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EDYA | i still remember the first time i fell for you

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Edweiless & Yavuz
Il a neigé trois fois la hauteur des maisons - Il a plu quatre fois comme l'anse est profonde - Le vent a fait trois fois cent fois le tour du monde - Le soleil a poli des siècles de saisons - Et mes amours sont demeurées les mêmes - Je t'aime.

La voir m’avait chamboulé. A tel point que je m’étais vautré. Comme un naze, en lâchant un cri de mauviette. J’ai pas compris ce qui m’arrivait sur le coup. Je faisais mon footing au bord de la plage, admirant le paysage qui s’offrait à moi. Il faisait frais et pourtant, ça me faisait plaisir de me geler le cul sous mon jogging fin. Mon regard longeait le bord de mer, jusqu’à l’instant où je l’ai vue. Il est resté figé sur elle comme si j’avais vu un fantôme. Tout semblait s’être ralenti autour de moi. J’ignorais ce qui se passait et pourtant, je m’étais effondré de tout mon poids. J’avais réussi à me tordre la cheville dans un instant de faiblesse. Ca m’avait échappé. Mon cœur a loupé un battement quand mon regard s’est posé sur elle. Et je me retrouve là, au sol. Faible. Allongé de tout mon long. Et malgré tout, mes yeux savaient où regarder pour la trouver, comme pour apaiser la douleur qui s’emparait de ma cheville. A tel point que je ne me rendais plus compte de rien. En plein milieu du passage, je pouvais mourir que je m’en rendrais même pas compte. Enfin, façon de parler, je risquais pas grand-chose de toute façon. L’envie de l’appeler était forte mais même si on avait pu discuter depuis notre rupture, j’en avais encore gros sur le cœur. Sans doute un peu fier en prime.
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@Edweiless P. Carlton
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Cette journée semblait être pour le moment comme une répétition de toutes les journées que cette semaine avait connu, le matin je m'étais rendue à l'université pour donner quelques cours d'économie aux harvardiens, passionnant, captivant. Puis entre midi et deux j'avais enfilé mon legging de sport, mes baskets direction Harbor Area, mon petit coin de paradis, la vue sur la mer, le bruit des vagues qui venaient frapper le rivage, non même si le froid commençait à prendre possession de mon corps chaque jour un peu plus, je ne me lasserais jamais de venir courir dans ce cadre impressionnant de beauté. Tout semblait être normal, la musique dans les oreilles, concentrée à vive allure, je vis à seulement quelques pas de moi, un corps au sol, le corps d'un homme qui semblait se tenir la cheville. De dos, et pourtant je reconnaissais toutes les parties de son corps, sa chevelure, sa nuque parfaite et plus je m'approchais plus son parfum venait enivrer mes narines. Rapidement troublée, cessant de respirer, je ressentais un poing de côté prendre possession de mon corps, pitoyable, ridicule pour la grande sportive que j'étais. Finissant par me stopper à la hauteur de Yavuz, hésitante un instant à réellement m'arrêter, me pencher, mon corps agissait pour moi, voilà que je me retrouvais à me placer devant lui, accroupie, presque visage contre visage : beaucoup trop de proximité ! Ma main venait se poser sur la cheville qu'il tenait, frôlant sa main dans presque un éclair, je la retirais alors aussitôt, c'était tellement étrange, encore tellement intense, malgré les années, les kilomètres, les rancoeurs, nos vies tellement différentes. Hüse' ! Je marquais une pause, ne pouvant prononcer d'autres mots, mon regard contemplant son visage, crispé par sa douleur, et mon incapacité à le soulager. Mise à part l'eau froide à quelques mètres, ou rentrer, j'étais débilement inutile.
 
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Il a neigé trois fois la hauteur des maisons - Il a plu quatre fois comme l'anse est profonde - Le vent a fait trois fois cent fois le tour du monde - Le soleil a poli des siècles de saisons - Et mes amours sont demeurées les mêmes - Je t'aime.

Des années après, elle me perturbait toujours autant. Voire plus encore. La revoir à l’époque dans ce bar avait ranimé en moi certaines choses que je ne pourrais même pas expliquer. Depuis, même en ayant fréquenté une autre femme, je ne l’avais jamais oubliée. Ma rupture avec Tessy avait eu l’effet inverse de celui souhaité en faisant remonter tous les souvenirs que j’avais pu avoir avec Edwei, bien que mon esprit était à la fin de notre histoire. Et en près de trois ans, la belle professeure n’avait jamais quitté ma tête, ni mon cœur d’ailleurs. Si je m’étais attendu à la voir ici et à réagir de la sorte, j’aurais au moins prévu de quoi me protéger pour ne pas me blesser bêtement. Je l’avais observée s’approcher de moi, un air béat s’emparant progressivement de mon visage. Tout un tas d’émotions défilaient en moi, mes yeux s’étaient humidifiés sans trop savoir pourquoi. La douleur ? Sa venue ? Aucune idée. Je me tenais la cheville mais j’en oubliais la douleur rien qu’en la voyant. « Je… Je pensais pas te voir ici » bégayai-je, mon accent turc toujours aussi présent qu’à l’époque où on s’était connus. Je me sentais con, affreusement con. J’étais totalement déstabilisé. Mais si elle venait à me demander ce qui m’était arrivé, qu’est-ce que j’étais censé répondre ? Qu’en la voyant, je m’étais bêtement tordu la cheville et que je m’étais ramassé ? La situation était tellement ridicule que j’espérais que personne d’autre ne m’avait vu. La chute devait être épique. Un regard sur la droite, une cheville qui se tord, un Yavuz qui s’étale à terre. Waw. J’avais difficilement retiré mon regard d’Edwei pour faire mine de regarder autour de moi à la recherche d’un coupable. « Je comprends pas ce qui s’est passé. J’ai dû trébucher. Mais ça devrait aller. » tentai-je de me persuader et de la persuader au passage. J’avais d’ailleurs tenté de me relever dans la plus grande délicatesse, mais j’avais grimacé. La douleur était trop présente, elle se réveillait doucement, mais par fierté, je fis mine que ça irait. J’étais certain que ma cheville allait tripler de volume dans les cinq minutes à venir, alors mieux valait-il encore que je me dépêche d’aller m’asseoir sur le banc le plus proche avant de ne plus réussir à poser le pied à terre. « T’as peut-être le temps de t’installer deux minutes ? » Je devais avouer que j’avais du mal à savoir comment réagir face à elle, et qui plus est vu la situation actuelle.
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@Edweiless P. Carlton
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Il semblait être aussi surpris que moi, même si dans l'art de la feinte et de la dissimulation je restais la maîtresse. Combien de fois le sourire s'était affiché sur mon visage alors que des larmes auraient voulues couler le long de mes joues ? Avec quel aplomb et sans aucune peine affichée, j'avais quitté Yavuz il y a de cela des années en arrière ? Comédienne lorsqu'il le fallait, détestant afficher mes sentiments lorsque je me sentais faible, dans le monde auquel j'avais toujours appartenu, je m'étais forgée une carapace tellement épaisse, ne laissant aucune place aux sentiments. Et aujourd'hui encore, perturbée, chamboulée de le retrouver devant moi, un sourire faible aux lèvres, des yeux tendres, j'interdisais toute effusion de joie, de bonheur de le retrouver, car tout était tellement compliqué dans cette histoire. En la voyant je pense que dans moins de dix minutes ta cheville ressemblera au petit bonhomme Michelin, que tu boiteras comme Maugrey Fol Oeil ... Donc non je n'étais pas certaine que tout allait bien se passer, surtout que la grimace qu'il n'avait pu réprimer de trop en se levant en disait long sur le fait que cela lui faisait beaucoup plus mal qu'il ne voulait l'avouer. Après tout il était comme cela Hüseyin ... je ne devrais même plus m'en étonner. Le suivant du regard alors qu'il se dirigeait vers le banc, l'entendant m'inviter quelques minutes, je remettais une mèche rebelle derrière mon oreille avant de m'avancer vers lui de nouveau. Je rêve ou tu me demandes de choisir entre le sport et l'estropié ? Essayant de faire redescendre un peu la tension qui se trouvait entre nous, cette tension qui reflétait parfaitement le fait que nous ne pouvions tout contrôler ... fuir ou rester ... parler ou s'énerver ... critiquer ou tout simplement profiter.   A dire vrai j'préférerais essayer de trouver un moyen pour que tu es moins mal, si tu acceptes que je m'en occupe ?   Après tout il était indépendant et lorsqu'il était blessé du coeur, il pouvait se trouvait rancunier, mauvais, je le connaissais plus que moi même quelques fois.
 
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Il a neigé trois fois la hauteur des maisons - Il a plu quatre fois comme l'anse est profonde - Le vent a fait trois fois cent fois le tour du monde - Le soleil a poli des siècles de saisons - Et mes amours sont demeurées les mêmes - Je t'aime.

La fierté turque avait pris le dessus sur la douleur. Ou tout du moins, en partie. Car en me relevant, je n’avais pu m’empêcher de grimacer à la sensation de douleur qui s’était emparée de ma cheville. Et visiblement, ce n’était pas passé inaperçu aux yeux d’Edwei. Loin de là. « Tu parles de Bibendum je suppose ? Et n’oublie pas qu’un turc a toujours beaucoup de classe, oublie tout de suite l’idée de me voir boiter un jour. » Je faisais mine d’être sûr de moi mais au fond je savais parfaitement que je ne sauterai pas sur mes deux pieds dans la soirée. Sans plus en dire, je m’étais dirigé vers le banc le plus proche avant de finir comme Edwei le supposait. Mieux valait-il encore que je ne lui montre pas qu’elle a raison. Je me sentirais bien trop con. En marchant, je fis d’ailleurs mine de ne ressentir aucune douleur. Alors que j’avais envie de pleurer comme un nouveau-né. Tout le monde sait qu’un homme est plus douillet qu’une femme, et c’était sans doute mon cas, mais je n’aimais forcément pas me l’avouer. Ou en tout cas, pas l’avouer aux autres. « Je connais ta préférence parmi les deux. Ne joue pas la carte de la fierté avec tonton Zafer. » Tonton. Pourquoi pas après tout, non ? J’étais certes rancunier mais loin de mes habitudes les cris. J’avais souri en coin en m’installant sur le banc et en l’observant. Est-ce qu’elle allait daigner s’approcher de moi ? Est-ce que j’avais la peste ? Une mauvaise haleine peut-être ? Ou une forte odeur de transpiration liée au sport que j’avais pratiqué avant de me ramasser ? Aucune idée, mais il y avait quelque chose. « Allez, je suis curieux de voir ce que tu me proposes pour m’apaiser. » Apaiser la douleur, sans avoir d’idée mal placée. « Evidemment, si tu ne te sens pas à la hauteur, pas de souci. J’irai voir mes collègues avant d’aller travailler ce soir si ma cheville ressemble au petit bonhomme Michelin. » Un peu de provocation, c’est vrai. Je me demandais si elle allait lâcher l’affaire ou me prouver que j’avais tort de ne pas la penser à la hauteur pour évacuer au moins en partie la douleur. J’avais d’ailleurs levé ma jambe à sa hauteur en m’installant plus confortablement, histoire de voir sa réaction, optant pour un air quelque peu dédaigneux histoire de pimenter sa réaction.
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@Edweiless P. Carlton
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Oui les turcs avaient cette classe innée en eux que j'avais rarement pu recroiser dans les autres pays du monde et Yavuz en était la représentation même, ou peut être que mon jugement se trouvait être altéré par tout ce que cet avait représenté pour moi et les sentiments que je pouvais encore ressentir en sa présence. Cet homme n'était pas seulement Yavuz, le fils d'un parlementaire turc, c'était surtout cet homme indescriptible !  Fait pas le fier Hüse' ! Tu peux vouloir en impressionner beaucoup mais n'oublies pas que je te connais bien plus que jamais tu ne l'aurais voulu ...   dis je alors que la phrase restée en suspens, parce que oui je savais à quel point la rancoeur avait été présente et l'était encore surement aujourd'hui. Les regrets, les remords étaient partagés par nous deux pour des raisons différentes, un amour aveugle qui s'était brisé dans une chute sans s'y attendre pour l'un et moi de devoir briser toute cette histoire pourquoi ? Mon père, le buisness, avais je réellement eu le choix à l'époque ? Certainement que trop jeune et ambitieuse j'avais choisi le pouvoir, l'argent, mon père plutôt que l'amour en lequel j'avais tant de mal à croire et pourtant ce n'est qu'en perdant ce que nous avons de plus cher qu'on peut se rendre compte combien cela avait de l'importance. Et oh que oui Yavuz avait de l'importance, mais je me taisais bien de le crier, même de le montrer, hésitant même à m'installer à ses côtés, mais je finissais par m'asseoir à ses côtés sur le banc, me tournant vers lui comme happée par son visage, son regard. Tonton Kafer ! Etrange, voulait il mettre malgré tout une distance, maladroite mais bien réelle.   J'aurais pu te porter sur mon dos jusqu'au rivage, pour te mettre le pied dans l'eau glacé, histoire au moins de ne pas avoir une cheville qui triple de volume .. De là j'pense que je me serais prise une bonne douche car ton côté enfant n'aurait pas résister à la tentation. Obligés alors de te ramener chez toi pour te mettre une bande autour et me changer ou alors peut être que j'aurais eu l'idée d'appuyer dessus histoire de me venger de tes enfantillages ... !   Puis il se mit à tendre sa jambe, d'un air dédaigneux comme si j'étais la servante de son père, cette femme de bas étage à qui on pouvait demander tout et n'importe quoi sans une parole juste un geste, un regard. Irritée, levant les yeux au ciel, je me levais presque d'un bond, approchant aussitôt mon visage du sien, captant ses yeux et m'approchant encore un peu plus nos visages, ils se frôlaient presque quand je lui murmurais d'une voix ferme, et sèche.    Sauf que toute bonne envie m'est passée ... Je ne suis ni la femme de ménage de ton père, ni ta servante, ton attitude de fils de , et grand péteux ... Tu sais quoi va te f*** fou....    C'était violent, direct, franc mais certes je lui avais brisé le coeur, me brisant le mien au passage, mais est ce une raison pour me prendre de haut, comme pour montrer que de toute façon pour le mériter dans ma vie je devais me plier à ses caprices, ses exigences, c'était mal me connaître ...
 
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Il fallait l’avouer, j’avais une fierté mal placée. Très mal placée. Ca pouvait en être énervant pour mes proches dans des moments que celui-là, mais la personne que ça énervait le plus dans l’histoire, c’était moi. Parce que je n’arrivais pas à la ranger et à m’abaisser à ce que j’étais. Là, une taffiole dont les larmes ne demandaient qu’à couler. « Arrête un peu de raconter n’importe quoi, tu veux ? Ne joue pas à l’experte en Yavuzerie. » J’avais levé le nez en l’air, empli de fierté. C’était moche à dire, mais elle avait raison, elle me connaissait mieux que personne. Elle savait tout de moi. Mes faiblesses y compris. Mes petits secrets, tout. Tout ce que je n’ai jamais aimé révéler à qui que ce soit. On me perçoit souvent comme un homme mystérieux, et pourtant, pour elle, je n’ai aucun mystère. Même des années après, je suis certain qu’en lui contant n’importe quelle nouveauté, elle en serait déjà informée. Je l’avais écouté, avec beaucoup d’attention car ses paroles n’étaient pas totalement fausses. Il était vrai que je me serais amusé de la situation, ça aurait sans doute détendu l’atmosphère assez lourde qui régnait entre nous. Ca l’aurait énervée et ça m’aurait fait sourire, jusqu’au moment où elle aurait joué de son avantage pour me réduire en bouillie. Mais plutôt que de rebondir sur ses prémonitions, j’avais opté pour la provocation. Je savais pourtant parfaitement qu’elle serait à la hauteur, qu’elle soulagerait la douleur et que malgré son attitude de femme forte, elle prendrait soin de moi comme il le fallait. Je savais tout ça. Mais j’avais ce besoin d’y ajouter du piment. Peut-être mon côté un peu macho qui la rabaissait en tant que femme ? Pas spécialement mais on aurait pu l’interpréter ainsi. Mon air dédaigneux semblait avoir fait son effet tant sa réaction était celle que j’avais prévue. Son regard, la haine qui l’avait envahie en l’espace d’une demie seconde, ce rapprochement soudain : ça me donnait l’irrésistible envie de sourire. Ou de l’embrasser. Je la retrouvais bien, là, ma Edwei. Une femme de caractère qui avait toujours su dompter l’homme imparfait que je pouvais être. Mais je tentais de rester impassible, de ne rien montrer si ce n’est cet air supérieur qui l’avait rendue furieuse si rapidement. J’avais d’ailleurs serré les lèvres et haussé mes sourcils, à la manière d’une Bitch. Je n’étais pas certain qu’attiser la flamme était une bonne chose mais ça rendait la chose intéressante. Ca m’amusait, ça m’excitait de me dire que je lui faisais toujours cet effet. Qu’elle était prête à me claquer s’il le fallait pour me remettre à ma place. Une relation un peu étrange certes, mais si forte à mon cœur. « Si tu savais comme tu es belle quand tu t’énerves. Je t’énerverais tous les jours si c’était en mon pouvoir. » J’avais fini par sourire en coin, amusé par la situation et son état. « Du calme mon beau dragon. Tu es vraiment certaine de ne pas vouloir aider ton pauvre petit Hüseyin dans sa souffrance ? Je me doute bien que tu t’en ficherais qu’il aille voir une autre femme pour l’apaiser mais ce serait dommage, d’un côté, tu ne crois pas ? » Je n’étais pas certain qu’elle s’en foutrait au fond d’elle. Mais j’étais certain qu’elle m’enverrait chier de plus belle. Est-ce qu’elle allait me claquer ? Possible, à moins qu’il ne faille encore attendre de l’énerver davantage. Et pourtant, je ne voulais pas qu’elle parte. J’avais besoin qu’elle reste auprès de moi. Car après tout, ma chute résultait de sa présence. C’était à cause d’elle que je souffrais. Un mal pour un bien ?
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@Edweiless P. Carlton désolée j'ai été très prise par les cours EDYA | i still remember the first time i fell for you 927261665
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« Alors tu préfères qu’on joue aux inconnus … qu’on passe notre chemin ? Si c’est vraiment ce que tu souhaites tu sais que je m’y soumets de suite. » Sa fierté n’avait pas changée, à croire même qu’elle s’était amplifiée, peut être tout simplement pour me faire comprendre que de toute évidence aujourd’hui plus rien ne pourrait l’atteindre et encore moi et ma petite vie. Soit ! Nous avions chacun nos vies à présent, mais est ce que ce petit fils ne se cessait de nous ramener l’un à l’autre était réellement capable de se fendiller, de se déchirer pour nous laisser réellement nous envoler vers d’autres contrées, d’autres horizons ? Posant mon regard sur sa cheville un instant alors que le banc soutenait nos corps, j’espérais qu’il ne souffre pas trop même si un léger sourire s’était immiscé sur son visage et ne semblait pas l’intention d’en partir pour le moment. Tout comme moi, sa présence me réconfortait, tout comme le fait que nous puissions nous retrouver en laissant les rancoeurs de côté mais pour combien de temps encore ? La tension se ressentait et pourtant je ferais tout pour les faire disparaître. Sauf qu’un geste et tout s’écroula ! Je sentais alors la colère monter en moi, je bouillonnais de l’intérieur et en un bond je me levais du banc pour lui faire face, m’approcher de son visage que j’aurais envi d’embrasser et caresser dans d’autres circonstances. «Et bien profites en car ça sera bien la dernière fois que tu pourras me mettre dans cet état … T’es vraiment trop con Yavuz !  » Aucuns mots plus haut que l’autre ne sortaient habituellement de ma bouche lorsqu’il s’agissait de ce turc qui emprisonnait encore et depuis trop longtemps mon cœur. Mais trop c’était trop ! Je m’éloignais un instant essayant de me détendre après ses gestes et ses réactions plus que blessantes, mais sa voix se fit de nouveau entendre et je me mis à exploser de rire : essayer de me faire culpabiliser ou me rendre jalouse c’était petit, faible, mesquin mais tellement lui. Faisant un tour sur moi-même, tentant de voir si quelques personnes que ce soient se trouvent dans les parages pour le ramener chez lui, mais c’était peine perdue, tout le monde semblait avoir déserté les lieux, super. « J’suis certaine de pas vouloir aider les petits cons dans ton genre … Sauf que pour ma conscience je ne vais pas te laisser ici en clopinant.  Donc tu la boucles et j’te ramène chez toi et je t’enverrais une infirmière super sexy pour venir s’occuper de toi, j’suis certaine qu’elle ferait tout ce que tu voudrais rien que pour tes beaux yeux. » Oui il y en avait certaine qui était capable de tout … sauf que tout ceci n’était pas mon cas, et même j’étais la fautive dans toute cette histoire je ne me laisserais jamais traitée de la sorte, il en était conscient mais cela devait le faire jouir au plus au point de voir qu’il pouvait encore avoir de l’emprise sur moi, mes réactions et mes sentiments. L’aidant alors à se lever du banc qu’il avait de nouveau pris pour otage, passant son bras au dessus de mon épaule, je passais mon bras autour de ses hanches : mission pas de chute ridicule. Le voyant ouvrir de nouveau la bouche, avant même qu’un son ne sorte de celle-ci je me tournais vers lui, le regard plein de colère : ferme là Yavuz, j’t’en supplie me fait pas te détester alors que je t’aime à en crever. Marchant direction la voiture qui attendait sur le parking, le silence s’était instauré, alors que nos corps et nos cœurs battaient la chamade entre proximité, colère, incompréhension, doute.
 
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