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Au hasard des rencontres (Happy)

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Soirée entre rouges. On avait trouvé refuge dans l’un des bars de la ville pour ce soir. Et oui, on n’avait plus de quartier général, enfin plus de bâtiment en tout cas, puisqu’il avait été endommagé par un incendie. Mais plus de locaux ne voulait pas dire plus de confrérie. L’âme des rouges, la solidarité, l’entraide, toutes ces valeurs étaient indépendantes du lieu où nous nous trouvions et cela perdurait en dehors de nos murs. Je commençais à me sentir de plus en plus intégré ici, ayant retrouvé un ami d’enfance, Emrys, ou ayant rencontré quelques têtes sympathiques comme Brent et Nate. C’était plutôt agréable, de se sentir entouré, d’avoir des gens avec qui échanger. Moi, le solitaire endurci je trouvais finalement du positif à être accompagné. Comme quoi, se sociabiliser pouvait arriver à tout le monde. Et ce soir, au bar, c’est un brun qui attira mon attention en renversant son verre et en jurant… D’abord, je ne pris pas garde au juron en lui même, loin de m’offusquer de ce genre de réflexe que j’avais moi même parfois. Puis c’est le langage qu’il avait utilisé qui m’interpella. M’approchant de lui, c’est dans ma langue maternelle, celle avec laquelle il s’était exprimé, que je l’interpellai : « Hey, tu parles français ? » demandai-je alors, sans curiosité mal placée, juste avec un regard intéressé. La nostalgie de ma principauté, surement…  
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Happy essayait de ne jamais louper une soirée entre rouges, mais hélas, depuis la rentrée, il avait plutôt été aux abonnés absents… job nocturne de gigolo oblige. S’il fallait qu’il choisisse entre sa sécurité financière, souvent en berne, et juste une soirée d’éclate avec ses frères de confrérie, en ce moment, il choisissait plus souvent le boulot. Ce soir, puisqu’il n’avait pas de cliente, l’américain avait cependant fait le déplacement avec la plus grande joie, car il adorait ce genre de soirée et s’y éclatait toujours. Plus il évoluait au sein des Winthrops, qui plus est, plus il s’y sentait intégré. La preuve, il ne s’éloigna du petit groupe avec lequel il parlait depuis un bon moment que pour aller se chercher un verre. Sauf que sa maladresse revint rapidement sur le devant de la scène, et il se renversa à moitié son verre dessus… « MERDE ! » s’exclama-t-il en français, langue qu’il adorait, et qui avait au moins le mérite de l’isoler quand il soliloquait. Sauf que cette fois, il fut compris et pour cause, un rouge qu’il connaissait un peu vint lui parler dans la langue de Molière, le surprenant au-delà des mots. « Hey ! Je pensais pas croiser un français ce soir en fait… » admit-il, non sans un petit accent lui conférant un certain charme. « Tu as la chance de ne pas avoir du tout d’accent, je suppose que tu y es né ? Happy au fait ! Enchanté ! »

@Donovan Biamonti
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 Si j’avais choisi d’intégrer une confrérie à nouveau, c’était bien dans le but de rencontrer de nouvelles personnes, de lier de nouvelles amitiés, de cesser d’être ce bourru solitaire aux airs sauvages. Alors cette résolution passait aussi par la participation aux soirées de la confrérie. A la différence de la Eliot House, frat dans laquelle j’avais passé mes premières années en tant qu’étudiant, il y avait si longtemps désormais que je pourrais dire que c’était dans une autre vie, ici il régnait un franc esprit de camaraderie. Les rouges se mêlaient, sans se juger, sans chercher à connaître le rang social ou l’état du compte en banque de l’autre, là où chez les bleus tout était beaucoup plus calculé et mesquin. Alors quand j’entendis un juron en français, je saisis l’occasion d’une nouvelle rencontre, échangeant avec le garçon maladroit dans ma langue maternelle. Il avait un petit accent lorsqu’il s’exprimait. « Donovan. » me présentai-je à mon tour en lui serrant la main avant de répondre à sa question : « Et je suis monégasque pour être exact. » l’informai-je avant de faire signe au barman de reservir un verre à Happy, ce dernier ayant renversé le sien. « Je te paie un coup, c’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de parler français. » indiquai-je en réglant le serveur avant de m’installer à une table avec lui et de reprendre la discussion : « Tu es d’où ? » L’accent laissait penser qu’il n’était pas français, mais il se débrouillait très bien malgré tout.  
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Happy ne pouvait qu’être un peu maladroit dans la langue de Molière et pour cause, il ne l’avait pas parlée depuis pas mal de temps. Mais c’était un peu comme le vélo, ça ne s’oubliait pas vraiment puisqu’il parvint à s’exprimer sans trop de mal et surtout sans vraiment faire de faute face à celui dont c’était la langue maternelle. Donovan se présenta à son tour, lui serrant la main avec plaisir et forcément, l’américain esquissa un sourire ravi. Il appréciait énormément le fait de faire de nouvelles rencontres mais aussi d’être un brin dépaysé en parlant une autre langue. « Enchanté Donovan ! C’est la première fois que je rencontre un monégasque… j’ai toujours voulu visiter cette jolie ville, j’en ai souvent entendu dire du bien mais je n’ai jamais eu l’occasion, hélas » expliqua-t-il aussitôt. En dehors de Paris, le futur véto ne connaissait hélas pas grand-chose de la France et était le premier à le déplorer. « C’est sympa merci ! Franchement ça me fait super plaisir de parler français, ça fait une paye je suis un peu rouillé… si je fais des fautes surtout… corrige moi ! » reprit-il aussitôt, avant de s’emparer du verre que le barman venait de lui servir, pour mieux trinquer en compagnie de Donovan. « Perso je suis originaire d’ici, de Boston. Je n’en n’ai jamais beaucoup bougé en fait. Toi tu es de beaucoup plus loin ! Monaco ne te manque pas trop ? Tu n’es pas obligé de me répondre bien sûr si tu me trouves indiscret… »

@Donovan Biamonti
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 Echanger dans ma langue maternelle me faisait un bien fou. Si je me plaisais, et m’étais fait à la vie américaine, vivant ici depuis de nombreuses années, la nostalgie de mon pays natal n’était jamais loin. Happy me confia n’avoir jamais eu l’occasion de visiter ma principauté et je proposai aussitôt : « Si tu y vas un de ces jours, appelle moi. Je te servirais de guide. » Je connaissais Monaco comme ma poche, et en tant que Biamonti, père étant le président directeur de la société qui gérait les hôtels et casino locaux, j’étais plutôt bien placé pour lui faire visiter. « J’ai prévu d’y retourner cet été avec ma meilleure amie d’ailleurs. » Si jamais le hasard faisait que Carter et moi nous nous retrouvions en même temps que mon nouvel ami winthrop là bas, ça serait l’occasion de jouer les guides. « Non, tu te débrouilles très bien. » commentai-je ensuite, quand le garçon semblait douter de sa capacité à s’exprimer dans la langue de Molière. Aucune faute à déplorer. Il était de Boston. « Comment t’as appris le français alors ? A coup de french kiss avec de jolies petites françaises ? » demandai-je en rigolant, un peu taquin. Il me questionna ensuite sur mon ressenti et j’avouais : « Je suis venu ici pour mes études. Harvard ça se refuse pas. Mais j’avoue que oui, parfois ça me manque... » Surtout quand je pensais au fait que ma vue allait décliner, que les plages et les paysages de là bas je ne pourrais peut être plus jamais les voir… Je chassais ses sombres pensées pour boire une gorgée de ma boisson en reprenant : « T’étudies dans quel domaine Happy ? »  
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Happy était plus que ravi de pouvoir parfaire ses éventuelles lacunes dans la langue de Molière avec quelqu’un l’ayant parlé toute sa vie ou presque. Sincèrement, il prenait cela pour un honneur. Mais à sa proposition, il grimaça très légèrement. « Franchement ce serait avec un plaisir tellement infini tu n’imagines même pas ! Mais je n’ai plus pu voyager depuis très longtemps. Pas les finances, hélas… bah je ne vais pas te barber avec ça » fit-il dans un petit sourire, n’ayant pas l’intention de casser l’ambiance avec ses problèmes, ce n’était pas le genre de la maison. « Mais parler de Monaco ou parler français avec toi pour ne pas perdre, si jamais tu veux bien, ce serait super pour moi… ça doit être une belle ville, tu as vraiment de la chance » reprit-il sans l’envier de façon négative, car il n’existait pas la moindre négativité dans le discours qu’il exprimait à l’heure actuelle. « En fait, je suis allé à Paris avec ma mère, plusieurs fois pour des salons. Et puis… les françaises sont adorables pour t’apprendre leurs langues, surtout pour quelqu’un qui adore apprendre les langues comme moi ! Donc ouais, french kiss tu peux le dire » éclata-t-il de rire, écoutant également comment Donovan était arrivé ici, car après tout, c’était grâce au fait qu’il soit à Harvard qu’ils avaient pu se croiser. « La médecine vétérinaire ! Je suis un peu à la bourre à cause de mes oreilles, j’ai certains cours un peu « adaptés » on va dire, et tu vois je suis trop content d’avoir pu t’entendre parler français ce soir ! Et toi quel est ton domaine d'études ? »
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  Je m’en voulais un peu d’avoir, indirectement, mis le sujet finance sur le tapis en parlant voyage. Parce que venant d’une famille aisée, pour ne pas dire très aisée, je n’avais jamais eu à souffrir de ce genre de soucis. Malgré mon statut, mes facilités financières, je n’en étais pas pour autant quelqu’un d’hautain ou insensible alors je m’excusais : « Je voulais pas te mettre à l’aise, excuse-moi… » soufflai-je alors. Happy semblait néanmoins retrouver très vite son aisance et évoqua ma principauté adorée. « Ca me manque parfois… » avouai-je avec un petit sourire presque nostalgique. « Mais je me plais vraiment bien aussi aux States. » J’avais fait de belles rencontres ici, et j’en faisais encore de nouvelles tous les jours. La preuve en direct avec cette discussion entre lui et moi. Le garçon m’expliqua comment il avait appris la langue de Molière, rebondissant sur ma blague en riant. Je repris une gorgée interrogeant mon interlocuteur sur ses études, apprenant qu’il était en médecine vétérinaire. « J’étais en médecine avant de… de me réorienter. Je suis en droit désormais. » l’informai-je alors, faisant le parallèle : soigner l’humain, soigner les animaux, on avait donc tous les deux en commun la passion du soin et l’envie d’aider l’autre. Mais apparemment, il n’y avait pas que ça. « A cause de tes oreilles ? Comment ça ? » demandai-je, intrigué, sans comprendre vraiment cette partie de ces mots.
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