Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJe veux te voir en jaune fluo. [Le poulet et les Carmiprad] - Page 2
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Je veux te voir en jaune fluo. [Le poulet et les Carmiprad]

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Je veux te voir en jaune fluo.
Je m'éloigne un peu d'eux, m'écartant en allant m'asseoir dans le fauteuil et en leurs faisant entendre que ça serait peut-être plutôt à moi de les laisser tout les deux, parce que dans le genre mauvaises conspirations contre moi, il y a pas mieux pour l'heure, l'un qui ravive ma douleur à l'épaule, l'autre qui en rit. Putain quoi, je vais leurs faire regretter ça. Je tire d'ailleurs la gueule, rochon à souhait. Ouais, par moment, je peux réellement avoir l'air d'un gamin, enfin, après tout à côté d'eux, j'en suis encore un, j'ai même pas encore vingt ans... Je relève cependant le regard vers Kyla quand elle prend place à côté de moi et me dit de me laisse faire. Je soupire, comme elle l'a fait quelque seconde plutôt. Ouais, elle est désireuse de me faire encore mal pour vouloir faire ça maintenant ! Je serre les dents et ne dit rien, fixant la table basse pas loin de nous, me concentrant sur celle-ci, ignorant simplement la discussion des deux autres, parce que savoir où Jonathan, habite, c'est pas réellement un soucis pour moi, je le couvre assez pour savoir où et comment le suivre, mais au moins, là, je me rends bien compte que Kyla n'a aucunement confiance en ce que j'ai pu lui raconter. Génial quoi.

Je redresse cependant un peu la tête quand elle me parle à l'oreille, marquant réellement son manque de confiance. Je relève le regard sur elle. "Je suis pas Cole." Marmonnais-je alors à l'attention de la jeune femme, espérant que Jonathan ne va pas l'entendre, parce qu'il me semble qu'il affectionne assez fortement notre vice-président. Enfin, dans tout les cas, par cette phrase, je veux juste qu'elle comprenne que je suis pas un menteur, parce que je me doute bien que son ex a du lui mentir plus d'une fois, connaissant l'artiste, ça serait même pas étonnant en fait... Bon, je lui mens aussi... Un peu, beaucoup mais c'est pas grave.

Je tourne la tête vers Jonathan quand il m'adresse la parole pour me demander ce que j'ai fait. "Disons qu'on était dans l'incendie de la Eliot House... Qu'il y a eu des portes sur notre chemin, tu vois le rapprochement ?" Epaule+porte = coup bleu et même un peu plus...
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Je me sentais quand même pas mal conne quand j'entendais Jonathan me dire que Darwin le couvrait et qu'il était son alibi. Je sais pas, ça me semble aussi peu probable en fait. Il a pas l'air comme ça Darwin, il a pas l'air d'être le genre de mec qui fait ce genre de choses, vu de dehors. Et c'est là que je me rends compte que je ne connais pas grand chose de lui, au final. On s'entend bien - pour le peu qu'on parle - et il nous arrive de nous attaquer mais bon, tout finit toujours bien, en quelque sorte. Jonathan baisse les yeux et je souris. " Je vais pas te balancer hein " Parce que je ne me voyais pas parler à Cole de ça et encore moins à Oksanna, surtout avec tout ce qu'elle vivait en ce moment. Alors leur secret était sain et sauf avec moi. C'est juste que je voulais savoir où je mettais réellement les pieds, si j'avais raison de lui ouvrir ma maison de la sorte. Après tout, avant samedi soir et l'incendie, on ne s'est vu qu'une fois alors bon... Je suis du genre grande gentille incapable de se méfier de quoi que ce soit et je ne voulais pas me faire mal, me brûler. Et littéralement cette fois-ci. "Je suis pas Cole." Je ne réagis pas et me demande réellement si je dois le croire. C'est facile de mentir non ? Trop facile. Et pour la première fois depuis qu'on s'est rencontré, je me sens bizarre. Je ne sais rien de lui et il faudrait que ça change avant que je sois surprise et surprise, dans le mauvais sens du terme bien entendu. Les deux garçons discutent un peu et je n'écoute pas trop, glissant mes doigts et ma peau fraîche sur le bleu qui décorait le bras de Darwin. Pas besoin de regarder, c'est limite si j'en connaissais pas les contours à la perfection. " C'est surtout qu'on a du chercher le pass pour ouvrir toutes les chambres... " Tout ça pour le plus gros des connards, le crétin qui voulait limite me laisser crever dans les flammes. Abruti. " T'as bien de la chance d'avoir échappé à tout ça Jon... " Genre vraiment. Parce que c'était pas beau à voir et je ne le souhaitais à personne, même pas à mon pire ennemi. Cette sensation... Avoir l'impression que des mains se serrent autour de mes poumons et m'empêchent de respirer. J'en frissonne et retire ma main de l'épaule de Darwin, me figeant presque instantanément, bloquée sur cette sensation des plus terrible.
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-Kyla - Darwin-

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Je fixe mon regard sur Kyla. Elle était en short, Darwin en jogging trop petit pour lui. Ils offraient un tableaux d'une intimité, que le SMS de Darwin quelques jours plus tot explique bien.
La jeune femme me rassure qu'elle ne va pas me balancer, et je la crois. C'est loins d'être bizarre me connaissant, étant une personne qui fait très vite confiance aux gens... sauf quelques exceptions de gens que je n'arrive pas à saquer dés le premier regard... ou d'autres qui me prouvent qu'ils ne valent pas la peine après quelques temps.
Alors je lui souris, pour lui montrer mon appreciation, puis reporte mon attention sur Darwin qui me réponds.
"T'as foncé dessus si je comprends bien?"
Demandais je. C'est Kyla qui repris, m'expliquant qu'ils cherchaient un pass pour ouvrir les chambres, je ne peux même pas imaginer ce qu'ils ont pu ressentir dans ce cas la, hochant la tête a son affirmation
"ouai, j'ai eu de la chance ... Même si je crois avoir vécu une situation pareille dont je ne me rappel pas.  " L'épisode de la Bibliothèque, 3 ans plus tôt. Peut être que si j'avais été la avec eux dans la confrérie, j'aurais peut être eu des visions du passé... Ou pas.
"Et c'est quoi ton program maintenant? Tu vas habiter ou? T'as de l'argent sur toi?" Demandais je à Darwin.
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Je ne réalise pas réellement quelle image Kyla et moi on donne à Jonathan à cet instant, je ne m'imagine pas du tout qu'il puisse nous voir comme un couple, à cause de cette proximité entre nous, parce que je la laisse toucher ma blessure à l'épaule, qu'elle masse doucement... Ni même à cause de ses tenues que l'on porte, ou encore parce que l'on est tout simplement chez elle. Je ne pense même plus aux texto que j'avais envoyé à mon ami plutôt qu'à la brune, le texto où je lui disais qu'elle allait mouiller sa petite culotte... Chose qui avait bien faire rire mon poulet quand il avait lu le message que je lui avais envoyé par mégarde... Sait-il que c'était à elle que je l'avais envoyé ? Il doit l'avoir compris non ? Ou bien s'imagine t-il que je cours plusieurs lièvres à la fois ? Il ignore le tout pour Khalilah, enfin, toute l'histoire ne sait pas réellement ébruité je crois, j'en parle pas vraiment de mon côté du coup... Non, je ne crois pas, sauf s'il connait la rose, chose que j'ignorerais en même temps, je ne connais pas toute les fréquentations de mon co-chambreur.

"C'est ça, j'ai du défoncer des portes pour retrouver des clefs et permettre à tout le monde de sortir quand les portes étaient fermées..." Soupirais-je un peu suite à sa question. Je les laisses alors parler tout les deux, jusqu'au moment où Kyla me relâche et je redresse la tête pour la regarder, ignorant complètement la question de Jonathan sur mon logement et mon argent. "Kyla ? Ça va ?"La questionnais-je alors inquiet, posant ma main sur elle pour tenter de capter son attention alors qu'elle semble figé...Je me lève alors pour me mettre devant elle et la voir de face. Je viens poser ma main sur sa joue doucement. "Hey... Bébé... Tout va bien..." Soufflais-je doucement, ignorant complétement Jonathan à cet instant, préférant aider Kyla, continuer de me rapprocher d'elle, puis, je lui dois bien cela parce qu'elle a été là quand j'ai craqué la nuit de l'incendie, que j'étais moi-même en état de choc...
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En tout cas, cette rencontre est franchement étrange mais je passe un bon moment alors pourquoi se poser douze milles questions ? Je crois que les questions les plus étranges, on se les ait déjà posé lorsque Jonathan a passé la porte. C'est difficile tout ça, on a vécu un sacré un moment, un moment qui nous a lié à jamais, Darwin et moi, qu'on le veuille ou non. Et intérieurement, j'envie Jonathan qui n'a pas vécu ça. Je l'envie d'avoir échappé à l'horreur, de s'en être sorti sans une égratignure, que ce soit morale ou physique. Parce que pour nous, je crois que c'est différent. Depuis l'incendie, je me vois vérifier les gaz, regarder si tout est toujours bien éteint et surtout, je n'allume plus du bougies et pourtant, j'en ai un stock hallucinant ! Je pourrais éclairer une cathédrale avec tout ce que je possède mais je ne peux plus. Je n'ai même pas envie de regarder le meuble où elles sont, ça m'angoisse. " Ah ouai ? Y a trois ans ? Les bombes ? " Demandais-je simplement. Darwin n'était pas là à l'époque mais Jonathan oui puisqu'on dansait ensemble, à l'époque. Je ne lui en ai toujours pas parlé d'ailleurs. Peut être plus tard ? On a vécu un sacré truc en tout cas. Que ce soit l'incendie, les bombes ou les agressions, on est tous marqué à vie. Et quand je pense aux incendies, quand j'en parle, je me sens mal. Je me sens super mal, je deviens pâle et j'ai l'impression d'être incapable de respirer. Je me mets carrément à trembler et je me referme sur moi même. Je n'entends plus rien, c'est limite si je ne vois plus rien. Et c'est au contact de la main de Darwin sur ma joue que je sursaute. "Hey... Bébé... Tout va bien..." Je le regarde droit dans les yeux sans bouger, sans parler, chose qui ne me ressemble tellement pas. " Je me sens pas bien... " Soufflais-je en pinçant mes lèvres pour qu'il ne les voit pas trembler. " Je... Faut que je prenne l'air, je me sens étouffer " Soufflais-je en tentant de me redresser, de me lever et de courir vers le balcon, en vain. Je suis coincée sur ce canapé, comme si toutes mes articulations étaient verrouillées. " Ouvrez les fenêtres pitié " Je me sens mal, terriblement mal. Tout tremble chez moi et je ne lâche pas Darwin du regard, comme s'il était mon ancre ici, comme s'il n'y avait que lui qui pouvait me sauver mais qu'il ne devait surtout pas me lâcher. Paniquée, terrorisée, qu'était-il entrain de m'arriver ?
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-Kyla - Darwin-

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Ma question fut tout bonnement ignoré. Et y avait de quoi.
J’avais même pas remarqué que Kyla s’était figé, ni qu’elle avait retiré ses mains de Darwin, encore moins qu’elle semblait se rappeler toute cette nuit la, et que les images semblaient défiler devant ses yeux. Mais Darwin oui. Il l’a vu, il l’a remarqué et s’était tourné vers elle pour lui demander si ça allait bien.
Fronçant les sourcils, je la fixe un instant, attendant moi aussi sa réponse, prêt à l’aider… même si j’ai absolument aucune idée comment .
Elle réponds, et je sais encore moins quoi faire, puisqu’elle affirme ne pas bien se sentir. Faut que je bouge, que je tente un truc. Quelque chose, n’importe quoi …
De l’eau ? Oui peut être que ça pourra l’aider. Au pire je lui enverrais quelques giclés d’eau pour la ramener à la réalité.
C’est pas le temps de rigoler Jona’
Je me relève et pars vers la cuisine a la recherche d’un verre d’eau, puis reviens au salon, et m’assoie sur la table en face de la ou Kyla était sur le canapé, à peine eu je le temps de le faire qu’elle demande à ce qu’on ouvre les fenêtres. Je fourre le verre dans les mains de Darwin et exécute sa demande.
Ce n’est pas tant qu’elle avait besoin d’air frais, que de l’illusion d’en avoir besoin. Je comprends,  mais pour son bien, je le fais, et contrairement à ce que je me disais plus tôt, je ne fais pas le pitre. Parce qu’a situation sérieuse, faut afficher un visage sérieux.
Revenant devant elle encore une fois, je lui prends une main dans la mienne et la serre doucement
"Kyla! ça va aller. "
essayant de capter ses yeux, je continue d’une voix sereine
"Tu n’es plus à l’Eliot, il n y a plus d’incendie, tu es Chez toi , et on est la ... Darwin est la ."
Continuais je à la rassurer.


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