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Appel : Milan vers Nienke

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Halloween est passé, fallait bien le fêter. Les gens sont contents le 31 octobre, mais moi, tout ces trucs de fantômes, de revenants, de morts vivants, ça me donne la chaire de poule. Alors, j'dois probablement être le seul con à fêter la fin de cette fête de l'horreur, et j'suis tout content ce soir quand j'sors de la Mather avec deux bières dans les poches de ma veste et que j'enfourche mon vélo. Un vélo. En fait, je ne sais pas trop à qui il est, j'suis rentré avec il y a quelques jours, personne ne l'a réclamé, j'ai décidé de l'adopter. Il est rose et blanc, vraiment trop mignon, une tête à s'appeler Minie. Et Minie m'emporte tout gaiement dans la ville. La plupart des bars sont fermées, ce n'est pas tellement ce qui m'arrête. Surtout que j'ai entendu parler d'une super soirée dans une station de métro. J'matte mon téléphone à la recherche de quelques informations, et quand j'finis par comprendre le message codé, j'me dirige vers la bouche d'égout qui fait office de porte d'entrée. Il est 21 heures, mais la soirée a commencé à 17 heures, j'suis presque en retard. J'gare mon vélo à côté d'un poteau, l'attache avec une corde que j'ai trouvé, absolument rien de sécurisant. Et comme il ne me reste qu'un fond de bière, je le bois cul sec et pose la bouteille à côté. Une main dans les cheveux, mon perfecto arrangé. J'vois deux jeunes se diriger vers la même bouche d'égout que moi, j'comprends bien vite qu'ils sont de la partie. Mission Tortue Ninja, on atterrit sous terre et c'est genre une des meilleures fêtes que je n'ai jamais vu. Bien sûre je bois, bien sûre je me défonce la gueule, avec des trucs que je ne connais pas qu'on m'offre gratuitement. J'danse comme un dingue, suis presque trempé, j'embrasse presque cette meuf. Non en fait, c'est un mec, mais ce n'est pas grave, rien à branler. Une heure, deux heures. Le temps passe et j'sens un mini effet de descente qui m'pousse droit vers les chiottes improvisées pour pisser un coup. J'me souviens de la blonde, j'devrais peut-être lui envoyer un texto. J'choppe mon téléphone, et putain ce que je vois flou. Mais y a un message, un numéro inconnu. Je porte le téléphone devant mes yeux, pisse presque à côté, essaye de déchiffrer ce qui est écrit. Magicien ? Magicien ! Je ne saurais expliqué l'immense joie qui m'envahit, mieux que les para que j'ai pris. Il est trois heures et demie, alors, ni une ni deux, j'range le téléphone dans ma poche, me lave les mains, choppe mes affaires et déguerpies. Je remonte la bouche d'égout et ... merde. Minie a disparu. J'traine des pieds jusqu'au trottoir, m'y laisse tomber. Et même s'il est moins le quart, j'peux pas attendre avant d'appeler.

Le téléphone sonne.

@Nienke van Dijk

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Je n'arrive plus à le sortir de ma tête, c'est affreux, en cours, la nuit, le jour, quand je mange, quand je prends mon vélo, quand j'ai l'impression de sentir son odeur sur mon oreiller. Parce que je n'ai pas changé la taie d'oreiller depuis sa visite. J'avoue, j'ai besoin de son odeur. J'ai terriblement envie de le revoir mon petit magicien. J'ai eu l'espoir de le retrouver pour l'événement d'Halloween, mais, s'il y a participé, il n'était pas dans le même labyrinthe que moi. Et je suis sûre qu'il a flippé, et qu'il a fait sa tête de bébé chien pour qu'une fille le réconforte en le prenant dans ses bras. Cette idée m'avait énervée, sans trop savoir pourquoi. Enfin si, parce que je suis bien plus accrochée à lui que je ne veux le montrer. Et puis, il y a cet événement Dunster. J'ai envie de le voir faire le mec fort malgré la trouille, j'ai envie de dormir dans cette baraque abandonnée avec lui. Alors quand j'ai su que nous pouvions venir accompagné, je n'ai pas hésité. J'ai attrapé le téléphone prépayé qu'il m'avait offert. Mode inconnu, et c'est parti pour la mission. J'ai envie de savoir qu'il ne va pas m'oublier, même au milieu de la nuit. J'avais pris ma couverture en queue de sirène et je m'étais installée sur le canapé avec un bon livre pour tenir plus facilement jusqu'à 4h. Va t-il m'oublier ? Va t-il être défoncé ? 3H45. Heure du crime. Si c'est lui, il est en avance. Je laisse sonner 4 coups, pour laisser traîner le plaisir d'entendre sa voix. Je décroche, en essayant de changer ma voix au possible. « Sérieusement, qui appelle à cette heure ci ?? Allo ?» Je m'appuie contre le mur, avec cet air enjoué et si amouraché, mordant mon index gauche pour ne pas rire.

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J'suis triste là quand même. Je ne sais pas si c'est l'effet foudroyant du silence aprés le bruit des basses, le fait de ne plus voir Minie ou la descente qui commence à pointer le bout de son nez. J'regarde autour de moi, un peu anxieux. Je l'aimais bien ce vélo, il était vraiment trop beau, et j'espère que les gens qui l'ont pris en vont en prendre bien soin. Minie elle ne dit jamais, elle n'aime pas froisser les autres, mais moi je sais qu'elle déteste les pavés et sauter les trottoirs. Minie elle était faite pour rouler tout droit sur le goudron froid, et par dessus tout, elle n'aime pas être attaché, se sentir prisonnière. Moi j'suis sûre que Minie est magique et que parfois, quand on ne la regarde pas, elle s'met à voler. Peut-être que c'est ça en fait. Peut-être que personne ne me l'a pris et qu'elle s'est juste envolé. Cette pensée me réconforte tout à coup. C'est mon mécanisme de défense contre la peine, des histoires, des fantasmes, et j'me remets à sourire. Quoique mes dents claquent, quoique mes mains tremblent. Quoique mon coeur palpite, impatient d'entendre la voix de l'alien. Si je m'écoutais, j'serais déjà devant chez elle. Le téléphone sonne et ... non, je n'aime pas. Elle ne répond pas. Bon, ça va, il est moins le quart, elle n'a pas dû encore garer son vaisseau. J'vais presque raccroché avec ma mine d'enfant boudeur quand j'entend le bip de la connexion. Mes yeux s'illuminent d'une nouvelle lumière. La voix me gronde presque, mais cette voix, je la connais. Je la reconnaitrais entre mille, je l'aime beaucoup trop pour l'oublier. Je ris comme un niais face à ce nouveau jeu de rôle : "Magicien au rapport votre altesse". Mon corps se relâche, mes pieds joues avec des cailloux : "Tu ne veux pas utiliser le téléphone que je t'ai offert ? Je te l'ai dis, personne ne peut le contrôler, personne ne peut le voir. Il n'est qu'à toi et moi".

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J'ai envie de jouer à James Bond. On pourrait être dans agent secret non ? Je serais M, il serait Bond. Et puis je serais une James Bond girl aussi, parce que je veux finir l'histoire avec lui, ça me parait logique. En prononçant ses premières paroles, je souris. Zut, il m'a reconnu. D'ailleurs, je ne sais pas comment j'aurais réagi si ce n'avait pas été lui au bout du fil. J'aurais rigolé sûrement, mais pas de la façon dont je le fais à présent. J'ai lâché mon index pour laisser éclater mon rire à travers la salle commune de la Dunster. J'aime bien « votre Altesse », c'est encore mieux que l'Alien, presque mieux que Nienke. Je me déplace un peu avec le téléphone, pour m'allonger sur le canapé. J'écoute attentivement ses recommandations. « Ça fait plus agent secret de m'appeler sur un téléphone public.» Je fais la moue, comme s'il pouvait la voir de l'autre bout du fil. Mais rien qu'au son de ma voix, il a du comprendre. « J'avais pensé à la cabine téléphonique dans le parc, mais il fait trop froid pour ma petite tenue... » Je me mords la lèvre, qu'est ce qui me prend de lui dire ça ? En fait, je le sais très bien, j'ai envie de faire monter le désir chez lui, une nouvelle fois. Ma main gauche frotte mon visage fatigué. Et il y a toutes ses questions qui trottent gaiement dans mon esprit. Que fais-tu ? Où es-tu ? Tu pourrais me rejoindre et dormir contre moi, ça te dit ? Mais rien ne sort. Après un silence qui me paraît interminable, je lâche enfin. « En fait, je voulais te proposer quelque chose... si tu es libre le 5 au soir... si ça te dit de faire un truc avec moi...»

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Elle décroche, son rire détonne. Et sa voix. Bon sang sa voix, ce qu'elle est belle, j'pourrais l'écouter des heures comme une musique de Pete Doherty. J'me sens gamin, un peu niais, un peu con. A faire rouler ce cailloux sous ma semelle, à m'tortiller un peu dans tous les sens. J'oublie la descente, la soirée, et le reste. Le silence qui m'avait frappé de plein fouet est vite comblé par ses mots. Plus elle parle, plus j'ai envie de la rejoindre. J'me sens trop loin, j'déteste ce téléphone, et ... J'aimerais bien qu'elle m'dise de venir, je crois. Je ris quand elle me dit que ça fait plus agent secret de l'appeler sur un téléphone public : "Tu es sûre qu'aucun méchant garçon n'écoute ce que tu dit derrière la porte de la salle commune ?", dis-je, avec cet air suspicieux. Avant de m'effondrer. Littéralement. A l'intérieur, quand elle prononce les mots "petite tenue". J'crois que j'me suis mordue la lèvre. Non, j'me suis vraiment mordue la lèvre, puisqu'elle s'met à me piquer. Je ne dis rien, parce que de toute façon, ça ne serait pas assez. Je l'écoute en souriant, à moitié crispé, à moitié frustré. Complètement focalisé sur l'idée de la retrouver. Le silence, assez long, se coupe sur sa proposition. Je n'ai aucune idée de quel jour on est, ni de quand sera le cinq. Mais il est clair que j'serais avec elle. Pour ne pas me montrer trop enjoué, trop précipité, peut-être un peu trop à ses pieds, j'fais mine de racler ma gorge et de réfléchir : "Mmmh, le 5 ...". Et reprends en essayant de pincer mon sourire pour ne pas qu'elle entende comme il éclate de joie : "Tu m'emmène où cette fois ?". Viens, tu veux pas, on laisse les téléphones, on se voit.

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Un mec derrière la porte de la salle commune ? J'ai tourné la tête depuis le canapé pour observer la porte derrière moi. Bêtement c'est certain. Il n'y a personne d'autre que moi debout à une heure pareille. Ceux qui sont encore éveillés sont sûrement en soirée. Moi, je n'aime pas vraiment pas les fêtes. Milan lui, il doit adorer. Ça doit être son truc les soirées. Il doit sûrement en faire une en ce moment, et il a pris cinq minutes pour m'appeler. Il a viré chaque fille qui lui tournait autour pour me parler. A moins qu'il soit en train de tenir la main d'une petite blonde et de caresser les cheveux d'une asiatique. Je secoue la tête vivement. Je ne sais pas si je suis en colère, jalouse, triste. C'est un mélange. En plus, il ne semble pas réagir à la perche que je lui tends. C'est parce qu'il ne l'a pas vu ma nuisette, c'est pour ça. A moins qu'il s'en fiche totalement parce qu'il sait qu'il va tirer son coup avec l'une des nanas dans ses bras. Je me mords l'intérieur de la joue nerveusement. J'ai toutes ses images de lui avec une autre, et ça me blesse malgré moi. Mais sa voix apaise mes angoisses, même s'il a l'air de douter de son agenda, ou de son envie de venir me voir. « Un endroit où tu pourras jouer James Bond, et me protéger. » Ma main libre remonte mes cheveux de mon front vers l'arrière de mon crâne. « Ce n'est pas que j'ai peur des esprits, mais je serais plus rassurée si tu viens avec moi. »

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