Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI Sell My Soul For A Jack Daniel's Bottle ~ Peter & Craig~
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I Sell My Soul For A Jack Daniel's Bottle ~ Peter & Craig~

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 Les cadavres de bouteilles gisaient par terre, sur le parquet luxueux du digne propriétaire de l'appartement. Pour la première fois depuis qu'il avait emménagé à Boston, son appartement était sans dessus-dessous. Le professeur de théâtre était malgré ce qu'on pouvait raconter dans la presse, quelqu'un de très maniaque sur la propreté. Peter devait toujours être au top, propre, son appartement devrait toujours être propre et rangé, ainsi que ses vêtements, sa voiture. En cette soirée, l'appartement était dans un bordel sans nom. Le chaos et le désordre régnait. Peter avait l'alcool mauvais en cette soirée. Inerte sur le sol, la tête embrumée par la boisson qu'il avait ingurgité comme si c'était une bouée de sauvetage à la vie. Peter buvait pour oublier qu'il avait oublié ce qu'était la véritable vie.  Il était toujours dans la presse à scandale, ivre ou en train de faire polémique sur une de ses phrase qu'il a dit. Il était ces temps-ci à la une des magasines sur les théâtres, même dans les journaux pour sa nouvelle pièce. Il faisait la une partout, il enchaînait des interview qu'il avait pas envie de faire pour faire de la publicité pour celle-ci. Peter était sur tous les fronts, il n'en pouvait plus. Sa pièce avait eu une énorme succès mais il devait continuer à le faire, pour son bien et ainsi que pour son porte-feuille. Ce n'était pas le succès de sa pièce qui l'avait mis dans cet état. C'était sa mère. Oui, sa mère qui lui avait envoyé un message enfin une lettre. Il ignorait comment elle avait su son adresse. Elle lui parlait de son père, du fait qu'il avait un problème de santé. Elle lui disait aussi que sa pièce de théâtre était mauvaise et qu'elle espérait qu'elle ne fonctionne pas. Qu'importe les années, qu'importe qu'il soit plus riche, célèbre que ses frères, sa mère continuait toujours de le dénigrer. Dans sa lettre, malgré la mauvaise nouvelle, tous les paragraphes reflétaient le dédain d'une mère, la haine et le rejet de celle-ci envers son fils. Des souvenirs douloureux venaient à remonter en lui, et l'avaient poussé à boire alors qu'il avait fait un effort ces temps-ci pour s'arrêter. Il avait rechuté, c'était prévisible. Peter était vêtu d'un simple jean délavé, laissant son torse aux muscles déliés nu. L'esprit embrumé, la vision troublée par l'alcool. Peter vint prendre son téléphone, appelant une personne au hasard dans son annuaire. Il crut pouvoir parler à Iris ou Mira mais il entendit une voix rauque, celle d'un homme lui répondre. Dans son état, il n'eut pas conscience de cela.

- Hey Bichonne, rejoins moi chez moi, il y a les 7 nains qui m'attaquent, murmura-t-il dans le vague avant de raccrocher.

Il restait là pantelant, inerte sur son sol. Son dos le faisait souffrir mais l'alcool le faisait divaguer. Sa mère était une vraie pourriture.  
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Cette journée fut assez compliqué, ayant eu quelques problèmes avec certains membres de ma maison des Mathers. Je m’étais déplacé après une dure journée de boulot, là-bas pour y résoudre un contretemps assez délicat à résoudre. Deux heures plus tard, je me retrouvais enfin chez moi, dans mon petit appartement où enfin les cartons n’étaient plus présents. Cela faisait déjà un bon bout de temps que j’avais élu domicile dans ce simple et petit appartement. Mes pas m’avaient dirigé directement vers la douche, pour m’y laver comme il se doit, ayant pas mal transpiré. Tout en sortant de ma douche en short et t-shirt, je me suis dirigé vers mon frigo, pour y prendre une bière et un sandwich. La faim n’était pas spécialement présente ce soir et en plus, il y avait un match de football américain à la télévision.

« Hmmm les Saints contre les Hawks. Cela va être une vraie boucherie… »

Oui les saints n’étaient pas très bon comparés aux Hawks. Alors que le match avait tout juste commencé, la sonnerie stridente de mon téléphone fixe s’était fait entendre dans le salon. Tout en soupirant, je me suis levé pour y répondre d’un simple.

« Oui, vous êtes bien chez Craig Hart. »

Et soudain j’entendis une voix d’un homme ayant, je pense trop bu.

« Hey Bichonne, rejoins moi chez moi, il y a les 7 nains qui m'attaquent »

Voilà la phrase qu’avait dit cet étrange interlocuteur. Sans avoir le temps d’y répondre avec ironie, l’homme avait déjà raccroché et j’avais effectué l’un des numéros permettant de savoir qui m’avait appelé. Et j’ai vérifié par la suite, si ce numéro était présent dans les contacts de mon téléphone portable. Il semblerait qu’il s’agisse d’un certains Peter A. Wilson.

« Oh putain… pas lui… »

Je me souviens de cet homme que j’avais pu interviewer pour l’une des presses à scandale que j’avais pu bosser. Il était connu pour ses méfaits, à cause de l’alcool et de la colère. Je connaissais son adresse et vu que ce match de football était plus que mauvais, je me suis rendu chez lui en m’habillant assez simplement. Avec une bouteille de whisky à la main, je me suis présenté à la porte tout en toquant et en criant.

« Je suis là pour tuer les sept nains qui t’attaque ! »

Je ne sais pas pourquoi, mais cette soirée va être marrante…


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Peter avait mal à la tête. Il était sur la corde raide. Sa gorge lui faisait mal, ses yeux semblaient sortir de ses orbites dès qu'il ouvrait ses paupières. Des lumières dansaient sous ses paupières. Dans sa tête, c'était le bordel, la java. Il entendait des grognements, des cris, de la musique, des gens qui faisaient des claquettes. Il entendait des choses vraiment étranges. Surtout, il entendait sa mère. La douce voix cristalline de sa mère, aussi froide que de la glace, impérieuse et sombre. La voix menaçante et perfide de sa mère quand elle s'adressait à lui. A ce moment, elle lui murmurait des choses presque inaudibles mais blessantes. Ses mots s'entendaient dans l'intonation, les reproches. Elle était en train de le rabaisser. Il devait être dans un piteux état pour halluciner ainsi. L'alcool, ça saoulait à force, Peter avait été en bonne voie de l'abstinence totale puis ce fut la rechute totale. Certes, il avait continué la cigarette, il avait même doublé sa consommation de cigarette mais cela lui avait fait du bien. Après tout, malgré son attitude, il n'avait plus 20 ans.

Peter entendit au loin quelqu'un toquer, il eut un gémissement de douleur . Il avait eu l'impression que cela toquait dans sa tête. Comme un marteau piqueur. Il avait envie de bénir le dieu de l'alcool tout comme le maudire. Bordel ! Après des millions d'années, ils étaient passés de poissons à hommes, pourquoi n'ont-ils  pas pas encore  évolué pour mieux gérer l'alcool ? Peter n'aurait pas eu cette envie de s'arracher  les yeux tant il avait mal à la tête. Un cri, qui sonna strident à ses oreilles lui arracha une grimace. Celui qui était derrière la porte n'avait pas peur de se prendre un gâteau sec dans sa tête de sa part. Il fallait qu'il se lève, qu'il trouve le moyen de tenir sur ses guibolles qui semblaient l'avoir lâchées en mode traître.

Peter ouvrit un oeil prudent, ainsi que le deuxième avant de doucement se retourner, face contre sol. Il posa sa main, ainsi qu'un genou mais fonça dans sa table basse qui fit un bien triste bruit. Il n'eut pas mal, l'alcool filtrant dans ses veine l'empêchait de ressentir la douleur malgré qu'il saignait. Il refit une tentative mais ce coup, il vint à viser le canapé, qui devait tout de même plus agréable à recevoir dans la tête. Il réussit après une longue minute acharnée à se lever et à se tenir un peu droit.

Peter chancelait, titubait vers la porte. Malgré son taux d'alcoolémie avancée, Peter semblait bien se tenir. Il ouvrit la porte et lui fit un chut en mimant de travers le geste avec son dos. Il regardait la porte en fronçant les sourcils semblant la réprimander pour le bruit qui lui avait déclenché une vive douleur. Son doigt n'était pas vraiment sur sa bouche mais son nez, mais il était presque. C'était déjà un miracle qu'il tenait encore debout avec tout l'alcool qu'il a bu. Après avoir fini de fixer la porte avec colère, il se tournait vers la personne qui l'a dérangée pendant qu'il cuvait.

- De quoi tu parles ? Il n'y a pas de 7 nains, il y a que moi là, et et, commença-t-il avant d'apercevoir la bouteille de whisky dans la main de son interlocuteur. Qu'elle est belle !! S'exclama-t-il avec une voix rauque et des yeux émerveillés.

Il se demandait ce que cet homme faisait là mais bon, c'était peut-être pour une bonne nouvelle, Peter se poussa pour le laisser entrer.    

HRRP:
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