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when your head is drowning, you just gotta leave. ♦ annalynne

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ANNALYNNE MALCOLM & R. CALEB PECORELLA
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Les jours s’enchaînent et se ressemblent à Boston ; tu as l’impression qu’il manque quelque chose à ta vie, qu’un changement d’environnement s’impose maintenant, plus que jamais. Tu habites le coin depuis six ans et pourtant, tu ne t’es toujours pas permis d’explorer les environs. C’est avec Anna que tu as choisi de remédier à la situation, décidant de quitter la ville afin de vous diriger vers Providence, question d’y passer un séjour de deux jours.

Tu as pris la peine de réserver l’une des activités la veille, t’occupant par la même occasion de faire tes bagages. Tu aimes être en retard, faire attendre les autres, mais tu respectes Annalynne beaucoup plus que la moyenne pour lui offrir le même traitement. Tu te souviens lui avoir demandé la semaine passée d’arriver chez toi vers les vingt-et-un heure, afin de te laisser amplement le temps de prendre une douche après ton quart de travail. Oui, tu aurais préféré partir plus tôt, mais c’était impossible pour toi, alors que tu terminais le boulot à vingt heure. Tu regardes l’heure qui est affichée sur ton micro-onde, enfilant tes chaussettes, presque prêt. Tu entends par la même occasion frapper à la porte d’entrée, satisfait de pouvoir confirmer que cet escapade est toujours d’actualitée et non annulée à la dernière minute. Tout se déroule très rapidement au moment où tu laisses entrer quelques instants Anna, la réchauffant d’une étreinte rapide, tout en prononçant un simple « Tu m’as manqué, tu sais? ».  Mais vous voilà enfin réunis, prêts à échapper à cette vie qui te lasse.

Une dizaine de minutes plus tard, tu te retrouves enfin au volant de ta toyota -une corolla jaune, qu’on pourrait facilement comparer à un taxi-, à carrément sentir ton coeur s’alléger de quitter ton chez toi. « Outre le fait que j’sais pas trop à quoi m’attendre face à ma rencontre avec ta tante légèrement grillée du cerveau, j’suis content qu’on prenne la peine de partir ensemble. » Tu dis, esquissant un sourire à la commissure de tes lèvres, soulagé d’être réellement en route. Providence se trouve à une heure de chez toi, tout au plus. Ce n’est vraiment pas un voyage qu’on pourrait considérer de gargantuesque, mais c’est suffisant pour t’évader de tes obligations. « Bon, j’dis ça, mais honnêtement, avec tout c’que tu m’as dit sur ta tante, j’suis pas sûr que ce soit l’endroit le plus accueillant pour notre séjour. » Ouais, là, tu es optimiste comme tu l’es rarement, tu espères juste pas que cette tant est un cas d'hôpital psychiatrique. « J’ai prévu aller au Rogers Miller Zoo et si elle a la brillante idée d’nous suivre et d’agir en singe, j’peux rien faire s’ils décident de la garder. » dis-tu, étouffant un rire ridicule. T’es con. Non, t’es VRAIMENT con. « Non, j’déconne. Ou du coup, j’espère que j’déconne. Elle est pas si folle, dis? »
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J'ai prit un taxi afin de me rendre chez lui, Clay travaillait, j'aurai préféré qu'il m'accompagne, bien qu'il m'ait plutôt fait comprendre ses réticences à ce départ pour Providence pas réellement calculé. Le mot réticence n'est certainement pas assez fort pour désigner sa réaction, pourtant ce n'est pas comme si lui s'empêchait de quitter à tout bout de champs la maison. Et bien que son boulot soit sa plus belle excuse, il n'en reste pas moins que c'est le cas, et que c'est en rien que cette situation m'amuse. Mère au foyer, congés maternité. Envie d'étouffer. Enfin ... partir en semaine, forcément, a provoqué le fait que j'ai prit un taxi, parce que je le devine bosser toute une bonne partie de la nuit. C'est un rapport de cause à effet, ou quelque chose dans le genre, pour ce que j'en sais. Mes arguments, dans tous les cas, il ne les a pas vraiment comprit, sauf qu'à trop tourner en rond dans notre appartement, j'en perds la raison. Alors lorsque Caleb a proposé de se sortir de nos quotidiens, je me suis dit que c'était tout bêtement l'occasion.
Parce que je n'en peux plus de moi. Je me fourvoie dans des rôles que je ne comprends pas, qui ne me vont pas, j'ai peur de tout mais encore et plus que tout peur de moi. Je me suis même mise à cuisiner, c'est pour dire combien le monde ne sait plus comment correctement tourner. Et puis … il y a ce point, celui des plus importants, celui qui fait que je suis malade encore bien souvent. Ma famille, leur rejet. Ce que mon père m'a dit ce jour là, combien je n'avoue pas que ma liberté est appréciée mais que parfois elle commence à me coûter. Tant d'années dans cette cage dorée, j'étais perdue d'avance, avant même que mes ailes ne soient déployées. J'ai besoin d'air, d'un truc qui change mais que je connais, je veux seulement quelques heures sans penser à Boston ou Cambridge, sans me dire que je suis au bord du gouffre, que par amour, je souffre.

Et devant son appartement, je tape à la porte, signale mon arrivée. Il ne se fait pas attendre, se confonds en geste affectueux qu'il me sait détester, mais puisqu'il est lancé … Il faut croire que les gens qui ne se voient pas souvent deviennent mielleux, avec le temps. « Tu m’as manqué, tu sais? » Arrêtes, Caleb, sérieusement, je vais dégueuler. Mais j'en soupire, approuvant d'un hochement de tête, parce que c'est tout ce dont je suis capable pour l'instant. Il est vrai que quelques jours, voir semaine, nous sépare de notre dernier aparté, et c'est sûrement ma faute, mais puisque je suis la femme enceinte, forcément, il faut m'excuser, mes neurones elles ne savent plus comment s'accorder.

« Outre le fait que j’sais pas trop à quoi m’attendre face à ma rencontre avec ta tante légèrement grillée du cerveau, j’suis content qu’on prenne la peine de partir ensemble. » Dans sa voiture, il continue, et j'en soupire un peu, grinçant des dents parce qu'à dire vrai, je n'ai pas totalement prévenu ma tante. Mais pour ma défense, il faut dire qu'il y a quelques mois mon père m'a déshéritée et reniée, donc c'est tout de même compliqué. J'espère juste qu'en me pointant chez elle la bouche en coeur, elle ne va pas nous renvoyer. Puis je l'ai toujours pensée de mon côté. « Disons que ça rattrape un peu les jours où je t'ai foutu de côté. » A mon tour d'esquisser un sourire, la phrase est une blague détournée, même si elle possède un fond de vérité, à ne pas nier, parce que je sais que c'est ce que j'ai fait, en faveur de ma relation avec Clay, mais je sais qu'il ne sera pas du genre en mon vouloir. Puisqu'il me connaît et qu'il n'est pas sans savoir que Cooper est l'un des seuls que je me suis perdue à aimer.
« Bon, j’dis ça, mais honnêtement, avec tout c’que tu m’as dit sur ta tante, j’suis pas sûr que ce soit l’endroit le plus accueillant pour notre séjour. » Et en un rire, je me permets de lui préciser. « Et ce n'est pas peu dire. » Nous ne sommes pas à l'abri d'un allé-retour, tu sais. « J’ai prévu aller au Rogers Miller Zoo et si elle a la brillante idée d’nous suivre et d’agir en singe, j’peux rien faire s’ils décident de la garder. » A son rire je réponds par mes lèvres qui s'ovalisent, mon visage qui se secoue, et en joue. « Faudra s'assurer qu'elle est sobre. » Juste ça … Donc mission impossible quoi. « Non, j’déconne. Ou du coup, j’espère que j’déconne. Elle est pas si folle, dis? » La légèreté qui teinte ses paroles m'apaise, un réel moulin à paroles, c'est une chose qui fait du bien, mais je ne peux nier mon esprit embué par le lieutenant que je laisse incertain. « Disons que l'alcool lui a grillé ses principaux neurones. » Je réponds railleuse mais tout de même sérieuse. Finalement tout de même, je lui fait part de la presque vérité, parce que je me dois de le mettre dans la confidence, par amitié, forcément. « Je ne lui ai pas reparlé depuis juillet. » Et il va comprendre directement de quoi il s'agit, de mon mariage annulé. De cette fameuse journée. « Interdiction de faire demi tour. » On roule déjà depuis quelques minutes, et de toutes les manières, de la voir, j'en ai besoin, c'est aussi simple. « Par contre, à la prochaine station on s'arrête, dans dix kilomètres. » Face à son incompréhension, je lui révèle la raison. « C'est toutes les demi heures qu'il me fait aller aux toilettes. » En levant les yeux au ciel, dégoûtée.

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Tu t’en fous de te faire mettre de côté. Tu le fais avec tout le monde ; tu t’attends à la même chose en retour.  Tu te permets de lui faire savoir qu’elle t’a manqué, mais c’est autant une vérité qu’une farce/pointe. Oui, vous ne vous voyez plus autant qu’avant. Mais t’es es pas vraiment affecté. T’as juste besoin d’lui faire savoir qu’avant, sans Clay, t’aurais probablement jamais eu besoin d’le dire. C’est pourquoi dans la voiture, tu prends la peine de te rattraper et d’lui faire comprendre que t’es content que vous partiez ensemble. T’as pas envie de partir sur une mauvaise base, t’as pas envie d’lui dire que tu ferais n’importe quoi pour que ce connard qui sert de père à ce futur nouveau-né n’soit plus dans les parages. Mais t’es pas son père. T’es pas son copain. T’es un .. ami. Hum, ça sonne bizarre dans ta tête. T’es pas du genre à mettre d’étiquettes sur les relations qu’t’as, ce qui te permets d’agir comme tu veux avec n’importe qui. T’as besoin du sans attache. Pas d’attentes, pas d’mal. Et t’as toujours eu l’impression que ce qui cliquait le plus entre toi et Anna était votre respect mutuel. Vous avez chacun vos vies ; vous pouvez vous confier -quel mot répugnant-, vous épauler mais vous avez toujours su y aller avec un opinion neutre. Votre plus grand arme en commun ; ne pas forcer les autres par des décisions que vous, vous prendriez. Vous respectez l’unique de l’humain en fait. Et t’as toujours eu besoin de ce genre de maturité lorsque tu t’impliques dans la vie de quelqu’un. « Disons que ça rattrape un peu les jours où je t'ai foutu de côté. » Tu souris à cette réplique, c’est suffisant pour toi qu’elle assume t’avoir un peu délaissé. Même si encore une fois, tu t’en fous un peu au fond. Tu t’aventures rapidement sur le sujet de sa tante et tu dévoiles l’un de tes plans, qui est d’aller au Millers Zoo. T’as trouvé la meilleure façon d’lui faire comprendre que t’es toujours autant prévisible ; t’es en médecine  vétérinaire, y’a un zoo, putain qu’t’es pas surprenant. Elle ne semble même pas noter cet indice minable que t’as laissé passé et puis tu t’dis qu’c’est mieux ainsi parce que si ça lui plaît pas, tu pourras lui rappeler qu’tu lui avais fait “clairement” savoir que c’est là que t'avais prévu votre première sortie.


« Disons que l'alcool lui a grillé ses principaux neurones. » T’étouffes un rire anxieux -une première dans ta vie- parce que tu réalises que c’est la première fois qu’tu te fais inviter chez la famille d’une amie. Et surtout, elle est cinglée. T’imagines déjà le carnage qu’ça va être et t’es pas sûr d’appréhender tant positivement ces deux jours.  « Je ne lui ai pas reparlé depuis juillet. » Putain. Ton cerveau est pas sûr de bien comprendre la première phrase -aussi simple soit-elle-. « Interdiction de faire demi tour. »  Et puis le mot “juillet” se répète quelques fois dans ta tête et tu comprends ; le mariage annulé. Et tu comprends aussi qu’sa tante n’est pas au courant de votre visite.  « J’dois vraiment être fou pour t’écouter et ne pas faire demi tour. » Tu dis, acceptant sa demande de ne pas retourner. « Arriver chez elle dans les 22h, sans l’avoir prévenu -et parlé depuis des mois!- et avec un inconnu ; t’as tout mis en place pour nous donner deux jours de repos sans devoir se casser la tête. » Sarcasme. Tu t’en vas probablement passer deux jours de merde dans une ambiance tendue avec une tante disjonctée qui accepte votre présence mais qui vous fait clairement savoir qu’vous êtes pas les bienvenus avec son metallica au fond à 3h du mat. Pourquoi pas! T’aimes les expériences après tout. « Par contre, à la prochaine station on s'arrête, dans dix kilomètres. C'est toutes les demi heures qu'il me fait aller aux toilettes. » Tu soupires. Ah, les femmes enceintes. Que c’est encombrant. Une chance que c’est Anna parce que putain qu’tu serais déjà redondé de devoir faire face à tous les imprévus que la grossesses peut amener. « On est à combien d’semaine d’lui voir le bout du nez, déjà? » Tu dis, parce que t’es toujours perdu et toi, la notion du temps, c’est vraiment pas ton truc. « Parce qu’on s’entend, il commence à faire chier avec tous ces caprices. » T’étouffes un rire ridicule. Elle sait qu’t’es pas sérieux et que c’est plus une façon de dire à Anna qu’elle t’emmerde avec cette demande de femme enceinte. T’as un humour pourri et elle t’accepte comme t’es ; une chance.
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Et même si dans le fond, je lui tends un semblant de piège, j'espère sincèrement qu'il va m'écouter et que cette voiture dans laquelle nous sommes embarqués va continuer cette route. Je suis peut-être des plus indépendantes, mais à l'aube de devenir mère, il faut croire que j'ai un besoin de me dire que pour ce qui concerne ma famille je n'ai pas perdu tout espoir. Su mon père n'a su m'aimer que pour ce que je pouvais représenter, je me dois de trouver quelqu'un qui a pu le faire seulement pour celle que je suis, rien de plus, rien de moins. Bien sûr, je sais, enfin je crois, que c'est le cas des personnes desquelles je me suis entourées au fil des années, celles comme Clay qui m'aime telle que j'ai envie d'être, qui m'a attendu le temps que je sois prête à me décider, qui a comprit qu'il me fallait du temps pour pouvoir tout envoyer valser, en sa faveur, en celle de mon coeur, Jamie, Happy, ou Caleb ici même. Mais lorsque c'est notre famille, c'est différent … Je ne saurai dire combien, ni comment, j'avoue que je me perds avec le temps. « J’dois vraiment être fou pour t’écouter et ne pas faire demi tour. » Assurément, mais c'est bien pour cette raison que lui et moi on s'entend. Parce qu'il est au moins, aussi hérétique que moi. « Arriver chez elle dans les 22h, sans l’avoir prévenu -et parlé depuis des mois!- et avec un inconnu ; t’as tout mis en place pour nous donner deux jours de repos sans devoir se casser la tête. » Je grimace sans pouvoir me retenir. Parce que d'accord, plus il fout des mots sur la situation, plus j'ai comme l'impression qu'il a bel et bien raison. Ce n'est pas deux jours de liberté, mais une nouvelle prison dans laquelle étouffer. « Tu sais ... » que je suis en train de tenter de me dépêtrer de ce merdier dans lequel je nous ai un peu enfoncés. « Ca peut tout aussi bien se passer. » Après tout, il faut avant de tirer des conclusions bien plus que hâtives. La peau de l'ours, tout ça … L'espoir fait vivre, n'est-ce pas. « Au pire, on dormira au zoo. » Petit clin d'oeil à l'activité proposée, au fait qu'il est expert sur le sujet. « Avec les singes, ça t'irait bien. » A mes paroles je lui offre un sourire succinct. Après tout, il est … mignon et malin.

Me voilà finalement en train de lui préciser qu'il va falloir déjà bientôt s'arrêter, pour que je puisse aller aux toilettes et faut avouer qu'il n'y a pas mieux en terme de glamour à souhait. Si loin des pailettes que mon nom a pu m'offrir durant des années. « On est à combien d’semaine d’lui voir le bout du nez, déjà? » Trop longtemps encore, crois moi. « Parce qu’on s’entend, il commence à faire chier avec tous ces caprices. » Je n'attends même pas une seconde pour approuver ses dires d'un hochement de tête positif. « Mhm mhm. » onomatopée qui l'accompagne. Je n'en peux juste plus de n'être qu'à moitié Annalynne, à demi moi. Cependant je sais parfaitement qu'il ne dit pas ça à l'encontre de mon enfant, c'est juste une raillerie, pour faire s'accélérer le temps. Râler un peu, et m'amuser un tantinet. « Six décembre. » La prévision. La fameuse date d'accouchement. De rencontre avec le troisième type. « Interminable. » Ca ce n'est pas un mythe, la gestation l'est carrément. « J'ai juste hâte d'en avoir fini. » Tout en me disant que je vais être la pire mère possible. « Le train train d'une femme enceinte, c'est d'un chiant. » Allez, s'il te plaît, on change de sujet. « T'as sûrement mieux que des vomissements à raconter ? » Fais moi rêver.
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T’aurais aimé être surpris et contre son idée d’arriver chez sa tante à l’improviste, mais t’es toujours partant pour de nouvelles expériences et vous êtes déjà sur la route. Elle avait prévu t’le dire que là ;  elle savait qu’tu ferais pas demi tour. Pff, soit elle te connaît trop, soit t’es vraiment prévisible. « Tu sais ... » T’écoutes attentivement ce qu’elle a à dire pour se défendre. « Ca peut tout aussi bien se passer. » Tu souris face à la route et tu ris un peu de l’ironie de la situation. Au pire, t’auras juste quelque chose de marrant à raconter à ton retour. « Au pire, on dormira au zoo. » T’es satisfait d’la remarque au zoo, t’as pas parlé dans le vide. « Avec les singes, ça t'irait bien. » T’es carrément d’accord à ses propos que tu hoches la tête, t’es même pas insulté. Toujours en plein dans le mille cette Anna. T’essaies probablement juste de ridiculiser la situation, c’est comme ça qu’tu vas pouvoir l’appréhender le plus positivement possible. Le négatif ça te rend vachement dramatique.


T’es à quelques minutes de t’arrêter à une station que tu t’permets d’lui faire comprendre que ces caprices sont redondant. Bon, tu l’apprécies c’te donzelle, toujours autant, t’as un respect hors pair pour elle et tout le tralala qu’on veut pas savoir, mais tu peux pas t’empêcher d’t’ennuyer d’la jeune femme. La future maman elle est classe, elle est juste moins disponible/motquiveutdirefillequipeuts’éclaterlagueule.  « Six décembre. » Tu lâches un soupire, comme si le six décembre serait le jour de ta liberté. Mais non, t’es juste content d’savoir que la date d’évacuation est proche parce que tu sais qu’c’est un soulagement pour elle aussi. Y’a quelque chose dans cette histoire qui va te déranger éternellement ; Clay bien entendu, mais tu préfères pas te prononcer. Parce que t’aurais un livre entier à dédier au sujet alors que t’’es censé t’en foutre. Faudrait pas qu t'ailles voir un psychologue parce que tu sors plus de là ; direction l’asile. T’es d’une complexité inexplicable, c’qui complique vraiment toutes relations humaines que tu entretiens. Oh, un mouton. « Interminable. » Tu murmures un approuvement. « J'ai juste hâte d'en avoir fini.  Le train train d'une femme enceinte, c'est d'un chiant. » T’imagines même pas tout c’qu’elle a du endurer. Tu survivrais même pas à une grossesse. T’es un mec mais bon vous comprenez, si t’étais une nana.. Brefff. « J’en doute pas une seconde. » Que tu dis les yeux rivés sur la route. « T'as sûrement mieux que des vomissements à raconter ? » Autant t’aurais un million d’trucs à dire, autant t’as l'impression qu’tu sais pas où commencer. Que ta tête n’est plus dans le même état ces derniers temps. Et ça te fout les jetons. Mais t’es sauvé de ton cerveau ramolli alors que tu vois une station d’essence à une centaine de mètres. Tu t’y diriges et tu te retournes rapidement vers Annalynne tout en gardant un regard échangé entre elle et la route. «J’ai besoin d’une bouteille de vin. » Ouais, pour endurer sa tante. Non. C’est pas ça. Tu veux juste donner la honte à ta compagne de voyage, parce qu’on s’entend, ça trompe personne, elle est enceinte. Et puis une femme enceinte qui achète une bouteille de vin c’est mal vu. Et puis t’es un gamin → Vous faites le lien, bon. C’t’un défi subtil pourri. Tu te stationnes et tournes le haut de ton corps entièrement vers elle. « On s’arrête ici et après y’a quoi .. (tu regardes ton gps) 34 minutes de route à faire, donc tu penses pouvoir tenir le coup pour la suite? » T’as un sourire sur les lèvres mais tu peux pas être plus sérieux dans ton espérance.
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Mise à part quelques exceptions, je ne m'entoure pas réellement de personnes bavardes, loin de là, je préfère les taciturnes, de celles avec lesquelles les mots ne comptent pas. J'ai cette tendance à penser que si c'est afin de brasser du vent en parole il vaut mieux parfois se taire et attendre de voir ce qu'il va se passer. Cependant, avec ces personnes là, il suffit aussi d'un simple regard pour comprendre qu'il y a des choses qui ne vont pas. J'ai apprit, et ce depuis enfant à sonder le visage des gens, à jauger de leur expression pour essayer de toujours tenir tête à qui que ce soit. Pour montrer que le mensonge et les fourberies sont un art que personne ne maîtrise mieux que moi. L'apprentissage a débuté avec mon père en tant que professeur, puis une fois au Nirvana, le jeu a changé, c'est des hommes que j'ai apprit à me méfier en particulier. Ce sont leurs mensonges et leurs secrets que j'ai apprivoisé. Et lorsque Caleb se tait à la suite de ma question, je ne suis pas totalement con. Je sais que ça ne vient pas de son côté homme de peu de mots, c'est surtout parce qu'ici il n'arrive pas à trouver les plus beaux. Alors j'attends, je patiente pour connaître un peu plus son quotidien, parce que je ne vois pas ce que je pourrais dire sur le mien. Je ne suis pas du genre à bramer sur toutes les choses qu'une femme pleine se réjouit de faire et qui à la vérité ennui le monde entier. «J’ai besoin d’une bouteille de vin. » Qu'il finit par prononcer alors qu'il fait en sorte que la voiture se déporte sur le côté. « Tu es le conducteur. » Et même si depuis le temps, j'ai en lui placé un minimum de confiance que je n'accorde qu'à très peu, je n'ai pas prévu de mourir ce soir sous prétexte qu'il a besoin d'une bouteille.

On arrive finalement sur l'ère de repos quand il me gratifie d'autres phrases qui sonnent faux. « On s’arrête ici et après y’a quoi .. 34 minutes de route à faire, donc tu penses pouvoir tenir le coup pour la suite? » J'en hausse les épaules, minaude pour faire sembler d'hésiter, et quand je me lève du siège au moment d'ouvrir la portière, je lui dis. « Ca va aller. » Parce que de toutes les manières il ne faut pas croire, ce n'est pas que mes connaissances que ça embête cette histoire de toilettes, c'est aussi la future maman. Plus encore, vraiment. Et mes pas me dirigent jusqu'aux sanitaires, et j'exulte un « Mphf. » dégoûté en constatant de l'état de ces derniers. Une fois mon envie soulagée, je retourne vers la direction de la voiture où j'ai – et encore heureux – le loisir de le retrouver. « C'est con d'acheter une bouteille. » Si avant je serai entrée la tête la première pour prendre le meilleur champagne, maintenant c'est une tout autre histoire, je ne suis plus héritière et les dollars je les compte sur le bout des doigts. « Ma tante doit en avoir des centaines et des meilleures. » Puis au moins, je serai certaine qu'on arrivera à destination. Je n'ose même pas imaginer la réaction de Clay s'il avait le même genre de coup de téléphone que j'ai reçu il y a quelques jours. Ceux où on annonce les accidents, ceux qui vous font prendre conscience de ce que vous seriez si vous perdiez ces gens. Vous savez … ceux que beaucoup se plaisent à appeler leur moitié. A nouveau assise dans l'auto, je finis par balancer, moqueuse et tout aussi sérieuse. « C'est quoi son prénom ? » A celle qui te bousille autant que ce qu'il m'a bousillée. S'il y a en une évidemment, parce que je le sais, lamentable lorsqu'il est question de sentiment. Handicapé, comme j'ai si bien su l'être avant, et encore, parfois, maintenant.
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Tu voulais vraiment changer de sujet, assumes. « Tu es le conducteur. »  Tu veux pas nécessairement c’te bouteille de vin là, mais tu te verrais quand même bien la caler rendu à destination, avant juste de devoir rencontrer cette fameuse tante. Jamais au volant. Mais dans ta spontanéité, Anna’ peut s’être permise un doute, ce pourquoi tu roules les yeux au ciel quand elle te dit que t’es conducteur. Pouuuuuuur vrai? Que tu te dis à toi-même, mais t’oses pas le dire à voix haute, faut pas offenser la femme enceinte avec ton sarcasme à deux sous. Stationnés, elle quitte la voiture pour te laisser seul, t’affirmant qu’après les arrêts ne seront plus nécessaires. Ta tête s’arrête sur Anna, à nouveau. L’autre Anna →. Avoir envie d’en parler… non. Savoir quoi dire sur le sujet, ça non plus. Alors pourquoi en parler? Tu la vois finalement réapparaître, arborant une tronche légèrement dégoûtée. Ces putains de toilettes toujours crades. Dommage, t’avais pas vraiment de toilettes cinq étoiles à lui offrir. Elle a rien dans les mains, t’sais donc qu’elle a pas écouté ta demande. Elle se réinstalle dans la voiture et elle repart la discussion à peine ses fesses touchent le siège.  « C'est con d'acheter une bouteille.   Ma tante doit en avoir des centaines et des meilleures. » Bon, d’accord. T’auras pas ta bouteille parce qu’elle semble croire qu’tu veux boire au volant alors qu’tu voulais juste rire un peu d’elle. Dommage ça aussi. « Parfait, j’boirai une bonne bouteille en tête à tête avec elle, pendant qu’toi tu dormiras déjà parce que hein.. » Que tu dis, en pointant rapidement son ventre. Ouais, elle est plus la même donzelle disponible et fêtarde d’autres fois, mais c’pas grave, en tant qu’humain elle s’est fait une place au chaud dans ta vie, y’a pas de doutes. Tu vas pas la chasser à cause de neuf (putain de) mois encombrants. Vous reprenez la route quelques secondes plus tard, dans un silence très (trop) court. « C'est quoi son prénom ? » Tu souris à cette question. C’pas normal. T’es surement possédé, ouais. Tu devrais grimacer. Mais t’sais pas pourquoi, tu savais que ça viendrait. Elle te connait toujours aussi bien, c’sympa. « Anna. » Normalement, tu l’aurais pas dit. Tu dis jamais rien. T’es ennuyant, t’es pas du genre à être un bon confident dans une situation de réciprocité.  Tu laisses planer dans l’air un semblant de doute, comme si tu parlais d’elle. Mais nannn, c’pas d’elle que tu parles. Même si t’aurais déjà eu à parler de l’Anna présente à tes côtés, mais c’est histoire du passé, right? « Une autre. » Que tu dis en la regardant, lui faisant comprendre qu’y a plusieurs Anna dans ta vie. Même si tu doutes pas de son intelligence qui a dû lui faire comprendre qu’elle n’était pas la cible. Okay, faut arrêter de dire ce nom là. « J’aime pas ce qui est facile. Donc j’ai couché avec l’une de mes meilleures amies et j’sais pas comment agir autrement que d’la repousser. » Est-ce qu’elle va comprendre que ta tête tu l’as perdue au moment où t’as cru ressentir quelque chose? Annalynne est probablement un semblant de toi au féminin, elle va te comprendre. Tu dis même jamais le mot ami.. encore moins meilleure amie et au pluriel. T'es brisé Caleb.
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ANNALYNNE MALCOLM & R. CALEB PECORELLA
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« Parfait, j’boirai une bonne bouteille en tête à tête avec elle, pendant qu’toi tu dormiras déjà parce que hein.. » De son index il désigne les courbes bien rondes de mon ventre, et je lui lance une œillade assassine. L'alien qui se trouve la-dessous, je suis bel et bien la seule à pouvoir le détester à mes heures perdues. Cela étant pensé, je me concentre finalement sur la route puisque l'on vient de redémarrer, et tandis qu'on s'enferme dans notre silence, il ne me faut que très peu de temps pour le définir tracasser, après tout, bien que nous n'en parlons que très rarement, le fait est que depuis le temps, on se connaît. Et sur le côté je distingue le sourire qui se dessine sur ses lèvres fines. Il n'est pas hésitant, ni même réticent, en fait à la vérité pour m'avouer son prénom il prend juste ce qu'il faut de temps. Pour poser un suspense, pour capter au mieux mon attention, et c'est bien jouer, parce qu'il l'a tient en son entière possession. « Anna. » Quoi ? Une seconde je m'interroge sur l'importance de mon prénom posé à ce moment précis. Je hausse les sourcils sans comprendre pour autant. Est-ce une manière de m'interpeller ? De me faire patienter ? Ou pire … une façon de me dire que … Non impossible, je dois immanquablement me faire des idées. Parce que s'il décide soudainement de gerber son affection c'est plus que certain qu'il en aurait perdu la raison. Ce n'est jamais allé plus loin entre lui et moi, bien qu'il m'ait arrivé de le penser comme bien des hommes curieux de m'apprivoiser, le fait est qu'il y a des limites qu'il ne faut pas dépasser. Alors j'espère réellement me tromper, ce serait bête que je doive me mettre à le repousser et donc à le sortir de ma vie après tout ce temps, vraiment. « Une autre. » A tous mes dieux, merci. Et dans mon soulagement, de ma paume droite j'en viens à brasser du vent. Synonyme d'un « tu peux continuer, t'as de la chance, je suis décidée à écouter. » et si ce n'est pas encore mon heure, c'est bien à lui d'accoucher. « J’aime pas ce qui est facile. Donc j’ai couché avec l’une de mes meilleures amies et j’sais pas comment agir autrement que d’la repousser. » J'en hoche le visage, en même temps que je ne peux contrôler un rire incroyablement moqueur. Tellement mesquin, dans le fond. Parce que je savoure ce moment, celui où je ne suis plus la seule à faire preuve de sentiment. On fini tous mordus avec le temps. Putain on se retrouve à être picoré de tous les côtés. Obstrué de tous nos pores. On en a même du mal à respirer. Et on repousse, ce qu'on sait le faire si bien. On sait détruire bien mieux que ce qu'on construit, et est-ce que j'ai déjà précisé que j'avais peur de ma propre capacité ? Parce que c'est dans la logique, un jour, c'est tout que je vais gâcher. Avec mes airs putassiers je vais le faire dégobiller sa haine à défaut de son amour, à Clay. « Typique. » De repousser ce qui est bien. Que je dis comme si j'avais l'expérience du siècle. « Un brin ... » J'en souris en inclinant le visage. « Pathétique. » De te voir en vrac de cette manière, j'avoue que c'est un spectacle qui pourrait devenir un des trucs que dans ce monde je préfère. « Mais la vrai question ; » regard licencieux … « C'était bien ? » Parce que c'est tout ce qui importe, ou presque, de savoir si ça valait le coup de foutre une amitié en l'air pour un intermède charnel.
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Vous reprenez la route, discussion plus personnelle en premier plan. Tu échappes le nom d’Anna, rectifiant après quelques secondes que tu ne parles bien sûr, pas de celle à tes côtés. Tu déblates quelques informations sur le sujet, écoutant la réponse beaucoup trop raisonnable de Malcolm. « Un brin pathétique?  Écoutes, on se connaît depuis longtemps, t’es pas obligée d’y aller avec des pincettes. » Tu renchéris, lui offrant ta vision personnelle de la situation. « C’est minable. Déplorable. Pitoyable. » Et tous les synonymes qui s’ajoutent à la liste. Habitude destructrice de considérer tout ce qui est sentimental comme un échec. Comme une prison qui amène solitude et folie. Folie surtout. « Mais… pour te faire comprendre à quel point c’était bien ; elle arriverait à te faire oublier qu’t’es hétéro. » T’as un sourire niais sur les lèvres et puis tu chasses les souvenirs de cette nuit afin de recentrer ton attention entièrement sur la route.  Vous divaguez sur plusieurs sujets le reste du chemin et puis le gps annonce un dernier virage. 500 mètres… 450m…. 10 secondes plus tard vous êtes à destination. Tu te stationnes sur le côté, parallèlement avec le trottoir.  « Prête? » Que tu demandes à Anna, comme si c’est plutôt à toi que tu veux poser la question, éteignant le moteur. Tu diriges ton regard vers la maison qui manque visiblement d’éclairage et tu ouvres ta porte, électrifié par un frison de soirée automnale. Tes jambes te mènent à la valise, attrapant tous bagages s’y trouvant. Vous vous dirigez graduellement vers l’entrée, laissant l’honneur à Annalynne d’annoncer elle-même sa visite improvisée à sa tante. Elle frappe et puis en moins de cinq secondes tu entends le bruit d’un énorme verrou qui te fait sursauter. Putain, c’est carrément type sécurité de prison son truc. Tu vois finalement une fine silhouette ouvrir la porte et s’exclamer « Anneeelynneeee!?!? » Tu peux pas t'empêcher de répliquer automatiquement. « Ann-A-lynne. » Ta mâchoire se crispe l’instant d’une seconde, vraiment insulté pour elle. Mais bon, relaxe dit au revoir à ton impulsivité s’il te plaît. Tu regardes Anna parce que tu vois que la tante elle se fout vraiment de toi et qu’elle veut juste des explications. Effluves d’alcool incessantes montent à ton nez, tu comprends trop vite.
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« Un brin pathétique?  Écoutes, on se connaît depuis longtemps, t’es pas obligée d’y aller avec des pincettes. » A la vérité, ce n'est pas des pincettes que j'ai utilisé, mais plutôt de la mesquinerie, de la gentille moquerie. Je le sais qu'il est comme moi, qu'il est handicapé lorsqu'il est question de relation, et c'est sûrement pour cette raison que nous avons accrochés. Mais quand j'y pense, après tout, nous avons aussi évolués … Qui aurait pu un jour penser que je porterai un enfant, que j'oserai avouer à mon père que c'est Clay que j'ai choisit, que de sa fortune j'ai bien voulu me délester. Même si parfois, j'en ai cette impression de m'être perdue en chemin, je sais, que je trouverai grâce à mes sentiments dans le creux de ses mains. Celle de mon amant, amour si violent. « C’est minable. Déplorable. Pitoyable. » J'en lève les yeux au ciel, parce que je m'entends il y a quelques mois … « Tu parles d'amour comme on crache au vent. » pas vrai Anna ? « Mais… pour te faire comprendre à quel point c’était bien ; elle arriverait à te faire oublier qu’t’es hétéro. » Et là, je choisis ce moment pour me permettre de rire, pleinement. Avec la malice je le regarde sur le côté quand je lui précise. « Fais gaffe, je pourrai avoir des envies de l'essayer. » Peut-être ne lui avais-je jamais précisé que des filles j'en ai déjà touchée.

Le trajet se poursuit, toujours dans cette légèreté ambiante alors que mon coeur s'alourdit à mesure que je me rapproche de cette membre de ma famille mais qu'à la vérité je quitte la nouvelle. Parce que m'éloigner de Clay n'est pas une chose que je suis totalement apte à supporter, il est clair net et précis que je me suis fourvoyée. « Prête? » Absolument pas, mais ce n'est plus maintenant que le moteur est arrêté et que nous avons parcouru ces kilomètres qu'il faut y penser. Non, maintenant il faut prendre son courage à deux mains, laisser de côté cette appréhension stupide et foncer, comme seule une Malcolm sait le faire. Alors on sort de voiture, et on s'approche finalement de l'entrée, mon poing serré va heurté la porte à plusieurs reprises, quand quelques secondes d'attente nous englobent avant que la porte ne soit déverrouillée. Et sur elle mes prunelles se déposent tandis qu'elle me gratifie d'un : « Anneeelynneeee!?!? » qui me donne le tournis. « Ann-A-lynne. » Sur l'avant bras de mon ami, ma main effectue une légère pression, qui signifie que « ce n'est pas grave, laisse tomber » après tout on sait très bien que l'alcool peut nous faire dire n'importe quoi, même oublier le prénom d'une nièce qu'on vous oblige, à force d'argent, à foutre aux oubliettes. Catherine regarde Caleb qui vient de lui rappeler ma vraie appellation avant de s'en retourner à moi, attendant peut-être que je lui donne une quelconque explication. Mais avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, c'est mon ventre qu'elle pointe du doigt. « Et dire que je n'ai pas voulu y croire. » A ma grossesse, cela va de soi, il est vrai que je ne l'ai qu'aperçu le jour où j'ai décidé de tourner le dos à ma famille, ou plutôt l'inverse. « Elle est vraiment enceinte. » Cette fois, ce n'est plus Caleb qui grince des dents, mais bien moi. « Je vais avoir un bébé. » Je précise sur les nerfs quand elle me demande. « Et qu'est-ce que je peux y faire ? » Pour l'enfant, pas grand-chose, forcément. Là, il ne me reste plus qu'à attendre. Mais pour le reste … « Une trêve. » Dans la guerre que mon paternel a entreprit à mon encontre. Sauf que je ne me contente que de dire cela, je ne suis pas de celles prêtes à supplier pour obtenir quoi que ce soit. Et après des secondes de silence, elle se décale sur le côté, synonyme du fait qu'elle est prête à nous laisser entrer. « C'est le père ? » Tout en moi s'énerve, quand je lui crache un « Non ! » démesuré, ce n'est pas contre lui, c'est juste que Clay possède pour lui mon affection toute entière.
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