peur d’avoir mal que je préfère rester à l’écart de tout ça. Puis il y a tellement de travail à faire à Harvard que ça laisse peu de temps pour batifoler, tu trouves pas ?”
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Il ne faut jamais sous-estimer l'influence du hasard sur l'existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date, à une certaine heure, peut bouleverser la trajectoire d'un individu.

Je comptais mettre à l’honneur la belle inconnue qui me faisait face pour toute la soirée. Car il était de ma nature de jouer sur le mystère, de ne pas trop me dévoiler, de rester secret. A tel point que même certains de mes proches amis ne me connaissaient qu’en partie. Extrêmement rares sont ceux qui connaissent ma vie privée et mon passé, ou encore mon présent. Rares au point que je n’en compte que deux. Edweiless et Ozalee. Deux femmes exceptionnelles qui me suffisent amplement à vivre dans mon petit monde. Et qui en savent assez pour écrire un bouquin sur moi, en dix tomes. Je l’écoutais avec beaucoup d’attention, comme depuis qu’elle était arrivée ici, en parlant le moins possible de moi et en la mettant le plus possible en avant. Le fait de m’expliquer que ses parents s’étaient rencontrés au cours d’un dîner d’affaires me tendait une nouvelle fois une perche… de quoi lui poser mille et une question sans jamais vraiment passer par ma vie. « Un dîner d’affaires ? Que font tes parents dans la vie, si ce n’est pas trop indiscret ? » Quoiqu’il en était, si elle me retournait la question, je lui répondrais si vaguement qu’elle serait incapable de déterminer de quel genre de famille je provenais. Entre un père parlementaire et une mère qui a hérité d’un véritable empire, et qui, en passant, n’est même pas ma génitrice ; ça ferait trop d’informations personnelles. Je daignerais peut-être lui conter que j’ai deux frères et une sœur, et que je proviens d’une famille stable, tout au plus. Je n’ai jamais été quelqu’un de vantard en étalant ma fortune, au contraire, souvent trop humble et trop cachottier.

Le sujet avait fini par dévier sur mon apparence de connard, de queutard, de bouffon, de tout. Un américain typique, macho, à la grosse tête. Ce que j’étais bien loin d’être. Bien qu’effectivement j’avais toujours eu ce petit côté macho et surprotecteur au fond de moi, chérissant ma dulcinée comme la plus précieuse des pierres du monde – car elle l’était – et prêt à remettre à sa place quiconque oserait lui manquer de respect. Un chevalier du 21ème siècle, avec ses défauts. « Honnêtement, je ne suis pas certain que ce soit mieux. Je préfèrerais peut-être passer pour une mauviette et finalement prouver aux gens que je n’en suis pas une. Car vas prouver le contraire, c’est bien plus compliqué qu’on ne le pense. » Une fois que l’étiquette du connard nous est offerte, elle est collée à vie. Ou en tout cas pour de trop longues années, à tel point que ça en devient fatigant à la longue. Toujours devoir se justifier auprès de certaines personnes, que nos intentions ne sont pas mauvaises. Et ajoutez par-dessus tout ça le fait de provenir d’un pays musulman et d’en être un, vous avez gagné le jackpot au vu des récents évènements. « Je ne vais pas dire que tous les turcs sont de bons hommes mais la plupart. Il y a des cons partout, je pense que tu le sais aussi. Mais il est vrai qu’ici la mentalité est tellement différente que trop nombreuses sont celles qui finissent par nous mettre tous dans le même panier, à tort. A raison pour certains, je te l’accorde. Mais dans mon cas, j’avoue que ça devient vexant à la longue. » J’avais fini par tenter de la conseiller sur comment trouver des hommes à sa hauteur, et ne pas tomber systématiquement sur de bons gros connards qu’on croise finalement à chaque coin de rue. Et visiblement, ça l’avait à nouveau rendue mal à l’aise. Et ça me faisait sourire, tant je la trouvais mignonne et limite innocente, quelque part. « Je pense que c’est en ayant peur que tu te dégottes le pire du pire. Mais je t’avoue que faire passer tes études avant tout est une chose particulièrement respectable. Tu étudies quoi à Harvard ? Et depuis combien d’années ? » souriais-je chaleureusement en tentant de détendre une nouvelle fois l’atmosphère.
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@Saskia Vodyanov désolée du retard j'étais très prise par les cours ça pose des blind dates et ça se dit amis ♦ YAVUZ 927261665
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Yavuzï & Saskia
Contre toute-attente, ce guet apen tendus par ses amis n’étaient pas si chiant que ça. Saskia appréciait pour la première fois depuis longtemps une bonne petite soirée en charmante compagnie. Contrairement aux apparences, Yavuz était très agréable bien qu’il gardait ses distances, c’était facile de le constater mais Sass appréciait l’effort qu’il faisait pour lui faire la conversation. Néanmoins lorsqu’il lui demanda ce que faisait ses parents dans la vie, Saskia préféra abréger et changer de sujet : “Oh rien de franchement intéressant.” C’était un sport local à Harvard que de déblaterer sur les réussites et les accomplissements de ses parternels. Les gens étaient souvent connus pour être des fils/filles de et Sass était lasse de cette fausse compétition. Elle se foutait totalement que les personnes qu’elle fréquentait ait des parents à la tête de multinationales ou d’empire financier. C’était d’une banalité affligeante dans les rues de Cambridge…

Le jeune duo repartir donc sur l’éternel débat des apparences VS la réalité. Yavuz souffrait de l’image de beau gosse womanizer qu’il renvoyait tandis que Sass elle regrettait de ne jamais être prise au sérieux en raison de son petit gabarit et de sa beauté angélique. Même si elle avait une fragilité, Saskia avait des ressources mais elle était victime des clichés qu’elle renvoyait. Son veganisme, son passé de clean teen… Les gens ignoraient beaucoup de choses sur elle et tiraient des conclusions hâtives qui avaient parfois pour résultat de la bloquer dans une case. “Je vois tout à fait ce que tu veux dire, les gens aiment mettre les autres dans des cases. Toi on te prend pour le bachelor moi on me prend pour la blondasse gourde fille à papa limite chichi-panpan. Mais on s’y fait. On apprend, on s’adapte.” conclut elle avec un grand sourire et une gorgée de bière. Yavuz rebondit ensuite sur son cursus à Harvard. “J’y suis depuis quatre ans je fais des études d’anthropologie et d’architure. Et toi ? Ah, et j’ai candidaté pour la Dunster House cette année mais je t’avoue que ce n’est pas franchement la grosse éclate. J’ai l’impression de faire un effort constant pour m’intégrer et c’est désagréable. Toi tu dois faire partie des Eliot ou des Winthrop je présume ? Je me trompe ?” Sass avait généralement bon oeil pour repérer qui venait d’où… Les confréries à Harvard était une tradition qu’elle aimait bien au final. Même si ça allait à l’encontre de ses principes anticonformistes. “C’est marrant comme c’est facile de discuter avec un inconnu au final…”
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HJ : Je suis vraiment désolée pour le retard, j'étais absente pendant trois longues semaines. J'espère que tu ne m'en veux pas, j'ai grave envie de continuer notre rp que je trouve cool ! ça pose des blind dates et ça se dit amis ♦ YAVUZ 73120010
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