that's a black night feat james

an insincere and evil friend is more to be feared than a wild beast;
a wild beast may wound your body, but an evil friend will wound your mind.

La première sortie depuis son retour à Cambridge, il faut dire qu’il était impossible pour lui de rester plus longtemps dans cette chambre d’hôtel. Il était à la recherche d’un logement, venant tout juste de revenir d’Australie. Peut-être une colocation, il devait encore voir ce qu’il trouvait pour le coup. Macsen avait rejoint quelques vieux amis qu’il n’a pas vu depuis son premier départ. Ces autres amis restèrent éloignés de lui, il avait blessé plus de personne qu’il ne l’aurait cru. Indianna ne lui parlait plus, elle la rejeté et il le comprenait. Asia va sûrement lui retourner une bonne claque pour lui remettre les idées en place. Il va en avoir besoin également. Plus sérieusement, il était assis à cette table avec une simple bière dans la main. Malgré son moral au plus bas, il n’était pas prêt à se défoncer la gueule. Son regard était perdu dans la contemplation de sa bouteille, qu’il ne voyait à peine. Il finit par se redresser avant de saluer ses potes. Il fallait qu’il rentre maintenant, il sortit du bar laissant derrière lui une bière à moitié plein… ou à moitié vide. Les mains dans les poches, il divaguait dans les rues en direction de son chez lui depuis quelques jours. Il sourit doucement, il craquait intérieurement en réalité. Il s’arrêta d’un coup quand il reconnut une silhouette en face de lui, il ne s’attendait pas à le croiser dans la rue, ivre en plus de cela. « James que fais-tu ici ? T’as trop bu ? » dit-il en s’approchant de lui. Il lui tapa le dos légèrement avec un sourire aux lèvres, ravi de le revoir tout de même. Est-ce qu’il allait le rejeter lui aussi ?

@James Anderson

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Putain, t'es là mec.

Les yeux injectés de sang, les mains dans les poches. Je soupirai grandement en laissant voyager mes prunelles sur les alentours. Je venais de terminer une soirée où l'alcool était le premier ami des invités et évidemment comme la plupart des soirées où j'intègre j'ai rapidement compris la chose. C'était des plus jeunes que moi, et il avait un caractère de merde. Que j'insupporte depuis tant d'années. On pourrait me croire vieux, mais non. Il y a quelques jours encore j'étais allé à une soirée d'étudiant accompagné d'un pote, et le résultat était que je regagnais mon appartement totalement impuissant et incapable de faire un seul geste. Harley m'en avait voulu. Surtout qu'il avait reçu une photo où je discutais avec une jeune femme. Rien fait de mal ? Non, j'ai toujours été fidèle, mais nous savons tous comment cela se passe dans les campus. Ce soir, j'avais décidé de ne pas autant boire, et manque de bol. C'était un peu plus sobre que je comptais me rendre à ma résidence, malgré quelques verres et l'état de mes pupilles dilatés. J'enfonçais ma tête dans le col de ma veste. Jusqu'au moment où j'aperçois non loin d'où je suis une tête bien familière. Si c'est mon fiancé, je risque réellement de me prendre une gicle, ou pire… De dormir sur le canapé. Bon d'accord, à cette idée je ne pus retenir un faible rictus qui déforme les traits bourrés de mon visage.

Mais finalement, c’est la bonne tête de mon ami qui apparaît. Je lève le visage vers lui et lorsqu’il me lance une claque derrière le dos j’en viens à laisser exprimer ma joie en posant ma main sur la nuque de ce dernier. « Putain, t’es là ! » Je bouge un peu trop. Je ne tiens pas forcément droit mais l’importance était que mes yeux distinguent qui était en face de moi ou non. Je relâche l’emprise de sa nuque et je plante ma phalange au chaud. « Si j’ai trop bu ? Ouais… Tu sais je voulais essayer de boire comme les jeunes… » Je lui souris, encore. J’ai la bouche sèche. « Putain, je ne sais pas où je suis. J’allais rentrer mais ouais… » Non, je ne sais effectivement pas où se trouve mon appartement. Et vu mon vocabulaire, je crois que l’alcool est bien monté au niveau de mon cerveau.

made by zelda

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Macsen semblait être dans un état second, il faut dire qu’il n’était pas dans une situation facile. Il revenait comme une fleur dans la vie de ses proches alors qu’il n’était pas forcément la bienvenue partout. Après avoir rapidement bu une demi bière, l’américain repartit dans les rues de New-York à la recherche de son hôtel. Il ne s’attendait pas à retrouver James dans les rues, surtout dans un état d’alcoolémie tel que le sien. L’américain sourit en voyant le sourire de James s’accrocher à ses lèvres, il tapote son dos amicalement. Au moins, il y en a un qui est content de le voir, ce n’était pas vraiment le cas des autres. Il ne put s’empêcher d’échapper un rire de ses lèvres quand il lui dit vouloir boire comme les jeux. « Voyons, tu as passé l’âge… Tu as vu comment tu es maintenant. » dit-il amusé. Il se moquait de lui bien sûr, il était encore jeune dans sa tête. C’est sûrement pour cela qu’ils s’entendent bien tous les deux. « J’ai pas le souvenir que tu vives de ce côté-là de New-York » dit-il en secouant la tête. Après, il ne se souvient pas vraiment de l’adresse de son pote non plus. Il valait mieux peut-être le ramener à sa chambre d’hôtel, cela évitera qu’il dorme sur un banc près de poubelles puantes. « On va aller dans ma chambre d’hôtel d’accord ? » dit-il en passant son bras autour des épaules de James. Il le fit se tourner et commença à avancer. « C’est de ce côté-là, jeune homme ! » dit-il avec un sourire au coin. Au moins, il avait trouvé quelqu’un pour lui remonter le moral ce soir.

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Putain, t'es là mec.

Je ne sais pas si je réagis bien, mais en voyant Macsen ainsi, la première question qui me venait. C'était depuis quand il est rentré, et allait-il venir me visiter ? Après tout, il avait disparu, il ne m'avait plus donné de nouvelle, c'était à la limite si pour lui, je n'étais pas si important, que ce n'était finalement pas grave de ne pas donner de nouvelles. Je lui en voulais tout de même un peu, mais il me semble que vu mon état, le mieux était de me reposer, de me vider la tête et peut-être même le ventre, vu la quantité d'alcool qui coulait dans mes veines. Il posait son bras sur mes épaules, une sorte de maintiens pour ne pas basculer en avant ou arrière, au risque de me briser les os. Ce qui n'aurait guère plu à Harley. Cette pensée, me fait vivement paniquer. Putain, s'il me voit encore ainsi… Je tourne la tête vers le profil de mon ami. Je le fixe, en affichant un sourire mou, presque influencé par mon état lamentable. « Mmh… Tu comptais m'appeler un jour ? » En redressant ma colonne vertébrale, je soupire exagérément. Je n'ai jamais eu l'intention d'être désagréable, mais peut-être que je méritais une petite explication sur les derniers événements. La chose la plus ridicule, c'est que j'étais le plus vieux d'entre nous, et qu'en cette soirée, c'était moi, qui devais être soutenu par un jeune. Le destin fait vraiment mal les choses entre nous. Je passe moi aussi, un bras amical sur les épaules carrées du jeune homme, je parviens à sortir mon paquet de cigarettes dont une se cale entre mes lippes. « T'as du feu ? » Je fouille encore une fois mes poches, en fronçant les sourcils. Définitivement, ce n'est pas ma soirée. J'ai les yeux injectés de sang, brillant. J'ai la bouche pâteuse ce qui me donne envie de gerber. Je me décale de l'étreinte de Macsen, m'arrêtant au milieu de la route en tenant sur mes deux pieds, pour lui faire face. « J-..Je suis étonné que tu te souviennes de moi. » J'ai les traités crispés. Le regard plissé.

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Cela ne l’étonnait même pas de se retrouver face d’un James totalement bourré. Il se demandait même ce qu’il aurait fait s’il ne l’avait pas trouvé dans la rue. Cela lui faisait plaisir de le revoir, il s’en voulait aussi de ne pas avoir pris le temps de lui dire qu’il était revenu. Il faut dire qu’il a été pas mal occupé en Australie et en prison à cause d’un mauvais jugement. « Bien sûr, je comptais t’appeler. Cela ne fait même pas deux jours que je suis là. » dit-il avec un sourire au coin. Il fallait absolument qu’il aille le coucher, il était dans un état médiocre… Avait-il des problèmes ? Suite à la demande de son aîné, il sortit un briquet de sa poche qu’il lui tendit. « Tu devrais aussi arrêté cela. » Il parlait de l’alcool en ajoutant le aussi, mais il faisait ce qu’il voulait. Il était assez grand pour prendre ces responsabilités. Macsen était tout de même surpris qu’il lui puisse penser qu’il ne pouvait pas se souvenir de lui. Tout de même, ils ont été proche alors pourquoi aurait-il oublié aussi facilement ? « Tu me déçois un peu là. T’as cru que j’oubliais mes potes comme ça ? » dit-il en fronçant les sourcils. Il avait aussi besoin d’une cigarette pour le coup. Il en sortit une et l’alluma rapidement avant d’en prendre une grande bouffée. « Pourquoi tu as bu autant ? » demanda-t-il en tournant dans une rue en direction de son hôtel.

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Les retrouvailles

Je ne savais pas vraiment quoi penser, de ces retrouvailles. Etonnement cela me faisait plaisir, Macsen et moi avions été de très bons amis et j’avais été une oreille pour lui, dès qu’il avait besoin. J’avais été là, qu’importe la situation j’aurai pris sa défense sans hésiter. Sauf que là, ce n’est pas pareil. Il était parti, et il revient ainsi. C’est d’autant plus difficile à supporter en sachant que je venais de le croiser, et que ce n’était même pas volontaire. Je soupire, par ces réflexions. Je sais, je sais pertinemment que je dois cesser cette merde, qu’à chaque fois je me mets dans des états impitoyables, et qu’Harley lui, ne méritait pas d’avoir ce genre compagnon à ces côtés. Je tournais mon faciès vers le profil de mon ami, lui affichant un sourire chaleureux et familier. « Ouais, mais rien… Pas de messages rien du tout, tu ne m’as rien laissé. » Je hausse les épaules, en me dégageant de l’étreinte de ce dernier. Si je tombais, je ne voulais pas l’amener dans cette chute. Surtout que vu ma carrure, je l’entraînerais sans difficulté. « Je me suis disputé avec Harley… Tu l’as connu ? Mon mec, ouais… Je suis bisexuel. Tu le savais ? Je vais aussi me marier et t’es invité ! » Je lui sourire, et je ris même nerveusement. Je viens tout bonnement de réaliser que le mariage est pour bientôt, et qu’à mon avis j’espérais ne pas être dans le même état. Je passe un bras sur les épaules de Macsen, l’attirant contre moi, en faisant attention à ne pas le brûler de ma clope. « Tu me donneras des explications ? » Je veux, et j’exige des explications, je suis son ami non ? Alors, il me le doit.

S a n i e

(Invité)

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Il devait être difficile de comprendre pourquoi macsen était parti, il faut dire qu’il évitait de donner une raison. Il ne souhaitait pas que l’image qu’on a de lui soit détériorer par une erreur absurde de la justice. Il était clair qu’il ne comptait pas le dire maintenant à son vieux pote James, peut-être plus tard peut-être. « Ma situation ne me permettait pas d’envoyer de message, ou même de donner des nouvelles. » Il allait se contenter de cette explication, c’était mieux comme cela. Ce n’était pas contre lui, ni contre ces autres proches, la seule fois où il a vraiment merdé c’était avec Indiana et elle lui en veut toujours -cela se comprend. Il ne le choquait pas en lui disant qu’il était bisexuel, par contre il n’était pas préparé pour le mariage. « Félicitation mec ! Je suis content pour toi. Pour l’engueulade, cela ira mieux demain… Par contre, il ne vaut mieux pas que tu rentres dans cet état-là. » dit-il en secouant la tête. Cela allait être une nouvelle crise et ce n’est pas judicieux. La clope l’aidait pas mal à se détendre, il ne souhaitait pas s’engueuler avec son pote malgré qu’il lui demandait des explications sur sa disparition -comme tout le monde. « J’ai eu des problèmes en Australie, j’ai dû les résoudre pour pouvoir vivre une vie tranquille. » L’explication était clair mais pas trop non plus. Cela lui suffira sûrement. L’hôtel approchait, Macsen pouvait le voir au coin de la rue. Il passa la porte après quelques minutes et prit l’ascenseur -on va éviter les escaliers. La porte ouverte, il l’attira vers le canapé et le fit s’asseoir. Il attrapa un verre et lui servit un peu d’eau avant de lui tendre. « Bois cela, ça te fera du bien. »

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Retrouvailles

Macsen&James

C’était assez dur de le comprendre dans mon état. Je ne cessais de penser aux problèmes que j’avais avec Harley. Sans doute parce que j’étais bien trop jaloux, et que c’était pour moi la seule et unique solution que j’avais pour ôter ces pensées des plus perturbantes dans mon crâne. Je soupire, grossièrement. Il était hors de question que je m’engueule avec lui, c’était mon ami, et nous venions de nous retrouver. En montant dans l’ascenseur avec l’aide de Macsen, je le regardais du coin de l’œil en fuyant ensuite, tout en posant ma vision sur le sol. Je ne sais pas ce que je fais, j’ai juste la sensation de tout foutre en l’air, mais est-ce que c’est vraiment ma faute ? Je n’en sais rien. J’ai quelques démons que je traîne derrière moi, en masse. Et il est quelques fois difficile de m’en dépasser. Alors que nous pénétrions dans la chambre de mon ami, je m’installais automatiquement sur le divan en retirant ma veste qui reste pliée derrière ma personne. Lui prenant le verre, dans un merci simplement murmuré. Je lève mon regard vers lui, abordant un frêle sourire. C’est toujours ainsi, au début. Je suis heureux, soulagé par l’alcool qui fait son effet, puis après tout disparaît. Et tout revient. Je prends sur moi, en m’adossant contre le divan. Ma main passante sur mon visage. Je n’ai jamais eu l’occasion de parler avec Macsen des choses me concernant. Alors, je lève mon regard. Je puisse dans le peu de force qu’il me reste pour racler ma gorge et avoir ne serait qu’un peu de voix. « Si, je me suis foutu dans cet état. C’est que je doute de moi. Constamment. Mais ce n’est pas le sujet, J'ai peur de perdre Harley. » Je hausse les épaules, cette phrase me brise, littéralement.

©S a n i e

(Invité)

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Macsen a fini finalement par amener son ami dans sa chambre d’hôtel. Il ne savait pas où celui-ci vivait et il se voyait mal le laisser dehors. Il était trop mal, cela se voyait. L’alcool n’est qu’une illusion du bonheur, tout revient en face quand les choses n’allaient pas. C’était la vie et c’était une des raisons qui poussaient Macsen a ne boire qu’en soirée et non pour oublier. Il écoutait son ami alors qu’il buvait lui-même un verre d’eau. « Pourquoi veux-tu le perdre ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils. La peur n’évite pas le danger, il faut savoir le surmonter avec intelligence et envie. « Ce n’est pas en buvant que les choses vont s’arranger, bien au contraire… Soit toi-même. » dit-il en s’installant finalement sur le canapé juste à côté de lui. Il était tout de même surpris que son ami s’ouvre enfin à lui. « Tu veux peut-être m’expliquer un peu ce qui se passe nan ? » Il voulait l’aider mais sans information, c’était tout de même difficile. Enfin, il n’a pas à s’en plaindre, il n’a personne dans sa vie depuis peu … malgré Chrissy qui revient dans sa tête depuis son retour à Harvard.

(Invité)

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