∟ Laisse moi prendre ta main et allons de l'avant... - Charlie

Charlie ♥

• On a tous un rêve, une envie, quelques chose que l'on voudrait faire dans sa vie, la dernière volonté qu'on voudrait pouvoir faire avant de partir rejoindre le monde des morts, quelques choses qui pourrait tous nous faire quitter ce monde un sourire au lèvre et non une larme sur la joue, quelques choses qui nous laisseraient penser que l'on a réussi notre vie, qu'on a pas été sur cette terre sans avoir un objectif réussit, un but. Chaque personne sur terre a envie de quelques choses, d'une chose à la qu'elle elle rêve, elle pense. Que ça soit réussir sa vie, avoir de l'argent, une belle villa, une vie de famille heureuse, des enfants, un métier de rêve. Pour d'autre personne ça sera une vieille voiture de collection, d'autre désirerons un voyage au bout du monde, certaine personne rêveront de retrouver leurs parents biologique, et d'autre personne comme notre ami Cameron préféreront tout simplement vivre leur vie, profiter de chaque moment et mourir dans le bonheur, le bonheur d'avoir profité de sa vie et de s'être fait plaisir. Mort ne rime bien sûr pas une minute avec bonheur, sauf pour certaines personnes pour qui ça serait une échappatoire à cette vie qui n’aurait pas été comme ils l’avaient prévus. Prévoir sa vie, prévoir son destin était impossible, les personnes prétendants pouvoir contrôler parfaitement sa vie était faux, ils ne pouvaient être sûr que demain soit un jour comme tous les autres, sans aucun problème, la vie nous réservait à tous des moments de faiblesses, de bonheurs, mais aussi de nouvelles expériences assez étrange. •

• Je n’avais toujours pas atteint ce rêve, je ne savais pas vraiment de quoi je rêvais en fait, c’est ça que je trouvais étrange. Bien sûr, j’avais plein de petits rêves, réussir à Harvard, trouver la femme de ma vie et pouvoir enfin me poser avec elle, devenir quelqu’un de bien, mais, un vrai rêve comme faire le tour du monde ou autre, je n’en ai pas vraiment, peut-être qu’un jour ça arrivera, on verra bien non ? Aujourd’hui, j’étais un branleur, je n’avais rien à faire, et, depuis le retour du Summer Camp, je n’arrivais pas vraiment à me motiver pour les cours, j’étais tellement bien là-bas… Alors aujourd’hui , j’avais décidé d’aller à l’intérieur d’un amphi vide, histoire de voir si je pouvais me motivé de cette façon, si le fait de rester à l’intérieur pourrait me motiver à bosser, alors, assis en plein milieu de l’amphi, je fixais le plafond à la recherche d’un signe, d’une lueur d’espoir ou de motivation… J’avais vraiment l’air d’un con qui s’emmerdait en fait… •

alek & charlie ;

the calling ;; wherever you will go.

La fin du Summer Camp, enfin. Non pas que Charlie n’avait pas apprécié ; après tout, les fêtes arrosées n’avaient pas manqué, les activités diverses avec les groupes, mais également un tas d’autres bonnes surprises. Mais des moins bonnes aussi, des décevantes. La plus grande restait sans aucun doute Alek, et la déclaration qu’il avait faite à son sujet, quant au pari qu’il avait accepté concernant sa sœur Apple. Après cela, Charlie s’était radicalement refroidie à son égard, alors qu’ils étaient habituellement super proches. Et depuis cette fois, elle ne l’avait plus recroisé, ni au Summer Camp, ni même pendant le retour à Harvard, étant donné que la jolie brune était retournée le temps d’une semaine à Londres chez ses grands-parents, afin de leur rendre visite et renouveler sa garde-robe. Et il lui avait manqué, elle ne pouvait le nier, espérant sincèrement le revoir le plus tôt possible à Harvard. Enfin de retour à l’université, elle avait pris son temps pour se loger dans sa nouvelle chambre au sein de la confrérie des Mather, et retrouver ainsi toutes ses petites habitudes, et ça faisait un bien énorme. Aujourd’hui, lundi, la brunette sobrement vêtue d’un jean et d’un haut beige ( ) s’était dirigé vers son premier et seul cours de la matinée, le stylisme, qui durait trois heures, les cheveux attachés en un chignon bas négligé. Mais en arrivant devant sa salle, ses camarades l’informèrent que leur professeur n’était pas là, qu’il était absent, et que de ce fait, leur matinée était libérée. Soupirant du fait qu’elle s’était réveillée à cette heure-là pour rien, la brunette tourna les talons, et alors qu’elle s’apprêtait à regagner sa chambre, en cours de chemin, son regard fut capturé par une personne assise seule au milieu d’un amphithéâtre vide. Même de loin, elle l’avait reconnu. C’était Alek, clairement. Il avait les yeux levé vers le plafond, ne faisant rien de plus apparemment étant donné qu’aucun livre ne se trouvait sur sa table. Que faire ? Le rejoindre ou retourner dans son dortoir ? C’était indéniable qu’elle souhaitait vraiment lui reparler, après tout le bordel du Summer Camp. Après quelques secondes d’hésitation, la jeune femme décida d’emprunter la porte d’entrée de l’amphithéâtre avant de lancer, d’un ton calme et plutôt doux : « Alek… Tu fais quoi ici, tout seul ? »

Sans attendre sa réponse, la Kovalevski entra dans l’immense salle, et d’un pas indécis, rejoignit le blond assis au milieu des rangées de chaises, s’asseyant sur celle à côté de la sienne, laissant son sac Louis Vuitton tombé à terre. Ôtant le long foulard qu’elle avait passé autour de son cou, la Mather le posant sur la table, avant de tourner son regard verdoyant sur Lewis-Kennedy. Elle l’aimait beaucoup trop pour garder de la rancune envers lui, même si elle ne pardonnait pas totalement son geste ; car après tout, elle avait passé énormément de temps avec lui, à s’amuser de tout et de rien. Continuant donc, Charlie demanda : « Tu vas bien ? Je veux dire, t’as l’air un peu… out. » Elle ne savait pas encore exactement comment se comporter avec lui, mais elle refusait d’un autre côté de faire la gueule trop longtemps

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Charlie ♥

• A la recherche d’un rêve, d’un moment que j’aurais aimé trouver exceptionnel, qui m’aurait fait réaliser que j’avais réussi ma vie, que je pourrais partir en paix, les yeux fixé au plafond sur ces dalles blanche pourris par les jeunes étudiants qui s’amusaient à y balancer des chewing-gums ou autres, je n’arrivais pas à trouver ce rêve, je n’avais pas vraiment de but prédéfinis, juste quelques envies par ci par là, que je réaliserais surement avec le temps. Pourquoi je m’étais posé là ? Dans un amphithéâtre ? Car il était vide et je voulais trouver un minimum de motivation. Motivation qui était partie plutôt loin là, j’avais dû la laisser au summer camp comme un con, ouais, çà devait être ça, elle est encore là-bas, m’attendant patiemment au bord du lac ensoleille, sur le sable chaud… Qui sait, peut-être qu’elle allait revenir un jour, de toute façon, je ne me faisais pas trop de soucis pour ça, je voulais mon année, mon diplôme, alors, j’allais l’avoir, quand je désire quelque chose, je mets toutes les chances de mon côté pour l’obtenir. Alek… Tu fais quoi ici, tout seul ? » Cette voix que je connaissais bien me fit sortir de mes pensées en une fraction de seconde. Sans avoir besoin de me retourner et de voir qui était en train de s’adresser à moi, plein de souvenir du Summer Camp se ramenèrent, frappant ma tête de toutes leurs forces. C’était Charlie, et, je l’avais déçu. J’avais fait l’enculé avec sa sœur, j’suis pas con je le savais très bien, et, je lui avais avoué, voulant me comporter comme une personne responsable et mature, ne pas enterrer ça et de faire comme si ça ne c’était jamais passé, sauf qu’ici, tout se sait, alors, cacher des choses ne sert à rien. Ça m’avait fait du mal de l’avoir déçu. Je m’étais attaché à elle et, la décevoir était comme dire au revoir à tout ça… A cette belle amitié, à cette relation qu’ont avaient. C’est comme si j’avais perdu tout ça. Depuis ce jour-là au Summer-Camp, ont ne s’étaient pas revu, et là, entendre sa voix me procurait quelque chose, une sensation de bien-être que j’avais oublié… J’avais juste eu le temps de baissé mon regard du plafond pour le poser sur elle qu’elle était déjà là, assise à mes côtés dans cet amphithéâtre, me regardant avec ces beaux yeux vert, un léger sourire sur son visage. J’aimais ce sourire, même si je ne l’avais pas oublié, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas revu sur son visage. •

• « Tu vas bien ? Je veux dire, t’as l’air un peu… out. » Elle n’avait pas tort, j’étais un peu ailleurs ces derniers temps. Est-ce que j’allais bien ? Oui. Est-ce que j’étais ailleurs ? Aussi. Elle était là, à côté de moi, comme si elle était passée sur ce que je lui avais avoué, comme si elle m’avait pardonné. Ce n’était pas le cas, du moins, je pense, il y avait quelque chose de cassé, mais, peut-être qu’avec le temps ça pourra s’arranger, peut-être qu’avec le temps notre relation deviendra comme avant. Alors, un léger sourire sur les lèvres, je répondis à ces questions. «Charlie ! Ça me fait plaisir de te voir ! … Ça va et toi ? J’étais en train de trouver de la motivation… En vain… » Je lui avais dit que j’allais faire en sorte de lui montrer que j’avais changé, et, depuis ce jours, je n’avais pas refait un de ces défis stupides… •

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Quoi de plus fort que les liens du sang ? Probablement rien. Plus fort encore, les liens entre jumelles. Et bien que ne se ressemblant pas tellement, voire pas du tout, physiquement, c’était le cas d’Apple et Charlie. Petites, elles s’entendaient à la fusion, toujours fourrées ensemble, bien qu’à cette époque déjà, elles avaient deux caractères opposées ; Apple était aussi calme que Charlie était turbulente. Pourtant, elles avaient une entente parfaite, et rien ne changea en grandissant. Du moins, dans un premier temps. Par la suite, tout dérapa, en mal. Jalouse de l’intérêt que leur entourage portait à sa sœur, qu’il qualifiait de petite fille parfaite et intelligente, la brunette s’était radicalement éloignée de cette dernière, ne supportant plus par ailleurs les remarques proférées par leurs parents à son sujet, l’insultant notamment de traînée, marquant à jamais l’esprit de Charlie. Cette dernière avait décidé donc de prendre ses distances avec sa famille, ne regrettant à présent plus du tout son choix. Cependant, encore aujourd’hui, elle avait du mal à vouloir totalement le malheur d’Apple, c’était plus fort qu’elle, et logique d’un sens. Ainsi, sa relation avec Alek en avait pris un coup lorsqu’il lui avait avoué son défi quant à Apple, ce qui l’avait naturellement refroidie. Ils ne s’étaient plus recroisé sur le Summer Camp après leur discussion, et pas depuis la rentrée non plus. Mais voilà qu’aujourd’hui, elle l’apercevait au milieu d’un amphithéâtre vide, seul. Hésitant quelques instants entre tourner les talons et le rejoindre, sa décision fut vite prise, et elle opta pour la deuxième proposition, entrant ainsi dans l’immense salle, pour lui demander si ça allait, avant d’aller s’asseoir à côté de lui. « Charlie ! Ça me fait plaisir de te voir ! … Ça va et toi ? J’étais en train de trouver de la motivation… En vain… ». De la motivation ? A cause de la reprise des cours après ce fabuleux été ? Peut-être. C’était le cas pour Charlie aussi, un peu. Elle aurait largement préféré être sur la plage à bronzer, même si elle était heureuse d’être de retour à Harvard aussi. Lui adressant un petit sourire, la Mather répondit : « Ça me fait plaisir de te voir aussi, et ça va aussi… De la motivation pour reprendre les cours et tout ? » Et sans réfléchir à ce qu’elle faisait, sur un geste impulsif, Léna se pencha légèrement vers lui, et lui déposa un baiser sur sa joue avant d’ajouter, le fixant de ses yeux verts : « Tu sais qu’on s’est embrouillées encore plus avec Apple ? Finalement, je me dis que t’aurais dû réussir ton défi, tellement elle le mérite cette garce. » En effet, depuis quelques jours, une véritable guerre était déclarée entre les deux Kovalevski, suite à des messages échangés, tout cela partant d'un message que Charlie avait laissé sur le formspring d'Andy, le copain d'Apple, pour un bizutage. Ridicule. Et de nouveau, Apple faisait partie du haut de la liste des personnes qu'elle détestait le plus.

HS ; je suis désolée, c'est court. ∟ Laisse moi prendre ta main et allons de l'avant... - Charlie 2157042859

je me rattrape au prochain. ∟ Laisse moi prendre ta main et allons de l'avant... - Charlie 2109348208

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Charlie ♥

• Comment tu peux faire pour ne pas avoir l’air con ? Sérieusement ? Tu vas me dire que à chaque fois tu y arrives, à chaque fois tu n’as pas ce problème ? Mais si, tu vois très bien de quel problème je te parle ! Bon d’accord, je vais t’expliquer… Tu sais, quand le soir tu décides de laisser ton corps dormir et ta tête se reposer, tu rejoins un autre monde n’est-ce pas ? Ce monde que tu peux contrôler, ce monde ou tu peux aller à l’endroit que tu désires, seulement en passant une porte. Tu vois de quoi je te parle ? Du monde des rêves ! Alors voilà, maintenant qu’on a situé l’endroit, explique moi, car je sais que tu as déjà vécu ce genre de phénomène, explique-moi comment tu fais pour ne pas avoir l’air con quand tu n’es plus « maître » de tes gestes, quand tu vas vouloir courir mais que tes jambes seront tellement lourde que tu ne pourras pas, quand tu vas vouloir monter un trottoir mais ce dernier sera tellement grand, que tu ne pourras pas non plus, et puis le pire, quand tu es face à une personne et que tu te bas, pour défendre je ne sais quoi ou je ne sais qui, tes mouvements sont tellement lent que tu n’arrives pas à toucher ta cible ! Alors maintenant, explique-moi comment tu fais pour ne pas avoir l’air con si tout ça se passaient dans la vie réelle, éveillé et non endormi, aux yeux de tout le monde et pas seulement dans ta tête, ça pourrait être beau d’ouvrir une porte et d’atterrir dans un autre pays, mais ça pourrait être sacrément une belle galère de pas être en possession totale de son corps et de ces gestes. J’aimerais que des fois ma vie soit un de ces putains de cauchemars que l’on peut souvent faire, celui ou vous allez perdre des proches, que ça soit par la sœur jumelle de la vie, la mort, ou, perdre de vue après une engueulade. Lorsque je m’étais fait incendier par Charlie au Summer Camp à propos de ce que j’avais fait à sa sœur, j’avais eu cette impression, l’impression que son doux visage était face à moi pour la dernière fois, que si un jour je la recroiserais, ça serait pour regarder mes pieds. Je ne voulais pas ça. « Ça me fait plaisir de te voir aussi, et ça va aussi… De la motivation pour reprendre les cours et tout ? » Et bien, ça lui faisait plaisir de me voir ? Rien qu’entendre ça m’avait fait plaisir, mais, le geste qui suivit ces paroles me redonna comme un coup de boost, cette motivation que j’avais perdue. Sans trop avoir le temps de le voir venir, je senti ces fines lèvres déposer un baisé sur ma joue. Eh bien, elle n’était peut-être pas si rancunière que ça… Lui rendant ce baisé, je la regarda en souriant avant de répondre à sa question. « Oui pour les cours, j’suis pas motivé, on passe du Vermont à Harvard, le changement est trop brutal pour le pauvre petit que je suis ! » Lewis-Kennedy, arrête ton cinéma, c’est pas la fin du monde, c’est juste la fin des vacances quoi ! Ces grand yeux verts étaient plongé dans les miens, à la limite de pouvoir me déstabiliser, jusqu’au moment où j’haussa un sourcil, même deux tient, lorsque qu’elle reprit la parole. « Tu sais qu’on s’est embrouillées encore plus avec Apple ? Finalement, je me dis que t’aurais dû réussir ton défi, tellement elle le mérite cette garce. » C’était un test de sa part pour voir si j’avais vraiment changé ou bien c’était pour de vrai ? Aucun problème, j’allais répondre ce que je pensais, lui faire savoir mon avis à ce sujet-là. Prenant le foulard qu’elle avait posé plus tôt prêt d’elle, je le tournais entre mes mains… « Ah… Mais, je pense avoir déjà assez fait de mal comme ça tu sais… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Lorsque Charlie parlait de sa sœur Jumelle, Apple, ce n’était pas souvent pour en dire du bien, elles ne s’entendaient pas, je ne connaissais pas toute l’histoire, mais, une chose dont j’étais sûr, elles étaient totalement différentes, que ça soit au niveau du caractère ou de la façon de faire, d’être… •

alek & charlie ;

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« Oui pour les cours, j’suis pas motivé, on passe du Vermont à Harvard, le changement est trop brutal pour le pauvre petit que je suis ! ». Elle était exactement pareille auparavant. Durant ses années de lycéenne, le simple fait de devoir reprendre les cours après deux mois de vacances la rendait malade. Le jour de la rentrée, quand elle se pointant en classe évidemment, elle se transformait en zombie, faisant profil bas toute la journée. Et il lui fallait au minimum deux semaines de plus pour bien reprendre, bien plus occupée par la dernière soirée qui aurait lieu que par les devoirs que les professeurs donnaient. Pourtant, elle n’avait pas toujours été comme ça ; durant ses années de primaire et de collège, tous ses devoirs étaient faits, elle était la première à participer en cours, veillant à ce que toutes ses notes soient plus que correctes. Mais à cette époque, -quoique aujourd’hui encore- elle avait l’impression d’être sans cesse en concurrence avec Apple. Et étant donné que cette dernière était une excellente élève, studieuse, et que leurs parents passaient leur temps à la complimenter, Charlie avait tout tenté pour bien faire également ; mais en voyant que c’était peine perdue, que l’attention générale était reporté sur sa jumelle, elle avait tout simplement décidé d’abandonner pour finalement se consacrer à toutes les expériences que la vie offrait. Mais une fois admise à l’université, dans la filière de la mode, elle s’était mise à travailler comme une folle, le domaine l’intéressant énormément, elle qui avait toujours rêvé de devenir styliste. Même si le fait qu’Apple y étudie aussi l’énervait plus que tout. Enfin, elle tentait de relativiser le plus possible, même si c’était loin d’être facile. Mettant toutes ces pensées de côté, la Kovalevski se focalisa à nouveau sur Alek, en lui déposant un baiser sur la joue, qui le lui rendit, avant de lui avouer qu’il avait du mal avec la reprise, ce qui la fit sourire. « Ne t’inquiète pas, je pense que ça doit être la même chose pour beaucoup de gens. » Elle en était même certaine ; déjà rien que dans sa confrérie, étant des fêtards invétérés, ils avaient tous ou presque du mal. Normal. Tandis qu’Alek se mettait à jouer avec son foulard, Charlie, elle, se mit à se plaindre d’Apple ; car de toute manière quand elle en parlait, ce n’était généralement pas pour en vanter les mérites, lui disant qu’il aurait dû réussir son pari après tout ; même si dans le fond, elle n’en pensait pas un mot. Malheureusement, c’était ainsi. Elle aurait beau lui souhaiter tout le mal du monde, en réalité, ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait. « Ah… Mais, je pense avoir déjà assez fait de mal comme ça tu sais… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Ces derniers temps, Léna s’était demandé si par hasard, quelqu’un d’autre avait posséder sa sœur ; comment pouvait-elle être en couple avec McDougall, alias le mec le plus détesté du campus, et pire encore, tomber enceinte, de lui ? La brunette en était presque tombée à la renverse lorsqu’elle avait appris la nouvelle, sans cependant se prononcer dessus. Certes, c’était les choix d’Apple, mais quels choix alors ! Du grand n’importe quoi. De plus, c’était vraiment bizarre de se dire que sa soeur allait devenir maman d’ici quelques mois ; et qu’elle deviendrait tata. Et bien. Relevant son regard vert sur Lewis-Kennedy, la Mather lui répondit : « Tu vois le bizutage ? Et bien pour le mien, je devais poser cinq questions coquines sur Formspring. Et sur celui d’Andy, j’ai mis un truc du genre t’aimes bien te faire prendre par derrière apparemment… Je sais que c’est con, en même temps, c’est un bizutage quoi. Et mademoiselle Apple, ça lui a pas plu, alors direct elle m’a envoyé un texto et tout. Elle m’a même insulté, alors que je lui ai rien dit. Enfin bref, elle m’a saoulée. » Elle avait justement posé cette question exprès étant donné la personnalité d’Andy. Faut croire que ce n’était pas au goût de tout le monde. Mais bref, Léna n'avait aucune envie de s'attarder sur ce sujet qui n'en valait pas la peine, et se mettant à se ronger l'ongle du pouce, l'une de ses mauvaises habitudes, elle lança, avec un léger sourire : « Et sinon, tout va bien pour toi ? »

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