a little bit dangerous, but that's how I want it ✩ macsen

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L’envie irrésistible de rester dans un coin, coller contre le radiateur son verre à la main, sa main poser sur son sac comme prête à sortir son téléphone dès qu’elle se fera aborder par un inconnue, prétendre d’être occuper alors que son regard ne fait que se balader dans la salle à la recherche d’une âme voisine avec qui communiquer. Cette pré-soirée d’halloween, traîner par des filles qu’elles connais à peine dans la même classe qu’elle, forcer à faire la fille sociable et jouée le jeu. Ça doit être la partit le plus dur : jouée le jeu, faire croire que c’est habituelle de se mettre en  costume et se mêler à la foule, abordée un sourire joviale et faire semblant de rire à des blagues sexiste. Elle roule des yeux, avales une gorge de sa boisson. Ses feuilles d’arbre visée sur son crâne tomber petit à petit comme un chêne un jour d’automne, son costume d’Ivy Poison ne ressemble plus vraiment à grand-chose, on a plus l’impression que c’est une rouquine avec une robe verte et des cuissardes, un genre de prostitué ou un cosplay de Julia Roberts dans Pretty Woman. Faire bonne figure, elle se lève pour se servir un verre de punch, fait tomber une liasse de serviette et se baisse pour la ramasser. Un sursaut quand elle sent une main sur son derrière. « Excuse-toi ? » un regard électrique, que la rouquine lui lance, attendant des excuses, une explication, mais rien. L’accuser se contente de sourire bêtement en lâchant un : « Tu l’as demandé, t’as vu la taille de ta jupe ? » pas une, pas deux, elle lui lance le verre à la gueule, il lâche un grognement avant de la pousser contre la table qui s’effondre. Prêt à lui sauté dessus, elle lui lance ce qui lui passe par la main pour le dégager, mais il semblerait qu’il ne soit pas si facile à dégager.

@Macsen K. Doyle-Fernandez

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Son comeback a été des plus réussis, quand on oublie la réaction de Indiana en voyant sa face dans le couloir principal d’Harvard. Il fallait aussi qu’il soit un peu plus sociable que d’ordinaire, c’était sûrement la raison de sa présence dans cette pré-soirée d’Halloween. Il avait pris le temps de s’habiller en zombie, parce qu’il ne souhaitait pas porter autre chose. Il avait pris même l’initiative de porter des lentilles blanches, autant dire qu’il faisait flipper. Beaucoup de filles venaient l’abordé, mais elles étaient trop bourrées pour être vraiment intéressantes. C’est pour cela qu’il se barrait en courant à moitié, elles étaient collantes par moment. L’attention de Macsen se reporta sur un vacarme près du punch, il fronce les sourcils en voyant une crinière rousse en train de se battre à moitié avec un mec. Le pire dans tout cela, c’est que tout le monde les regardait sans intervenir. Il soupira avant de pousser tout le monde pour attraper le mec d’un coup et le balancer à ces potes. « tu dégages, va te calmer ailleurs ! » dit-il en le pointant du doigt. Il attrape par la suite le bras de la jolie rousse pour l’amener un peu plus loin de la foule. « Tu vas bien ? Tu ne t’es pas blessé ? » dit-il en regardant un peu partout sans vraiment la toucher. Un mec contre une fille sérieusement, cela ne fait pas.

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Un soupire, quand il finit par te mettre au sol avec l’incapacité de te relever sans tout faire tomber sur ton passage. Il lâche un rire, comme fier de sa débilité, et ses potes suivent le mouvement. il a pas finit, parce que te laisser comme ça serait trop facile, tu lui lance des verres vide au visage, qu’il esquive avant de se pencher sur toi. Prêt à murmurer une connerie ou te cracher dessus va savoir. Le pire doit être le regard persan des personnes dans la salle, qui ne daigne pas entrée dans le conflit, ou le rire énervant de ses amis derrière, qui le pousse à continué. S’il s’approche de trop, tu n’auras pas d’autre choix que de le gifler, quitte à te reprendre le même coup en échange. Mais une main bienveillante vient redresser le mec. Un geste rapide qui l’envoie vers ses potes, une voix autoritaire qui ne manque pas d’être obéis par la troupe de même, qui te lance tout de même un regard haineux au passage. Tu roules des yeux, sa main vient t’aider à te relever de là, glisse le long de ton dos sans te toucher pour autant pour s libéré de la foule, loin du monde extérieur, et des spectateurs silencieux. Tu secoue doucement la tête pour dire oui. « Merci.. ils sont tous con à l’intérieur. » un regard sur ta robe que tu nettoie du révère de ta main, remettant tes cheveux en place. Tu lèves les yeux vers ton sauveur, son déguisement faisait flipper, un frisson te traverse. « J’ai aucune idée de ce que je fou ici, je veux juste rentrée chez moi. » t’sais pas trop si c’est à lui que tu dit ça, ou à toi-même, mais dans les cas t’en avait déjà marre de cette soirée de merde.

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Macsen n’était pas préparé à sauver une fille des grippes d’un mec trop bourré pour comprendre que ce qu’il faisait été anormal. Le mec en question était un habitué des soirées trop arrosés et des bagarres quotidiennes. Il l’avait déjà remis à sa place une ou deux fois, peut-être qu’il fallait qu’il continue encore aujourd’hui. Après l’avoir dégagé, il amena la jolie rousse dans un coin pour qu’elle se remette un peu de son altercation avec cet ivrogne. Elle allait bien d’après ces dires, elle semblait pourtant très énervée pour le coup. « Ils sont tous bourrés surtout, ça n’aide pas. » dit-il en haussant les épaules. Depuis son retour à Boston, Macsen s’était promis de ne pas tomber comme un déchet. « Tu devrais peut-être rentrer oui. » dit-il en passant une main dans ses cheveux. Il ne voyait pas trop quoi lui dire de plus, il ne la connaissait pas et elle semblait être une nouvelle arrivante -il n’en était pas sûr. « Je m’appelle Macsen, tu es nouvelle ici ? » dit-il en souriant doucement. Autant se présenter, il n’était pas sûr de la revoir un jour mais c’était tout de même une grande école et une grande ville. « Tu saignes tout de même, t’as dû te couper avec du verre. » dit-il en lui montrant son coude d’un signe de tête. Il ne la touchait pas, une baffe était vite partie.

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On t’avait appris à te défendre, mais jamais personne ne t’avais prévenue que des connards pareil avait un ticket pour l’université. T’es un peu sur le cul, quand tu te retrouve en dehors de la fête, retenant une envie de pleurer ou de hurler contre ces connards de merde, tous aussi con les uns que les autres. Au lieu de ça, tu réajuste ta tenue et tente de te calmer en te concentrant sur la voix de ton sauveur, il se présente d’ailleurs et tu lui adresse un fin sourire en te tournant vers lui. « Aleyska, mais on m’appelle Ley. Merci de ton aide Macsen. » beaucoup n’ont pas intervenue, il a été le seul courageux à s’interposer. Tu prends un bon bol d’air et arrange un peu tes cheveux. Est-ce que tu es nouvelle ici ? tu hausse les épaules. « un peu, je suis arrivée y a deux ans mais je n’ai jamais fait d’effort d’intégration, c’est ma première fête d’halloween depuis que j’ai dix ans. » dis-tu dans un rire. Si quelqu’un de pas sous t’avais abordée durant la soirée, tu ne serais pas assez bavarde, malheureusement personne ne l’a fait et le prend ce prend un débit de parole incontrôlé. « Et toi ? »  rajoute tu quand même histoire de ne pas être trop égocentrique. Vu son physique et le nombre de filles qui l’ont abordé ce soir, tu es a peu près sûre que c’est son lieu de vie, il semblait à l’aise à chaque fois qu’on lui adresser la parole et maintenant encore, il a l’air à son aise. Il pointe ton bras du doigt, tu le lève pour voir un peu de sang couler le long de ton coude. « Merde.. je n’avais pas fait attention. Je vais devoir nettoyer ça rapidement. » le bout de verre était pas mal gros en plus.

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L’américain ne s’était pas vu comme un super héros, aidant une jolie jeune fille en détresse. Il s’était plutôt vu libérer une femme de l’emprise d’un mec bourré qui ne savait même pas qu’il allait beaucoup trop loin. Elle semblait allée bien d’après ces dires, l’histoire était close d’une manière ou d’une autre. Il se présenta tout de même malgré qu’il n’était pas certain de la revoir. Elle n’était pas nouvelle, malgré que son aura dît le contraire… elle ne devait pas être vraiment intégrer. « Je suis à Harvard depuis plus de trois ans mais j’ai fait pas mal de pause, je suis parti un an environ pour revenir et repartir… Cela fait moins d’une semaine que je suis revenu. » Autant dire qu’il avait la bougeotte et qu’il avait beaucoup de problème à se décider. Son histoire avec Alaska et Chrissy ne l’ont pas aidé et l’ont fait fuir une première fois, suivi par ses problèmes de justice qui l’ont fait repartir une autre fois. Macsen remarqua finalement qu’elle s’était tout de même blessé et il valait mieux qu’elle se nettoie maintenant pour ne pas que cela s’infecte. « Je vais t’emmener à la Salle de bain pour te soigner, cela évitera que tu te fasses agresser une nouvelle fois. » dit-il en souriant. Il lui fit signe de le suivre avant de rentrer dans la maison une nouvelle fois, traversant la foule d’un pas rapide. La salle de bain était occupée mais il fit comprendre aux filles en train de se maquiller qu’il fallait qu’elles dégagent maintenant. Il ouvrit les tiroirs et portent pour trouver la trousse de secours. « Cela ira ou tu as besoin d’aide ? » dit-il en lui tendant la trousse de soin. Il pouvait l’aider si elle le souhaitait, il ne la forcerait pas dans tous les cas.

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« Et tu sors déjà, tu dois avoir pas mal d’amis ici ? » ou des gens qui le retienne. Tu n’avais jamais eu ce genre de lien avec qui que ce soit. Tu quitté un pays, rejoigne un autre, sans avoir de réel attache, juste tes mères et ta valise que tu tirés à gauche et à droite. Ça t’a protégé des blessures émotionnelles, mais tu as raté beaucoup de chose, ce qui fait qu’à chaque fois que tu te retrouves en société tu as un mal fou à communiquer. Bizarrement avec lui ça va, peut être parce qu’il a était héroïque ce soir ? ou peut être parce qu’il est plus grand et plus fort que toi, qu’il a une espèce d’aura protectrice autour de lui. Tu secoue la tête pour dire oui et suis ses traces dans la foule, tout le monde se dégage à son passage, pour la première fois de la soirée tu ne te sens pas invisible. Tu t’asseyes sur le rebord de la baignoire quand il propose de t’aider, ferme la porte sur ton passage et lèves le coude. « Je sais pas trop m’occuper des premiers soin donc oui.. j’aimerais que tu m’aides. » dis-tu sur un ton d’honnêteté. C’était pas bien méchant mais tu n’étais pas très douée de nature alors te soigner toi-même aller être compliqué. Loin de toi l’idée de t’immiscer dans sa vie, mais il semblait en avoir baver pas mal et avoir vécu plus de chose que toi, la curiosité de pousse à lui en demander plus sur lui, bien que tu ne sois pas très bavarde de nature. « Eum.. donc tu as visité beaucoup de pays ? y a une raison particulièrement qui t’as fait revenir ? j’veux dire Harvard c’est cool, c’est le top même, mais tu aurais pu aller ailleurs. » c’est pour quelqu’un ? une fille ? pourquoi ce genre de question Ley ? tu évites son regard au maximum pour qu’il ne sente pas la gêne qui est en toi.

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S’il avait beaucoup d’ami ici ? Pas vraiment, voire même pas du tout en fait. Il était sorti simplement parce qu’une connaissance lui a parlé de cette soirée. C’était un moyen pour lui de sortir un peu de sa chambre d’hôtel et d’éviter de déprimer sur sa personne et son incapacité. « C’est plus des connaissances que des amis. » C’était la stricte réalité. Elle s’était blessée suite à son altercation avec un connard bourré. Il l’emmena rapidement dans la salle de bain, dégageant quelques pétasses trop maquillées au passage. Il souhaitait l’aider à se soigner mais il ne voulait pas non plus la brusquer, lui demandant dans un premier temps. Elle semblait acceptée son aide et il put commencer à débarbouiller un peu la blessure avec du désinfectant sans alcool. « Le bout de verre n’est pas trop enfoncé, je vais le retirer… Cela risque de faire un peu mal par contre. » dit-il en levant les yeux pour regarder le visage de la jolie rousse. Elle semblait tout de même difficile à approcher, un peu hautaine et froide à première vue… On aurait cru Macsen, il y a quelques années quand il était encore au lycée. Elle semblait tout de même curieux à son sujet et cela faisait tout de même plaisir à l’américain. « J’ai beaucoup voyagé oui, mon père avait les moyens, j’en profitais. Harvard est un endroit formidable mais je ne me sentais plus à ma place, j’avais trop de problème et je voulais reprendre ma vie en main. Au final, je suis tout de même revenu… A croire que je ne me sens jamais vraiment chez moi ailleurs qu’en Amérique. » dit-il en haussant les épaules. Il était New-Yorkais, forcément il est difficile de vivre ailleurs qu’à New-York, qu’à la vie américaine. Macsen nettoya le sang qui coulait de la plaie, puisque le bout de verre ni était plus. « Tu as beaucoup voyagé toi ? Tu es en quelle année ? » Elle semblait plus jeune que lui, mais il ne faut jamais se fier aux apparences… Il l’a appris bien assez tôt.

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« et une petite amie ? » pourquoi cette question trotte dans ta tête ? pourquoi est-ce que tu ose la poser ? il est déjà trop tard quand ces mots sortent de ta bouche, tandis que la porte de la douche est fermer, qu’un semblant de silence s’installe, que le seul bruit environnant est la musique qui tape contre le mur en espérant entrée et le bruit de vos respirations communes. Tu lâches un gémissement de douleur quand il a finalement réussi à enlever le bout de verre, plus de peur que de mal. Comme toi il a pas mal vadrouillez, comme toi il cherche encore sa place dans ce vaste monde, mais il se trouve qu’elle ne doit pas être loin d’ici. Un fin sourire se dessine sur tes lèvres comme heureuse qu’il soit revenue, même si tu ne le connais pas, tu es heureuse qu’il ne parte pas de nouveau. « L’Amerique est le pire continent sur lequel j’ai mis les pieds, mais bizarre je suis attacher à ces fast food par millier et ses gens trop presser et jamais content. » tu lâches un rire, en pressant un morceau de coton sur ta plait. Toi aussi t’avais cherché ta place, tu ne sais pas si c’est ici, mais ce que tu sais que tu aimes où tu es actuellement, dans cette salle de bain, avec ce garçon. « Ma mère a un travail assez prenant, du coup on bouger pas mal. J’ai aimé l’Australie et l’Inde, mais il faut dire que j’ai eu un coup de cœur pour les Etats-Unis. Les américains sont canon. » pourquoi ce genre de réflexion Ley ? tu secoue la tête comme pour chasser ses idées de ta tête et reprendre la parole, un peu plus pimpante que tout à l’heure, plus vivante. « Merci. T’as vraiment été galant ce soir, comment je peux te remercier ? » T’avais pas d’idée derrière la tête, aussi malsain que soit ton cerveau, tu voulais juste que sa gentillesse soit rendu, il pouvait te demander tout ce qu’il voulait dans la mesure du possible. Tu te redresse pour lui faire face, te rendant compte que cette salle de bain est pas mal étroite, tes jambes sont littéralement coller aux siennes et il est difficile de se coller contre la porte sans glisser ton corps contre le sien, tu décides alors de rester debout sans bouger, pour évitée de lui faire du collé/serré.

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C’était tout de même fou, Macsen devait vraiment avoir la gueule d’un mec en couple pour que tout le monde lui demande. Ou alors, la gueule du mec qui collectionne les conquêtes -ça serait plus judicieux pour le coup. « Nan aucune petite-amie. » dit-il en haussant les épaules. Macsen finit par lui parler un peu de son passé, du pourquoi il a bougé autant à l’étranger et du fait qu’il revenait toujours ici. C’est débile, il fuyait pour toujours revenir comme si sa destinée était vraiment dans le coin. « J’ai plus eu cette sensation quand j’étais à Paris pour le coup. » dit-il en souriant. La blessure de la belle n’était pas si grave que cela. Elle avait beaucoup bougé durant sa vie, elle avait de la chance de pouvoir vivre dans autant de pays. Mais elle n’était pas non plus la plus stable dans sa vie, voyager ne donnait pas la stabilité dont certaines personnes ont besoin. « Ce ne sont pas des pays communs, l’Australie est sûrement le pays le plus ouvert que j’ai connu… Pour les américains canon, je ne peux pas t’aider pour le coup. » dit-il en rigolant. Il avait clairement dû mal à regarder les mecs, ce n’est pas son genre. Il secoue la tête quand elle lui demanda ce qu’elle pouvait faire pour le remercier. Il rangea les affaires rapidement et mis les cotons à la poubelle. « Tu n’as pas besoin de me remercier, c’était tout à fait normal de t’aider. » dit-il en haussant les épaules. Il ne voulait pas jouer le super héros et attendre quoi que ce soit de la personne qu’il a sauvé. Les mecs auraient sûrement dit un baiser ou plus, Macsen l’aurait dit avant mais plus aujourd’hui. « Tu comptes retourner à la soirée ou rentrer chez toi ? » demanda-t-il en passant une main dans ses cheveux. Cette salle de bain est beaucoup trop étroite pour lui. Il ouvrit la porte et fut attaqué par le bruit des basses.