(moana) can i be your new roomate ?

Lendemain de l'incendie. T'as rien compris à ce qu'il s'est passé... Une minute avant t'es sur ton lit à l'Eliot House, quelques minutes après t'es à la Winthrop House et ta maison s'est transformé en grand feu de joie. Heureusement Holden s'est rendu compte de ce qu'il se passait avant que le feu n'atteigne gravement la fraternité et tu n'as pas à te plaindre d'avoir été touché physiquement. C'est plus psychologique que ça se passe pour le coup. T'accuses pas le choc, t'es encore un peu sonné par les événements. Mais il te faut un nouveau toit sur la tête et il est hors de question qu'on te réaffecte une chambre en même temps que tout le monde. Cela t'aura pris pratiquement la journée mais on t'a finalement donné une chambre à partager. Tu retiens le nom de l'étudiante, une fille que tu connais pas et te diriges vers la Cabot House, tes pauvres bagages avec toi. Tu finis par entrer dans le Hall et grimace un peu. T'assumes pas trop de te retrouver au Royaume de Barbie et espères vraiment que la situation ne va pas s'éterniser plus que ça. Tu croises une étudiante qui t'indiques par où aller et finis par te diriger vers la chambre qui sera la tienne pendant un petit moment. T'aimes pas du tout le fait de devoir habiter autre part qu'à la Eliot House, tu détestes presque toutes les confréries d'Harvard... Comment est-ce que tu vas bien pouvoir t'intégrer au milieu de toute ces filles ? Putain, le bordel... Tu finis par arriver devant la porte de Moana, ta nouvelle colocataire et frappes à la porte, attendant que cette dernière t'ouvres. Croisant les doigts pour que cette dernière ne soit pas juste une Barbie superficielle dont le seul sujet de conversation est la paire de chaussures qu'elle vient de s'acheter. ou le dernier mec qu'elle a mis dans son lit. Tu survivrai pas à ce genre de colocation, autant le dire tout de suite.

@Moana B. Corleonesi

Spoiler:

Finalement, Willow avait trouvé une autre solution pour se loger des suites de l’incendie, et Moana était rassurée. Au moins, elle aurait de l’espace et la protection qu’elle méritait. De son côté, la sicilienne attendait une étudiante de l’Eliot House, dont elle n’avait encore jamais entendu parler mais qui devait forcément être sympa… après tout, pour que la piquante brunette se mette à détester quelqu’un, il fallait vraiment lui faire une crasse impardonnable… voire même deux ! Cela ne la dispensait pas du tout d’un caractère bien trempé, mais elle s’était coupée en quatre pour que sa nouvelle colocataire de fortune se sente le plus à l’aise possible, et ait un brin d’intimité dans cette grande chambre que Moana occupait normalement seule. Il ne manquait plus que la fameuse demoiselle, qui ne tarda pas à frapper à la porte. Aussitôt, la jolie Cabot se rua pour lui ouvrir, un grand sourire aux lèvres. « Bienvenueeeeeeeee ! Tu dois être Lisa-Rose, c’est ça ? Moi c’est Moana, enchantée ! Je t’en prie, entre ! » s’exclama-t-elle avant de lui laisser le champ libre pour qu’elle pénètre effectivement dans cet environnement décoré avec goût, mais sans surcharge. « J’espère que tu vas te sentir bien ici… j’ai préparé un p’tit pot pour te souhaiter la bienvenue ! Normalement je n’ai jamais personne avec moi alors tu verras j’vais être discrète comme tout… promis ! »

T'es pas vraiment contente de devoir cohabiter dans une autre maison, détestant par principe toute les autres maisons si ce n'est pas l'Eliot House. Mais te voilà forcée à vivre ailleurs et à te contenir un peu. Le but n'étant pas d'être une autre personne mais essayer de ne pas être détestée tout de suite. Et cela devait commencer avec ta nouvelle colocataire. T'appréhendais un peu alors que t'attendais qu'on t'ouvre la porte. Au bout de quelques secondes, une tornade brune avec un grand sourire sur les lèvres vient t'accueillir. Tu peux en placer une qu'elle parle à tords et travers, te souhaitant la bienvenue dans la Cabot House, te disant tout un tas de choses que tu écoutes d'une oreille. Lorsqu'elle te laisse la place pour entrer, tu détailles la pièce rapidement des yeux, obligée de constater que cette fille a un minimum de goût. C'est déjà ça. Je suis Lisa-Rose en effet, ravie aussi de faire ta connaissance. finis-tu par répondre, un petit sourire forcé sur les lèvres. Être sympa, être accessible. Que tu te répètes en boucle dans ta tête. Il faut vraiment pas que tu te la mettes à dos ou tu vas vivre un vrai Enfer au royaume de Barbie. Tu finis par rentrer à ton tour dans la chambre, posant tes maigres bagages près de la porte. C'est gentil de ta part, merci. Au moins t'es bien accueilli, c'est déjà ça. Tu poursuis donc. Je suis pas sûre qu'on devienne les meilleures amies du monde mais j'espère que cette colocation se passera au mieux et qu'on puisse bien s'entendre. Tu joues carte sur table avant de terminer. Alors, qu'est ce que tu entends par petit pot de bienvenue ? Ta curiosité est piquée et tu t'efforces à garder cette attitude de fille sympa.

@Moana B. Corleonesi

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Au moins, Moana ne s’était pas plantée de personne, c’était toujours ça de pris. Sauf qu’elle s’attendait à quelqu’un de moins… retenu et cela l’obligea d’un coup d’un seul à dominer un peu son tempérament flamboyant d’italienne pure souche. Autant dire que l’effort allait être aussi considérable que celui de Lisa-Rose, souhaitant ne pas se mettre ladite italienne à dos. Mais pour l’heure, la jolie Eliot se présenta, se disant être ravie de faire sa connaissance. Moana agrandit aussitôt son sourire, sans rajouter quoi que ce soit. Autant ne pas la saouler d’entrée, ce n’était pas du tout le but recherché. « Oh t’inquiètes, je m’attends pas à ce qu’on soit les meilleures potes de la terre, mais j’pense que t’accueillir comme il faut et faire en sorte que tu te sentes chez toi, c’est la moindre des choses. Sans compter que la chambre est grande, on sera pas l’une sur l’autre. Si t’as pas envie de voir ma tronche, on peut aussi bien juste cohabiter. » Cabot, oui, mais pas idiote ni fine d’esprit. Que Lisa-Rose ne soit pas enchantée soit, mais autant qu’elle sache qu’ici, elle n’était pas obligée de faire semblant. Moana pouvait totalement comprendre son envie de solitude si envie il venait à y avoir. « Alooors j’ai prévu sodas, vodka, bière, de quoi préparer mojitos ou caïpirinhas, whisky… et de quoi manger avec ! Quelque chose tente en preums ? »

Tu rentres dans l'appartement à sa suite, écoutant plus ou moins ses paroles de bienvenue. Tu la laisses s’égosiller alors que tu poses le peu d'affaires qu'il te reste sur le sol avant de détailler la pièce des yeux. Tu mets les choses au clair dès le début. T'apparais plus froide que tu ne voudrais l'être et essaye de te rattraper maladroitement. Je préfère juste être sur la même longueur d'onde, après je suis pas quelqu'un de fermé. Si t'es sympa, je vais l'être aussi. Et pour le moyen tu m'apparais sympa, quoi qu'un peu fougueuse. Autant t'étais pas heureuse d'être là et tu l'affichais, autant ça te dérangeait pas de profiter de la situation pour t'en faire une copine. Pas que t'allais sympathiser avec toute la maison, plutôt crevée. Mais autant faire de ta colocataire provisoire ton alliée. Tu diriges donc la conversation sur le fait qu'elle ai mentionné un pot de bienvenue. De l'alcool, voilà ce qu'il te faut ! Quelle bonne idée ! Franchement après tout ces événements, je pense qu'un verre de vodka ne ferait pas de mal. Il n'y avait rien de mal à décompresser un peu après avoir tout perdu non ?

@Moana B. Corleonesi

Moana esquissa un petit sourire aux propos suivants de Lisa-Rose, commençant à voir que cette dernière pouvait être méfiante, chose logique dans un environnement inconnu, mais que cela n’en faisait pas quelqu’un de buté ou de fermé pour autant. Bon point, surtout aux yeux de la jolie sicilienne, n’aimant pas réellement ceux incapable de changer d’avis sur quelque chose. « J’ai bien capté, t’inquiètes. J’y peux rien, tempérament d’italienne ! Mais j’vais essayer de me dominer, l’idée c’est de pas te dégoûter ou te faire peur, ce serait con ! » admit-elle en reprenant son éternelle joie de vivre, ô combien communicative, du moins en temps normal. Mais quelque chose lui disait qu’avec la jeune Eliot, il n’y avait aucune raison objective pour qu’elles ne s’entendent pas toutes les deux. Qui plus est car Moana était très respectueuse de la vie privée d’autrui, et qu’il n’était pas question une seconde d’interférer dans la vie de son invitée. Juste lui faire passer un moment aussi agréable et confortable que possible, le temps des travaux de rénovation. « Vodka frappée, c’est parti ! J’nous en sert deux, tu veux manger un truc avec ça ? » proposa-t-elle, leur versant aussitôt deux shooters comme une vraie barmaid professionnelle. En même temps, les soirées, ça la connaissait.

La vérité c'est qu'au fond, t'es pas quelqu'un de foncièrement méchant. Tu te caches juste sous tes apparences de garce sans coeur pour éviter toute déception, pour éviter d'être déçue par cet être laid qu'est l'humain. T'es méfiante, tu la connais pas cette fille au fond, tu joues cartes sur table. T'es comme ça, toujours directe. Ne mâchant jamais tes mots. Et Moana comprends. Du moins, elle essaye. Parce qu'au fond comment pourrait être comprendre tout ce qui se passe dans ta vie, dans ta tête. T'esquisses quand même un petit sourire, preuve que tu n'es pas si imperméable à ses efforts. T'as pas envie que cette colocation se passe mal, c'est déjà un tel supplice de devoir cohabiter dans le royaume de Barbie. C'est déconcertant mais rafraîchissant ! Puis entre européennes, il faut se soutenir un peu. La vérité c'est que t'es pas non plus habituée à ça, cette façon d'être. Chez toi, tout est dans la retenue et ça a l'air d'être le contraire chez elle. C'est bien aussi, le changement. T'acceptes finalement de boire un coup avec elle, lui demandant de la vodka. Un des seuls alcool que tu arrives à boire, pour tout avouer. Tu bois pas souvent mais ça te dérange pas là. C'est une façon de sympathise, une façon d'oublier l'horreur de l'incendie. Je veux bien, t'as quoi de bon à me proposer ? C'est toujours mieux de boire le ventre plein et tu te souviens pas de la dernière fois que tu as avalais quelque chose. Tu la regardes faire quelques instants, avant de faire la conversation. T'es à Harvard depuis longtemps ?