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Revelation despite your state [Ft Ebony]

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Avec l'âge, la plupart des hommes s'enferment dans une routine infernale, reste encré devant un show d'une nullité sans nom, retombe en enfance grâce aux jeux vidéos. Pour Max, il n'y était pas encore. Même approchant la quarantaine, il ne restait jamais cloîtré chez lui. A la différence de son adolescence où son meilleur ami se révélait être son lit. Adolescent, trop peu sûr de lui, il passait le plus clair de son temps avec l'une des seules amies qu'il possédait pour s'amuser ou même rester à flâner devant la télévision.
Ce vendredi soir, Max côtoyait tout le monde. Des étudiants, des travailleurs, des ivrognes. Au fond, il se fondait parfaitement dans l'atmosphère. Assis au bar, verre à la main, il avait réussi à soudoyer un ami de l'accompagner. Parce qu'il faut avouer qu'aller boire dans un bar tout seul, c'était triste. Trop triste. Aussi, il avait préféré ne pas y aller seul et juste se détendre. Son travail à l'université lui laissait le soir de libre mais célibataire, tout devient très vite ennuyeux. Heureusement qu'il possède encore des amis où sa vie serait d'un ennui mortel.
A sa droite, une brune tentant de remettre en place un adolescent entreprenant. D'autres draguaient bizarrement. Et Max était souvent témoin de techniques toutes plus uniques les unes que les autres. De phrase d'accroche d'une débilité sans nom. Autant dire que même s'il ne se pensait pas être le dragueur de l'année, il ne se laissait pas aller dans ce genre de stupidité. Finissant son verre, Max se tournait vers son ami en grande conversation avec une femme et se ravisa de les déranger. A la place, il parcourut le bar du regard et, juste à sa droite, la brune avait disparu pour laisser place à une blonde. Blonde qui ne cessait de parler. Seule ? Max se pencha un peu sur le bar, tentant de voir si la personne situé à coté d'elle lui répondait ou autre mais visiblement, elle était toute seule pour le moment. Fronçant quelques peu les sourcils, Max se redressa et tapota légèrement l'avant-bras de la jeune femme pour qu'elle se tourne vers lui.

- A qui est-ce que tu parles ?

Ce n'était pas la première fois qu'il voyait quelqu'un parler seule mais dans un bar, c'était tout de même rare sans être totalement amoché par l'alcool ou la drogue. Maintenant qu'il la regardait de plus près, il ne saurait pas vraiment dire quel âge elle pouvait avoir. Tout le monde paraissait plus vieux qu'ils ne l'étaient en réalité.
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Sale journée pour moi aujourd’hui. Autant dire que je comptais bien tout oublier. J’aurais pu me douter que cela se passerait comme ça. Après tout cela faisait un mois depuis son dernier appel mais quand même. Après deux ans, j’aurais pu espérer qu’il arrête ses bêtises. Mais non. Mon géniteur avait eu la bonne idée de m’envoyer une lettre. Seule solution qui lui restait pour que je vois ce qu’il avait à me dire.
Je ne prenais pas ses appels et il le savait. Je supprimais tous les mails qui provenaient de lui sans exception. Mais j’ouvrais mon courrier. Surtout quand une pauvre lettre postée de New-York arrive dans ma boite. Comment aurais-je pu deviner ?
Des passages entiers de cette lettre me revenaient encore en pleine tête. Tout cela me hantait. Et j’avais dû le supporter pendant huit foutues heures de cours, sans pouvoir rien faire d’autre qu’être présente, au bord des larmes. Encore plus hargneuse que d’habitude. J’en avais profiter pour houspiller tous ceux qui avaient le malheur de croiser ne serait-ce que mon regard. Une boule d’agressivité sans aucun exutoire… Je tenais à réussir mes études, seule raison pour laquelle je n’avais rien pris avant de sortir. En attendant, tous ces mots tournaient encore et encore. « Bony, ma chérie, il faut que tu reviennes maintenant. Tu n’as plus cinq ans et plus l’âge de faire un caprice de cette ampleur ». Crétin. « Ma puce, je sais que la perte de ta mère n’a pas été facile pour toi mais ce n’est pas une raison pour m’abandonner ». Imbécile. Et ma préférée : « je t’aime tu le sais, pas vrai ? Je suis désolé que ce différent nous éloigne autant. Mais pour se réconcilier, que dirais-tu que l’on assiste tous les deux au gala de charité qui aura lieu à Chicago la semaine prochaine ? Je te joins le numéro de la compagnie pour affréter le jet privé, et également ma carte bleue pour acheter une jolie robe ». Encore une fois il voulait m’utiliser.
J’avais regagné mon luxueux appartement en quatrième vitesse. J’avais le choix entre m’effondrer sous ma couette et pleurer sur toute cette histoire, la mort de ma mère par la faute de mon père, son envie de m’utiliser encore et encore pour redorer son image, toujours aussi accro à son argent. Il s’en fiche tellement des autres. Mais bien sûr, je n’allais pas faire cela. Inutile de pleurer. Autant tout oublier. J’avais sorti de la poudre blanche. Un truc magique pour moi. Une vraie délivrance. Tout d’un coup je m’étais sentie planée, légère. Sans aucun problème.

Et puis j’avais enfilé une jupe courte et un top avant de m’enfiler une rasade de tequila. Et, à nouveau heureuse et oubliant tous mes problèmes, je sortis. J’écumais plusieurs bars, présentant des faux papiers pour que l’on me serve de l’alcool. Je pris une nouvelle fois de la drogue. Je n’avais plus aucunes limites, je me comportais comme si j’étais la reine du monde.
Je pénétrais dans un énième bar, incapable de savoir où je me trouvais, incapable de distinguer autre chose que mon envie d’un verre. Je dégageais une brune de son tabouret avant de m’installer.
Je devais battre tous mes records ce soir. J’étais vraiment d’une humeur noire et je dépassais mes limites plus que jamais. Même quand tu bois, parfois tes souffrances te rattrapent. Je crois que je voulais juste sombrer dans l’inconscience, avoir à affronter la gueule de bois demain et recommencer encore une fois, comme toujours.
Je me mis à marmonner, en attendant le barman. « Si tu crois que je viendrais, tu peux toujours mourir. Je ne suis plus à tout service, PAPA. Je suis libre. J’ai pris cette liberté que tu n’as jamais laissé à maman. Tu n’es qu’un conn*rd égocentrique ! ». Toute cette affaire me rendait encore plus furieuse que d’habitude, et pourtant je sentis les larmes me monter aux yeux.
Je commandais deux shot de tequila quand un homme se tourna vers moi pour me demander à qui je parlais. « Personne ! » répondis-je laconiquement avant de rajouter « Occupe-toi de tes affaires plutôt ». Alors que j’avais voulu avoir un ton agressif, mordante, l’effet de l’alcool m’avait rendu presque incompréhensible.
La serveuse posa les verres devant moi. Je les bus coup sur coup. Soufflait comme pour apaiser la brûlure de l’alcool. « Père… Tué… Crétin… Mère… » finis-je par dire, d’une voix faible, ne prononçant qu’une syllabe sur deux. J’avais voulu dire que je parlais à mon père, qu’il avait tué ma mère. Quant à mon interlocuteur, je n’étais pas sûre de ce qu’il avait pu comprendre.
Je tanguais dangereusement sur ma chaise. Je repassais une commande à la barmaid. « Il… l’a tuter…tuée… » ânonnais-je avec difficultés. Deux nouveaux verres se posèrent, comme par magie devant moi.
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Maintenant qu'il se concentrait un peu plus sur les dires de la blonde, il était persuadé qu'elle avait un problème avec son père. Et pour le coup, il était aussi quasiment persuadé que la majorité était peut-être non présente. Coude posé sur la table, Max détaillait un peu la jeune femme. Jeune femme qui lui envoya un "Personne" virulent dans le visage. Et la suite de la phrase ? Impossible à comprendre. Un mélange incompréhensible de syllabe que Max n'arrivait pas à comprendre. Lui dire d'aller se faire voir, probablement. Mais ce qui le surpris le plus, c'est la vitesse à laquelle les verres étaient enchaînés. Impossible de ne pas sentir qu'elle était passé professionnel dans ce domaine. Max tenait bien l'alcool mais il était persuadé que la quantité dans le sang de la blonde l'aurait mis au tapis pour plusieurs heures. « Père… Tué… Crétin… Mère… »
Ça avait le mérite d'être plus clair. Un problème avec son père qui était un crétin. Et sa mère avait été tuée ? Il ne comprenait pas tout mais était sûr que le problème parentale n'était pas si anodin que ça pour qu'elle se mette dans un tel état. Max se redressa au moment où elle tangua, glissant sa paume dans son dos pour la repousser un peu mon avant. « Il… l’a tuter…tuée… »
A tout les coups, jamais elle ne rentrera chez elle sans tomber, atterrir chez un malade ou autre. « Oh.. Hm, je suis désolé d'apprendre ça. » Du moins, il supposait. Après tout, il n'avait aucune connaissance d'elle, il ignorait si c'était récent ou pas. De plus, il n'était pas douté pour gérer les émotions négatives. Il avait déjà bien du mal avec les siennes alors celles des autres. Autant dire que c'était un mystère sans nom pour lui. « Quel âge tu as ? » Bon, il était persuadé que même si elle n'était pas majeur, jamais elle ne le lui dirait. Ce serait comme se tirer une balle dans le pied. Stupide et ça n'entraîne que des conneries. Une tape sur son épaule l'obligea à se tourner vers son ami. Bien, il décidait de l'abandonner à son sort pour suivre la brune. Max se mit à rire et agita la paume. C'était souvent comme ça. L'un partait avant l'autre. Soit parce qu'il avait eu sa dose d'alcool, de crie ou de bagarre en tout genre soit parce qu'il avait simplement trouvé une partenaire pour son coïte du soir. Max reporta son attention sur la blonde. Combien de verre s'était-elle enfilé depuis le début de la soirée ? Ou de la journée ? Impossible pour lui de la laisser comme ça. « Comment tu ne peux pas être à quatre pattes en plein coma éthylique avec tout ce que tu t'es enfilé ? »
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J’avais l’impression qu’un gouffre s’était ouvert sous mes pieds. Depuis que j’avais reçu cette lettre, depuis que je m’étais enfilée une dose de drogue en rentrant des cours, c’était comme si plus rien n’allait m’arrêter. Je n’avais pas été dans cet état depuis les quelques mois qui avaient suivis mon arrivée à Boston. Bien sûr, je connaissais les conséquences. Les risques aussi. J’étais seule, toujours seule. Et je n’avais plus aucune conscience de ce que je faisais.
Lorsque mes deux nouveaux verres étaient arrivés, je les avais fixés, sans vraiment prêter attention au gars qui était à côté de moi. Enfin, j’essayais de l’ignorer. Pourtant je répondais à ses questions. Même s’il semblait totalement perdu. Je n’articulais plus un mot correctement. C’était même étonnant que je lui réponde. Je devais avoir atteint un stade d’alcoolisation assez important… Au moment où j’avais menacé de tomber, j’avais senti sa main dans mon dos, m’aidant un peu à me stabiliser. J’avais lâché un gloussement. Ce n’était pas une main dans le dos qui allait me permettre de rester stable. J’étais partie trop loin. Encore une fois…

Je tentais de ricaner au moment où il dit être désolé d’apprendre tout ce que je lui avais raconté. Intérieurement je songeais qu’il devait lui être difficile de l’être. Il ne me connaissait pas. Je levais l’un de mes verres vers lui, comme pour le remercier de sa ‘gentillesse’ avant d’avaler les deux shots devant moi, coup sur coup encore une fois. J’avais perdu le compte du nombre de fois que j’avais fait cela depuis le début de la soirée. « C’est gentil. » dis après avoir absorbé la brûlure dans ma gorge. Je n’essayais même plus d’être méchante. J’avais passé un cap cette fois… Et je n’étais pas sûre que ce soit pour le mieux.
Comme par miracle, deux nouveaux shots atterrir sous mon nez. Je fronçais les sourcils, incapable de me souvenir si j’avais vraiment fait signe au barman de me resservir une nouvelle fois. Est-ce que je l’avais vraiment fait ?
Pendant ce temps, mon voisin me demanda mon âge. Oooooups pensais je, après tout… Je n’avais pas vraiment l’âge de me faire servir dans des bars. « Ca dépend » répondis-je, laconique. Je remarquais que, parler par petites phrases de deux mots me permettaient de resté quelque peu cohérente.

« Comment tu ne peux pas être à quatre pattes en plein coma éthylique avec tout ce que tu t'es enfilé ? » demanda-t-il. Je souris, partant dans un grand éclat de rire presque effrayant. Il n’avait pas idée. « L’habitude » lâchais je. Je n’avais aucune idée du taux d’alcool dans mes veines, mais je savais que j’aurais déjà du tomber. Or ce n’était pas le cas. La drogue m’aidait-elle à tenir debout ? « Je… Rentrée… Trop bu… » Marmonnais je. Mais avant de me lever, je bu un des deux shots devant moi. Je pris le second et le maintins devant moi, cherchant à savoir si mon corps allait le supporter ou non. Et je l’avalais aussitôt.

Je jetais une poignée de billets sur le comptoir avant de descendre de mon tabouret. J’allais me retourner vers mon compagnon pour lui dire au revoir quand je me sentis partir en avant après avoir perdu l’équilibre…
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Max ne s'attendait pas à rester plus longtemps que son ami dans le bar. Mais maintenant qu'il voyait la jeune femme dans cet état, il ne pouvait pas se résoudre à partir comme ça. Aussi, il attendait patiemment une réponse concernant son âge. Et le "Ça dépend" lui laissait facilement voir qu'elle n'avait pas l'âge requis pour boire ou s'enivrer de cette façon. Mais devait-il réellement lui faire la leçon ? Non. Ce n'était pas nécessaire puisqu'elle ne se souviendrait de rien par la suite. Sa dernière question lui tira un rire puissant. Oui, bien éméché la demoiselle. « L’habitude » Plus ses phrases se composaient d'un ou deux mots, plus Max arrivait à la comprendre. Elle avait donc l'habitude de boire, ce qui expliquait facilement pourquoi elle n'était pas encore à quatre pattes à ce moment précis. Les verres s’additionnaient, augmentaient alors le dégrée d'alcoolémie de la jeune femme déjà explosif.  « Je… Rentrée… Trop bu… » Trop bu mais elle s'enfile deux autres verres et même après s'être relevé. Max pesait le pour et le contre. Fallait-il qu'il ne la laisse partir comme ça ? Aussi facilement ?
Et le médecin était encore dans ses pensées quand la jeune femme tangua dangereusement. Sans réfléchir, Max se leva et rattrapa la jeune femme par les épaules. Loin de lui l'envie de passer pour un gros pervers lorsque ses intentions sont loin d'être mauvaise.
« Non, non. Je peux pas te laisser partir comme ça. Où est-ce que tu habites ? Je vais te ramener. Je tiens pas à ce que tu finisses dans un caniveau ou autre..» A tout les coups, elle allait finir à quatre pattes dans la rue et qui sait sur qu'elle malade mentale elle va tomber. Autant, lui n'était pas le genre de personne à profiter des autres. Surtout d'une femme non mineur. Déjà les plus jeunes, ce n'était pas simple pour lui. Max glisse l'argent sur le comptoir pour payer ses consommations puis après avoir vérifier qu'elle tenait plus ou moins debout, il lâche ses épaules. «  Tu peux marcher sans te casser la figure ?» Il en doutait clairement mais c'était un moyen de demander à ce qu'elle ne le laisse l'aider et donc toucher.
Max se penchait un peu vers elle puis se dirigeait déjà avec elle hors du bar, la soutenant à chaque fois qu'elle tanguait dangereusement.
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Je n’étais pas tellement stupide. Je savais que j’avais déjà trop bu avant d’entrer dans le bar, mais les six ou huit shots supplémentaires avaient fait pas mal de dégât. Incapable de tenir debout, incapable de tenir assise. Je devais être triste à voir. Et j’étais certaine de ne pas regagner mon appartement. Impossible que je parvienne à le retrouver.
Tellement ivre que je me sentais à deux doigts de pleurer sur mon état, sur ma vie. Mais ce n’était pas bon tout ça. Il fallait que je me ressaisisse. Si je m’étais mis dans cet état, c’était essentiellement pour ne pas me laisser aller à cette tristesse.
Il fallait que je retrouve ma maison. J’avais besoin de me vautrer dans mon lit, sentir le réconfort de la couette sur moi. Ou de m’effondrer dans la salle de bain, à laisser les effets de l’alcool se dissiper, évitant ainsi de ravager tout l’appartement.
Quand je faillis tomber, à peine debout, l’homme avec qui j’étais me rattrapa. Je posais mes mains sur lui, tentant de retrouver un quelconque équilibre. Oh punaise, j’étais si mal que ça… Comment allais-je rentrer chez moi sans tomber sur un dératé qui pouvait s’en prendre à moi ? Je n’étais pas du tout en état de rentrer… « Merci » dis-je au gars qui m’avait rattrapé. « T’es qui ? » demandais je alors. Je n’avais aucune idée de son nom alors que je lui avais raconté toute ma vie… Ouf qu’il n’avait rien compris, du moins je le supposais.
Quand il me demanda où j’habitais, j’eu comme un blanc. Je le dévisageais. « Sais pas » répondis-je. Incapable de me souvenir de mon adresse. Incapable de visualiser le chemin pour y aller. « Appartement… Entrée marbre blanc… » marmonnais je, sans chercher à faire une phrase. Pour dire que j’avais un grand appartement dont le hall d’entrée était en marbre blanc.

J’étais tellement pathétique de ne pas me rappeler un truc aussi important… J’allais devoir dormir dans un hôtel, ou dans la rue… Je failli m’effondrer en larmes sur le sol tellement tout cela me dépassait. Mais je pris sur moi. « Pose… Hôtel » j’entendis, alors que j’avais voulu lui dire de me trouver un hôtel pour me laisser cuver toute la nuit.
Il me demanda si je pouvais marcher. Et déjà je le laissais m’embarquer, m’appuyant sur lui pour parvenir à maintenir une trajectoire la plus droite possible. J’étais tellement nulle… Et je finis par répondre à sa question alors que nous sortions du bar : « clairement pas. ». Merci Ebony pour la réponse trop tard…
Je le lâchais et me laisser tomber sur le trottoir pour respirer de l’air frais. Essayant d’éclaircir un peu mes idées. Je me sentais toujours aussi minable, mais un peu mieux. Je me sentais capable d’articuler une phrase complète, à défaut de pouvoir me relever. « Merci. Je vais me débrouiller maintenant ».
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La jeune femme l'avait déjà remercié de l'avoir aidé à se rattraper mais Max ne s'attendait pas à ce qu'elle lui demande qui il était. C'était un peu tard en réalité. Et ça le fit rapidement rire. Peu importe qui il était, il n'allait pas la laisser rentrer dans un tel état. Max n'était pas tout blanc non plus. Il avait été dans le même état qu'elle des dizaines de fois sauf que jamais il n'était seul quand ça se passait. Il essayait toujours d'avoir quelqu'un auprès de lui pour pouvoir rentrer chez lui sans encombre ou l'aider en cas de problème. En soit, un buveur responsable. La jeune femme, ce n'était pas le cas. « Max, appelle moi Max. » Inutile de lui donner son nom de famille puisqu'il était persuadé qu'il ne la reverra sûrement pas. Elle allait l'oublier comme une bonne partie de la soirée. En revanche, il avait besoin de savoir où elle habitait pour la ramener. Etant donné qu'il avait bu, le taxi était déjà requis mais sans adresse, tout ça entraînait quelques complications. « Appartement… Entrée marbre blanc… »  Un appartement avec une entrée en marbre ? Oui, combien d'appartement dans cette ville ressemblait à cette description ? Un bon nombre. Max ne répondit rien et se contenta de sortir jusqu'à ce que la demoiselle ne se laisse tomber sur le bord du trottoir après avoir réclamer un hôtel. Le médecin décida de ne pas retourner au bar ni de rentrer chez lui. A la place, il s'affala à coté d'elle, à sa droite à une distance raisonnable. Histoire de ne pas paraître plus hostile qu'il ne l'était en réalité. L'alcool pouvait faire réagir quelqu'un de façon si excessive qu'il ne voulait simplement pas prendre de risque. « Merci. Je vais me débrouiller maintenant » Se débrouiller ? Alors qu'elle n'arrive même pas à tenir droite ? Max serait un réel enfoiré s'il la laissait comme ça. « J'en doute. Tu ne tiens pas debout et j'ignore ton âge. Je voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose. »
Tout le monde n'agirait pas comme ça. Max ne voulait pas s'en aller et ça, même s'il ne connaissait la jeune femme ni d'Adam ni d'Eve. Il était responsable et aurait fait la même chose pour quelqu'un d'autres dans le même cas. A supposer qu'il ne soit pas ivre, bien entendu puisqu'il ne bougerait même pas le petit doigt dans ce cas-là. Toutefois, il n'avait pas d'argent. Du moins, si. Mais pas suffisamment pour payer un hôtel. De plus, il allait attirer l'attention. Un adulte proche de la quarantaine demandant une chambre avec une jeune fille alcoolisé dont l'âge n'était même pas certain ? Non. Il finirait en garde à vu avant même d'avoir franchit les portes de la chambre. Une seule idée lui venait à l'esprit. La faire dormir chez lui. Et même ça, ça ne lui disait pas grand chose. « Je vais t'emmener et tu repartiras demain matin quand tu seras mieux. » Très honnêtement, Max ignorait même si elle était capable de bien comprendre ce qu'il disait ou d'être même apte à lui refuser. Parce que c'était tout à fait normal qu'elle refuse.
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Pas en état de faire comprendre à mon voisin que je pouvais me débrouiller ou plutôt, pas en état de lui montrer que j’allais m’en sortir seule. Comment aurait-il pu y croire alors qu’il me voyait tituber comme une perdue ? Pourtant je ne voulais pas lui être redevable. Je ne voulais pas qu’il me voit dans un état aussi vulnérable, même s’il était trop tard… J’étais déjà ivre morte, déjà droguée. Déjà dans le pire état dans lequel je pouvais me mettre… Un vrai désastre. Félicitations Bony, t’es une championne. Tu peux être fière de toi, vraiment.
Dans la brume dans laquelle je me trouvais, je parvins tout de même à comprendre que mon sauveur s’appelait Max. Pour ce que ça allait me servir. Pourquoi me l’avait-il dit déjà ? Je lui avais demandé, je crois ?
Je pensais qu’il allait me laisser toute seule après m’avoir sorti du bar. De toute façon je ne pourrais aller nulle part. Il fallait que j’arrive à me hisser dans un taxi, que j’arrive à faire comprendre que je voulais aller à un hôtel, et quant à me faire comprendre pour réserver une chambre… Tous ces efforts me paraissaient tellement insurmontables ce soir… Alors que je l’avais fait si souvent… Je me sentais vraiment minable…
En plus le fameux Max ne semblait pas décidé à me lâcher. Il s’était assis à côté de moi. Gentil de sa part, mais pas vraiment nécessaire.
J’oscillais, assise, sur un rythme que seule moi devait entendre et comprendre. Je devais avoir l’air d’une folle. Ce que j’étais sans doute. J’écoutais vaguement d’une oreille ce que racontait mon voisin, interceptant une partie de ses phrases.
« Moi non plus je sais pas quel âge j’ai, comme ça on est deux » avais-je répondu, sans même me douter que ce n’était absolument pas le propos de mon accompagnateur. J’étais parti dans un autre monde, beaucoup plus libérateur. Pas pour autant que je me sentais mieux, mais au moins, j’étais totalement déconnectée de ma réalité, et je plongeais dans d’autres mondes. Comme une sirène. Ma pensée me fit exploser de rire. J’étais tellement perdue dans mes pensées que je devais avoir l’air d’une démente. Les passants devaient se demander de quel asile je venais…
« M’emmener où beau brun ? » ne pus-je m’empêcher de demander en continuant d’osciller de droite à gauche. Je cherchais à quel moment j’allais perdre tout équilibre.
« Je taaaangue… Je tangue… Droite… Gauche… Comme sur un bateau… ». Mon cerveau alternait les phases de consciences du monde réel quand mon voisin me parlait et celles où je sombrais totalement à l’alcool présent en quantités importantes dans mon corps. Il me manquait un verre ou deux pour oublier complètement la réalité. Et peut-être que je me sentirais beaucoup mieux. « Je… Encore un verre ! » dis-je en tentant de me redresser. J’avais dans l’intention de rentrer à nouveau dans le bar, histoire de vérifier ma théorie. Le reste du monde me semblait totalement abstrait, j’étais concentrée sur mon objectif. « Oh oh… Je crois que je me sens pas bien… » et je me laissais retomber sur le sol, plaçant ma tête entre mes jambe.
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