(Julysia) How to save a life.

 
T'étais pas là lorsque la Eliot House a été réduit en cendres. Tu te trouvais avec Maxine, Elias et Eliot hier soir. Vous aviez été privés d'électricité alors que vous étiez en train de faire la fiesta. Ensuite, l'ambiance a changée. Eliot était concentré sur son écran de téléphone, toi tu pleurais, Maxine te consolait et Elias, il ne disait rien. Tu pleurais parce que tu ne savais pas si les gens de ta confrérie allaient bien, tu pleurais aussi la perte de ta gigantesque peluche restée à la Eliot House. T'étais légèrement bourrée, ce qui explique que tu étais beaucouo plus émotive. Ce matin, tu as appelée Jules afin de vérifier qu'il allait bien. Ce soulagement que tu as ressenti lorsqu'il t'a dit que la Mather House n'avait pas été touchée. Heureusement d'ailleurs. Puisque ta confrérie a brûlée, ton meilleur ami t'avais invité à venir squatter chez lui en attendant. Vraiment trop chou. Avec l'aide de ta Maxine d'amour, vous avez transportées un canapé jusqu'au deuxième étages de la Mather House. Le canapé est moche et abimé mais tu t'en fous. Tu crois que Jules a peur que tu le violes durant la nuit. Tu le connais depuis trop longtemps et jamais, il n'a accepté que tu dormes avec lui dans un lit. Même avec des battements de cils, un beau sourire made by Ory et des caprices, il ne veut pas. Trop difficile ce mec au final. Tu serres ta blonde dans tes bras pour la remercier de son aide avec le canapé, avant de la relâcher pour la laisser filer. Tu te retrouves maintenant seule, avec ce truc. Tu contournes celui-ci afin d'avoir un meilleur accès à la porte. Tu toques avec ton poing, puis tu tournes la poignée afin d'ouvrir la porte. « Tu me manquais trooop Juju! » Dis-tu en voyant ton meilleur ami. Tu lui tournes le dos, parce que ta mission qui consiste à faire rentrer ce canapé n'est pas fini. Tu viens étirer tes bras vers l'avant, attrapant ton faux lit et tu le tires vers toi. Qui a dit que les filles n'étaient pas fortes des bras, franchement? « Je t'interdis de toucher à mon lit toi. » Parce que le canapé il est classe, même s'il est moche. Tu te retournes vers Jules en souriant, dès que tu as fini. « J'le mets où? » En excluant son lit, sa chambre elle est vide là.

 
Non mais franchement, cette idée de devoir accueillir les membres des confréries ayant été touchées par l'incendie, c'était du grand n'importe quoi. Et Jules était complètement réticent à l'idée de devoir héberger un inconnu dans sa chambre. Il était bien mieux tout seul et n'avait aucune envie que cela change. Leur confrérie avait brûlé ?  Et bien qu'ils aillent ailleurs mais pas chez les mather. C'est dingue ce que les gens pouvaient être hypocrites quand même. Ils se faisant toujours critiquer et rabaisser de toute part, étant tous mis dans le même sac mais lorsqu'il s'agissait de se chercher un toit, là ça ne dérangeait plus personne de squatter chez des drogués. Une blague, voilà ce que c'était. Une blague à laquelle le De Lacroix ne participerait pas, enfin du moins c'est ce qu'il croyait. Jusqu'à ce qu'il n'entende frapper à sa porte et qu'apparaisse dans l'encadrement, une tête blonde qu'il ne connaissait que très bien. Orysia. En même temps, il n'y avait qu'elle pour lui dire qu'il lui avait manqué alors qu'ils s'étaient vu il y a deux jours à peine. "J'peux savoir ce que tu fous ? C'est quoi ce fauteuil ?" lança-t-il en écrasant la cigarette qu'il tenait en main dans le cendrier, après s'être relevé. Orysia avec un canapé au bout des bras... euh wait, c'était quoi ce bordel ? Fronçant les sourcils, il commença à s'avancer vers elle mais se stoppa net lorsque la blonde lui interdit de toucher à ce canapé. Très bien, si c'est ce qu'elle voulait. "Comme tu veux, démerde toi alors." Répondit-il en s'appuyant contre le mur pour la regarder galérer à faire rentrer le meuble, un air narquois sur le visage. Il n'avait même pas fait attention au mot qu'elle avait employé, à savoir "lit" parce que sinon, il aurait forcément fait une remarque, c'était Jules après tout. "J'sais pas, où y a de la place."

Tu soupires d'exaspération en écoutant l'intonation de la voix de Jules. Les mecs n'ont aucune mémoire, c'est dingue. C'est lui-même qui t'a invité à venir squatter sa chambre. Bon après, c'est Jules. Ce mec il oublie tout, même ton anniversaire. C'est pas très sympa, venant de lui. Surtout que t'es sa meilleure amie depuis toujours. Tu souris tout de même à sa phrase, oubliant rapidement le reproche concernant ton anniversaire. « Je sais que tu veux pas que je dorme dans ton lit, alors j'ai trouvée ça pour moi. » Dis-tu en lui montrant le canapé. Il vient s'appuyer contre le mur, tout en t'observant avec son air narquois. Tu hausses les épaules, comprenant son regard. « T'aurais préféré que j'me ramène avec une tente? » Bah quoi? S'il espérait que ça soit le cas, il se trompe. Sa chambre elle est si petite, une tente ça l'aurait pas été possible mais un fauteuil oui. Bien sûr que tu vas te démerder toute seule pour le déplacer jusque dans un petit coin de sa chambre. En le déplaçant, ton pied reste coincé sous le fauteuil en voulant tirer celui-ci vers toi. Tu tombes sur ton popotin. « Viens m'aider steuplais. » Le plus dur a été de le monter jusqu'ici avec Maxine, maintenant t'es épuisée des bras. Tu pointes du doigt l'espace libre qu'il y a près de sa fenêtre. Tu lèves ta tête vers Jules, en battant des cils. « J'le veux là. »