We don't talk anymore ► Adriara

We don't talk anymore
— Adriara

Aujourd'hui après les cours, j'étais allée courir sur le stade. Même si il faisait froid, même si on avait un temps de merde. Mais j'avais besoin de ça. J'avais besoin de me défouler, de canaliser mon énergie dans le sport au lieu de m'énerver pour tout et rien. Je courrais en regardant droit devant moi, essayant de ne pas penser, tout simplement. Mais à chaque fois que j'y arrivais, je revoyais la tête de Margot l'autre jour en me voyant débarquer à l'appartement d'Adriel. Et j'étais à nouveau tendue. J'étais.. à la fois triste et énervée. Triste, parce que je ne m'étais jamais autant pris la tête avec ma meilleure amie, et surtout pas pour un mec. Enervée parce que inévitablement, j'avais l'impression d'être le dindon de la farce. Je m'étais éloignée volontairement d'Adriel par soucis d'amitié, et ça m'avait blessée de voir que de toute évidence, Margot n'avait pas eu tant de scrupules, elle. Je savais même pas ce qu'il en était au final. Si ils étaient ensemble ou non. Quand à Adriel, j'avais juste envie de l'étriper. C'est dépitée au fond que je terminais mon tour de piste le souffle court, avant de me diriger vers les vestiaires pour aller récupérer mes affaires et prendre une douche. J'arrivais près des casiers, penchée sur mon téléphone.. quand je tombais nez à nez avec Adriel. Ca m'apprendrait à trop penser à lui. Tiens, Margot n'est pas avec toi ? dis-je sur un ton faussement jovial, remplis d'ironie. Sans lui accorder plus d'importance, je m'arrêtais devant mon casier et l'ouvrais en lui tournant le dos, avant de commencer à enlever mon pull.

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— lara

J'avais besoin de faire du sport en ce moment, encore plus qu'habituellement. Il fallait que j'évacue tout mon stresse, toute ma colère. Les choses partaient en couille, j'avais clairement l'impression de tout perdre ses derniers temps et cela me rendait fou, complètement dingue en réalité. Le sport me permettait de vider mon esprit, d'arrêter de réfléchir et de penser. Alors je reprenais l'entraînement quotidien, ce qui faisait bien plaisir à mon prof de sport et aller, en plus de tout ça, faire augmenter mes notes. Au final, tout ça était un mal pour un bien, non ? Mais après plusieurs heures de sport intensives, je me décidais à aller aux vestiaires. Je me prenais une douche rapide avant de retourner dans les vestiaires pour récupérer mes affaires et me rhabiller. Mais je tombais sur une personne totalement inattendue : Lara. Et vu sa façon de me parler, je comprenais bien que quelque chose n'allait pas. Et le fait qu'elle me parle de Margot me fait dire que je vais peut-être apprendre pourquoi Margot est devenue distante. « Non, je vois pas pourquoi je serais avec elle. » disais-je alors qu'elle me tournait le dos pour retirer son pull. Ou juste pour plus voir ma gueule, sûrement. J'attrapais mon jean que j'enfilais rapidement, l'observant du coin de l'oeil. « On devait se voir mais tu n'as plus donné signe de vie.. Est-ce qu'on peut passer un moment ensemble maintenant ? » demandais-je l'air de rien. Je sentais que je risquais de m'en prendre plein la gueule, mais bon, ça ne changerait pas de d'habitude avec elle.

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Sérieusement ? C'était quoi, un coup monté de toute pièce par le destin ? J'avais bien envie de lui dire d'aller se faire foutre justement tiens, au destin. J'essayais de ne pas lui accorder d'importance, de ne pas écouter ce truc que j'avais au fond de moi qui s'éveillait de savoir qu'il était là.. de ne pas voir à quel point il était sexy là, avec le torse encore trempé de la douche. « Non, je vois pas pourquoi je serais avec elle. » C'est ça. Je pestais intérieurement, le regard obstinément fixé sur mon casier dans lequel j'entreposais mes affaires au fur et à mesure. Je repensais à ma dispute avec ma meilleure amie, à la surprise de l'avoir découverte au beau milieu de l'appartement d'Adriel.. et j'avais encore plus envie de l'étriper, lui. Et je m'en voulais de voir qu'au final, j'étais bien plus attachée à Adriel que ce que j'avais pu penser jusque là. « On devait se voir mais tu n'as plus donné signe de vie.. Est-ce qu'on peut passer un moment ensemble maintenant ? » Je lâchais un rire sec, agacée, et dénouée de toute envie de rire en réalité. Occupée à retirer mes baskets, je m'arrêtais dans mon geste pour me redresser, et lui faire face cette fois. Quoi, elle t'a pas raconté ? Bizarre dis-je en haussant les épaules, l'air faussement désinvolte, avant de reprendre ma tâche. Je suis venue chez toi quant tu m'as envoyé ton sms. Et devines qui j'y ai trouvé ? dis-je en retirant mon collant de sport, toujours sans le regarder. Alors épargne-moi ta mauvaise foi. Je finissais par attraper ma serviette mon gel douche et mon shampooing, et rentrais directement dans une douche. Il pouvait toujours me parler à travers la porte si ça lui chantait. Ou mieux, il pouvait tout simplement s'en aller.

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J'étais heureux au fond de croiser Lara, mais il fallait croire que ce n'était pas réciproque. Elle était froide, ce qui n'était pas dingue cela dit venant d'elle, mais j'allais encore une fois demander à savoir pourquoi. Alors j'essayais de savoir si on pouvait enfin passer un moment ensemble, parce qu'avec toute cette histoire, on s'était tellement éloigné. Elle me manquait, j'avais envie de la voir, du passer du temps avec elle, de lui parler. Mais quand elle se relevait pour me faire face, après avoir lâché un rire qui ne semblait pas être un rire remplie de joie, je me rendais compte que ça ne risquait pas de se passer comme je l'avais prévu. Je fronçais les sourcils, l'écoutant et.. merde. Elle avait donc trouvé Margot chez moi. Et ça devait être à cause de ça aussi que Margot ne me parlait plus depuis plusieurs jours. Elles commençaient à me faire vraiment chier ces deux-là. Je l'observais rentrait dans la douche et je levais les yeux au ciel, me posant à côté de la porte. « Et donc ? Je vois pas où est le soucis. » Bon, si, je voyais le soucis. Je continuais de voir sa meilleure amie, mais après tout, j'avais rien promis à Lara, non ? Et que je sache, on était que des sexfriends ? Pas d'attaches, pas de sentiments. Et même si de mon côté, il était clair que j'avais franchis les limites, il semblait qu'elle, elle n'en avait rien à faire. « Que je sache, c'est que du cul nous deux. Tu m'expliques pourquoi ça t'affecte autant ? » Est-ce que je la cherchais ? Est-ce que j'essayais de l'énerver ? Totalement. Mais peut-être qu'au moins, elle dira ce qu'elle pense vraiment.

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Il m'énervait, lui et sa décontraction apparente, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Non, ça n'allait pas. Non je n'avais pas envie d'aller tranquillement passer du temps avec lui, comme si de rien n'était. Je ne savais même pas ce qu'il y avait réellement entre ces deux là, et j'avais la désagrablé impression qu'Adriel se foutait de moi. Sans un regard, je me dirigeais vers une douche et fermais la porte derrière moi, attendant presque quelque part qu'il me foute la paix et qu'il s'en aille loin d'ici. Ca me faisait mal de l'admettre mais en réalité.. j'étais blessée par tout ça. Et l'envoyer balader, c'était aussi une manière pour moi de me protéger de tout ça. Je me déshabillais rapidement ouvrant le robinet de la douche tout en riant jaune en entendant sa reponse. Il se foutait de moi non ? Le soucis il est que c'est ma meilleure amie que tu te tapes m'exclamai-je sans détour, de plus en plus agacée. Que je sache, c'est que du cul nous deux. Tu m'expliques pourquoi ça t'affecte autant ? Je me figeais pendant quelques secondes, bien contente pour le coup qu'il ne puisse pas me voir. Oui c'était que du cul. Enfin.. merde. Plus les jours passaient, plus je me rendais compte au final que moi aussi j'avais merdé. J'avais merdé en appréciant autant les moments passés avec lui. En espérant recevoir ses gestes tendres, et son corps passionné. Je m'étais rendue compte que ça me plaisait d'être avec lui, même juste de me blottir contre lui sans rien faire de spécial. Et dès cet instant, j'aurais dû comprendre que ça n'allait plus. Exactement, c'est que du cul, et je m'en fous complètement que tu te fasses d'autres filles. Mais savoir que tu te tape Margot en même temps que moi, j'ai du mal à l'assimiler tu vois bizarrement dis-je toujours à travers la porte, mouillant mes cheveux avec nervosité. Et puis arrête de te foutre de moi, c'est bon. J'suis au courant pour votre deal, et on sait tous les deux quelle est la prochaine étape entre vous deux. Alors j'vois pas pourquoi tu perds encore ton temps à me parler.

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Lara fuyait la discussion, comme toujours. C'était une habitude chez elle. Tiens, moi qui cherchait des points communs entre elle et Margot, je l'avais trouvé. Elles étaient très doués pour ça. Je devais avouer que je l'étais aussi et là, j'avais le choix. Finir de récupérer mes affaires et partir, ou alors me coller à la porte de la douche pour continuer de lui parler. Je choisissais sans réfléchir bien longtemps la deuxième option. J'allais pas la lâcher aussi facilement et j'avais besoin de lui parler. Cela faisait bien trop longtemps qu'on s'ignorait, qu'on s'éloignait. Elle me manquait, plus que j'aurais pu l'imaginer. Mais après tout, c'était quand on commençait à perdre une personne qu'on se rendait compte de l'importance qu'elle avait dans notre vie. Je levais simplement les yeux au ciel à ses paroles. J'avais couché qu'une fois avec Margot. Ce qui n'était rien à côté d'elle, il fallait le dire. Puis, je posais la question piège. Parce que tout cela avait l'air de la toucher et je voulais savoir le fond de sa pensée. Je voulais qu'elle dise réellement ce qu'elle pensait pour une fois. Je l'écoutais et... What ? Quel deal ? Je réfléchissais quelques secondes, fronçant les sourcils et.. oh. Le deal avec Margot comme quoi on devait pas aller voir ailleurs. Sérieusement, est-ce que ça tenait encore ? Elle m'avait lâché après une simple discussion avec Lara, lui racontant donc ça au passage. Je ne savais plus quoi penser. « Lara, ce deal, c'était du vent. C'était sur le moment, on s'est emballé. Mais tu crois vraiment que je suis capable de te résister ? Que je suis capable de rester loin de toi ? » demandais-je en lâchant un soupire. Il fallait l'avouer, je ne pouvais pas. Elle avait cette emprise sur moi que je ne pouvais pas expliquer. « C'est toi qui m'a toujours repoussé quand j'essayais d'être plus proche de toi. C'est toi qui m'a envoyé chier quand je demandais juste des petites attentions comme dormir ensemble. Alors tu peux pas m'en vouloir de chercher des attentions ailleurs vu que t'es pas capable de m'en donner. » C'était pas très gentil, mais c'était la vérité. Je savais que j'avais raison.

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Toute cette histoire m'énervait. Mais au final celle qui m'énervait le plus, c'était bien moi. J'étais complètement ridicule de me sentir autant touchée par tout ça. D'imaginer sans cesse ma meilleure amie dans les bras d'Adriel, de l'imaginer lui en train de lui dire les mots que toute femme voulait entendre. Mais au final, tout ça était bien vrai puisqu'ils avaient décidé d'un commun accord de ne pas aller voir ailleurs. Alors quoi, ils étaient ensemble c'est ça ? Ils s'étaient mis ensemble sans même m'en toucher un mot ? Je bouillonnais. Je m'énervais inutilement, mais je ne parvenais pas à faire autrement. Car c'était le seul moyen pour moi de cacher la peine qui prenait de plus en plus de place. Certes Adriel n'était qu'un plan cul, et j'étais censée le considérer comme tel. Mais.. il fallait croire que finalement, malgré tout mes efforts, il était plus que ça. J'avais fini par m'attacher à lui, et de savoir qu'il s'amusait avec ma meilleure amie, voire même qu'ils étaient en train de se mettre ensemble.. ça me faisait mal. Je lui balançai cette histoire comme une sentence, attendant qu'il me dise la vérité. Je m'attendais même presque à ce qu'il m'avoue qu'ils formaient désormais un couple. « Lara, ce deal, c'était du vent. C'était sur le moment, on s'est emballé. Mais tu crois vraiment que je suis capable de te résister ? Que je suis capable de rester loin de toi ? » Il m'énervait. C'était quoi ce discours à la noix ? Oh la ferme dis-je, plus en colère qu'autre chose en l'entendant me dire qu'il ne pouvait pas me résister. Eh bien c'était dommage pour lui, voilà. Même si en réalité là à cet instant, j'étais complètement perdue, et loin d'être insensible à ses mots. Je me rinçai rapidement puis je coupais l'eau de la douche, attrapant ma serviette pour l'enrouler autour de moi. « C'est toi qui m'a toujours repoussé quand j'essayais d'être plus proche de toi. C'est toi qui m'a envoyé chier quand je demandais juste des petites attentions comme dormir ensemble. Alors tu peux pas m'en vouloir de chercher des attentions ailleurs vu que t'es pas capable de m'en donner. » Non mais il était sérieux ?! Offusquée, j'ouvrais la porte à la volée, me foutant pas mal d'être encore à moitié trempée.. enfin surtout, à moitié à poil. « Moi je te donnais pas d'attention ?! Mais casse-toi ! Si tu savais comme je m'en fous que tu te tapes la fac toute entière ! »

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Je ne savais pas ce qu'il me prenait de la chercher autant. Elle risquait de péter un câble, je connaissais son caractère et je savais que ce n'était peut-être pas la meilleure des solutions pour réussir à lui parler. Mais en même temps, il était devenu tellement compliqué pour nous deux de réussir à avoir une discussion, que je ne savais plus comment m'y prendre. Alors oui, c'était peut-être la meilleure solution à nos soucis, nous engueuler. Il fallait parfois que les choses sortent pour que l'on puisse réussir à avancer et je voulais avancer. Cette histoire me prenait bien trop la tête, j'en avais marre de me disputer avec tout le monde ces derniers jours mais j'avais l'impression que c'était devenu mon seul moyen de garder contact avec les personnes que j'aimais. Alors je lui lâchais tout, sans réellement réfléchir à mes paroles. Et d'un coup, la porte de la douche s'ouvrait sur une Lara très en colère. Je me reculais, l'observant de la tête aux pieds alors qu'elle était... pratiquement à poil. Okay Adriel, zen, on se concentre sur son visage. Ses yeux, ses très beaux yeux. « Oh tu t'en fous, vraiment ? T'es sûre de ça Lara ? T'es sûre que j'peux me taper toute la fac, ça te fera rien ? » demandais-je en haussant le ton, comme elle, même si je n'en avais aucunement envie. Je lâchais un soupire, m'approchant d'elle, glissant ma main derrière sa nuque pour déposer mes lèvres contre les siennes. Mon dieu que ça faisait du bien. Je savais pas si ça allait la calmer ou l'énerver encore plus, mais j'en avais rien à foutre, ça faisait bien trop longtemps que je n'avais pas eu trop à ce contact. « Si t'es sûre de tout ça, je pars. » disais-je en reprenant mon souffle, plongeant mon regard dans le sien.

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Il m'énervait. Il m'énervait à faire le con avec Margot et moi, à se retrouver entre nous deux, la pire configuration possible. Il aurait pu choisir n'importe quelle autre fille, mais non. Il avait choisi ma meilleure amie. Je me sentais mal par rapport à tout ça, mal par rapport à Margot que j'avais trouvé au beau milieu de son appart l'autre jour, et du fait aussi que malgré tout, je pensais toujours à Adriel. Il me manquait, c'était indéniable. J'étais restée persuadée que je n'avais pas d'attaches, que je pouvais très bien mettre un terme à ma relation avec lui du jour au lendemain si je le voulais sans que ça ne change quoi que se soit, et c'était ce qu'on c'était fixé d'ailleurs. Pas de sentiments, pas d'attaches. Sauf que.. non. Non je n'étais pas indifférente, je n'étais pas insensible.. Je tenais à lui malgré tout, et la simple idée qu'il puisse m'ignorer du jour au lendemain pour se tourner vers ma meilleure amie me blessait bien plus que de raison. Alors finalement, ils n'étaient pas ensemble comme j'avais pu le penser. Et c'était ridicule de voir que malgré ma colère, une part de moi était presque rassurée par cette information. J'étais sur les nerfs, à fleur de peau, exaspérée par les mots qu'il me balançait à la tronche. Ca voulait dire quoi ? Que Margot elle savait lui donner de l'attention ? J'avais pas besoin de savoir comment, merci. « Oh tu t'en fous, vraiment ? T'es sûre de ça Lara ? T'es sûre que j'peux me taper toute la fac, ça te fera rien ? » dit-il en s'énervant à son tour. Bien sûr que je ne m'en foutais pas, bien sûr que ça m'aurait fait chier. Mais j'étais bien trop blessée et énervée pour lui avouer la vérité. Je le dévisageais, commençant même à ouvrir la bouche pour lui répondre quand d'un coup, il m'attira à lui et m'embrassa. Immédiatement, mon rythme cardiaque s'emballait dans ma poitrine en retrouvant les lèvres d'Aldriel, bien trop familières et tentatrices pour me laisser indifférentes. Sa main se glissait derrière ma nuque, et je ne savais plus quoi faire, partagée entre l'envie de lui en mettre une, et celle de m'accrocher encore davantage à lui. Rapidement - trop rapidement - il se détachait de moi, me laissant complètement perdue. Mon souffle avait des ratés alors que mes yeux s'arrêtaient sur son visage, sur ses lèvres toujours à quelques centimètres des miennes. Pourquoi est-ce qu'il avait fait ça.. ? « Si t'es sûre de tout ça, je pars. » Son regard me donnait des frissons, tout comme le simple fait de l'avoir là, face à moi, dans cette proximité qui me déstabilisait complètement. Je le désirais tellement putain. Yavait cette attraction entre lui et moi, cette envie de l'autre que je n'avais jamais réussi à réfréner et qui une fois de plus, me faisait complètement perdre toute raison. Un court silence s'installait alors que je sentais cette tension me parcourir et prendre de plus en plus de place entre nous, sans que je ne réussisse à y échapper. « Tu m'énerves » dis-je dans un souffle, avant de retrouver ses lèvres avec envie.