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sloan et charlène
regarde autour de toi , vole de tes propres ailes , prends ton indépendance et soulève l'univers comme si rien d'autre ne comptait . la vie ça comprend de faire des efforts , d'ouvrir ses horizons , de vouloir s'imposer face au monde . c'est ton jour , c'est ta voix . fais en ce qui te plaît .
Depuis plus d’une semaine, je ne savais pas ce qui m’arrivait. Je passais toute mes soirées à boire dans des bars différents et à chanter mon amour à tout ce qui passait devant moi. Et une fois de plus n’est pas coutume, je me retrouvais assise sur se tabouret surélevé avec le serveur en face de moi. Il nettoyait le verre qu’il tenait entre ses mains comme s’il s’agissait de la prunelle de ses yeux, tournant le chiffon deux trois fois avant de le poser devant moi et d’y verser quelques glaçons. Je lui faisais un petit sourire bloqué au coin de mes lèvres avant qu’il ne verse de son mélange mi étrange mi intéressant. Quand il terminait son rôle de beau gosse face à moi, il allait se percher devant le groupe de filles un peu plus loin, et je tournais sur cette chaise afin de me concentrer sur la salle et de voir les gens qui l’ornaient. Ils étaient toujours différents. Toujours plus ou moins idiots mais différents quoi qu’il en soit. Parfois, je voyais des gens très extravagants aux larges sourires faux et aux vêtements beaucoup trop flashy, aux rires qui s’étendent jusqu’au fond de la salle même si la musique est à fond dans nos oreilles. Sauf que ce soir, c’était relativement calme, relativement simple. Toutes les personnes présentes étaient entrain de rire sur des tables à plusieurs. Et moi j’arrêtais de les fixer, pour ne pas qu’on me prenne pour la folle de service, la fille bizarre et sans amis. Je me concentrais sur mon verre. Il était transparent, propre. Les glaçons étaient carrés même si l’un d’entre eux semblait être le mouton noir de la portée vu qu’il avait une forme de… De pingouin. Sérieusement. Ma vision était très bonne, je savais très bien que ce mec devait avoir des soucis pour mettre ça discrètement comme ça. Mais bon, je passais dessus et me concentrais sur la coloration du délice que j’allais ingérer. Rouge. Comme le sang. Mais moins gluant que ça. Et c’est quoi cette odeur, de la vodka ? Non non non, pire. Je ne savais pas ce que c’était, mais mon nez ne me trompait pas. Et c’est sans doute à cause de l’assurance que j’allais me déchirer la tête si je buvais ce premier verre ainsi que les prochain, que mes lèvres se son coller sur son bord afin d’en goûter le fruit défendu. Pas mal, pour une première gorgée. J’avais déjà pris plus fort, mais ça promettait d’être une bonne petite soirée en perspective. Déposant mon allié de la nuit sur le bar, j’attachais mes cheveux avant d’en reprendre une autre gorgée. Ce goût était définitivement spécial, mais je commençais à comprendre que c’était clairement, plus on le boit, plus il devient fort, plus la gorge fait des siennes et brûle inexplicablement. Bien sûr, je n’en disais rien du tout au gars qui me l’avait servit. Déjà que sa coupe de cheveux à la Justin Bieber ne me plaisait pas du tout, je n’avais plus envie de sentir son regard contre moi. Il me fichait la chair de poule sans exagérer. Un sursaut s’emparait de moi quand je sentais une main toucher mon épaule. Et je me demandais bien pourquoi j’avais fait cela. Ce n’étai pas Halloween après tout, je n’allais pas me retourner et voir un squelette fantôme dans mon dos. Qui sait. Ça pouvait peut-être se passer les jours précédent Halloween. Dans ce cas j’étais fichue. Je faisais tourner mon siège une nouvelle fois pour tomber sur ce garçon. Un beau garçon. Des yeux sympathique, une coupe de cheveux bien faite, des vêtements qui déchirent, et une posture qui le représente comme un mec assez bien dans ses basquettes. Je pouvais me tromper, comme tout le monde. Mais c’est ce qu’il reflétait à ce moment précis. Un regard d’incompréhension se posait sur mon visage. Je ne savais pas qui il était ou pourquoi il m’avait interpellé. Peut-être qu’il me prenait pour quelqu’un d’autre, mais dans ce cas là, je suis vraiment une fille banale et ça ne va pas, ou alors il veut juste me demander si la place a côté est libre. Et là ça ne va pas non plus, parce qu’il va sans doute attendre une personne. Qu’est-ce que j’en savais en fait. « Salut. » Je quittais l’incompréhension pour lui offrir un sourire. Autant la jouer gentille et sûr de soi. C’est toujours plus intéressant pour les garçons, les filles qui sont sûr d’elles. Ou pas. Bref. Je me posais trop de questions, mais c’est parce que je n’avais pas encore assez d’alcool dans le sang. « Moi c’est Charlène, tu peux t’asseoir si tu veux. Enfin, si t’es cap de te mettre à côté d’une pure inconnue comme ça. » Je reprenais un peu plus confiance, et je lançais les hostilités gentiment, parce que je voulais m’amuser avant tout et pas crisper comme d’autres parce que si ou ça ou pas.
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Depuis trois semaines, Sloan avait l'impression de revivre. Même si son esprit restait préoccupé par tout un tas de questions sans réponses, il essayait de les mettre de côté pour se focaliser sur lui-même. Pour une fois qu'il pouvait se montrer égoïste et ne penser qu'à sa gueule, il en profitait un maximum. Plus de responsabilité, plus de contrainte et plus de problème. Sa présence dans ce bar n'avait rien d'anodin, il se laissait guider par ses envies et le besoin de renouer le contact avec ses potes s'était fait sentir. Les derniers mois furent assez mouvementés pour l'Eliot qui, dans un laps de temps assez court, avait quand même perdu sa mère, avait fais la connaissance de son demi-frère, s'était mis en couple puis séparé d'une fille qui avait fait de lui ce qu'elle voulait. Une impression étouffement ne le quittait plus, il ne savait plus quoi faire pour se changer les idées et ne plus penser. C'était ça son leitmotiv du moment, arrêter de penser et se libérer de toute la pression accumulée ces derniers temps. Installé bien confortablement dans l'un des fauteuils, il était avec ses amis dans le fond du bar, un verre de vodka à la main. L'ambiance était au beau fixe, ils étaient cinq et franchement, ils n'avaient pas besoin de plus. Les rires se faisaient entendre de part et d'autres de la salle. Ils parlaient de tout et de rien, en oubliant presque le temps et les soucis du quotidien. Sloan semblait bien, les traits de son visage étaient détendus et ça faisait un bien fou de le voir ainsi. Sa bipolarité semblait à distance raisonnable de lui et la pression s'estompait à vue d'oeil. « Mais t'es trop con toi ! » dit-il en explosant de rire. L'un de ses potes venait de lancer une blague vaseuse à propos de sa propre petite amie, il n'avait juste aucun respect mais c'était bon enfant. Les hommes entre eux se laissaient aller et se plaisaient à se croire supérieur. Il n'y avait là, rien de bien méchant mais ils avaient l'impression de dominer les autres et d'avoir ce pouvoir presque inaccessible de pouvoir faire bouger les choses. Ils voudraient refaire le monde, assis là avec leurs verres de Vodka à la main. « Allez, j'propose qu'on trinque aux femmes, elles nous feront chier jusqu'au bout celles-là. » lança bêtement l'un d'entre eux, avant de lever son verre en direction du reste du groupe. Sans chercher à comprendre plus loin, l'Eliot afficha un large sourire et leva son verre. Il prit tout d'abord un air dépité avant de rigoler. « J'aurais pas dit mieux. » conclu-t-il en apportant son verre à la bouche et de vider le contenu directement dans le gosier. Le liquide coula le long de sa trachée, lui arrachant un petit rictus sur le coin de ses lèvres. Sloan posa lourdement son verre sur la table juste devant lui et se redressa avant de s'affaler toujours un peu plus dans son fauteuil. Il laissa deux de ses amis partir dans une grande discussion avant de tourner sa tête sur le côté pour jeter un rapide coup d'oeil à l'environnement qui l'entourait. Il y avait de tout dans ce bar, c'était plaisant, une bonne ambiance y régnait. Alors qu'il allait reporter son attention sur ses potes, il posa son regard sur une jeune fille, pour ainsi dire une gamine. Une blondinette aux longs cheveux, l'allure assez masculine et assez singulière. L'Eliot n'a jamais été attiré par les bimbos aux gros nichons, il préférait la qualité à la quantité. Son regard se plissa, comme pour essayer de mieux la distinguer. Elle était seule au bar et contemplait le reste de la salle. Elle dégageait quelque chose de spéciale, d'original. Captivé par cette fille, il en oublia presque la présence de ses potes et eut du mal à capter qu'on lui parlait. « Oh Sloan, tu m'écoute ? » Le beau brun regarda, l'air un peu abrutis son amis avant de bredouiller ces quelques mots. « Ouais .. enfin non ! Attends j'reviens. » Il posa sa main sur le bras de son pote avant de se lever et quitter sa petite bande. Absorbé par l'allure de cette fille, il semblait attiré vers l'inconnu. Il laissa en plan ses potes pour aller vers cette fille qu'il ne connaissait absolument pas. Sloan a toujours été très ouvert d'esprit, il parlait à n'importe qui mais plus il s'avançait vers elle et moins il semblait sur de lui. En fait, il en venait même à se demander pourquoi il se dirigeait dans sa direction. La dégaine que cette nana dégageait était complètement dingue, elle donnait l'impression d'être pleine de vie avec un caractère hors norme, bien loin des filles fades qu'on peut croiser dans ce genre de bar. Elle semblait très jeune mais sa posture et sa présence ici laissait prétendre le contraire. Intrigué et intéressé, il n'hésita pas une seule seconde avant de l'approcher. Là encore, l'Eliot n'a jamais été un grand dragueur, il n'avait pas de phrases toutes faites dans son dictionnaire, il préférait y aller au feeling. Une fois à sa hauteur, la blondinette se retourna vers lui et son regard croisa le sien. « Salut. » dit-il un peu bêtement. Bravo Sloan, belle approche, c'était digne d'un gamin de quinze ans. En la voyant lui répondre la même chose, son sourire vint s'élargir. Ok bon déjà c'était pas trop mal, elle n'était pas trop hostile et agressive en mode bulldog. Il se racla la gorge avant d'ouvrir la bouche pour prendre la parole mais elle le devança. Il haussa un sourcil en l'entendant parler. Et bien Sloan, tu fais fort là. Il ne lui avait pas encore parlé que déjà il connaissait son prénom et elle le mettait au défi de s'asseoir à côté de lui. Le jeune homme rigola légèrement. « J'aime ton audace Charlène. » dit-il, le sourire toujours installé sur ses lèvres. Et, comme attiré vers l'interdit, il prit place sur ce fameux tabouret. « J'prends le risque de m'asseoir à côté d'une parfaite inconnue. » continua-t-il sur le même ton amusé. Il fit signe au serveur de venir et reporta rapidement son attention sur Charlène. « Et toi ? Cap de laisser un inconnu t'offrir un verre et te tenir un peu compagnie, juste comme ça ? » lança-t-il en la défiant du regard. Finalement, cette soirée s'annonçait encore plus captivante qu'elle ne l'était déjà. Sans vraiment s'en rendre compte, Sloan était passé d'une ambiance tranquille avec ses potes, à quelque chose de beaucoup plus intéressant. Pour l'instant, il n'avait pas encore balancé son nom, tout ceci laissait entrevoir une suite des plus originale. « J'voudrais pas troubler ta solitude. » dit-il en la taquinant allègrement, il afficha une petite mine moqueuse avant de rigoler faiblement.
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regarde autour de toi , vole de tes propres ailes , prends ton indépendance et soulève l'univers comme si rien d'autre ne comptait . la vie ça comprend de faire des efforts , d'ouvrir ses horizons , de vouloir s'imposer face au monde . c'est ton jour , c'est ta voix . fais en ce qui te plaît .
L’alcool, je savais que c’était dangereux, que j’allais sans doute finir un jour dans un caniveau à vomir mon corps parce que j’en prenais trop quand on ne me stoppait pas. Mais qu’importe ce que je pouvais penser ou imaginer sur mon futur avec cette merveilleuse bouteille de whisky, j’allais quand même continuer ma route comme si de rien était. Après tout, l’homme est comme ça. On vogue vers nos addictions jusqu’au jour où le courant est trop fort et qu’on se noie, non ? Si. M’enfin, j’étais assise sur mon petit tabouret face à ce garçon plus séduisant que barbant, et je n’arrêtais pas de m’arrêter sur des petits détails de son physique, l’écoutant quand même, lui et sa voix quelque peu masculine. Il aimait mon audace. Cette fougue que je devais spécialement à mon père. Cette fougue qui fait que je n’arrive pratiquement jamais à me taire ou à laisser les gens me demander l’heure sans partager une après-midi avec eux. J’étais spécial dans la moindre petite parcelle de mon corps. Puis on ne va pas se mentir, j’aimais bien entendre les autres dire mon prénom, je me sentais connue comme ça. Une vraie star de cinéma. Bon, peut-être pas autant que ça, mais tout de même, ça me fait avoir un petit rictus au coin des lèvres. J’avais l’impression de représenter la gamine de quatre ans quand il était venu m’aborder. Celle qui a des couettes en forme de palmier et qui rigole à tout ce qu’on dit. Alors, je préférais me calmer un minimum avant qu’il ne pense que je sois une fille au cerveau atrophié à qui il faut mettre en camisole dans un asile. Sans compter que je l’avais quand même mis au défi de s’asseoir à côté de moi. De s’asseoir à côté de la seule fille non-accompagnée du bar, qui tourne sur sa chaise depuis tout à l’heure, un verre à la main, observant tout autour d’elle. Une fille assez cinglée pour être honnête. Je ne savais pas ce qui l’avait fait venir à moi. Si c’était mes petits seins ou mes cheveux pas vraiment bien coiffés, mais bon, je me satisferais simplement d’avoir de la bonne compagnie pour une fois. Il finissait par me dire qu’il prenait le risque. Qu’il s’asseyait à côté de moi. Un second sourire venait s’installer. Je n’y croyais pas. Une belle rencontre en vue, surtout quand il me lançait un cap ou pas cap de le laisser m’offrir un verre après avoir interpelé le serveur. Je pouffais légèrement de rire avant de doucement ramener mon regard vers lui. Je jouais à la fille mystérieuse, oui. À la fille semi-inaccessible. À celle qu’on aimerait bien cerner mais qui résiste à toute sorte de regard. Il me défiait alors du regard, et je n’arrivais pas à rester sérieuse. Trop impulsive sans doute. Mais il fallait avouer qu’il avait un charme imprimé sur le visage. « Cap. J’adore les défis, surtout si ça inclus un verre gratuit et une personne avec qui parler pendant un long moment. Je suis même capable de te laisser choisir ce que je vais boire. » dis-je en esquissant un énième sourire. On ne va pas se mentir, ça m’importait peut de boire un quelconque alcool, ce que je voulais voir, c’était s’il allait arriver à me cerner en une commande. S’il allait se décomposer en ce demandant dans quel traquenard il venait d’entrer, ou s’il allait rester calme et sûr de lui en prenant n’importe quoi. Toute les réponses étaient les bonnes, mais j’aimais bien rusée avec les gens, en leur faisant croire à une confiance aveugle, sans trop en faire non plus. « Par contre, je tiens à dire que techniquement je ne suis pas seule. Je partage beaucoup de chose avec le faux Justin Bieber qui sert les verres. » Sans mentir, si ce mec pouvait ne plus jamais me servir un verre je serais la plus heureuse du monde, mais comme je voulais pas faire la fille solitaire qui a un problème d’alcool j’avais pris la première cible potentielle de ne jamais nier avoir eu une discussion avec moi. Sans mentir, ce mec pourrait avoir des moutons et des cochons que ça lui irait très bien au décor. Il était fait pour travailler dans une ferme et non dans un bar. Peu m’importait au final, mais c’était surtout à cause de son regard vicieux que je n’avais aucune confiance en lui. « Je peux te poser une question ? » Je me penchais vers lui, parlant à voix plutôt faible pour que le grand farfadet ne nous entende pas du tout. « Enfin, même si tu me donnes pas l’autorisation, je le ferais quand même, donc voilà. » J’étais honnête. Je n’avais jamais l’habitude de rester muette, et encore moins quand un besoin de savoir me traversait l’esprit. J’étais comme ça moi, une vraie curieuse sans pression. Mon visage se rapprochait beaucoup du sien, j’aimais l’intimité. Je ne m’en cachais pas. « C’est quoi ton prénom ? » Ben oui. C’est bien beau qu’il m’appelle Charlène, mais si je ne connais pas son prénom, ce n’était définitivement pas équitable. Parce qu’en plus il est canon. Mais un canon qui s’appelle Eugène-Antoine ben c’est ça si canon que ça. Ou alors si… Bref, je me perds là. Je voulais savoir, et si jamais il me répondait quelque chose de bidon comme pizza ou raviolis j’allais définitivement l’appeler comme ça pour le restant de ses jours. À compter du fait ou je serais peut-être amenée à le revoir. « Non parce que le prénom de quelqu’un c’est super important quand même. Si tu me dis que tu t’appelles Pierre-Paul ou Jacques, je te croirais pas. Mais je ne te croirais vraiment pas. » Plus important tu meurs. Un enfant avec un prénom pourrit, il en pâtit toute son enfance quand même, alors on peut dire que ça joue beaucoup sur son développement. Je restais là, mon visage à quelques centimètres du sien, parce que je voulais ma réponse. Je la voulais absolument.
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Se jeter dans les bras de la première fille venue pour oublier Charline n'était pas vraiment son genre, Sloan était respectueux avec les femmes et ce, malgré sa nature délinquante et bipolaire. Ayant grandis avec sa mère et sa petite soeur, il gardait une image très positive des femmes et n'était clairement pas capable de leur faire du mal. C'était l'un de ses plus grands principes, enfin attention, toujours dans la limite du raisonnable. Car ses ex par exemple, il serait capable de leur pourrir la vie, juste par plaisir. L'Eliot n'avait jamais eu de chance en amour et était toujours tombé sur des garces sans nom qui n'avaient pas hésités une seule seconde à le tromper et à profiter de son argent sans le moindre scrupule. Ces filles là oui, il pourrait leur cracher au visage. Le beau brun se mettait énormément de barrières en amour et ne se laissait pas approcher si facilement que ça. Aussi fou que cela puisse paraître, il n'avait aucune sexfriend et ne jouait pas avec les femmes. Ces derniers temps, il avait succombé avec Kyla mais c'était encore une autre histoire. Deux étudiants trompés et humiliés se rassurant comme ils le pouvaient. Depuis sa rupture avec Charline, Sloan sortait beaucoup, histoire de se changer les idées et aller de l'avant. Il avait renoué le contact avec ses proches, cela lui faisait un bien fou et ce soir, il allait faire la connaissance d'une gamine intrigante. A peine fut-il arrivé à sa hauteur qu'elle lui lança un défi des plus étonnants, s'asseoir à côté d'elle. Le jeune homme n'était pas méfiant du tout et réagissait toujours sous le coup de l'impulsivité. Sans se poser la moindre question, il prit place sur le tabouret juste à côté d'elle, le sourire aux lèvres. Cette fille semblait incroyable, pleine de surprises et de ressources. Sloan ne supportait pas les filles plates, sans le moindre intérêt. Quelque chose lui disait qu'il allait être servit avec la petite Charlène. La brunette ou blondinette, question de point de vue, lui afficha un large sourire avant d'accepter son petit défi, faisant de lui un homme intéressé et captivé par sa personnalité si originale. « Tu m'laisses choisir les verres ? T'as pas peur toi. » dit-il en rigolant. Sloan se retourna et fit signe au serveur pour qu'il vienne les servir. Le temps que ce dernier n'arrive vers eux, il reporta son attention sur la jolie Charlène. Il fronça les sourcils lorsqu'elle lui avoua ne pas être seule ce soir, il s'imaginait déjà le petit ami sortir des toilettes et l'embrouiller directement. Mais non, heureusement pour tout le monde, elle semblait parler du serveur à la coiffure démodée. Il jeta un rapide coup d'oeil au Justin Bieber, qui n'était toujours pas arrivé jusqu'à eux, et explosa de rire. « Ouais j'avoue, j'ai du soucis à me faire, il y a de la concurrence ce soir. » dit-il sur un air faussement sérieux. Il plongea son regard dans le sien et afficha un petit rictus sur le coin de ses lèvres. Charlène semblait s'intéresser à lui puisqu'elle demanda si elle pouvait lui poser une question. Sans chercher à comprendre plus loin, il marmonna un « hm ? » audible. Le feeling passait plutôt bien entre eux, en tout cas Sloan passait un très bon moment, hors du temps et de ses potes qui lui lançaient des regards amusés depuis tout à l'heure. La jeune fille lui demanda alors son prénom. Une question à laquelle il répondit par un haussement de sourcil, intrigué. Le fait qu'elle veuille savoir son prénom était plutôt bon signe pour lui, l'Eliot allait répondre mais elle continua sur le fait qu'il n'avait pas du tout une tête à s'appeler Pierre ou encore Paul. C'était vrai, il avait une bonne tête d'Américain. Pour dire vrai, qu'elle ignore son prénom était plutôt excitant, lui aussi voulait garder une petite part de mystère. « Appelle moi Sl... » commença-t-il avant d'être coupé par le serveur. « Qu'est-ce-que je vous sert ? » lança-t-il sur un ton assez désagréable. Autant de loin il n’était pas très aguicheur mais de prêt, c’était pire. Sloan fronça les sourcils, il ne supportait pas d’être interrompu, surtout par un connard dans son genre. Les traits de son visage se froncèrent légèrement tandis qu’il essayait de garder son calme. Ce n’était ni le moment ni l’endroit pour faire une crise de bipolarité. « J'ai pas envie d'être servis par un Bieber en puissance, appelle ta collègue et dégage tu seras gentil. » répliqua-t-il sur le même ton mauvais que son interlocuteur. Il ne fallait pas trop chercher un impulsif bipolaire instable mentalement. Néanmoins ce soir, Sloan n'était pas là pour faire des histoire et lorsqu'il posa son regard sur Charlène, il afficha un large sourire qui vint le détendre direct. Il déglutit en espérant ne pas s'être fait grillé trop vite avant de s'humidifier les lèvres. « Donc je disais avant que l'autre débile ne vienne me couper, je m'appelle Sloan. Ça te convient ? » lança-t-il d'un calme déconcertant, il rigola même légèrement. Que Charlène se méfie, il n'était pas vraiment le genre de mec que l'on pouvait qualifier de fréquentable, surtout en ce moment. Sa bipolarité l'habitait et ne semblait pas vraiment le vouloir le lâcher. « Veuillez excuser mon collègue, que puis-je vous servir ? » demanda alors une fille plutôt pas mal, de l'autre côté du comptoir. L'Eliot tourna sa tête vers elle avant de faire une petite remarque à ce propos, c'était plus fort que lui. « Sans déconner, vous les recrutez où vos serveurs, il est à chier celui-là. » Sloan rigola avant de reprendre un semblant de sérieux, il devait commander pour cette fille alors qu'il ne connaissait absolument rien d'elle et de ses goûts. Il reporta son attention sur Charlène, la regarda de haut en bas avant de plisser les yeux. Son sourire ne le quitter pas, il semblait réfléchir à sa commande. Quelques secondes de réflexion suffirent au jeune homme, il se tourna vers la serveuse et passa la fameuse commande. « Deux Mojitos, s'il vous plait. » Les Mojitos étaient de bons compromis, ce n'était pas trop fort et plutôt à la mode. Disons simplement qu'il ne se mouillait pas trop avec ça. La serveuse partit préparer la commande tandis qu'il posa son coude sur le comptoir pour redarder la petite Charlène. Il resta silencieux quelques secondes, observant les moindres détails qui la composaient avant de prendre la parole. « A mon tour de te poser une question ma belle. Qu'est ce que tu fais ici toute seule ? J'veux dire, c'est une technique pour attirer les gars ou tu te laisse juste porter par la soirée ? » demanda-t-il, amusé. Dans les deux cas, son plan avait marché puisque Sloan semblait attiré vers elle comme un aimant. Lorsque la serveuse revint vers eux, il se redressa et prit les deux verres, il en posa un juste devant Charlène. « Merci. » dit-il en tendant un billet plié qu'il sortit de sa poche. Le beau brun acquiesça d'un signe de tête, voulant lui faire comprendre qu'elle pouvait garder la monnaie. Il prit son verre dans ses mains et le leva en direction de la jeune femme. « A cette rencontre impromptue Charlène » annonça-t-il en la regardant droit dans les yeux. Allez Charlène, laisses-toi tenté par un bon mojito, il ne va pas te manger, quoique.
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regarde autour de toi , vole de tes propres ailes , prends ton indépendance et soulève l'univers comme si rien d'autre ne comptait . la vie ça comprend de faire des efforts , d'ouvrir ses horizons , de vouloir s'imposer face au monde . c'est ton jour , c'est ta voix . fais en ce qui te plaît .
Ma vie n’était pas simple en ce moment. Il fallait dire qu’avec mon père, nous nous éloignions de jour en jour, même s’il vivait dans la même ville que moi, je devais toujours aller vers lui partager une trentaine de minutes en sa présence. Une trentaine de minutes qui peuvent être cruciales pour ses patients, comme fatales. De temps en temps, il m’arrivait de revoir la vie que nous menions avant. Celle ou tout était parfait, ou je ne buvais pas encore, et ou mes parents me regardaient comme un trésor dont ils ne se sépareraient jamais. J’habitais à la Quincy pour mieux m’éloigner d’eux, de leurs disputes, de leur divorce. Rien n’était heureux dans ma vie pour le moment. Et pourtant, je continuais de sourire, malgré l’effondrement qui ne me quittait jamais. En regardant Sloan, je revivais certain moment de bonheur. Il n’y avait aucune préoccupation malsaine pour une fois. J’étais juste une personne buvant un verre avec une autre personne. Ce n’était pas si impressionnant. Il arrive parfois que deux personnes se parlent dans un bar, que le garçon achète un verre à la fille pour mieux la ramener dans son lit. Même si, quoi qu’il pouvait ou non attendre ne se passerait pas ce soir avec moi. J’avais des principes, tout comme lui selon mon premier jugement. Il n’était pas méchant ou vicieux, sinon il aurait agi d’une toute autre manière. Il m’aurait approché comme un bouffon avant de faire une remarque sexiste pour engager la conversation s’il était idiot. Or, il l’avait fait avec classe et délicatesse. « Si j’avais peur, je ne te laisserais jamais faire ce choix pour moi. » Si je craignais de son choix d’alcool, je ne lui aurais jamais proposé de s’asseoir à mes côtés. Je l’aurais laissé aller disposer de l’autre bout du bar. Et heureusement pour moi, j’avais écouté la petite voix dans ma tête qui voulait le voir me parler. Qui voulait apprendre à connaître ce spécimen rare qu’était cet inconnu. La nature de curieuse que j’ai faisait toujours de très bon choix, même si je ne le reconnaissais pas toujours. Je souriais en voyant que le serveur n’était toujours pas arrivé alors que Sloan l’avait interpellé un peu avant. À croire que son verre sal était plus important que ses propres clients. Enfin, que le ciel m’en soit témoin, il semblait avoir une case en moins. « Un concurrence au taquet de sa forme en plus. Et sans parler de ton petit groupe d’amis qui nous regarde depuis le moment même où tu es arrivé près de moi. » Je rigolais timidement, avant de me concentrer sur le mur, regardant les photos des clients pour me fixer sur celle d’un petit garçon au regard de braise, au regard plein d’espoir. Après cette petite phrase digne d’un grand observateur, je lui demandais son prénom, qu’il s’emblait ne pas tant vouloir lâcher comme ça. Je lui faisais un sourire malicieux, parce que j’adorais le fait qu’il joue au gars mystérieux. Au garçon présomptueux qui aime garder une source de mystère. Le pire dans cette histoire de prénom, c’est sans doute qu’au moment même où il allait le dévoiler, le serveur arrivait pour nous demander ce qu’on voulait boire. Je posais délicatement ma main sur mes lèvres. C’était hilarant. Ce mec avait un don pour tout gâcher, réellement. Et la réaction de mon interlocuteur était tout à fait légitime. Je regardais le serveur, choqué de cette demande plus qu’insultante pour sa personne, avant de revenir plaquer ma vision sur ce garçon, roulant des yeux pour prouver l’inutilité de ce pauvre homme perdu. Le sourire de mon nouvel ami me faisait pouffer sur le moment, c’était si innocent que je ne pouvais qu’en raffoler. Cette image ne quitterait sans doute jamais mon esprit. Bien entendu, après cette longue attente, il finissait afin par me dire son mystérieux nom. Un rictus passager se profilait au coin de ma bouche. « Sloan… Sloan. » Je me faisais à l’idée de se prénom. C’était beau. C’est simple et classe. Plissant mes yeux, je le fixais toujours du regard. « Sloan est un très beau prénom, j’approuve. » Comme s’il avait besoin de ma permission pour s’appeler comme ça. Comme s’il allait devoir changer son prénom parce qu’il ne me plaisait pas assez. J’étais terrible tout de même. Je faisais la fille pleine de pouvoir, alors que je n’en avais aucun sur cette personne au libre arbitre bien dessiner. Au bout de quelque secondes, la serveuse arrivait, s’excusant de l’attitude de son collègue, et je voyais bien sa petite voix mielleuse et son regard qui ne quittait pas… Sloan. Sloani. Ouais, Sloani. Elle le draguait allègrement. Juste en face de moi. Ce qui me faisait esquisser une large expression de déstabilisation. Franchement, quand il lui répondait, je me demandais s’il était aveugle ou s’il se prêtait au jeu de cette serveuse assez mignonne. Dire les choses telles qu’elles sont est important. Cette fille était belle. Plus belle que moi avec son maquillage de poupée Barbie, mais au moins, je n’avais pas une once de fond de teint sur mon visage contrairement à elle. Quand je voyais le visage du jeune homme se resserrer après avoir rigolé avec sa nouvelle interlocutrice. Son visage se tournait vers moi, me regardant de haut en bas. Je le fixais, soucieuse mais aussi surprise. Il plissait ses yeux et je secouais doucement ma tête comme pour faire une négation. Il était aussi fou que moi, pour sûr. Puis, il finissait par commander, et j’applaudissais son audace. Deux mojitos, c’était simple, mais toujours très apprécié. « Bon choix, très bon choix. » Et voilà, maintenant on allait compter les points pour remplir la colonne pour et la colonne contre d’une future peut-être, prochaine fois. En tout cas, il avait du goût pour l’alcool, on ne pouvait pas lui enlever ça. Quand la femme s’en allait pour préparer la commande de monsieur, je le voyais prendre ses aises en continuant de plus ou moins me fixé, je penchais un peu ma tête, un regard dragueur sur le visage, un sourire sournois figé. Il terminait par me poser une question, et avant même que j’ai pu lui répondre, la femme revenait, lui donnant les verres pour qu’il puisse en poser un en face de moi et l’autre en face de lui. Il payait la demoiselle avant de lever son verre, et j’en faisais de même, un certain sentiment de joie ne quittant pas mon corps. « À cette rencontre impromptue Sloan. » Faisant claquer mon verre contre le sien, je ramenais mon verre à mes lèvres en y buvant une gorgée de championne. Une seconde se faisait suivre sans attendre avant que je ne pose la chose sur un socle en carton, ou qu’importe ce que c’était. « Si tu veux tout savoir, en fait j’étais juste venue boire un coup ou deux pour me changer les idées, mais faire une rencontre n’est jamais sans déplaire, surtout quand ce n’est pas avec un idiot de première. Donc me voilà, ici ce soir à me laisser porter par les évènements. » dis-je en laissant s’échapper une vague de respiration. Je quittais ce liquide de jeunesse des yeux pour les reposer sur lui. Me levant à moitié du tabouret pour me rapprocher de lui. Après une ou deux secondes, je me retrouvais à quelque centimètres de sa peau, et je souriais en remettant une mèche de ses cheveux en place pour enfin me rasseoir correctement. Je rigolais intérieurement. J’avais dû lui faire la peur de sa vie. Il avait du croire que je voulais l’embrasser, mais même si c’était le cas, je n’avais pas agit en conséquence. « À mon tour de te poser une question, Sloan. » J’attrapais mon verre, buvant son contenu une nouvelle fois sans demander mon reste, ne cessant d’admirer ses yeux et sa bouche. Ses traits étaient bien marqué, il avait les joues plutôt creusent, un regard si clair qu’on voudrait si noyer de bonheur, des cheveux doux. Très doux en fait. Voir même plus que ça. « Célibataire ? Marié ? Divorcé ? Puceau ? Dis-moi pourquoi je t’intéresse, et surtout que tu n’es ni marié ni divorcé, parce que les gigolos dans ce genre, c’est pas mon trip d’amis. » Amis ? Menteuse. Vilaine menteuse que je faisais. C’était surtout pas mon trip de garçon tout court. Et je n’avais aucune envie qu’il m’avoue avoir deux enfants en cours de route, j’allais en être détruis. Pour une fois qu’un gars normal s’intéressait à moi, je voulais seulement qu’il soit célibataire. Seigneur, je t’en implore tout de suite sans même avoir besoin de réponse. Fais qu’il ne soit pas un mari trompeur, ou un divorcé de fille tombée enceinte à seize ans. Je t’en supplie de tout mon être.
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Les deux verres claquèrent dans un seul et même bruit sourd, les étudiants trinquèrent à cette soirée plutôt originale et imprévue. Sloan ne s'attendait pas du tout à tomber sur une fille aussi atypique, lui qui avait fait le déplacement pour passer une soirée entre potes, s'était rapidement retrouvé à flirter avec une parfaite inconnue. Charlène était tout à fait son type de fille, elle ne ressemblait à aucune autre et avait sa propre personnalité. Elle semblait aussi dérangée que lui et avait ce petit grain de folie qui la rendait si désirable. Troublé par la créature qu'il avait devant les yeux, le jeune homme peinait à réfléchir et à adopter une attitude proche de la normalité. Des yeux d'une couleur imprononçable, un agréable mélange entre le vert, le bleu et gris, un regard doux et sauvage, une crinière indomptée de cheveux, tombant délicatement sur ses épaules et dans son dos. Il apporta son verre à sa bouche et bu une gorgée de ce délicieux breuvage. Enfin délicieux, c'était vite dit, l'Eliot ne raffolait pas trop de la menthe mais qu'importe, il fera genre il aimait bien. Il avala le liquide avant de poser son verre et de reporter son attention sur la petite Charlène. Il venait de lui poser une question plutôt intéressante, il voulait savoir la raison de sa présence ici. En réalité, il voulait savoir ce que cachait cette fille si mystérieuse car il n'arrivait pas vraiment à la cerner. Elle ne ressemblait à aucune autre et c'était ça qui lui plaisait. La jolie blonde prit la parole et lui expliqua pourquoi elle était assise sur l'un des tabourets que composaient le comptoir. Charlène était juste venue se changer les idées et le fait qu'il soit venu la distraire un peu semblait lui plaire. Ils étaient là pour la même raison, encore une chose les rapprochant inévitablement. « Je vois. » répondit-il calmement, plutôt satisfait par son affirmation. Sloan attrapa son verre et bu une nouvelle gorgée avant de le reposer lourdement sur le bar. Son regard se posa ensuite sur Charlène et il fronça les sourcils lorsqu'il la vit se lever, lentement. Il la regardait s'avancer vers lui sans bouger, seul son sourire sur le coin de ses lèvres vint s'élargir délicatement. Elle se rapprocha, réduisant petit à petit la distance qui les séparait. Il ne bougea pas d'un centimètre, la laissant approcher mais surtout intrigué par ce qu'elle pouvait faire. Une fille qui prenne les devants comme ça, il ne connaissait pas et franchement, il ne serait pas contre un petit rapprochement en tout bien tout honneur. Son regard vacillait entre ses yeux et sa bouche. Oh bordel, elle avait des lèvres pulpeuses et sensuelles. Sa respiration était faible, il ne ratait pas une miette du spectacle qu'elle pouvait bien lui offrir. Et là, contre toutes attentes, elle approcha sa main de son visage et replaça délicatement ses cheveux, sans doute mal mis. L'Eliot ne la lâchait pas du regard, il se voulait aussi déstabilisant qu'elle. Finalement, Charlène se recula, le laissant imaginer ce qui aurait pu se passer. Légèrement frustré, il afficha un sourire avant d'hausser les sourcils. « Vas-y dis-moi. » dit-il. C'était ça depuis le début, ils se posaient des questions et répondaient en toute honnêtement, c'était une nouvelle technique d'approche plutôt singulière et appréciable. Pour l'instant, Charlène était encore là, elle n'avait pas encore fuis, elle s'était même rapprochée dangereusement de lui. A sa façon, elle vint lui demander quel statut il arborait en ce moment, s'il était marié, divorcé ou simplement en couple. Comme quoi, la jolie blonde devait tomber sur des cas sociaux mais dans ce genre de bar c'était assez commun de tomber sur des gros lourds avides de sexe ou d'un peu de piment dans leurs misérables vies. Sloan non, il était venu là pour passer la soirée avec ses potes et s'était rapidement retrouvé en charmante, très charmante compagnie. Le jeune homme essaya de garder son sérieux deux secondes avant d'éclater de rire. « Puceau ? » répéta-t-il sur un ton amusé. Ouais, c'est tout ce qu'il avait retenu celui-là. Ah la fierté masculine, c'était quelque chose. Charlène voulait savoir ce qu'il foutait là et pourquoi il s'était présenté à elle, lui proposant directement de lui offrir un verre. « J'suis ni marié, ni divorcé et encore moins puceau. T'as des questions chelous toi. » lança-t-il en rigolant mais en voyant que la blondinette n'allait pas se contenter d'une réponse aussi vague, il continua. « Tu veux savoir pourquoi tu m’intéresse ? A supposé que tu m’intéresse hein. J'sais pas, je t'ai vu là toute seule au bar et j'ai été attiré par le tabouret vide à côté de toi. J'y ai vu là une occasion de fuir mes potes un peu lourds et de passer une soirée intéressante en charmante compagnie. En vrai j'suis pas un grand dragueur comme tu peux le constater mais j'te trouve vraiment jolie alors j'me suis dit vas-y Sloan, lance-toi ! » avoua-t-il en rigolant. Heureusement qu'il ne se prenait pas au sérieux, le pauvre. Il tournait ça en auto-dérision et c'était plutôt malin de sa part. On aurait dit un gamin de huit ans qui parlait à son idole pour la première fois de sa vie, il était plutôt mignon. « J'vais jouer cartes sur table avec toi Charlène, je sors d'une relation compliquée, je ne recherche pas un coup d'un soir ni une nouvelle relation. En fait, j'recherche rien de spécial, je fais comme toi, j'me laisse porter par les événements. » répliqua-t-il avec sincérité et subtilité. L'Eliot a toujours été très franc dans ses démarches, ce n'était pas un manipulateur ou un connard de base. Il allait continuer ses explications vaseuses mais la voix de l'un de ses potes se fit entendre à leur hauteur. « Désolé d'importuner sa majesté mais vieux, y'a une soirée mousse chez Rick, on se retrouve là bas mec. » dit-il avant de rejoindre le petit groupe de gars se dirigeant vers la sortie. Sloan, un peu saoulé qu'il vienne les couper dans un moment aussi intéressant que celui là, se contenta de lever les yeux au ciel. Il n'avait pas envie de quitter Charlène et de la laisser à la merci du premier pervers venu. Lui vint alors une idée des plus loufoques. Il attrapa son verre et vida les trois quart du Mojito restant, directement dans le gosier et se leva. Il s'approcha lentement de Charlène, un peu comme elle l'avait fait un peu plus tôt. Etant assez grand de nature, l'Eliot baissa la tête pour venir lui murmurer ces quelques mots au creux de l'oreille « Cap de suivre un inconnu pour t'amuser un peu ? » Il la mettait littéralement au défi de le suivre. Sloan la contourna et se dirigea vers la sortie, il se retourna pour lui lancer un regard provocateur ainsi qu'un large sourire amusé par la situation. Il leva légèrement les bras et lui fit une grimace l'air de dire : bah alors Charlène, tu voulais jouer ? Jouons.
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