✻ all we need is a girl party. (les correspondantes)

Je suis assise sur mon lit en train de me demander en quoi ai-je mériter une vie aussi difficile. J'ai l'impression que chaque année universitaire apporte son nombre d'épreuves, et je n'ai plus le courage ni la force de les surmonter. Les accusations de The Punisher, c'en est trop, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je n'ose plus sortir de peur de me faire attaquer par un étudiant mécontent, ou de m'en prendre encore pleins la gueule par des cons. J'évite le campus et ses alentours. mais résultat, je me sens seule. Et je sais pertinemment que je n'arriverai pas à surmonter tout ça si je n'arrête pas de jouer l'associable. J'ai donc décidé d'envoyer des sms à mes deux anciennes correspondantes, Anna et Carter. Au final, je ne sais pas trop ce qu'elles pensent des dires du Punisher, je ne sais pas si elles me croient coupable ou pas, et je ne sais pas non plus si elle vont se pointer chez moi comme je leur ai demandé. Il est 21h, et si elles comptent venir, elles ne devraient pas tarder. Olivia est couchée et j'espère qu'elle va continuer dans sa lancer et faire sa nuit. Sinon j'aviserai et je pourrai la présenter à mes deux amies. C'est trop bizarre de me dire qu'elles n'ont même pas encore eu l'occasion de la rencontrer. La dernière fois que j'ai passé du temps avec Carter, j'étais enceinte de trois ou quatre mois, autant dire que ça fait un bail. Et Anna... Disons qu'on s'est seulement croisées en coup de vent à Harvard. Il faut absolument qu'on rattrape le temps perdu. En les attendant, je sors des amuses-gueules salés et sucrés que j'ai fait moi-même tout à l'heure. Si elles ne viennent pas, je vais devoir en manger pendant les deux prochaines semaines au moins. C'mon girls !

Tu avais entendu les accusations de The punisher, qui n’en avais pas entendu parler dans le campus, puis tu avais été coincé dans une des maisons qui avait été incendié alors, bien sûr que ça te concerner dans le fond. Mais tu continuais de penser que c’était seulement la faute du mauvais temps, que ce n’était pas de la faute d’une quelconque personne ou un truc comme ça. Tu avais donc reçu le message de ta correspondante, même si elle était accusée tu allais la voir, tu n’écoutais pas les autres, tu ne ferais jamais une telle chose. Tessy était bien trop gentille à tes yeux pour faire une telle chose, tu pourrais facilement l’accuser pour tes brûlures, tes coupures ou simplement le fait que tu n’arrivais plus à dormir. À tes yeux, ce serait beaucoup trop simple alors, pendant cette soirée tu n’allais pas du tout penser à ce qu’on pouvait raconter sur cet incendie et tu voulais oublier tes soucis dans le fond juste profité d’une soirée entre de vieilles amies. De plus, cela faisait un moment que tu n’avais pas vu les deux jeunes femmes, c’était donc une bonne idée cette soirée. Tu avais pris une bouteille de vin dans le loft avant de partir, tu avais enfilé un jean avec un pull essayant d’avoir une tenue chaude tout en était légère dans le fond. Tu étais devant la porte de la brune ne sachant pas si tu étais la première ou pas, tu toquas. Un sourire se dessina sur tes lèvres en voyant la jeune maman devant tes yeux, tu savais pour la naissance de sa fille même si tu n’avais pas eu le temps de passer la voir. « Salut ma belle. » Tu posas sa bouche sur sa joue doucement, lui souriant grandement.

J'ai reçu le sms de Tessy dans l'après midi. Je n'ai pas perdu une seconde pour lui répondre que j'allais venir ce soir. Les filles me manquent et depuis mon arrivée à Harvard nous n'avons pas eu le temps de nous retrouver toutes les trois. J'ai bien eu vent des accusations du punishser sur la soi disant implication de Tessy dans les incendies de la Eliot, la Lowell et de la Winthrop. Bien évidemment je n'y crois pas une seule seconde, comment une fille aussi gentille qu'elle pourrait faire une chose pareille. Je me mets en route avec ma bouteille de tequila à la main, je pense qu'on en aura sans doute besoin pour passer une bonne soirée. Je compte bien me changer les idées, les dernière semaines ont été difficiles pour chacune d'entre nous. J'arrive pile au moment où mes deux anciennes correspondantes sont entrain de se dire bonjour. Je m'avance vers elles pour joindre à leurs retrouvailles. Laissez moi un peu de place ! Je les sers toutes les deux dans mes bras, pas de bise, pas de sourire gêné, elles sont mes amies et j'ai besoin de les sentir près de moi.

Je viens tout juste de poser trois verres sur la table basse du salon quand la sonnette retenti pour la première fois. L'une de mes amies vient d'arriver et j'ai hâte de savoir si c'est Anna ou Carter. Je me précipite vers la porte d'entrée en sautillant comme une gamine tant je suis excitée à l'idée de passer la soirée avec mes deux anciennes correspondantes. C'est Carter que je trouve sur la pas de la porte. Je suis rassurée de la voir me sourire grandement comme elle en a toujours eu l'habitude. Carter ! Je suis HYPER contente de te voir ! Je la laisse me faire la bise et je la prends finalement dans les bras. J'ai besoin de contact pour me remonter le moral, vous me pardonnerez hein ! Je ne l'ai pas encore lâchée que Anna vient nous rejoindre. Câlin groupé ! Que je suis heureuse qu'on se retrouve enfin, c'est juste indescriptible. Vous m'avez manquéééé ! Je ne veux plus jamais qu'on passe autant de temps sans se voir. Puis je les lâche enfin, parce qu'on ne peut pas rester enlacées pendant des heures sinon les voisins vont nous prendre pour des folles. Entrez les filles ! On ne va pas rester dans le couloir. Je les laisse pénétrer dans l'appartement et je referme la porte derrière nous. Je les débarrasse de leurs vestes puis je les conduis dans le salon. J'ai prévu quelques petits trucs à manger, j'espère que vous avez faim. Asseyez-vous, faites comme chez vous ! Je retire un bavoir appartenant à Olivia du canapé et je le glisse dans la poche arrière de mon jean, genre super-maman.

Malgré ce qu’il se passait dans ta vie tu étais quand-même heureuse de voir les deux jeunes femmes, de pouvoir les prendre dans tes bras ce genre de chose. Tu avais besoin de compagnie même si tu n’osais pas le dire, tu as juste besoin de quelqu’un de temps en temps et tu savais qu’avec les deux jeunes femmes tu serais comblé. Un grand sourire se dessina sur tes lèvres avant que tu prennes la jeune femme dans tes bras. « Je suis super contente aussi de te voir ! » Tu ne croyais pas à ces histoires, il en était hors de question, puis tu fus surprise de voir qu’elle était en train de te prendre dans ses bras, tu lui rendis le câlin qu’elle était en train de te faire, la serrant fortement avant de rire en entendant la voix de la troisième personne de cette soirée. « Y’a toujours de la place pour toi Anna. » Tu te décalas un peu laissant la brune vous rejoindre, tu serrais le plus fortement possible tes deux correspondantes avant de sourire, un vrai sourire parce que tu étais heureuse, réellement heureuse pour le coup. Tu ris un peu en bougeant la tête de haut en bas avant de suivre Tessy dans son appartement, tu souris en coin avant de lui montrer la bouteille que tu avais dans les mains depuis ton arrivée. « J’ai ramené une bouteille de vin. » Tu souris en la déposant sur la table devant toi tout en t’installant sur le canapé, tu tournas ta tête vers Tessy sachant que la dernière fois que tu l’avais vu, elle était enceinte. « Ton enfant va bien ? » Tu étais curieuse, réellement et il fallait bien rattrapé tous ses mois de silence.