heartbreak girl ✩ lucas

You call me up, It's like a broken record. Saying that your heart hurts. That you never get over him getting over you.

Elle n’avait rien à ne faire là, oui, rien. Mais il était impossible pour elle d’affronter le regard de ses autres camarades de classe. Surtout quand il s’agit de jeune fille beaucoup plus belle et beaucoup plus séduisante qu’elle. Hors de question que Ley fasse un concours de qui à la plus grosse poitrine, ou qui à le plus gros cul entre elles toutes. Alors après l’entrainement, les filles se rue dans les vestiaires, toujours en déblatérant le programme formidable qu’elles vont faire ce week end, et leur copains et leurs soirées nananana, on s’en fou, Ley, elle traîne des  pieds jusqu’au vestiaire des hommes. Et alors que la porte de celle des femmes claques une dernière fois, elle se faufile dans les vestiaires abandonnés des mâles. Une odeur de déodorant Axe et d’après rasage est omniprésente, mais à part ça, il était bien vide. Elle se faufile dans une cabine de douche, jette ses affaires en boule sur le côté et laisser couler l’eau chaude sur son corps fatiguée. Un moment de silence qu’elle partage avec elle, loin des bavardages et des remarques désobligeante de ses « amies » filles.  Un bruit la réveille de ses penser, se rappelant soudain qu’elle est seule. Son esprit divague tout de suite, peut être que c’est une autre fille qui a eu la même idée qu’elle ? Peut être que c’est un mec qui a oubliée des affaires ? ou dans le pire des cas, peut être que c’est un tueur en série qui s’est va te tuée qui a pour but de tuée une fille par jour jusqu’au jour d’halloween. Peut être, ou peut être que tu devrais calmer tes penser et sortir de là. Premier réflexe, elle couvre son corps d’une serviette qu’elle attache soigneusement. « Quelqu’un est là ? » comme si un tueur en série aller dire : oui je suis là, Ley, réfléchis.

Faire du sport, non mais qu'est-ce qu'il m'a prit d'accepter ? Enfin, le sport j'aime, quand il s'agît de natation, ou bien de faire quelques exercices en salle. Là c'est partie de Rugby pour tout le monde. Pourquoi ? Je ne sais pas, après tout, on a déjà des joueurs. A croire que je n'ai que ça à faire. Bref, je me fais plaquer au moins 15 fois, la balle me glisse 2 fois des mains....Ok, je ne suis pas doué je l'ai déjà dit. Mettez moi dans une piscine, et on en reparlera. En parlant d'eau, tout les mecs filent aux douches. C'est ça, allez mesurer qui à la plus grande sans moi. Non, moi je m'assoie sur un banc, admirant les belles pompom girls qui....bah s'en vont. Bon, il n'y a vraiment rien à foutre en fait. Au loin, j'aperçois une amie qui prépare une fête et qui aimerait mon aide. Pas de soucis ma belle, je vais t'emballer euh t'aider. Après notre petite conversation, je me décide pour aller à la douche, mettant mes écouteurs aux oreilles, la musique de mon téléphoe en marche. Dans les vestiaires, il n'y a plus aucun bruit, à croire qu'ils ont pour une fois, décidé de se laver en moins de deux et de ne pas parler de qui baisera Jess à la soirée. Oui, c'est madame gros nichons et....et....ils sont très gros...Je n'attend rien, juste la musique dans mes oreilles. Je me débat pour retirer mon haut sans à avoir à retirer les écouteurs, fredonne même par moment la musique. Je suis censé être seul non ? Bon, alors laissez moi chanter du Céline Dion en paix. Alors que je vais pour retirer mon pantalon de sport, je me retourne et vois dans un miroir une jeune femme. Là, c'est un OH PUTAIN DE BORDE DE MERDE, qui sort de mes lèvres, ayant eu une peur bleu. Doux Jésus, ce n'est pas encore Halloween les gars !.

You call me up, It's like a broken record. Saying that your heart hurts. That you never get over him getting over you.

Bordel de. Un mec, oui bien c’est normale c’est le vestiaire des mecs, mais pourquoi est ce que ton cœur bat super fort et super dur ? t’en sais rien. Peut être parce qu’intérieurement tu te dis que t’as évité à un serial killer. Tu manques d’ailleurs de tomber quand tu le vois à moitié nue, mais te rattrape rapidement au rebord de la douche, la bouche béante et les gros yeux. Tu es en tord ma petite. Mais sur le coup tu ne sais pas quoi dire, ni quoi faire à part le regarder dans le blanc des yeux. En plus, ça pouvait pas être n’importe quel gars, il fallait que ce soit : « Harrington ? mais qu’est-ce que tu fou là ? » si on été dans un manga, ta tête serait surement énorme et des points d’exclamation volerais autour de toi. « La dernière fois que je t’ai vu on été.. » ensemble ? des gosses ? t’avais plein de bouton et mes tâches de rousseurs faisait la révolution sur mon visage ? mes cheveux aussi d’ailleurs, une espèce d’énorme boule rousse qui trouver en caca au dessous de ma tête et mes fringues, mon passage émo à girly en passant par le côté : je m’en fou, je porte de gros pull et des bermudas. Et c’était à Londres, capital du je peux me fringuer comme je veux ça donne un style. Sous la lumière des lampadaires, le vent glacé de l’Europe et l’odeur de fish & chips. J’peux encore sentir ta peau contre la mienne, tes mots doux perdu dans oreilles, tes mensonges que je gober à la louche. On s’est quitté, c’était réglos, mais tu fou quoi ici ? tu te redresse et te glisse doucement jusqu’à tes fringues, enfile une culotte rapidement. « Je.. je devrais pas être ici mais garde ça pour toi.. » c’était plus une demande qu’autre chose, parce que oui tu es en tord, mais non, tu n’accepteras jamais de dire à haute voix que tu l’est. Tu t’autorise à le mater une dernière fois avant de mettre ton tee-shirt par-dessus ta serviette, oubliant ton soutient gorge qui reste sur le sol.