Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySLOIANA • “Seduce my mind and you can have my body”
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SLOIANA • “Seduce my mind and you can have my body”

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La musique parvenait à ses oreilles comme un appel à la délivrance et à la liberté. Depuis sa rupture avec Charline, Sloan semblait être un nouvel homme. Il laissait de côté ses sentiments pour se focaliser sur lui-même et enfin ne penser qu'à sa gueule. Il en avait marre de faire passer les autres avant son propre bien-être, il s'était perdu dans son histoire avec la Granger et s'en voulait un peu. Une accumulation d'événements avait su le faire complètement disjoncter. Plus bipolaire que jamais, il n'arrivait plus à ce gérer et assistait, impuissant, à son auto-destruction. Hors de question pour lui de se laisser abattre par tout ça, il voulait juste profiter de cette soirée pour s’aérer l'esprit et ne plus penser à rien. C'était devenu vital, il avait besoin de se retrouver. Ignorant totalement ce que Charline faisait de ses soirées, il avait juste reçu un simple message de sa part, lui indiquant qu'elle avait encore en sa possession, quelques affaires à lui et qu'elle comptait bien les donner à Dante pour ne surtout pas avoir à faire à lui. L'Eliot n'avait pas prit la peine de répondre à ça. Qu'elle aille s'étouffer avec la salive de Boris celle-là. Il était convié à cette soirée et prié de s'y présenter. Ses potes l'avaient forcés à venir là, il n'avait même pas eu son mot à dire et c'était tant mieux. Loin de se reposer sur ses acquis, Sloan passait son temps dehors, refusant catégoriquement de se laisser aller. Il avait quitté sa chambre d'hôtel qui lui rappelait beaucoup trop de souvenirs à son goût. Cette chambre, aussi paradoxale que cela puisse paraître, lui semblait désespérément vide de présence et chargée d'histoire. Il ne mit pas longtemps avant de trouver un nouvel endroit où dormir. Un duplexe aussi spacieux que luxueux. La clope à la main, il la terminait avant d'entrer chez son pote. L'hôte de la soirée avait eu sa maison pour le week-end, ses parents étant partis en voyage, il avait profité d'un excès de confiance pour organiser une petite fête. Le beau brun apporta la cigarette à sa bouche et inspira profondément dedans. Il ne faisait pas chaud dehors et clairement, il se dépêchait de la terminer pour pouvoir, enfin, profiter de la folle ambiance qui se dégageait de l'extérieur. En compagnie d'un ami, il lui racontait ses dernières mésaventure avec la Granger. Cette dernière étant considérée comme le chat noir dans son entourage. Elle lui portait la poisse et la rupture allait lui faire du bien. Sloan baissa les yeux pour les poser sur sa clope, une fois celle-ci terminée, il la balança par terre. Les deux mâles empruntèrent le chemin de la maison. Ils ouvrirent la porte pour y découvrir une soirée déjà bien entamée. « SLOAN MON POTE, T'ES VENU ! » hurla l'hôte de la soirée. L'Eliot afficha un large sourire avant d'ouvrir les bras et de réceptionner son pote déjà bien imbibé. « Evidemment vieux, j'aurais raté ça pour rien au monde. » répondit-il avant de le prendre dans ses bras. Petite accolade amicale et le voilà partit dire bonjour aux gens présents ici. Sloan commença par le salon et en voyant le nombre d'étudiants présents ici, il abandonna vite l'idée de saluer tout le monde. On lui donna rapidement un verre de vodka, qu'il s'enfila d'une traite. Il enchaîna plusieurs autres gobelets rouges avant de prendre pleinement possession des lieux. Il renouait le contact avec ses potes et bordel ça lui faisait du bien. Il parlait, riait aux éclats, il était refait de cette soirée. Affalé dans le canapé, il était en grande conversation avec l'un d'entre eux, un Mather. Pour lui cette guerre de confrérie n'avait pas lieu d'être et il ne se gênait pas pour le dire. Nombreux de ses potes faisaient partis de confréries opposées. Il était même sorti avec une Mather, ça ne lui faisait pas peur et, au contraire, ça l'amusait pas mal. Quand on voit certains Eliots à fond sur les principes, cela en était ridicule. Son regard balayait le salon juste avant de se poser sur Indiana. Un léger rictus vint s'installer sur le bord de ses lèvres. Leur dernière soirée ensemble remontait à perpète. Après quelques secondes de fixation intense, il capta son regard et lui fit un large sourire avant de reporter son attention sur son pote qui semblait perler dans le vide. Sloan ne l'écoutait plus et avait décroché. Il hocha la tête de haut en bas pour essayer capter ce qu'il disait mais l'alcool ingurgité eut raison de lui. Tout d'un coup, le volume de la musique baissa et tous les étudiants se tournèrent vers l'hôte de la soirée. Certains vinrent même râler contre lui. « Un petit jeu, ça vous dit ? » lança-t-il à travers le salon. Le beau brun termina son gobelet avant de le poser lourdement sur la table. Il était partagé entre l'idée de faire un jeu stupide et l'envie de rigoler. « Vas-y, balance. » répondit le beau brun, pas vraiment convaincu par sa proposition. « Nan nan, avant, mettez-vous par deux. » commença-t-il avant d'indiquer les couples qui allaient se former. Sloan soupçonnait son pote de prétexter un vulgaire jeu pour qu'il puisse passer la soirée en charmante compagnie. Evidemment, il lui désigna une fille et pas des moindres, la petite Indiana. L'Eliot se mit debout et rigola faiblement. « Fait chier, j'vais encore me manger des vents ! » dit-il, amusé par la situation. Malgré tout, il s'avança vers la blondinette, le sourire aux lèvres. En vrai, il était vraiment content de la retrouver. La vodka lui montait à la tête mais c'est confiant qu'il s'approcha de cette fille. Quelques encouragements de ses potes suffirent à l’énerver, il était grand et n'avait pas besoin d'eux pour vivre. Il rigola, c'était plus fort que lui. Le jeu n'avait pas encore débuté que déjà, il commençait mal. Une fois à sa hauteur, Sloan posa sa main sur son épaule. « Salut Indi, comment tu vas d'puis le temps ? » balança-t-il maladroitement. Bah quoi ? Il ne voyait pas vraiment quoi lui dire d'autre. Il déposa un chaste baiser sur sa joue sous les acclamations de ses potes. Ces derniers semblaient s'être mis en tête de lui trouver une nouvelle fille. « Regarde moi ces crevards ici ! » dit-il assez fortement pour que tout le monde l'entende. Bande de crevards, laissez-le tranquille et balancez les règles du jeu.
@Indiana Ross-Burgess
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i live my day as if it was the last. live my day as
if there was no past. doin’ it the way i wanna.


les courbures de son enveloppe charnelle étaient recouvertes d’une robe blanche qui laissait apparaître la naissance de ses seins presque inexistants, le dos dévoilé par l’échancrure. verre à l’américaine à la main, elle s’était faite à toutes ces traditions et les clichés qui allaient avec. on invitait plus de monde qu’une maison pouvait en contenir. on choisissait les plus belles filles et conviait les garçons les plus influents du campus pour faire parler de la soirée la plus mémorable de l'année. mais ce n’était pas pour sa propre notoriété qu’elle était là. aussi naïvement que cela puisse paraître, ses pensées étaient chastes et pures, à la recherche d’un peu de compagnie et de temps avec ses amis les plus proches. portant son gobelet à ses verres, elle comptait à présent le troisième qu’elle entamait. douce valse avec son inconscience, elle s’était promis de ne se poser aucune limite ce soir. un mois après la rentrée, elle ressentait déjà le tiraillement de la pression scolaire et les aléas qui venaient avec la vie étudiante. destinée à un futur funeste comme tout bon artiste qui se respecte, elle se créait des souvenir au milieu du chaos et de la débauche, s’inspirant des moments où elle perdait le contrôle pour commencer ses plus belles peintures, celles qui ont un sens et de la profondeur. son regard parcours la foule qui était concentrée principalement dans le salon et ses yeux accrochèrent à un regard. il avait quelque chose de particulier, une flamme que l’on oublie pas, créant en nous la sensation d’être la fille la plus belle au monde, effaçant toutes les autres jusqu’à l’extermination. et son sourire faisait rayonner toute la chaleur de l’univers. comme un reflex protecteur que l’on adopte quand on est charmé mais que l’on essaye de le cacher, elle mordille le rebord de son verre avec de lui offrir son plus beau sourire pimenté d’un regard qui ne se détacha pas du sien pendant de longues secondes où le temps semblait absent. « hm.. c’est qui lui ? tu le connais ? » elle porta son attention sur son amie qui semblait avoir aussi été touché par son charme et son charisme naturel. « un peu. » elle haussa les sourcils et n’en dévoila pas plus. elle avait toujours été mystérieuse sur tout et à propos de tout le monde, gardant pour elle ses secrets les plus sombres et ses histoires les plus étranges. elle aimait l’intérêt que portait les autre à l’inconnu et préservait son jardin secret de toute intrusion. la musique se fit moins forte, les lumière plus intense et un gars sur une table décida de commencer les hostilités. elle les connaissait les jeux de ce genre de soirée et se contentait souvent de fuir ou de trouver une alternative pour ne jamais participé à ce qui semblait être une activité de débauche. ses yeux suivirent la débâcle pour finalement se retrouver au milieu de toute l’attention, elle, l’effacée, la discrète. elle sentit le coude de son ami pénétrer ses côtes d’un geste sec et par reflex elle se tortilla avant de lui lancer un grand regard. et il était là, à ses côtés, plus beau que jamais, accompagné de cet éternel sourire auquel elle avait su résister bien trop longtemps. « plutôt bien bushnell. et toi ? » ils voulaient du spectacle et elle se contentait de rentrer dans un jeu malsain qu’elle allait fortement regretter le lendemain matin lorsque que la sobriété allait faire partie d’elle de nouveau. l’alcool brouillait ses sens, sa perception du monde et il semblait encore plus beau qu’elle ne s’en rappelait, là, avec ses beaux yeux et son beau sourire. si bien qu’elle ne put s’empêcher de sortir un rire niais et peu flatteur. face aux acclamations et applaudissements pour le premier à se jetter à l’eau, sloan, et surement le plus populaire d’entre tous ici, elle décida qu’il était temps qu’elle dévoile une partie d’elle-même, une pièce qu’elle n’avait encore jamais montré, une carte qu’elle n’avait encore jamais jouer. sa main glissa le long de son cou pour se loger dans sa nuque dans un mouvement lent et pleins de tendresse et approcha son visage du sien, réduisant leur proximité au chiffre zéro pour finalement déposer à la dernière seconde ses lèvres sur la peau de sa joue. elle se mit à rire et se pinça les lèvres, haussant les épaules face à la désolation de leur public. « bon allez mettez-vous par deux. je veux 10 duo. pas plus. les plus réactifs seront les grands gagnants. c’est bon ? je vais vous expliquer le jeu maintenant. » il prit un air beaucoup trop sérieux et tous les regards se rivèrent sur lui comme pour écouter un chef de clan, le membre d’un gang. cercle incestueux entre membres de même confrérie, tout le monde était pendu à ses lèvres. « vous connaissez surement le jeu 7 minutes au paradis auquel on jouait quand on était des petits puceaux et des petits pucelles en chaleur avant de connaitre les joies du sexe pur et dur. ce soir j’ai décidé, pour vous public, de revisiter les règles. une heure au septième ciel. Inutile de vous expliquer les règles, il n’y en a pas. » un large sourire se dessina sur ses lèvres et derrière son côté pervers et vraiment peu recommandable, il était surement le plus inventif quand il s’agissait d’activités inter-soirée. indiana fronça les sourcils avant de se passait la main sur le visage, couverte de honte à l’idée d’être forcée à jouer le jeu. elle jeta un regard à sloan et lui pinça la hanche. « une heure au septième ciel hein, rien que ça. » elle eut à peine le temps de terminer sa confidence qu’elle le vit sauter devant eux de sa table et de crier haut et fort à qui voudrait l’entendre. « et j’attribue à notre premier couple.. LA SUITE PARENTALE. » il tendit la clé à sloan avant de les regarder à tour de rôle. « amusez-vous bien. » misère. elle vit la clé passer de main en main et elle se décomposa presque face à la situation mais l’avantage c’est qu’elle était avec lui. elle aurait pu très mal tomber. et il avait tellement de temps à rattraper. quelque part, elle aurait souhaité participer avec personne d’autre que lui, personne d’autre que sloan.
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Qui dit soirée étudiante, dit alcool à flot et jolies filles à séduire. Même si Sloan n'était pas venu à cette soirée pour se taper une meuf, il ne pouvait pas renier d'être en compagnie de jolie créature. L'une d'entre elle attisant particulièrement son regard. Indiana, il n'avait pas vu cette fille depuis des lustres, surement depuis le début de sa pseudo relation avec Charline. C'était extrêmement agréable de la recroiser ici, elle n'avait pas changé, toujours aussi ravissante. C'était le genre de fille qui ne passait pas inaperçue dans ce genre de soirée. Lorsque l'Eliot comprit qu'il allait devoir jouer avec elle, son sourire vint s'élargir, l'idée de passer un peu de temps en sa compagnie n'était pas désagréable. Il attrapa donc son verre vide et s'approcha d'elle. Sous les ordres de son pote, ils devaient se rassembler par couple, autant bien faire les choses. Il s'avança donc, tranquillement, dans sa direction. Mais c'était sans compter sur ses potes qui n'allaient pas le lâcher d'une semelle. Bien décidés à rattraper le temps perdus, ils s'étaient mit en tête de lui faire oublier la Granger. Les rumeurs allaient vite sur le campus donc sa rupture ne passa pas inaperçu, cette histoire avait fait grand bruit dans les couloirs d'Harvard. Le mec élu le plus sexy de l'université était, de nouveau, libre. Sloan faisait des ravages, un peu malgré lui. Ce n'était clairement pas un dragueur né, il aimait flirtait mais n'avait pas la tchache facile. En aucun cas il n'avait dans son vocabulaire, des phrases bateaux, qu'il ressortait à la première fille venu. Oh que non, il préférait jouer sur le feeling et la sensualité. Assez maladroit sur les bords, il n'a jamais été très à l'aise avec la drague. C'était surement pour cette raison qu'il se mangeait autant de vent avec Indi. Cette dernière était devenue, sans le vouloir, la fille à avoir. Mystérieuse et inaccessible, elle avait su capter tout son intérêt et attiser sa curiosité. Son sourire ne cessait d'augmenter à mesure qu'il s'approchait d'elle. La revoir lui faisait quelque chose, vraiment. « Ouais ça va bien, j'suis content de te voir ici. » répondit-il simplement à sa question. Tous les regards étaient rivés vers eux. Ils étaient là, à attendre une quelconque réaction de ce nouveau couple formé pour le jeu, c'était d'un puéril. Amusé par la situation, il la regarda dans les yeux, renouant avec un passé trop vite oublié. Combien de fois avait-il essayé de l'avoir sans jamais y parvenir. Indiana lui vendait du rêve et ça, ça n'avait pas changé. Les acclamations de ses potes allaient de bon train, ils semblaient s'en donner à coeur joie. Et là, contre toutes attentes, la blondinette s'approcha de lui, posa délicatement sa main dans son cou et se mit sur la pointe des pieds afin d'avancer son visage vers le sien. Sentant la supercherie arriver, l'Eliot ne bougeait pas d'un poil, il resta statique tout en la suivant des yeux. Il connaissait un minimum cette fille et savait que même avec quelques grammes en trop, elle n'irait pas l'embrasser devant tout le monde. Non, ça serait trop injuste pour lui. Des années de galère pour qu'elle succombe et là, sans rien faire, il aurait le droit à un baiser de sa part ? C'était beaucoup trop beau pour être vrai et effectivement, Indi bifurqua sur le côté et vint poser doucement ses lèvres sur sa joue. Un léger frisson parcouru le corps du beau brun qui se redressa fièrement. Il plongea son regard dans le sien et la vit se mordiller la lèvre inférieure, putain elle était trop mignonne. A son tour, il s'humidifia les lèvres avant d'entendre l'hôte de la soirée expliquer les règles de ce fameux jeu. Il commença par évoquer un temps passé où tous ici, devaient s'amuser à ce jeu les 7 minutes au paradis. Sloan haussa les sourcils et ne pu s'empêcher de commenter les dires de son potes. « La vérité, j'ai jamais joué à ça ! » C'était peu dire. Alors que certains jouaient à ce jeu là, lui était en pension dans un pays étranger. Une sorte d'internat pour jeune délinquant. Tandis que les jeunes de son age flirtaient avec la découverte de leur sexualité, lui apprenait à fabriquer sa propre drogue, refoulant une autorité paternelle absente et un manque de règle et de cadre de vie. En entendant la remarque d'Indi, il se tourna vers elle et rigola en sentant le petit pincement sur ses hanches. Il leva les bras en guise de bonne foi. « Me regarde pas comme-ça, j'y suis pour rien. » Il explosa de rire en voyant son pote débouler vers eux, en aucun cas Sloan n'était pas responsable de sa connerie, même si ça le faisait rire. Son pote vint leur attribuer la suite parentale, attention, rien que ça. L'Eliot leva les yeux au ciel avant de répliquer. « Vieux, tu transforme ta baraque en baisodrome, t'as vraiment un problème toi. » dit-il en rigolant. Si ça se trouve, il avait installé des caméras un peu partout chez lui. Mais nan, l'alcool le faisait complètement délirer. « Tu me remercieras plus tard. Première étage, la porte au fond du couloir. » lança-t-il en tapotant l'épaule du jeune homme et de partir donner les autres clés aux autres couples présents ici. En pénétrant dans cette maison, Sloan avait mit son cerveau sur off et franchement, il avait bien fait. Sans chercher à comprendre quoi que ce soit et avant qu'on vienne le chercher, il prit la clé qu'il fourra dans la poche arrière de son jean. Il passa son bras autour du cou de la petite Indiana et avança de quelques pas. Avant qu'ils ne quitte le salon, il lui lança un « attends » et partit dans la direction opposée. Il couru vers le bar où il attrapa la bouteille de vodka à moitié pleine. L'Eliot pointa l'hôte du doigt et en voyant qu'il distribuait ses clés, il éclata de rire. « T'es un grand malade ! » Il revint à la hauteur de la blondinette et lui afficha un petit sourire. « Viens on monte, ils vont nous faire chier sinon ! » lança-t-il. La belle excuse quand même. Ils partirent donc en direction des escaliers, ne sachant pas quoi penser de son fameux jeu.
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i won’t be down when morning comes.


cette soirée avait comme un goût du passé, une époque révolue mais qu’elle a vraiment aimé. perdue dans un hôtel remplit d’inconnu, il avait été, son salut. passant ses nuits seules, passant simplement aux réceptions organisé par les lieux, plongeant ses petits pieds de temps en temps dans la piscine en solitaire. petit à petit, il s’était fait une place dans son quotidien. les rendez-vous nocturnes étaient fréquent, les réceptions prenait un tout nouveau sens et ce n’est plus ses pieds qui étaient mouillé mais elle toute entière quand il s’amusait à la surprendre et la jeter toute entière. phrase maladroite sur la transparence de ses robes mouillées par l’eau, sur ses grands yeux un peu bizarre mais adorable. il avait cette capacité à rendre le ridicule totalement charmant. elle s’était amusée à le repousser par soucis de temps, de concentration et peut-être par peur tout simplement. terrifiée à l’idée de dévier de son but de réussir dans la peinture à cause d’un garçon de passage. parce qu’à l’époque, elle le voyait comme un séducteur, un joueur, un collectionneur qui dans l’anonymat préservait mentalement les vestiges des parfums de nombreuses femmes qui étaient passées dans ses draps. elle s’est parfois demandé ce que cela aurait donné si elle s’était tout simplement laissée tenter, si elle s’était laissée aller. puis les questions ont laissé place à du vide, à des et si et des tant pis. le temps a passé et il a disparu. ils se sont tellement éloignés qu’ils ont finis par ne plus se dire bonjour. s’accordant des sourires occasionnels en guise de salutation, c’est à peine s’ils se regardaient. il était en couple, elle était célibataire. il était populaire, elle cherchait à être transparente. il avait toutes les filles à ses pieds et elle cherchait à être indépendante. tout les opposaient et pourtant, c’est lors de soirées comme celle-ci où ils se retrouvaient comme une évidence qui était là depuis toujours et qui ne fane jamais. ses paroles étaient la preuve que rien ne s’est jamais vraiment évaporé entre eux, que quelque part, même une infime part de leurs âmes savait qu’ils allaient se retrouver. elle lui a souri comme on sourit à un inconnu pour la première fois, laissant planer le doute d’un futur incertain. elle aurait voulu lui répondre mais elle fut coupée, et de toute manière, elle était persuadée qu’il savait que la réciproque était là. parce que c’était le cas. plus que ravie, conquise. elle qui avait des doutes sur la tournure de cette soirée, elle s’était presque imaginé quelques instants la quitter dans l’heure qui allait suivre, avant qu’elle ne croise son regard et que le destin décide de les rapprocher de nouveau (ou ses potes). elle fronce les sourcils et se tourne rapidement vers lui quand il avoue n’avoir jamais joué au jeu des 7 min au paradis. elle se demande quelques secondes ce qu’ils faisaient lors des soirées là où il habitait. experte en la matière, elle en avait passé des moments dans les placards de ses amis pour embrasser des garçons qui lui plaisait ou qui n’avait aucun intérêt à ses yeux. à l’époque c’était la mode et on se sentait grand, puissant, maître d’une sexualité qui n’était même pas entamée. « wow. il va falloir que je rattrape 25 ans de vie en une heure. » elle attrapa sa lèvre inférieur entre ses doigts en faisant mine de se sentir totalement mal face à temps de travail mais un sourire vint trahir sa mine sérieuse. « c’est la réponse typique de tous les coupables. » dit-elle en croisant les bras sur sa poitrine. Evidemment qu’elle le croyait mais elle aimait laissé planer le doute sur ses vrais pensées. mais quelque part, elle a toujours aimé lui plaire. sans jamais lui avoué, elle avait adoré ce jeu innocent qu’il avait mis en place et auquel elle faisait mine de ne pas jouer. flirt léger, distance, tout ça c’était que du baratin parce que qui ne serait pas flatter d’être courtisé par sloan bushnell ? le chef de gang s’approcha d’eux et tendit la clé à son pote avant de les encourager, ou plutôt de l’encourager. mais les derniers mots de sloan capturèrent toute l’attention d’indiana. « baisodrome ? parce que tu comptes me baiser dans cette chambre ? si j’avais su j’aurais mit d’autres sous-vêtements. » ultime attaque, ultime flatterie qu’elle accompagna d’un geste, celui de lever légèrement sa robe pour laisser entrevoir la naissance de son bas. à peine sérieuse, elle laissa trainer sa phrase sur quelques secondes comme pour insister sur sa réflexion. et quelque part, il y avait une pointe de vérité. non pas sur le fait qu’elle se serait changé mais qu’en cas d’écart corporel, elle aurait mieux fait de ne pas porter ce qu’elle a sous sa robe. si son haut de sous vêtement était plutôt sexy, le bas ressemblait à une boxer blanc sur lequel étaient dessinées des petites fleurs roses et bleus. rien de sexy, tout ce qu’il y a de confortable. elle sentit son bras passer autour de son cou et machinalement, elle vint entourer sa taille avec le sien. rapprochement anodin mais qui n’avait jamais eu lieu auparavant, comme si le temps qui passe les avait rapproché, comme si l’éloignement les avait désinhibé. puis il la lâcha, a laissant plantée là, au milieu d’un couloir où les duos se bousculaient des gens et où les autres s’embrassaient, discutaient ou buvaient. elle porta son verre à ses lèvres pour en finir le contenu d’un coup, sans interruption et elle jeta le gobelet derrière elle, au hasard sans se soucier du mec qui n’était pas loin dont l’épaule heurta le verre. elle le vit enfin revenir, bouteille avec lui et dans un élan d’affection surprenante, elle attrapa sa main et le laissa la guider jusqu’au 7ème ciel. « emmène moi au paradis sloan. » se mit-elle à dire plutôt fort. « fais moi monter au 7ème ciel. » cria-t-elle finalement pour que tous ses potes l’entende. parce que malgré tout, elle connaissait ce genre de soirée et elle savait que la réputation d’un mec reposait sur ce qu’il avait été capable de faire dans un moment aussi intime que celui qu’ils allaient partagé. arrivés à l’étage, elle prit les devants en essayant de se souvenir des indications qu’il leur avait donné et arriva devant une porte qu’elle ouvrit doucement puis totalement et son esprit de gamine prit le pas sur tout le reste et elle alla se jeter sur le lis, étendue comme une étoile de mer. « ça c’est un lit king size. le paradis. »
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Contre toutes attentes, la petite Indiana lui prit la main et passa la première dans les escaliers, les menant tout droit au septième ciel. Elle monta les premières marches suivit de près par Sloan qui ne ratait pas une miette du spectacle qui se jouait devant ses yeux. La blondinette avançait d'une démarche féline et particulièrement aguicheuse. Ses fesses bougeaient dans un rythme lent et envoûtant. Il leva les yeux pour admirer son corps en entier, bordel, il avait oublié à quel point elle était bien foutue. Elle était parfaitement son style, très fine, élancée mais pas trop grande. Élégante à souhait et soignée, elle dégageait quelque chose cette petite. Bien loin d'être une fille fade, sans saveur, elle savait se mettre en avant sans opter pour la vulgarité. Adepte de la classe, l'Eliot détestait les bimbos et les clichés. Il déglutis en voyant son petit cul bouger juste là, un petit rictus pervers vint éblouir son visage. Elle se mit à hurler dans les escaliers, attisant la curiosité de ses potes. Il éclata de rire et tourna sa tête vers ses amis qui étaient restés en bas. Il haussa les sourcils d'un air amusé « Elle me supplie de la baiser, admirez le talent les mecs. » dit-il en rigolant légèrement. Ouais, l'alcool faisait déjà des ravages dans sa tête. Il fallait se méfier des apparences car derrière son air sur de lui, prêt à tout casser, il n'était pas vraiment en confiance. En réalité, cette fille il l'avait tellement désiré qu'il en était impressionné. Pour faire bref, Sloan n'était pas du genre à se taper n'importe qui, n'importe comment. Les coups d'un soir avec une illustre inconnue n'était pas vraiment son truc. Il refusait de mettre la première venue dans son lit. Attention, cela ne voulait pas dire qu'il cherchait forcément à se caser, disons simplement qu'il choisissait soigneusement ses proies et préférait largement un bon feeling qu'un bon physique. Indi pourrait facilement faire parti de ce genre de filles. Celles pour qui, il ressentait une quelconque attirance et un désir accru. Non mais franchement, regardez là se dandiner juste devant ses yeux, c'était de la provocation et une incitation au crime, on est d'accord ? Une fois en haut, l'Eliot la laissa prendre les devants. On dit que les femmes n'avaient pas le sens de l'orientation pourtant, la blondinette trouva son chemin du premier coup. C'était la vodka ça. Elle ouvrit la porte et se précipita sur le lit pour s'y allonger de tout son long. Sloan s'arrêta au niveau de la porte et posa son épaule contre l'encadrement, histoire de prendre appui. Il croisa les bras et la regarda faire sa gamine. Elle était trop mignonne. Le sourire aux lèvres, il secoua très légèrement sa tête de gauche à droite. Indi fit un petit commentaire sur la taille du lit, il semblait être parfait pour passer une heure de folie. « J'avoue Indi, t'aurais pu mettre d'autres sous-vêtements. » commenta-t-il en rigolant. Il leva les yeux au ciel, le pauvre. Entre Charline et ses culottes de grands-mères, voilà que sa proie lui mettait sous les yeux, un vieux bas à fleurs. Il rêvait qu'une fille s'approche de lui avec une parure en dentelle noire, un truc qui lui vende du rêve et qui l'excite directe. Ce genre de meuf ne devait exister que dans les magasines. Le beau brun se décolla de l'encadrement et avança d'un pas. Il posa la bouteille sur la commode juste à côté de lui et fouilla dans la poche arrière de son jean pour y sortir la clé de la suite parentale. Il ouvrit la porte pour s'assurer que personne ne venait écouter avant de la refermer. L'Eliot mit la clé dans la serrure et la tourna délicatement pour verrouiller le mécanisme. Ils étaient à présent, plus que tous les deux sur terre. « On viendra pas nous déranger comme ça. » dit-il avant d'attraper sa bouteille et de s'approcher de la jolie blonde. En chemin, il dévissa le bouchon qu'il balança par terre, il apporta la bouteille à la bouche pour en boire une gorgée. Sloan vint s'asseoir sur le lit, juste à côté d'elle. Machinalement, il bu une nouvelle gorgée avant de poser la bouteille à ses pieds. Connaissant la nature assez maladroite du jeune homme, c'était assez risqué de faire ça. Bref. Le pauvre, il ne savait pas comment l'aborder. Après tout, il l'avait draguée à mainte et mainte reprise, il s'était prit des vents monstrueux et glacial. Là, pour tout avouer, il n'avait pas spécialement envie de se prendre la tête. Il avait mit son cerveau sur off et ne comptait pas le rebrancher pour le reste de la soirée. Réfléchir ne faisait pas parti de ses prérogatives, pas ce soir. « Reste pas dans cette position si tu veux pas que j'te saute dessus. » fini-t-il par dire en rigolant, en fait ne plus réfléchir avait des bons côtés. Il ne se posait pas de questions et ne s'en portait pas plus mal. L'Eliot posa sa main sur sa cuisse à moitié dénudée et se tourna vers elle. Il la regarda d'un air malicieux. C'était bon de la retrouver. Et alors qu'il s'apprêtait à dire une nouvelle connerie, un bruit assez sourd se fit entendre. Il tourna lentement sa tête vers la porte et vit la poignée bouger. « C'est quoi cette maison sérieux ! » râla-t-il. Sloan reprit la bouteille et bu une autre gorgée avant d'ajouter. « C'est mort, on a cette chambre pour une heure, on la garde. » Il se leva et se dirigea vers le petit bureau situé tout à droite de la chambre. Il prit la chaise qu'il traîna jusqu'à la porte, il la bloqua ensuite avec la poignée, histoire que personne ne puisse entrer, même en déverrouillant la serrure. Il se retourna vers Indi, tout fier. « Une p'tite sieste, ça te dit ? » dit-il, amusé. Oh le lourd !
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what is it about you that leaves me breathless ?
you leave me so breathless. now i can’t be out
of sight, out of mind, out of sight of you.


hors du temps, une parenthèse dans une vie rythmée par les aléas malheureux, par les embuches et les coups durs. elle était là, allongée sur le lit et l’alcool lui faisait déjà tourner la tête. elle repensait à quel point les semaines qui avaient précédé celle-ci avaient été difficile. Le retour de macsen dans sa vie, alexis à l’hôpital, la tempête qui avait ravagé boston. elle faisait la rétrospective rapide de tout ce qu’elle avait raté, de tout ce qu’elle avait mis de côté, de tout ce qu’elle n’avait pu vivre pleinement et elle était épuisée. fatiguée par la vie, parce qu’elle avait subi. mais il y a ces moments où le temps s’arrête pendant quelques minutes, durant quelques heures. les pensées sur off, l’esprit ailleurs, les tournants envolés. se retrouver ici n’avait pas été un choix facile, préférant au début se contenté de rester chez elle à regarder une série ou un film en compagnie de holden. elle était finalement venue, poussée par son amie qui l’avait presque forcé. elle était venue à reculons et même une fois arrivée, elle pensait déjà à comment elle allait regagner l’appart au bout de deux heures, histoire de se faire voir, de montrer qu’elle a essayé. et pourtant elle était là, il était là. ils étaient tous les deux et elle se mit à penser qu’elle ne voulait être nulle part ailleurs, prête à retrouver quelque chose de perdu, reconstruire et construire de nouveau une amitié qui s’était essoufflée ces dernières années. elle aspirée par un tourbillon de pensées jusqu’à ce que la voix de sloan résonne dans la pièce bien trop grande pour deux. elle releva la tête quelques secondes pour le regarder et la laissa retomber ne pouvant s’empêcher de rire aux éclats face à sa remarque. « mais elle est si confortable. je te jure si tu l’essayais t’aurais plus envie de l’enlever. » si l’on ne prend pas en compte qu’elle est beaucoup trop petite pour lui et qu’il a bien plus à remplir qu’elle. l’avantage c’est qu’elle avait au moins son soutien-gorge de présentable. peu pudique, elle le laissait apparaitre. elle qui était habituée aux jeans et aux grands t-shirt, les baskets étaient ses meilleures amis, ce soir elle avait laissé le garçon manqué de côté et avait décidé de dévoiler ses formes au travers d’une robe un peu transparente et aux talons un peu trop hauts pour sa carrure de femme un peu petite. elle se débarrassa d’ailleurs d’eux d’un coup de talon, encore allongée, là, de tout son être. elle le vit verrouiller la serrure et elle ne put s’empêcher de sourire encore plus fort. Il avait toujours eu ce don incroyable de la faire rire en toute circonstance. quand d’autres auraient fait face à son indifférence la plus totale, lui, avait quelque chose de différent, quelques chose d’imperceptible et d’indescriptible mais définitivement quelque chose qui lui donnait envie de ne jamais laisser tomber, de ne jamais le laisser fuir bien qu’il lui ait échappé ces dernières années. il s’installa près d’elle et indiana se redressa sur ses coudes pour le regarder. elle avait cet air absent mais presque charmeur. les conséquences d’un verre de trop, du dernier qui ne l’est jamais vraiment et qui est suivit par deux autres minimum. « c’est ce que tout le monde attends dehors non ? on est bien censés ressortir tout émoustillés, transpirant.. ou même.. on est peut-être censés ne pas ressortir du tout. je me trompe ? » elle avait pris cet air sérieux mais qui cachait beaucoup d’humour. un franc parlé qui lui correspondait et qu’elle avait adopté depuis presque toujours. très peu portée sur la bienséance et sur les conventions, elle balançait ce qui lui passait dans l’esprit sans se soucier de si cela pouvait être bien prit ou non. et si la plupart n’aimait pas sa façon d’être, elle avait appris, avec l’expérience, que sloan avait aussi un certain répondant. plus porté sur l’humour, certes, mais il savait lui faire fermer son caquet lorsqu’il le souhaitait vraiment. « je sais que je ne suis pas sexy, ni pulpeuse et j’ai vraiment rien de la fille féminine de base. mais je devrais te donner envie et pas le contraire non ? » indiana n’a jamais douté de son pouvoir de séduction car elle ne s’est jamais réellement posée la question. elle n’était pas une prédatrice, elle ne vivait pas au travers d’un garçon et ne vivait encore moins pour lui. elle n’était pas non plus de ces romantiques qui attendent le grand prince qui les délivreront de tous leurs malheurs et toutes leurs anciennes relations désastreuses. elle avait les pieds sur terre et était bien trop préoccupée par sa réussite pour se soucier d’autre chose. mais parfois, il lui arrivait quand même de se demander si elle était désirable, si elle éveillait plus qu’une bonne amitié. car elle est, et ce depuis toujours, la bonne copine, celle qui rigole facile, qui s’entend bien avec les garçons et que l’on voit souvent comme un bon pote. ça ne l’a jamais vraiment dérangé, mais quelque part, si elle ne voulait pas se l’avouer, elle aimerait être un peu plus, elle aimerait être désirée, être la fille à avoir, celle que l’on veut pour toute une vie. elle sentit sa main glisser le long de sa cuisse et ses yeux se posèrent dessus, suivant son geste et son regard vint se poser dans le sien. visage éteint, absence d’émotions, elle se demanda pourquoi elle n’avait jamais rien essayer avec sloan. peut-être qu’elle aimait cette attention un peu particulière qui lui portait, peut-être avait-elle peur aussi, de n’être qu’une énième fille, ou tout simplement, peut-être avait-elle peur de lui donner ce qu’il voulait pour le voir disparaitre. parce qu’avant tout, il était surtout une personne qu’elle appréciait particulièrement. se remémorant les soirées à l’hôtel et les escapades interdites dans les pièces fermées aux clients, elle se souvient à quel point on se sent important à ses côtés. finalement, son attention fut capturée par la poignée qui s’agita et elle le vit se lever pour palier à un problème qui n’en était pas vraiment un. il aurait très bien pu laisser la clé dans la serrure et la tourner légèrement pour que personne ne puisse entrer un doublon de l’autre côté mais elle le laissa agir, lui laissant croire qu’il n’avait pas l’air totalement stupide. elle se redressa, jambe en tailleur et attrapa la bouteille qu’il avait laissé sur le sol avant de la porter à ses lèvres pour en boire une gorgée. elle grimaça légèrement avant de froncer les sourcils et plisser les yeux. « c’est infâme. c’est tellement fort. d’ici une heure je ne réponds plus de moi. » et elle but une nouvelle gorgée, répétant activement une grimace incontrôlable. Concentré sur le goût un peu trop prononcé de l’élixir de joie qu’elle essayait de boire, sa dernière phrase la fit presque cracher mais se retint avant qu’elle n’en mette partout. main devant la bouche, elle releva son regard vers lui avec beaucoup d’innocence et de tendresse dans les yeux. « il faut vraiment tout t’apprendre hein ? allez viens là. » elle tapa légèrement sur le lit avec sa main avant de reposer la bouteille sur le sol. s’ils devaient jouer le jeu, ils le feraient selon les règles et avec une grande prouesse. quand il fut enfin face à elle, elle se redressa, se mettant à genoux face à lui, les fesses posées sur ses pieds et planta son regard dans le sien. « ce n’est pas parce que c’est une heure au septième ciel que l’on ne doit pas jouer selon les règles des sept minutes au paradis. et ça commence toujours par un peu de gêne. on se sent mal à l’aise, on a honte, on se regarde pendant plusieurs minutes dans les yeux comme pour se préparer psychologiquement au grand saut. mais ça commence toujours par un baiser. » et elle garda le silence. les sept minutes au paradis était l’essence de beaucoup de premier baiser. on espérait fort tomber sur le garçon ou la fille de nos rêves et quand ce n’était pas le cas, on se contentait simplement de s’entrainer pour le prochain. aujourd’hui, il n’y avait qu’eux. ils étaient seuls au monde. il n’y avait qu’eux et leurs cœurs qui battent à l’unisson. ses yeux vaquaient entre son regard et ses lèvres, un sourire se dessinant en rictus nerveux de la gêne qui s’installe face à une proximité qu’ils n’avaient jamais exploités.
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Malgré tout ce qu'il pouvait bien dire ou faire croire, Sloan était attiré par cette fille justement parce qu'elle ne ressemblait à aucune autre. Il n'aimait pas la banalité et ne pouvait se contenter d'une fille fade, sans intérêt qui avait pour seul sujet de conversation, le dernier sac à main à la mode ou le dernier rouge à lèvre tendance. De base, il parlait beaucoup et aimait se lancer dans de grands sujets de conversations. Le jour où le petit Bushnell ne parlait plus, c'est qu'il était malade ou qu'il dormait. Et encore, ça lui arrivait souvent de parler dans son sommeil. Il avait beaucoup de choses à dire ce mec, c'était assez affolant. Les yeux rivés sur Indiana, il afficha un large sourire en la voyant essayer de boire un peu de vodka, elle était trop mignonne. Elle essayait tant bien que mal d'avaler cet alcool fort, comme une grande mais c'était peine perdue. Il la regarda avec des yeux débordant de malices, amusé par ce petit bout de femme prête à tout pour attirer l'attention sur elle. Il vint joindre son rire au sien et ne pu s'empêcher de commenter sa prise de risque. « Une heure ? Bordel, j'vais devoir attendre tout ce temps pour pouvoir abuser de ton corps ! » lança-t-il avant de rigoler bêtement. Très malin Sloan, vraiment très fin. L'alcool avait un effet assez euphorisant sur lui, le rendant assez primaire. Il faisait des blagues nulles et le pire dans tout ça, c'est que ça le faisait rire. Il ne réfléchissait plus du tout et disait absolument tout ce qui lui venait en tête. Lorsqu'il revint vers elle, il lui proposa une petite sieste. Lorsque la blondinette râla après lui, il explosa de rire. Il était si pathétique que ça ? Elle lui proposa de venir le rejoindre sur le lit, clairement, il ne se fit pas prier. « Quoi ? J'ai jamais joué à votre jeu là ! » marmonna-t-il en s'approchant d'elle. Une fois à la hauteur d'Indiana, il vint s'asseoir sur le lit et tourna le haut de son corps dans sa direction. Il la regarda bouger en fronçant les sourcils. Ouh attention, la petite Lowell semblait prendre les choses en main, ça ne rigolait plus. Il ne pouvait ôter ce petit rictus sur le coin de ses lèvres. Ne voyant qu'elle dans cette pièce, elle avait réussit à capter toute son attention. Indi lui faisait face et vint s'installer juste devant lui, réduisant l'écart entre eux deux. Il entrouvrit la bouche lorsqu'elle se mit à parler. Captivé par ses paroles, il l'écoutait sans vraiment tout capter. Ils allaient jouer dans les règles de l'art, cela tombait plutôt bien, Sloan adorait jouer. Il la lui expliquer le principe sans broncher, il ne la coupa pas et lorsqu'elle eut terminé, il resta silencieux. Le regard plongé dans le sien, il plissa les yeux un peu troublé. Combien de fois avait-il rêvé l'embrasser ? Des années à galérer et voilà que ce soir, Indi était prête à se livrer à lui sans émettre la moindre opposition. Deux choix s'offraient à lui, soit il profitait de l'instant présent et l'embrassait à pleine bouche, soit il râlait et gâchait le moment, comme il savait si bien le faire. Le Sloan sobre aurait opté pour la première solution mais pas le Sloan de ce soir, celui qui avait bu déjà quelques vodka de trop. « T'es en train de me dire que si j'veux t'embrasser, j'ai qu'à me servir ? » dit-il, presque dans un murmure. Inconsciemment, il approcha légèrement son visage du sien. Attiré vers l'interdit, vers l'inaccessible, il avait envie d'y goûter. L'Eliot déglutit bruyamment réprimant un large sourire qui ne demandait qu'à éclore sur ses lèvres. « Que tu m'as repoussé toutes ces années pour finalement me laisser approcher ce soir ? » lança-t-il sur la même intensité. Pas la peine de gueuler, Indiana l'entendait très clairement. Ils étaient que tous les deux dans cette pièce, l'étudiant en oubliait presque ses potes qui devaient écouter à la porte. Son regard se posa sur ses lèvres avant de se reporter sur ses yeux. « Tu te ramollie. » dit-il en haussant un sourcil. Sloan posa sa main sur la joue de la blondinette. C'était bien la première fois qu'il pouvait la toucher sans qu'elle sorte les crocs. Il caressa sa peau douce de son pouce. Un silence s'installa entre eux, ils se regardaient dans le blanc des yeux, putain c'était dur de résister. Il avait envie de l'embrasser, là tout de suite, maintenant. Cette fille l'attirait inévitablement, elle avait un regard aussi captivant qu’envoûtant. L'Eliot s'humidifia les lèvres et arrêta de réfléchir. Il débrancha son cerveau pour de bon et approcha encore un peu plus son visage du sien. Il entrouvrit la bouche et laissa leurs lèvres se frôler, s’effleurer. Un réel désir de l'embrasser planait autour de lui. Il baissa son regard sur sa bouche avant de fermer complètement les yeux. En réalité, il se rendait compte qu'il avait limite gâché sa jeunesse. Au lieu de passer son temps à faire des conneries, il aurait pu le passer à embrasser des filles dans des chambres ou des lieux clos. « T'es assez gênée là ? » lui demanda-t-il subtilement, faiblement. Indiana voulait de la gène ? Elle allait être servie. Sloan laissa leurs souffles se mélanger tandis qu'il posa son autre main libre sur sa cuisse. Ah non c'est bon, l'occasion était trop belle pour la laisser s'échapper. Il effectua une petite pression avec sa main toujours logée dans son cou et approcha le visage d'Indi du sien. Délicatement, il vint capturer ses lèvres pour l'embrasser tendrement. Bordel, des années de galère pour en arriver là. Profite mon fils, c'est cadeau !
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is it too soon or is it too late ?


ils n’avaient pas été aussi proches l’un de l’autre depuis des années. le temps les avait séparés et la distance était devenue comme une habitude. loin des yeux et loin du cœur, elle avait poursuivi sa route alors que lui empruntait un autre chemin. elle avait suivi ses déboires amoureux, elle avait entendu toutes sortes d’histoires et sans le vouloir, elle s’était mise à vouloir savoir la suite, savoir s’il était heureux, si quelqu’un l’aimait comme il le méritait car elle n’a jamais douté du fait qu’il devait être heureux, que le bonheur lui revenait parce qu’il était authentique, il était sincère. elle se disait qu’elle n’aurait pas pu le faire. ils étaient bien trop différents. lui était l’étoile montante d’harvard, elle n’était qu’une âme errante parmi tant d’autres. pourtant, même quand ils semblaient à des kilomètres l’un de l’autre, le destin les ramenait ensemble vers le rivage des retrouvailles. ce soir en était la preuve. elle ne croyait pas au destin, ni au hasard. elle se disait simplement que les choix que l’on fait nous guide vers une histoire déjà écrite, quelque chose de déjà planifié et quoi que l’on fasse, quoi que l’on en pense, on finissait toujours par revenir à ce point culminant. et il était là ce moment. à cet instant précis. les actes manqués étaient nombreux, les tentatives qui ont échoué aussi. pourtant il était là, face à elle, la bouche en cœur et les yeux qui brille, comme à leur première rencontre et comme toutes ces nuits à refaire le monde de haut de la luxure. et ce qu’il disait avait du sens. tellement de sens. elle l’avait repoussé bien trop de fois, elle avait laissé planer la certitude qu’elle lui était inaccessible. par jeu, par inconscience, par peur. les raisons sont nombreuses et flous, incertaines. même elle n’avait jamais vraiment su. et ce soir, rien n’était différent des moments qui ont précédé celui-ci. rien n’avait changé, tout était pareil, peut-être à part eux. elle était là la magie. après des années, après que chacun ai changé, ils se revenaient toujours, ils atterrissaient au même endroit, à une même situation. et ce soir elle avait envie d’y croire, elle voulait croire que peut-être cela devait arriver, peu importe la raison. « peut-être que j’ai changé d’avis. peut-être que je vais le regretter. mais il n’y a qu’un seul moyen de le savoir tu ne crois pas ? » même son attaque n’avait pas provoqué de sourire chez elle. indiana était devenue sérieuse, beaucoup trop sérieuse. elle misait beaucoup trop dans ces actes qui lui est pourtant trop insignifiant avec d’autres. mais sloan c’était différent. il était différent. il représentait tout ce qu’elle s’était interdis, elle, la maniaque du contrôle quand il s’agit d’amour. elle n’est jamais tombé amoureuse parce qu’elle ne s’est jamais laissé la possibilité de se noyer, de se laisser recouvrir d’amour, de se laisser submerger par la peur d’aimer et de tomber amoureuse. parce que l’on tombe, on chute, on ne sait jamais quand on va venir s’éclater contre le bitume, on ne le sait que quand ça arrive, quand ça fait mal, si mal qu’on arrive plus à respirer. c’est peut-être ça la vraie raison de sa trop grande distance avec lui. il était peut-être tout ce dont elle avait peur, il était peut-être capable de lui briser le cœur et ça elle ne pourrait jamais s’en remettre. on ne guérit jamais d’une peine d’amour, on vit avec jusqu’à la fin. « puis c’est qu’un baiser pas vrai ? » elle essayait de le convaincre mais à vrai dire c’est plutôt elle qu’elle essayait de persuader. elle en a embrassé des tas des garçons, et des filles aussi. elle n’a jamais accordé d’importance à ce acte presque anodin. mais c’était toujours avec des étrangers, des personnes sans intérêt qu’elle était persuadée de ne jamais revoir. puis il y avait les autres. ceux avec qui elle avait une histoire particulière et ça, ça l’effraie intensément. les lèvres sont l’ouverture sur un cœur, le premier palier. et une fois plongé dans ce tourbillon des sentiments inavoués, on ne peut plus en sortir. parce qu’indiana, elle était beaucoup trop sensible. non pas dans le sens émotionnel. elle faisait partie de ces êtres qui ressentent les choses beaucoup trop intensément. les sentiments, l’art, les aventures, tout était décuplé et le moindre geste prenait un sens presque sacré. leurs regards se croisaient avant qu’ils ne s’accrcchent l’un à l’autre pour ne plus jamais se lâcher. un échange silencieux qui voulait dire tellement plus que des mots. un moment hors du temps, un moment inévitable. elle sentit sa main caresser sa peau et ses yeux se fermèrent comme par peur de trop dévoiler, de trop lui donner, lui à qui elle avait tout refusé. elle sentait à présent son souffle, sa respiration déséquilibrés et elle pouvait même deviner ses sourires. sa main posée sur sa cuisse frôla la sienne, et leur proximité naissance ne faisait que grandir de secondes en secondes et son cœur battait beaucoup plus fort, beaucoup plus vite. sensation d’extase, de panique et d’euphorie qui fait mal. « pas totalement. pas entièrement. pas encore assez. » ses yeux étaient clos et sa voix à peine perceptible. les murmures qu’elle avait libéré l’incitait à ne pas s’arrêter, à toujours continuer, à ne jamais cesser. son nez vint se frotter légèrement au sien en un geste que l’on pouvait presque deviner mais qui n’était pas visible, que l’on pouvait simplement ressentir. les secondes s’étendait dans une bulle qui leur appartenait, là où le temps n’existe plus et où le monde ne tourne plus. il n’y avait qu’eux ; indiana, sloan et les émotions qui n’ont jamais été exploité, qui n’ont jamais été complètement dévoilé. et comme dans un moment d’impatience, quand elle le sentit réduire à zero la distance qui les séparait, sa main agrippa son t-shirt avec fureur, camoufler par une très grande douceur et au rythme de leurs cœurs qui battent, leurs lèvres se touchèrent pour sceller une promesse non dite, pour étouffer les doutes et faire éclore les certitudes. son bras vint entourer son cou et à genoux, elle plaqua son corps contre le sien, assez proche pour que l’ombre de leurs deux silhouettes ne forment plus qu’une. à mesure que leurs lèvres s’échangeaient des paroles silencieuses, elle se sentait perdre la tête, perdre le contrôle. une partie d’elle, la plus grande, voulait cesser, tout arrêter, revenir à la simplicité, mais son corps ne lui appartenait plus, elle ne le possédait plus. elle était victime de son affection, de son charme et de ce qu’il avait à lui offrir à cet instant.
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