Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySo we put the world on our shoulders × Sloan
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So we put the world on our shoulders × Sloan

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So we put the world on our shoulders × Sloan Tumblr_o6ozjnaCAK1txaqq4o1_250
feat Liam & Sloan ✖ Deux petits cons qui faisaient n'importe quoi. Voilà ce qu'on était Sloan et moi. Deux hommes qui ne s'attachaient pas, qui préféraient les défis. Enfin, c'était ce que je pensais puis Sloan a trouvé Charline et je suis resté seul, ne partageant mon lit que le temps d'une nuit quand lui donnait carrément son cœur à hacher. Mais tout s'était fini et mes paroles ne l'avaient pas fait changé d'avis. Il ne voulait plus de Charline. Au fond, ça ne m'étonnait même pas. Aimer, être brisé, boire, coucher, laisser son cœur à quelqu'un de nouveau pour qu'il l'écrabouille. Voilà en quoi consistait la vie et je m'y étais habitué depuis bien vite. Même si ces temps je m'étais permis à rêver de plus. Il était peut être temps que la fête s'arrête, que ma vie prenne un sens, mais lequel ? J'étais dans l'ignorance totale. Et voilà qu'un sms de mon meilleur pote me parvenait, répondant à mes questions. Le bonheur de mes potes, voilà à quoi je dédiais ma vie. Ils méritaient d'être heureux, eux, pas comme moi, pas comme le pauvre gosse qui avait crié au loup trop souvent. Sauf que, cette fois, le loup était encore là et personne ne venait. La bête avait toujours été présente, jamais chassée. A force elle avait arrêté de me faire peur, je l'avais apprivoisé, j'étais devenu la bête. La vie avait fait de moi son bossu, celui qui était rejeté de partout, celui que personne n'aimait tellement il était horrible. « Sloan t'es là ? Ouvre ! » criais-je en frappant à la porte. Tournant la tête je remarquais qu'il avait choisi un bon quartier, un qui était vivant. Ce qui me rassurait d'autant plus était qu'il habitait avec Dahlia, mon pilier, ma meilleur pote. Celle qui me tirait vers le haut avec ses blagues de merde, ses coups bas, celle qui me permettait d'espérer, de voir que l'être humain n'était peut-être pas si mauvais. Certains restaient optimistes, pensaient qu'un Dieu existait, qu'il y avait quelqu'un pour chasser le Diable, pour les empêcher de le rejoindre en enfer. Ce qu'ils ignoraient était que le Diable était sur terre, le Diable c'était moi.

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Dimanche midi, Sloan émergeait calmement dans le canapé du salon. La soirée fut rude et intense, il avait bien bu et par la force des choses, bien fumé. Depuis qu'il s'était séparé de Charline, il ne pensait qu'à une seule chose : se changer les idées. Il avait passé toute la nuit avec ses potes, à refaire le monde à leur façon et à critiquer les autres. Renouer le contact avec les autres lui faisait énormément de bien, d'autant plus qu'il avait fait la connaissance d'une gamine intrigante il y a de ça deux jours. Vendredi soir, il avait rencontré Charlène, une blondinette qui avait su capter son attention et marquer son esprit. Une fille aux allures de garçon manqué mais avec un côté sexy et attirant non négligeable. Peu attiré par les bimbos et autres filles plates sans le moindre intérêt, il était tombé inévitablement sous charme et l'avait abordé sous forme d'un cap ou pas cap captivant. Les yeux fermés, l'Eliot essayait de faire passer ce mal de crâne qui l'achevait depuis une bonne heure. Il s'était levé avec la gueule de bois, s'était traîné jusqu'à la salle de bain où il prit une bonne douche avant de venir s'affaler dans le canapé avec de l'aspirine et un grand verre d'eau dans la main. Vêtu d'un boxer et d'un bas de survêtement, l'appartement était anormalement calme. Dahlila devait certainement avoir passé la nuit chez ses potes ou avec un gigolo. A cette pensé, il afficha un large sourire et ouvrit les yeux. La petite soeur Granger habitait avec lui depuis quelques semaines et franchement, heureusement qu'elle était là. Sans s'en rendre compte, elle lui apportait du soutien et de la bonne humeur, tout ce dont il avait besoin pour oublier. Sloan fixa le plafond avant de soupirer, il se redressa et avala difficilement son aspirine. Il posa ses pieds par terre, ses coudes sur cuisses et vint enfouir sa tête dans ses mains. Il avait fait fort hier soir et ne se souvenait même plus de la manière dont il était rentré chez lui. Sa chambre d'hôtel lui manquait énormément et il songeait de plus en plus à y retourner, juste pour quelques nuits. C'était compliqué pour lui de changer de routine, lui qui avait ses petites habitudes à l'hôtel. Il n'aimait pas faire le ménage et était nul en cuisine. La solution de facilité serait de retourner au luxe et au confort mais il ne le faisait pas, du moins pas pour l'instant. Alors qu'il ne bougeait plus, il entendit frapper sauvagement à la porte. Sa tête se releva brusquement et il fronça les sourcils en sentant sa tête battre à tout rompre. Il se racla la gorge avant de se lever et de s'avancer vers l'entrée. Il posa sa main sur la poignée avant d'ouvrir, un petit sourire se dessina sur son visage lorsqu'il vit Liam, son meilleur ami. « Salut vieux, vas-y entre. » dit-il avant de le laisser passer de refermer la porte derrière lui. C'était la première fois qu'il foutait les pieds ici, décidément, les deux hommes avaient des emplois du temps de ministres. L'Eliot passa sa main dans ses cheveux avant de s'avancer dans le salon pour rejoindre son meilleur ami. « Qu'est ce que tu fou là aussi tôt ? Il est quelle heure d'ailleurs ? Ouais 1h. J'te sers un café ? » marmonna-t-il, la tête dans le cul. Il se dirigea vers la cuisine pour s'en faire un, ça allait le réveiller tient, il en avait bien besoin.
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