YOU KNOW I'M THE BOSS BABYfeat. Willow S-Prada
L'air inhalait la saveur de Willow. Celle que j'avais pu chérir le temps d'une soirée à Las Vegas. Mais elle n'avait plus la même saveur. Elle m'énervait. Me rongeait de l'intérieur. Le Jasmin avait perdu de sa délicatesse. L'ambre de sa chaleur. La rose des bois de son enchantement. Peut-être aurais-je pu me laisser aller à des sentiments moins virulents à son encontre. J'aurais pu m'attacher à la perfection de ses traits, aux courbes de son corps et aux arrondis de ses lèvres, mais sa personnalité était un vrai désastre. Piquante et sèche. Arrogante et Egoïste. Têtue et insupportable. Aucune lumière ne traversait son épaisse chevelure dorée. Willow s'amusait depuis quelques jours à me mener la vie dure, à penser que ses petites tentatives seraient de celles qui pouvait me faire baisser les bras. A l'usure comme on dit. Mais c'était mal me connaître. Très mal. L'usure était mon allier et la colère mon pêché. « C’est parce que ça serait une honte de faire mes exercices en ta compagnie. Va falloir que tu comprennes ça. Ouuuh comment j’ai peur maintenant. Tes menaces ne m’ont jamais affecté mon petit mari adoré.» mes pupilles se dilataient sous la colère. Je posais les poings de part et d'autre de corps, contre le plan de travail.
Tu fais la maligne, mais tu devrais avoir peur. Aujourd'hui j'arrive à me contenir, mais je te garanti rien pour demain. Faut savoir jouer avec les limites sans les dépasser. mes yeux s'étaient dans les siens, ma voix n'avait plus aucune once de plaisanterie ou de quelconque ironie. J'essayais de ma calmer, de prendre sur moi et de contrôler ma respiration. Mais ses frasques matinales ne faisaient qu'accroître la fatigue de jour en jour.
Heureusement que t''as quelques atouts pour toi. Suffise que tu les mattes un peu plus en valeur pour que je me calme. Tu pourrais faire un effort pour ton humble mari j'haussais une épaule en allongeant le bras pour attraper le verre qu'elle s'était préparer et le balancer dans l'évier, sans me soucier grandement des éclats de verre qui se cognaient contre l'inox. Mes doigts longeaient ensuite ses frêles petites épaules. Il serait si facile de la casser. Willow était une poupée. Une poupée de porcelaine. Mes doigts enviaient la douceur de sa peau, l'éclat de ses seins.
« Tu ne m’appelle jamais alors je n’ai pas besoin de venir te satisfaire. Je suis sûre que tu t’en sors très bien sans moi. » je ne répondis pas de suite parce que j'étais occupé. Occupais à me calmer en regardant la soie glisser contre sa peau. Elle me devait bien ça. Mais soudain, l'aigu de sa voix vint me ramener à la réalité et mes doigts quittaient leur terre d'accueil. Encore une fois, ses commentaires acerbes venaient gâcher le doux moment que nous aurions pu vivre. Alors je préférais me retourner vers la seule dose de plaisir que j'aurais ce matin : la machine à café.
« Oh arrête de jouer la comédie, c’est juste parce que tu veux m’emmerder plus qu’autre chose… Puis tu sais, des filles y’en a pleins dans tout Boston alors je ne vois pas pourquoi je devrais continuer à te supporter encore des années. » Elle avait raison. La seule chose qui me motivait était l'agacement qui naissait dans ses yeux. La douleur qu'elle ressentait en sachant qu'elle ne pouvait pas se libérer de cette fausse convention sans mon accord. Les bras tendus contre le plan de travail, je tournais le regard vers cette dernière pour suivre sa démarche. Pour me languir du balancement de son fessier. Et même si elle m'agaçait, je ne pouvais m'empêcher de sourire. De sourire parce que je savais qu'au fond, ce n'était pas ce qu'elle voulait. La tension sexuelle qui nous unissait tous les deux n'était pas nouvelle et de jour en jour elle ne faisait que grandir par nos jeux malsains. Par nos paroles déplacées. Prise d'une envie soudaine, je ramassais son déshabillé au sol, le serrant entre mes doigts pour la rejoindre dans la chambre
Je t'en pris, on sait très bien tous les deux pourquoi tu supportes tout ça. Au fond, ça te déplais pas soufflais-je en enroulant mes bras autour de sa fine taille pour la poser contre la commode. Mon corps se collaient au sien, tandis que mes doigts glissaient contre sa mâchoire pour s'étaler contre sa poitrine rebondis. Mon souffle se dessinait contre son épiderme, alors que ma bouche traçait des sillons dans son cou jusqu'à ce que d'un coup sec je cassais une première bretelle.
Ce matin, y'a qu'une fille de Boston que je veux ... je levais mon visage vers le sien avec ce petit sourire en coin. Je replaçais l'une de ses mèches derrières son oreille tout en approchant mes lèvres des siennes
alors arrêtes moi si tu veux plus supporter tout ça la deuxième bretelle venait de claquer sous l'assaut de mes mains. Mes ongles glissaient le long de ses bras, de son ventre pour rouler sur ses cuisses.
Je te laisse 3 secondes de réflexion