Que fais-tu ici ? Effy and James

J’ai toujours eu peur de perdre les gens que j’aime, mais parfois, je me demande : Y a-t-il quelqu’un qui a peur de me perdre ? James & Effy

Plus de nouvelle d’Effy. Je regarde mon téléphone en fronçant vivement les sourcils. Je ne sais pas pourquoi elle agit de la sorte, encore moins envers moi. Plus de réponse à mes derniers messages, je suppose qu’elle est bien trop occupée, ou tout bonnement elle m’ignore. Cette idée me fait crispé, j’ai toujours apprécié sa présence auprès de la mienne, j’ai toujours offert plus que je ne le pouvais. C’est ma meilleure amie, depuis tant d’années qu’au fil du temps peut-être qu’elle a simplement réaliser que je ne méritais pas cette place. Mais alors, pourquoi ce silence ? Pourquoi ne pas me le dire à voix haute ? Serait-ce parce que je suis en couple ? Ou bien, parce que je ne peux me permettre autant de sorti, et qu’à mes heures libres je préfère les passer au bras de l’homme que j’aime ? Je n’en sais foutrement rien. Mais je sais qu’à ce moment, je fouille dans mes pensées pour me rappeler du dernier endroit qu’elle estimait assez sympathique avec une très bonne ambiance. Supposant qu’elle y serait en cette fraîche nuit, je décidais de poser ma veste sur mes épaules en informant Harley de mon absence durant cette nuit. Bien-sûr que j’allais rentrer, mais à quelle heure, je n’en sais pas plus que ça. Mon idée était de l’affronter, savoir pourquoi elle m’ignorait depuis le jour où je lui ai annoncé que j’allais me marier. C’était peut-être moi, qui me faisait des tels idées. Mais je reste persuadé qu’elle me cache quelque chose, et je finirai bien par le découvrir. Après tout, nous ne sommes pas meilleurs amis pour rien. Je le connais, comme elle me connait.

J’arrive dans l’établissement qui grogne de monde, de la musique, de l’alcool. Et je peux définitivement me dire que ce n’est pas en dix minute que je finirai pas rentrer. Mon regard se perdait sur les silhouettes qui s’enchaînaient, qui dansaient au point d’oublier les alentours. Puis, je la voix. Dos à moi, elle discute avec un homme et à côté d’elle se trouve une autre femme. Sans doute une amie qui venait l’accompagner dans ce genre de soirée. Effy me ressemblait. Ce lieu, j’aurai pu le côtoyer. Ou encore, je peux le côtoyer. Je traverse la foule en bousculant les personnes qui se plaçaient devant mon être. Et d’une main ferme, je vins entourer son frêle bras en la tirant contre mon abdomen. « À quoi tu joues ? » Mon regard et noir, je la scrute dans la noirceur, malgré quelques lumières qui pénètrent ce lieu. Ces amis me jugent, même un qui s’impose en essayant de la défendre. Défendre de quoi ? Je ne vais aucunement la blesser. « Tu ne t’approche pas. » Il se recule, et je tiens toujours le bras de ma meilleure amie, en essayant d’avoir une quelconque explication sur sa distance. Elle me manquait, mais même ça. J’étais incapable de le prononcer.