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I kinda miss ya, ya know? [Camille]

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On va pas se mentir, ça faisait un moment que les cours avaient reprit. Et pendant ce laps de temps, Camille et Maly n'avaient pas réussit à se croiser par hasard dans ce foutu Harvard. Comme si ça changeait tellement de choses d'être un prof, au final il croisait plus souvent Camille l'an dernier que maintenant. Camille lui avait demandé si il l'évitait. Et, même si Maly devait bien avouer qu'il attendait ce genre de question, ben ça l'emmerdait un peu qu'il pense ça. Alors le blond, qui devait être un adulte maintenant, et ça pu comme pas possible d'être un adulte, décida que c'était le moment de faire quelque chose, de pas adulte du tout, ou du moins pas trop. Il avait mener sa petite enquête, discrètement, usant un peu de son statut,et de ses relations pour savoir ce que faisait Camille, à quelle heure. Non, il ne fliquait pas Camille, il avait une autre idée en tête. Maly est un peu borné comme garçon. Aussi ce jour était parfait. Parfait pour quoi ? Parfait pour qu'un Maly vienne se planter à côté de la porte d'un amphi. Et pas n'importe lequel, celui où Camille avait cours. Il fixa sa montre, dans très peu de temps une foule d'étudiant aller sortir de la pièce, trop content de retrouver leurs liberté. Lui, il attendait sagement que l'heure soit passé, et que les gens sortent. Quand le monde se mirent à sortir de la salle, Malouche veilla à y trouver son Camille. Il attendit gentiment que Camille soit seul, à proprement parler que personne ne lui parle n'ayant pas envie d'interrompre une conversation, et s'avança vers lui et lui dit, en souriant. « Salut bel étranger. Tu ressembles fortement à mon petit-ami. Tu ne l'aurais pas vu? » Maly, il a de sérieux problème aux cerveau, de tout évidence. Maly avait envie de l'embrasser, mais il se retenait. Pourquoi ? Si vous lui demander, il dirait que ce n'était pas à cause des gens autour, mais qu'il ne voulait pas... afficher Camille? Au final ça revenait au même, "à cause des gens autours". Et puis même si, il était venu le chercher après son cours, étrangement il avait pas envie de faire le type désespéré, malgré que Camille lui avait énormément manquer, bien plus qu'il ne l'admettrait ouvertement. C'est Maly, même si il commence doucement à s'accepter comme il est... il reste un peu trop fier pour laisser complétement aller son côté désespéré et raide dingue de Camille. Allez savoir comment, il avait encore un peu de dignité... j'ai dit... un peu.

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i kinda miss ya, ya know ?
camille emrys && malachy o'leary.

Une nouvelle année scolaire venait à nouveau de démarrer et Camille avait ainsi du reprendre un rythme assez soutenu dans ses études. C’était fini les vacances et il était de retour en Amérique. Cela lui paraissait étrange de revenir ici après deux mois en France, il allait de nouveau parler Anglais avec un accent français pendant quelques temps. Néanmoins, le brun était plutôt content que les cours reprennent –contrairement à d’autres étudiants sans doute – mais il savait ce qu’il voulait faire dans al vie et ce n’était guère en vacances qu’il allait pouvoir le devenir. Les sourcils légèrement froncés, il écoutait le prof, prenant des notes lorsque cela lui paraissait important. Il avait toujours été attentif en cours, du moins tout dépendait lesquels mais avec celui-ci, le cours était intéressant. Certes, il ne faisait que de parler cependant, il glissait toujours quelques anecdotes qui pourraient être utiles par la suite. Camille se passa une main dans les cheveux avant de jeter un coup d’œil à sa montre. C’était son dernier cours de la journée et il allait enfin pouvoir rentrer chez lui après, bon il avait de quoi s’occuper là-bas. Entre sa petite sœur et ses devoirs, il n’allait guère pouvoir s’allonger dans son canapé comme une loque.

Mais qui sait, peut-être que sa petite sœur serait encore chez sa baby-sitter étant donné qu’entre le frère et la sœur, ce n’était guère la super ambiance. Ce qui pesait lourd dans l’appartement. Camille nota les devoirs à faire et commença à ranger ses affaires en vitesse alors que d’autres étudiants étaient déjà prêts de la sortie. Soit il était aussi lent qu’un escargot soit ils avaient le don d’aller vite. Ce qui lui serait fortement utile. Il prit son sac, sortit du cours quelques minutes plus tard et son visage laissa apparaître un sourire lorsqu’il vit une certaine personne l’attendre à la sortie. Un rire s’échappa de ses lèvres à ses paroles. « Non je ne l’ai pas vu, désolé mais ce petit ami a beaucoup de chance. Surtout que tu lui as manqué d’après ce que j’ai entendu.. » dit-il avec un sourire. Camille était touché de le voir ici et surpris également. Il avait parfois encore du mal à voir la réalité en face surtout au vu de l’année passée. Trop de choses s’étaient déroulées en peu de mois finalement. Il avait encore des difficultés à savoir comment réagir avec lui, s’il devait faire ce dont il avait envie ou bien rester là, sans faire le moindre geste. Il s’approcha de lui, avec un petit sourire aux lèvres. « Ma fin de journée ne pouvait pas mieux se terminer. » Il se mordilla la lèvre et déposa un rapide baiser au coin de ses lèvres, ni vu ni connu tel un ninja.


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Maly ne s'ennuyait pas avec son travail. Et étrangement il avait réussit à ne pas dire, ou faire de conneries pour être viré, c'était déjà un exploit pour le blondinet qui se pensait plus ou moins bon à rien. Remarquez depuis ce fameux coma, ou du moins la fin de l'an dernier, les choses étaient moins compliqués pour Malachy. Il n'avait plus aucunes raisons de se cacher, tout le monde connaissait ses petits secrets maintenant, et c'était un vraiment soulagement, même si il restait des choses sur lesquelles Blondinet ne changeaient pas, comme par exemple... Le fait de cacher certaines choses à son sujet aux gens. Et ça Maly trouve toujours une bonne raison. Même si là en vrai il n'y avait pas vraiment, mais c'était pas grave, c'était juste sur son état de santé, et puis c'était pas si important au final. Mais bon, pour le moment le plus important c'est qu'il était aller harceler un petit Camille tout mignon qui s'était plaint d'être éviter.
Son visage s'illumina en voyant son Camille préféré débarquer de son cours et rigoler à ce qu'il disait. Malachy à le don de dire des conneries des fois, qu'il le veuille ou pas d'ailleurs à vrai dire. Il sourit doucement. « C'est moi qui ai de la chance de l'avoir. Tu n'as pas entendu ? A ce qu'il parait, il m'a manqué tout autant. » Maly pouvait être niaiseux par moment, et pour le moment, il se fichait du monde. Tout le monde savait, et puis, ça devenait chiant de toujours tout penser et faire attention et tout. Blondinet avançait, enfin dans la vie. Maly eut un petit sourire à la phrase de Camille. « Si y'a que ça pour te rendre heureux, on peut s'arranger. » Maly, arrête de dire des niaiseries ça serait pas mal.. Mais nan, il continua, finissant par faire une petite moue boudeuse en réponse à son baiser furtivement ninjesque. « C'est tout? » Maly, 27 ans, âge mental : 13. Non aucun soucis, en tout cas, il ajouta avec son petit air faussement angélique. « Qu'est-ce que tu nous a prévu ce soir? » Maly, le mec il part du principe que déjà il est venu, alors c'était à Camille de savoir quoi faire. En vrai ... Il s'en foutait, il voulait juste être avec Camille, ça faisait un peu trop longtemps qu'ils s'étaient pas vu.


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camille emrys && malachy o'leary.

Les cours avaient repris et il avait du prendre le rythme, bossant tard le soir. Peut-être un peu trop sérieux le Camille mais il prenait très à cœur ses études, ce n’était pas de sa faute. Il voulait avoir les meilleures chances possibles pour obtenir son diplôme haut la main et réaliser enfin son rêve. Il voulait pouvoir être le journaliste qu’il avait toujours souhaité être et ainsi parcourir le monde. Il pourrait ainsi voir autre chose qu'Harvard, Paris et Berlin. Et rencontrer d’autres personnes. Non pas qu’il n’aimait pas ceux qu’il avait déjà pu rencontrer mais c’était toujours agréable de croiser d’autres cultures. Cependant, il oublia bien vite ses études quand il vit une silhouette qu’il aurait pu reconnaître entre milles à la sortie de son cours. Il devait avoir l’air idiot de sourire de cette façon mais ce n’était pas n’importe qui non plus. « Tu avais plutôt intérêt oui, sinon je pense qu’il l’aurait très mal pris. » dit-il avec un sourire. Beaucoup de choses avaient changé depuis quelques mois et parfois, il avait encore du mal à tout réaliser. Camille ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel face à ses paroles. « Ah oui ? Tu serais prêt à m’attendre tous les jours, à la sortie de mes cours ? Pas que je sois contre mais je pense que tu en aurais vite marre de m’attendre. » Un rire s’échappa de ses lèvres avant qu’il ne l’embrasse rapidement. Sans doute trop vite vu la réplique de Maly qui le fit rouler des yeux. Qu’est ce qu’il allait bien pouvoir faire de lui ? Camille se le demandait. Mais il s’approcha et passant ses mains autour de son cou, il l’embrassa un peu plus longtemps cette fois-ci. « Monsieur est satisfait ? » demanda-t-il une fois que ses lèvres furent décollées des siennes. Par chance, Maly n’était pas son prof alors au moins il n’avait pas à se soucier de comment agir lorsqu’il était en cours. En dehors, c’était certes complexe mai Camille ne voulait pas se prendre la tête avec ce genre de questionnement. Il était amoureux et c’était tout ce qui comptait. « Toi, je ne sais pas mais moi, j’ai des devoirs. Les profs ont cette horrible manie de nous assommer de devoirs.. » Il râlait plus par amusement que par agacement. Il marqua un temps de silence avant de reprendre. « Mais après, je pense que je peux libérer ma soirée pour toi. »


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Maly appréciait le début d'année. Il avait réussit à ne perdre aucun élève... Bon c'était pas comme si ils allaient se noyer ou sauter par la fenêtre, mais c'était déjà ça. Le seul bémol c'était Camille qui lui manquait. Heureusement ce soir il avait décidé de le stalker et l'attendre à la sortie des cours. Très ringard, mais Maly était ringard alors c'est pas grave. Il était heureux de voir Camille sourire en le voyant, et presque instantanément un sourire débile se colla sur son propre visage... Je vous jure il avait l'air débile. « Aussi bien que j'ai prit l'accusation de moi l'évitant, j'imagine. » Il fit son petit sourire espiègle. Et le reste des paroles du brun eut tendance à faire presque rire Malouchounet. « Peut être pas, ça dépend de la possibilité de le faire avec mon emploi du temps. Mais pourquoi pas... Tu comptes essayer de t'esquiver à l'anglaise ? Ou t'as prévu de camper ici les soirs avec tes profs? Parce que je te trouve pas trop long à sortir... » .. Non y'avais rien de pervers dans cette phrase! Et le brun l'embrassa un peu trop rapidement, si bien que Mr Blond Irlandais, se mit à râler... Et c'est encore ce qu'il fait de mieux. Et il fut tout à fait content d'avoir exactement ce qu'il voulait, le blond, un autre baiser, plus long de son brun. Voilà comment commencer une bonne soirée. Il fit un beau sourire. « Beaucoup plus oui. » Peut être que sortir avec un élève n'était pas la meilleure idée du blond, mais Camille était son ex et son petit ami bien avant ça, et puis Malouche était prof depuis pas si long, alors, il s'en fichait un peu. Ils étaient tout les deux majeurs et vaccinés. Il pouffa légèrement de rire, roulant des yeux. « Ah oui? Les profs font ça? » Mais il était bien là, très bien même. Camille lui avait tant manqué ,qu'il avait l'impression que ça faisait un siècle qu'ils ne s'étaient pas vu, et on est tous d'accord, un siècle c'est bien trop long. « Et bien, tu fais tes petits devoirs... Je corriges mes petites copies.. et après on rattrapera le temps perdu. » Ou on perdra du temps ensemble, c'était au choix, tant que ça impliquait Camille avec lui, Maly était bon, peu importe ce qu'ils feraient ou pas.. Enfin sauf se disputer, ça c'était moche...


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camille emrys && malachy o'leary.

Camille entrait dans sa troisième année, il était encore loin d’en avoir terminé avec les études. Bien qu’il était plus qu’impatient de tirer un trait sur Harvard pour pouvoir commencer une nouvelle vie. Il ne savait pas ce que l’avenir lui réservait mais il espérait tout de même que ce soit positif. Certes, pour le moment, il n’avait pas à se plaindre. Les choses allaient de mieux en mieux comme pouvait le montrer la présence d’un certain nouveau professeur près de la porte de sortie. Si on lui avait dit il y a quelques mois que ce serait le cas, Cam’ aurait ris au nez de l’individu en question. « Je suis désolé pour ça, je ne voulais pas être méchant. » dit-il avec un petit sourire. Après tout, c’était nouveau pour lui tout ça. S’afficher, il en avait pas encore l’habitude avec Maly. Puis, c’était un prof alors il aurait compris qu’il l’évite pendant les heures de cours afin de ne pas prendre le risque d’avoir des ennuis. « Pour le coup, il n’y a qu’avec qu’un seul prof qui pourrait me faire camper dans la classe. Manque de chance, je ne l’ai pas… Puis ça pourrait très bien être le contraire un jour, moi t’attendant. Je pourrais t’observer en tant que prof. » Il le regarda comme s’il le jugeait. Bon professeur ou pas, il n’en savait rien. Dommage qu’il sache parler correctement le français, il aurait pu trouver une excuse pour s’inviter dans un de ses cours en toute discrétion.

Puis il l’embrassa et Camille ne put s’empêcher de sourire à sa réponse. Oui, lui aussi préférait celui-ci au précédent mais il préféra son taire. De toute manière, son sourire devait sûrement l’avouer pour lui-même. Il leva les yeux au ciel en hochant la tête. « Et oui, à croire qu’ils ne pensent pas qu’on puisse avoir une vie autre que les études. » Il arrivait tout de même à suivre, c’était le principal et il faisait de son mieux pour prendre de l’avance afin d’avoir un peu de tranquillité par moment. Bien qu’il trouvait toujours ses écrits bâclés. Sans doute un petit côté perfectionniste sur les bords qui ressortait. « Bon programme pour la soirée.. Même si j’aurais préféré rattraper le temps perdu en premier mais on ne peut pas tout avoir. » dit-il en secouant les épaules puis glissant sa main dans la sienne, il l’entraîna vers la sortie. Ils n’allaient tout de même pas camper ici n’est ce pas ?    



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Les choses changeaient, espérons pour le mieux avec Malachy. Mais il fallait changer, évoluer. Toute sa vie on évolue pour devenir meilleur peu importe ce que "meilleur implique" pour soi. Et ça faisait très longtemps que le blondinet n'avait rien changé, n'avait pas eu envie, et autres. Faut croire qu'il lui avait fallu ce coma pour remettre certaines choses en place dans sa petite tête blonde difficile d'Irlandais borné. « C'est pas grave. J'imagine que c'est le genre de choses dont je serais capable. » Malouchounet lui rendit son petit sourire. Après tout, jusqu'ici il n'avait jamais fait preuve de beaucoup de gentillesse, même si il était pas méchant au fond. Mais Malouchounet était comme toujours spéciale, et dans les extrême. Soit il faisait rien, soit il en faisait trop, mais c'est pour ça qu'on l'aime bien, il est tellement humain et défectueux. Le blond mit quand même du temps avant de comprendre ce que Camille racontait, un petit sourire sur les lèvres, il lui répondit. « Heureusement que tu l'a pas. Pas sûr que les cours soient si intéressant que ça.» Ou plutôt que le prof arrive à rester concentrer avec un Camille dans la classe. « Non, je préfère encore t'attendre tout les jours... » Mais ça serait presque que le blondinet serait embarrassé de tout ça. Il l'était, c'était affligeant comme n'importe qui qu'il connaissait le perturbait à l'idée d'être prof. Faut croire qu'il avait pas tout encore régler dans son petit cerveau de blondinet. En ce moment Malouchounet se sentait quand même plus proche de Camille que ces derniers mois, aller savoir encore pourquoi, mais tout cas il appréciait beaucoup mieux ça. Il prit son petit air innocent, parce qu'on sait tous que Maly est loin de l'être de base. « Ah oui? Y'a des profs comme ça? Je trouve que les étudiants sont horribles avec leurs devoirs qu'il faut corriger, ils ont pas de coeur pour les pauvres petits profs qui doivent lire et juger leurs copies... Si tu savais... » Et ça le faisait rire. D'un autre côté... leurs filer des devoirs ça leur permettaient d'être peinard pendant quelques jours.. jusqu'à ce qu'ils doivent corriger, le truc le moins attrayant d'ailleurs. Blondinet fit sa petite tête de vilain, parce qu'on sait tous qu'il l'est juste un peu quand même, avant de lui répondre. « Personne à dit qu'il faudrait que tu sois seul pendant que tu fais tes devoirs... » Non, Maly à rien dit. Non non, il sous entend rien du tout... Même si clairement on dirait pas en le voyant à cet instant, tout cas, il suivit Camille vers la sortie du campus, après tout faut bien rentrer chez soi, ou ailleurs...


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Camille avait changé, que ce soit mentalement que physiquement. Mais après tout, il grandissait et il ne pouvait guère garder cette petite tête de bébé éternellement. Déjà qu’il sortait avec quelqu’un de plus vieux, il ne préférait même pas imaginer l’image que ça donnerait s’il avait gardé sa tête d’adolescents. Pauvre Maly, il aurait été sans doute regardé étrangement. Le tout récent professeur aurait été considéré alors comme un vieux pervers et Camille comme le pauvre innocent qui a été naïvement pris au piège. Il se retint de rouler des yeux face à cette pensée. C’était juste absurde. « Tu aurais des raisons de le faire ? » demanda-t-il curieux, croisant les bras. C’était tout nouveau pour lui ce genre de relation, du moins celle où il pouvait s’afficher librement. Il avait parfois quelques hésitations à son égard, appréhendant un peu sa réaction s’il faisait quelque chose qui lui posait problème. « Je suis certain que tu es un très bon prof. » Certes, il était tout jeune comme prof alors cela ne devait pas être simple. Surtout qu’il donnait des cours sans doute à des étudiants ayant presque le même âge. Es ce qu’il arrivait à se faire respecter ? Des étudiants un peu crétin sur les bords, on pouvait en trouver même ici. « Dommage.. » répondit-il en faisant une grimace triste. Il aurait bien aimé pouvoir l’observer dans son métier. Mais, il n’avait pas dit son dernier mot, il trouverait probablement en cherchant bien une façon de le convaincre.

Un sourire apparut sur ses lèvres lorsqu’ils abordèrent le sujet des devoirs. « Mais bien sûr, mets ça sur les dos des étudiants. Tu es devenu un vrai prof, aucun soutien pour les élèves. S’ils ne donnaient pas de devoir, ils auraient sans doute plus de temps libre, pas de copies à corriger. Mais bon, c’est sans doute une obligation chez eux, il faut bien qu’ils donnent des notes. » Même si celles-ci par moment ne voulaient en aucun cas signifier le talent de l’élève en question. Celui-ci pouvait être doué mais complètement échoué sur un seul devoir. Camille ne put s’empêcher de rire. « Je ne suis pas sûr que la personne en question puisse m’aider à me concentrer sur mes devoirs. Je risque plus de vouloir être avec elle, qu’avec mes bouquins. » Ce qui était logique en somme non ? Comment être focalisé sur un devoir lorsque son copain se trouvait à proximité et qu’ils ne s’étaient pas vu depuis quelques temps ? C’était impossible fut sa pensée. « Après je peux très bien remettre les devoirs à une prochaine fois et passer juste du temps avec lui. Tu en penses quoi, tu crois que câlin plus commande au choix d’un repas, ça pourrait lui convenir ou il va jouer au prof sadique et me forcer à bosser ? » Il se mit devant lui, le regardant clairement comme un petit chiot tout abandonné.



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Il est vrai que Camille était beaucoup plus jeune que Malachy. Déjà, c'était pas forcément un bon argument, mais quand on voyait la tête de petit vieux de Malachy, on se demandait si il était aps encore plus vieux que ce qu'il ne disait. Mais non, Mr l'Irlandais Mal Leché, avait atteint la partie supérieur de la vingtaine et le 3 se rapprochait un peu plus chaque année. Pauvre petite chose qui vieillissait si vite. Tout le monde savait que c'était Camille qui avait fait craquer le vieux grincheux qu'était Mr Malouche. « Totalement. Comme par exemple, éviter de me ridiculiser en te croisant par hasard dans un couloir. Bien que j'ai pas besoin que tu sois là pour être ridicule. » Et Maly avait raison. En vrai, il plaisantait à la question de Camille. Il n'avait aucune raison à présent de se cacher pour éviter Camille, mais il était facile de penser ça de lui, au vue de sa façon d'agir ces dernières années, voir toute sa vie, à vrai dire. « Arrêtes les compliments, c'est pas moi qui corrige tes copies... » Et Malouchounet lui fit un petit sourire en coin, ouais, aujourd'hui il était presque en forme dis donc. Mais Maly était comme ça, c'était une bonne journée aujourd'hui, il était clairement de bonne humeur et presque détendu. Faut dire que quand on a moins de secrets, on se sent un peu plus relax, et pis ne plus avoir à faire ce qu'il avait fait pour gagner sa vie, ça jouait beaucoup. Aimer ce qu'on fait, c'est la seule façon d'être presque heureux. Et Malachy ne retint pas du tout son rire à l'écoute des complaintes étudiantes de Camille, parce que tout ça l'amusait en ce moment. Tout était nouveau, et effrayant parfois, mais pour l'instant, ce sujet précis, le faisait rire. « Si on donnait pas de devoir, tu travaillerais jamais. Tu serais tout le temps entrain de faire la bringue... Au moins là je sais ce que tu fais de ta soirée.. » Maly ou comment raconter de la merde puissance 150. Je vous l'ai dit, il était en forme. Mais sur le fond, il était d'accord avec Camille, les devoirs et les notes c'étaient surfait, et ils n'étaient pas sensé en donné à vrai dire. Du moins Maly trouvait ça stupide, mais il faisait comme tout le monde, pas faire de vagues et apprendre correctement à faire ce qu'il faisait. « C'est tellement dommage.. pour les bouquins. » Les pauvres bouquins peut apprécier, comment ils devaient se sentir délaissé tout d'un coup, même si en fait, il parlait un peu pour rien dire le blondinet. « Le côté sadique est pas mal intéressant comme option. L'idée de faire culpabiliser un pauvre étudiant qui ne fait pas ses devoirs... Miam. » Et il fit le rire presque diabolique qui va avec. Presque, faudrait pas effrayer complétement Camille non plus, après il va s'enfuir en courant et Maly serait triste. Mais blondinet rajouta. « Quoi qu'il est peut être pas dans une humeur de sadicité ce soir.. » Bah ouais, au final, passer du temps avec Camille s'était quand même vachement plus tentant que de faire ce qu'il avait prévu, et au pire, il pourrait toujours chialer sur ses élèves que "Il n'a pas qu'une seule classe à corriger" la fameuse excuse que nos profs nous sortent tout le temps... quand ils sont flemmard ..


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