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too much for my happy ending ♦ ALEKSEÏ

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Too much for my happy ending.
Alekseï & Saskia
Saskia Vodyanov suivit du regard les mariés dansés sur la piste, les yeux dans les yeux. On pouvait sentir l’amour qu’ils se portaient mutuellement jusqu’à la table des célibataires où Saskia était assise depuis une heure déjà, le regard perdu dans le vague de temps à autre, portant sa coupe de champagne à ses lèvres le reste du temps. À 22 ans elle était bien loin de tout ça, le couple, le mariage, les projets… Ce n’était clairement pas au programme et elle se laissait toute la vie pour atteindre ce but ultime qu’elle voyait comme la fin de son innocence et de ses rêves brisés. Trouver quelqu’un qui voudrait passer toute sa vie avec elle lui semblait hors d’atteinte à l’heure d’aujourd’hui surtout avec les cicatrices qu’elle portait sur elle. La perte de son bébé, malgré les années passées, faisait toujours aussi mal et l’abcès n’avait pas été crevé malgré une longue thérapie et le soutien de ses rares amies. La plaie était toujours béante et Sass n’avait trouvé aucun volontaire pour la panser. Voilà à quoi elle songeait dans ce moment de fête pour tout le monde. Son placement à la table des célibataires ne lui avait que rappelé sa situation désespérée…

Cela dit, si on esayait de voir le verre à moitié plein Sass pouvait constater qu’elle n’tait pas la seule à voguer en solo puisque la table des célibataires où elle était assise comptait aussi un jeune homme dont le visage lui était familier. Elle savait qu’il était russe comme elle et 80% des gens qui se trouvaient ici car elle l’avait entendu parler avec le témoin. Il n’avait pas parlé à beaucoup de personnes non plus donc il devait sûrement être une pièce rapportée tout comme elle qui connaissait vaguement la mariée. C’était le genre de mariage où il suffisait d’avoir parlé à un des jeunes mariés plus de deux fois dans votre vie pour être invité. Lorsque les premières notes de My Heart Will Go On raisonnèrent dans la salle, s’en fut trop pour Saskia qui ne put s’empêcher de pousser un long soupir, c’est là qu’elle croisa le regard du russe baraqué juste en face d’elle. Ils échangèrent un petit sourire complice mais Saskia baissa les yeux, trop timide pour engager la conversation alors que franchement elle n’avait que ça à faire.
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SASKIA & ALEKSEÏ.

A cet instant, Alekseï était en grande hésitation entre avoir envie de vomir ou tout simplement de mourir. Les mariages, ça n'était pas et ça ne serait jamais son truc. Assit à la table des célibataires, le russe maudissait son paternel qui l'avait littéralement forcé à assister à cette torture. Pourquoi était-il là ? Parce que le père de la mariée était un proche ami de son propre père. Encore une amitié mafieuse dont Alekseï avait aujourd'hui horreur. Ces manigances étaient derrière lui à présent mais le mariage se déroulant à Boston, le père Voïnov avait insisté pour que son héritier y soit présent, pour le plus grand malheur de ce dernier. Il se retrouvait donc là, à siroter un champagne pas assez frais, assit dans le fond d'un chaise qui lui meurtrissait les muscles fessiers, les bras croisés à regarder deux tourtereaux virevolter comme si personne ne les regardait.
D'une main, il se frotta les yeux comme pour se réveiller d'un mauvais rêve qui était finalement bien plus réellement que dans ses espérances. Bon sang, qu'est-ce que ce mariage pouvait être chiant et pompeux. Et il ne pensait pas ça par jalousie d'être encore célibataire, mais réellement parce qu'il avait envie d'être partout, mais pas ici. Éternellement froid et de mauvaise humeur, Alekseï avait passé la quasi totalité de sa journée à saluer des connaissances russes plus ou moins proches de sa famille tsarine. Et Dieu seul sait à quel point il avait horreur de ce genre de mondanités.
Et à, ce fut le drame. La chanson. Non, ce n'était décidément pas possible. Alekseï laissa échapper un « c'est une blague ? » sur un ton durement désespéré et roula des yeux comme si ce spectacle était un abominable supplice. Il se jura que le jour de son propre mariage, le premier qui prononcerait le nom de cette chanson serait sortit des lieux instantanément, et avec les remerciements.
Au bord de la rupture, Alekseï  était sur le point de se lever pour essayer de trouver mieux à faire lorsqu'il croisa le regard de la jeune femme qui se trouvait en face de lui. Il était certain de l'avoir déjà vue quelque part mais était tout bonnement incapable de se souvenir où. Elle avait l'air aussi désemparée que lui et malgré l’asociabilité habituelle du russe, il était prêt à tout pour s'occuper ne serait-ce que quelques minutes. Il adressa un sourire à la jolie blonde, sourire qui signifiait bien « on est bien d'accord, on tout les deux envie de partir en courant ». Puis il reposa des yeux blasés sur les mariés qui commençaient sérieusement à lui faire tourner la tête.
« J'ai l'impression que nous sommes tout les deux d'accords sur le fait qu'on aurait jamais du accepter cette invitation, non ? »

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@Saskia Vodyanov
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Alekseï & Saskia
Le meilleur moyen de passer le temps était sûrement de faire des rencontres, et quoi de mieux pour faire des rencontres que d’être assise à la table des célibataires ? Sauf que Saskia n’était pas tout d’humeur à sociabiliser. Les russes étaient toujours dans la surenchère du bling-bling, plus ils étalaient leurs argents et plus ils pensaient compter dans l’estime des autres. Sass avait eu sa dose d’exhib russe pour au moins toute sa vie, à l’époque ou ses parents jouaient à la petite famille parfaite dans tous les événements d’exception dans lesquels ils étaient invités. Madame Vodyanov adorait présenter sa fille comme si elle était la septième merveille du monde ce qui excédait fortement Saskia bien qu’elle se prêtait au jeu.


On aurait pu croire qu’en quittant le nid familial Saskia se délesterait de ses obligations familiales mais hélas ses parents tenaient à ce qu’elle continue d’honorer hypocritement de sa présence pour que le nom Vodyanov reste sur toutes les lèvres. Si ses parents avaient l’occasion de la voir là dans sa robe de cocktail rouge les bras croisés et la mine fermée ils seraient affreusement déçus. Fourrant un minuscule petit four dans sa bouche, Saskia s’essuya les mains sur sa serviette puis le coin de la bouche lorsque le jeune homme en face s’adressa à elle. Son visage lui était vraiment familier… Il avait les traits des VoÏnov, une famille russe extrêmement réputée mais Saskia n’était pas certaine. Ces gens étaient généralement surentourés et même si Sass l’avait vu discuter avec quelques personnes, elle ne voulait pas se montrer audacieuse et supposait que s’il avait été un véritable Voïnov alors il était assez discret. “Je ne connais même pas les mariés à vrai dire, donc c’est encore pire… Je suis venue pour représenter mes parents qui n’ont pas pu se déplacer jusqu’ici.” soupira t-elle. Elle tendit la main vers lui, lui adressant son plus beau sourire. “Je m’appelle Saskia Vodyanov, je suis étudiante en archi à Harvard. J’ai l’impression qu’on s’est déjà vu quelque part et je suis sérieuse hein, c’est pas juste une phrase d’accroche parce que je me fais horriblement chier !” lâcha t-elle en lançant un regard entendu vers les mariés qui semblaient complètement transportés par la voix de la chanteuse canadienne.
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SASKIA & ALEKSEÏ.

Vodyanov. Ce nom lui revenait enfin en tête. Si cela servait au moins à quelque chose de faire partie des Voïnov, c'était bien de connaître le nom d'à peu près toutes les familles importantes en Russie. Il s'agissait en effet de la jeune Vodyanov mais il était tout à fait incapable de se souvenir de son prénom. Ils s'étaient déjà probablement vus à des rassemblements comme celui qu'ils vivaient en ce moment mais Alekseï avait le drôle de sentiment de l'avoir croisée ailleurs et de façon très récente.
Le russe arrêta rapidement de spéculer et écouta la jeune femme qui lui annonça qu'elle se trouvait dans le même pétrin que lui. Il se mit à sourire en entendant cela. La fête devenait toujours un peu plus intéressante si on était deux à s'ennuyer à mourir. En faisant connaissance, l'un comme l'autre finiraient bien par trouver une occupation plus amusante que de regarder deux inconscients s'agiter sur une mélodie horriblement déprimante. D'un geste sûr et doux à la fois, Alekseï prit la main que la jeune femme venait de lui tendre et la salua d'un signe de la tête.
« Je vais vous avouer que je ne les connais pas personnellement non plus et que c'est également mes parents qui ont insisté pour que je vienne m'ennuyer ici à leur place. »
Le chirurgien émit un rire léger pour que cette dernière critique passe pour plus mondaine qu'elle ne l'était. De toute manière, Saskia semblait s'ennuyer tout autant que lui. D'ailleurs, lui vint enfin la raison de cette sensation de l'avoir déjà vu autre part qu'en réception. Elle était étudiante à Harvard et puis qu'il y était professeur, ils s'étaient probablement déjà croisés dans le passé, sans le savoir.
« Je suis Alekseï Grigory Voïnov, mais je pense qu'un de mes métiers vous parlera plus. Je suis chirurgien à Boston mais également professeur de sciences médicales à Harvard. Sûrement l'endroit où nous nous sommes déjà croisés. »
Il lui adressa un sourire amusé car elle lui avouait qu'elle aussi pensait l'avoir déjà vu quelque part. Il ria d'autant plus aux derniers mots de la blonde, qui lui ôtaient les siens de la bouche.
« Je préfère très largement une phrase d'accroche comme la vôtre plutôt qu'un spectacle comme celui auquel nous sommes en train d'assister malgré nous ! »
Dans son malheur, Alekseï avait peut-être finalement trouvé un compagnon de galère. Il leva sa coupe en direction de Saskia et bu une gorgée rafraîchissante. Peut-être finirait-il par s'amuser finalement.  

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@Saskia Vodyanov
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Alekseï & Saskia
Quand elle était plus jeune, Saskia pensait bêtement qu’une fois qu’elle aurait atteint la majorité ses parents ne l’embêteraient plus avec ces mondanités déprimantes. Finis les cocktails interminables et les soirées caritatives ennuyantes à mourir… C’est du moins ce qu’elle croyait, au lieu de ça elle avait été mandatée pour assister à tous les événements auxquels ils brillaient par leur absence. Faute de frère et soeur, Saskia était la seule sur qui ils pouvaient compter pour représenter la famille et c’était un poids non nécessaire pour la jeune femme qui s’en délestait bien volontiers la plupart du temps sauf pour cette fameuse soirée où aucune bonne excuse ne lui était venue en tête lorsque sa mère l’avait mise au pieds du mur. Elle se retrouvait donc là assise à table mais sa soirée semblait prendre une autre tournure puisqu’elle avait trouvé un partenaire d’ennui en la personne d’Alekseï. “Décidément il serait peut-être temps qu’on se sépare de nos parents.” Elle était étonnée de la façon dont il parlait, c’est-à-dire un peu trop bien. C’est certain qu’il n’était pas étudiant, maintenant qu’elle y pensait il avait même l’air un peu plus âgé qu’elle. Elle s’interrogea alors sur ce qu’il pouvait bien faire dans la vie et il ne tarda pas à donner une réponse à ses interrogations. Il était donc chirurgien et prof à Harvard… Et bien, rien que ça. Tu parles d’un beau parti. Ses parents auraient adoré qu’elle sorte avec un chirurgien qui plus est sorti tout droit d’une famille aussi célèbre. Sauf que Saskia préférait clairement les mecs qui en avaient rien à foutre d’elle et qui savaient même pas se tenir correctement à table. Tu parles d’un problème d’éducation.

“Oh oui on s’est certainement croisé à Harvard. Pas à l’hôpital en tout cas.. Quoique…” Elle pensa brièvement à l’attentat qui avait eu lieu il y a quelques années, celui où elle avait perdu son bébé… Saskia n’osa pas demander. Si ça se trouve il l’avait prise en charge ou quoi. Mon dieu non il valait mieux ne pas y penser mais en même temps maintenant qu’elle avait ça en tête elle ne pourrait pas se le retirer de la tête avant d’avoir posé la question. “Je sais que c’est ni le moment ni l’endroit mais est-ce que par hasard vous êtes intervenus en tant que chirurgien pendant l’alerte à la bombe ?” Saskia ne voulait pas imposer une séquence émotion mais elle avait une énorme phobie de l’hôpital et des blouses blanches depuis qu’elle avait été prise en charge d’urgence pendant l’alerte à la bombe. Elle se souvenait encore de la sensation du poids des gens qui la piétiner sur elle et sur son ventre qu’elle avait tant bien que mal tenter de protéger. Ok. Super. Quel bad. Saskia se raisonna et descendit une grande gorgée de champagne. Il était hors de question de remuer le passé ce soir, l’ambiance était déjà assez déprimante comme ça.
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SASKIA & ALEKSEÏ.

Elle venait de te répondre qu'il était tant que, l'un comme l'autre, vous preniez votre indépendance. Tu laisse échapper un rire franc et léger car sa remarque était réellement amusante. En effet, vous aviez beau être deux adultes responsables, vous étiez là en train de partager le fait que votre présence n'était du qu'aux remarques insistantes de vos parents. Tu trouvais ça cocasse, toi un trentenaire endurci qui était réputé pour être dur et intransigeant, tu te laisse guider par le bout du nez par tes parents. En effet, la réflexion de Saskia était drôle par sa triste réalité. Une fois que tu as finis de rire, tu tends une main vers la table afin d'attraper ton verre et de le porter à tes lèvres. Ce champagne n'a rien d'extraordinaire mais il a le mérite de faire passer le temps.
La jeune femme te confirma que vous vous étiez probablement déjà croisés à Harvard. Dans cette immense université tout le monde se croise mais personne ne se voit. Elle aurait même put assister à tes cours que tu ne l'aurais probablement pas reconnue. Il a trop d'élèves, beaucoup trop, et même si tu es un professeur observateur, il est tout bonnement impossible de se souvenir de tout ces visages. Elle semble hésiter à terminer sa phrase. Tu lui lances un regard interrogateur comme pour l'inciter à poser cette question qui lui mordait les lèvres. Et elle le fit. Elle aborda le sujet de l'alerte à la bombe qui avait était lancée à l'université quelques années plus tôt. Elle te demande si tu y étais, si tu t'étais occupé des victimes. Heureusement ou malheureusement, tu ne sais pas encore, mais tu étais en service à ce moment là. Tu étais donc à l'hôpital et dès que l'alerte avait été lancée, tu avais troqué ta blouse de cardiologue contre celle de médecin urgentiste. Heureusement que les urgences avaient le service dans lequel tu avais fait tes premières années et donc forgés tes premières armes. Tu lui adresses un regard rassurant, comme si tu sentais que ce sujet était délicat pour elle. « En effet, j'étais aux urgences et je me suis occupé d'un nombre incalculable de personnes venant de l'université. Quelle journée atroce … J'ai perdu des étudiants et des collègues ce jour-là. J'espère pour vous que vous n'y étiez pas, est-ce le cas ? » Elle n'avait pas besoin de te répondre, tu te doutes bien que si elle te posait la question, c'est qu'elle l'a vécu. Mais peut-être pas au même plan que toi.
Vos verres sont vides alors tu te penches sur la table, faisant attention que ta cravate ne traîne pas dans des restes du repas puis tu attrapes la bouteille la plus proche. Tu sers Saskia en première, « Je me permets de vous resservir » puis tu te sers ensuite.  

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@Saskia Vodyanov

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Amener un sujet si lourd dans une atmosphère si festive semblait quelque peu déplacé mais le souvenir de l’alerte à la bombe était encore une cicatrice brûlante et désagréable pour la suissesse qui n’avait toujours pas réussi à passer à autre chose malgré les trois années passées et les nombreuses séances de thérapie. Rencontrer quelqu’un qui avait vécu de près ou de loin cette terrible journée était toujours la source de nombreuses interrogations de la part de Saskia qui éprouvait toujours une curiosité morbide et maladive pour ce jour qui avait bouleversé sa vie. Toutes les bouteilles de champagne et tout le caviar qui circulaient ce soir ne suffiraient pas à lui faire oublier la peine qu’elle ressentait en repensant à cette triste journée teintée de sang et de larmes.
Elle avait limite un sixième sens qui lui disait quand quelqu’un avait vécu cette tragédie et c’était le cas d’Alekseï qui lui répondit d’ailleurs par l’affirmative en lui disant qu’il avait effectivement dirigé les opérations à l’hôpital en ce triste jour. Saskia se demandait si même de son point de vue de médecin il avait été traumatisé ou non, généralement le personnel hospitalier parvenait à faire la part des choses mais des fois la catastrophe humaine était telle qu’on ne pouvait réussir à compartimenter complètement. “Si j’y étais… Je demandais par simple curiosité, je ne pense pas que ça soit le moment de rentrer dans ce genre de détails, n’est-ce pas ?”

L’objectif maintenant était de donner le change pour éviter de passer pour celle qui avait complètement foutu en l’air l’ambiance déjà pas au beau fixe. Saskia laissa le professeur la resservir avec plaisir et prit une longue gorgée d’alcool, gagnant ainsi un peu de temps pour reprendre ses esprits. “Alors dites-moi professeur, que pensez-vous des étudiants cette année ? Sont-ils plus studieux ou moins attentifs que l’année dernière ? Je me demande comment ça doit être Harvard de ce côté-là… Quoi qu’en sciences médicales les gens sont sûrement plus assidus que dans d’autres matières je suppose. J’étudie l’architecture en majeure et l’anthropologie en mineure et je vous assure qu’il y a quelques cours dont certains se passent volontiers.”plaisanta t-elle en passant une main distraite dans ses cheveux. Logiquement le tour de passe-passe devait être réussi.
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SASKIA & ALEKSEÏ.

D'elle même, la jeune femme coupa court la conversation qui commence doucement à emprunter un chemin glissant. Tu n'avais jamais eut aucun mal à parler de ce triste événement qui avait touché l'université quelques années plus tôt. Mais tu savais à quel point les élèves en avaient été traumatisés. Tu songes au nombre incalculable de personnes que tu as vu défiler ce soir là, des larmes et du sang, c'est tout ce tu avais retenu de cette nuit blanche. « Je comprends bien, c'est un souvenir douloureux pour nous tous », tu approuves le choix de changer de discussion puisque tu sens Saskia devenir fébrile peu à peu et tu ne veux surtout pas perdre cette pointe de bonne humeur qui venait de faire son apparition dans cette soirée ennuyante.

Après une gorgée qui sembla interminable, la jolie blonde tu demandes ton avis sur Havard et ses étudiants. Tu réponds sur le ton de la plaisanterie « ils sont aussi fêtards que l'année dernière ! Ils sont en général studieux mais savent parfaitement décompresser … Je le vois bien le lundi matin lorsqu'il n'y a que le premier rang qui ne bave pas sur sa table ». Tu apprécies la rigueur de tes élèves mais ne le leur rend pas toujours. Ta réputation de professeur dur et autoritaire n'est plus à faire mais tu sais être parfaitement juste avec eux. S'ils vont dans ton sens, tu vas dans le leur, c'est aussi simple que ça. La jeune femme continue en te parlant de ses études. Elle semble aimer ce qu'elle fait et c'est une bonne chose. Quel plus grand malheur que d'être enfermé dans un cursus scolaire qui ne nous ressemble pas. « Je veux bien vous croire » te contentas-tu de répondre en prenant une gorgée de champagne.
Tu as à peine le temps de poser la coupe que tu tiens dans ta main qu'un homme se présente à vous, enfin plutôt à Saskia. Il t'ignore complètement, comme si tu étais un fantôme, et n'a d'yeux que pour la jolie blonde. Il roucoule devant elle, lui sortant sa plus belle sérénade mais il sent fortement l'alcool. Il n'est pas très stable sur ses deux jambes et s'approche près, trop près, de la jeune femme qui semble avoir envie de prendre ses jambes à son cou. Elle ne sait plus où se mettre, voulant fuir cet homme sans paraître impolie. Tu te redresses sur ta chaise, poses tes coudes sur la table et t'adresse à l'affreux personnage avec un ton aimablement menaçant « laissez ma fiancée tranquille ou je vais me sentir obligé de vous sortir d'ici par le col ». Ta fiancée ? Tu l'avais dit sans réfléchir, priant pour que Saskia joue le jeu, ce qui calmerait peut-être les ardeurs du nouveau Roméo. « C'est pas la table des célibataires ici ? » te rétorqua-t-il, provoquant. Tu inspires profondément, essayant de garder ton calme, « vous avez déjà porté des escarpins ? La première chaise est en général la bienvenue ». Tu te tournes vers Saskia et continues « tu as toujours mal chérie ? ». Tu viens de la tutoyer sans même lui demander la permission. Ton regard l'incites à jouer le jeu afin qu'elle se débarrasse le plus rapidement possible du gêneur.   

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@Saskia Vodyanov
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Alekseï & Saskia
Et alors que la soirée avait failli encore plus tourner au fiasco qu’elle ne l’était déjà, celle-ci prit une toute autre tournure lorsqu’un malotru fait son apparition dans le champ de vision de Sass. Visiblement bien éméché, un des invités avait décidé de jeter son dévolu sur la jolie blonde sans sa permission bien évidemment. Les hommes avaient tendance à croire que tout leur était dû et que ce genre d'incartade leur était permise même sous le coup de l'alcool...
Autant être honnête, quand on est une jolie fille, se faire aborder de manière plus ou moins graveleuse fait partie du quotidien. Sass avait l’habitude que les hommes se permettent de l’apostropher pour tout et n’importe quoi, souvent pour lui proposer de boire un verre ou lui faire remarquer qu’elle avait une jolie paire de jambes. Saskia qui manquait de confiance en elle n’était pas de ces femmes qui se rebellaient avec vigueur et répondent avec fougue. Généralement elle se contentait d'accélérer le pas et de faire comme si elle était subitement devenue sourde.

Mais ce soir-là, nul besoin de se défiler car Saskia était… Apparemment fiancée ! Lorsque Alekseï prit spontanément sa défense, Sass haussa les sourcils et le regarda avec une surprise non feinte qu’elle s’empressa de dissimuler pour satisfaire la crédibilité du scénario. Lorsqu’il parla des douleurs infligées par le port d’escarpins, Saskia s’empressa de sortir son plus grand jeu d’actrice laissant sa main glisser sur son pieds. Une grimace sur le visage “Mon amour ces chaussures que tu m’as offerte sont magnifiques mais s’apparentent à des outils de torture !” se lamenta t-elle en lui adressant un regard plein de malice. Elle se tourna alors vers l’importun, se demandant si c’était quelqu’un d’important dans cette foutue réception (toujours veiller à protéger les liens diplomatiques, même en situation de crise). “Je crois que mon mari vous a conseillé gentiment de trouver une bonne distraction. Je vous souhaite une bonne soirée.” Et alors que Saskia pensait l’incident clos, l’intrus se permit de se montrer un peu plus grossier envers le jeune couple improvisé. “Ca se voit que tu te le tapes parce qu’il est riche,. Et toi tu te la tapes parce qu’elle est conne.” Tellement charmant que Saskia en resta bouche-bée….
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