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feat. Ashleigh H. Strauss
L'heure se faisait tardive. La nuit avait enveloppé le ciel de ses bras macabres et étoilés. L'hiver s'installait peu à peu sur Cambridge et bizarrement, cette sensation ne me faisait pas peur. La rudesse du vent et des températures ne m'ébranlaient pas. Au contraire, j'avais hâte qu'elles me saisissent, parce que mon esprit se recentrerait automatiquement sur mon devoir, s'éparpillant bien trop sur les longues jambes découvertes des femmes durant les douces chaleurs de l'été. Ces derniers temps, les affaires s'étaient accumulés sur mon bureau. Ce n'était pas par manque de temps, ni même d'envie mais par manque de concentration. De solitude. Willow avait investi les lieux. Sa présence scuintait à travers tous les recoins de l'appartement et dès que l'occasion se présenter, elle mettait son grain de sel dans mes affaires. J'aurais pu travailleur au cabinet, à la faculté, mais c'était un dossier sensible. Un dossier qui ne peut prendre le risque d'être exposé aux yeux de tous. Les moyens n'étaient pas légaux. J'en avais conscience, je les avais moi-même organisé, parce que la gagne, il n'y a que ça dans la vie. Et je refusais de perdre cette affaire médiatisé. Mais pour l'heure, c'est la douceur d'une mather que j'allais rencontré. Il était suffisant pour ce soir. Je regardais l'heure au cadrant accroché au dessus de la porte. Fais chier soufflais-je en enfilant mon manteau et en attrapant mon téléphone et portefeuille sur mon bureau. J'éteignais les lumières pour ensuite courir vers ma voiture à petites foulées pour ne pas prolonger mon retard. Si elle, n'avait aucune idée de mon physique, je pouvais encore chanter les louanges du sien. Le lord hobo était bien à craqué ce soir, je regardais l'affiche collait au mur. Une soirée scène ouverte. Super. J'aurais mieux fait de vérifier le programme. Question de bon sens et de bien être auditif. Par automatisme, je me dirigeais vers le bar. Tandis que j'étais en train de commander un whisky, je remarquais la splendeur de ses longues jambes dévêtu. Mon regard trainait le long de son corps avant de s'accrocher à son visage et plus particulièrement au bleu de ses yeux. Qui est le malotrus qui fait attendre une aussi belle jeune femme que vous, seule dans un bar remplit de .....de personne comme ça soufflais-je en montrant d'un geste du menton le rockeur au millier de piercing et à la coupe décousu. Vous n'arrêtez pas de regarder votre téléphone ajoutais-je. Bien sûr qu'elle m'attendait, mais j'avais l'avantage sur elle.
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