'cause it's burning through the bloodline (dantyla)

Dante est rentré de l'hôpital et, comme prévu, le F.B.I. m'a proposé - pour ne pas dire imposé - de rester à la maison histoire de me remettre de mes récentes émotions. Je ne suis pas sûre que ce soit l'idée du siècle mais bon. Je monte les escaliers, un sac pour la nuit sur l'épaule et j'entre rapidement dans l'appartement, dans cet appartement qui me manque tant. Je pose mon sac dans l'entrée et appelle Dante. " Dante, t'es là ? " Logiquement oui, ses affaires sont là mais je n'entends pas de bruits... Alors je me dirige vers sa chambre et pousse doucement la porte. Il est là, allongé dans son lit et semble tout ce qu'il y a de plus paisible. J'entre dans la chambre, ferme la porte et ôté mon jeans froid ainsi que mon pull. C'est donc avec un débardeur et en culotte que je me glisse dans les draps de l'italien. J'embrasse sa joue et finis par soulever son bras pour me glisser contre lui. Sa main dans la mienne, je ferme les yeux. J'espère ne pas l'avoir réveillé en tout cas...

Le voila enfin de retour chez lui. Sa veste se pose sur le canapé en vrac et le bar s'ouvre, il sort le Whisky pour prendre un verre, qu'il avale sec. Sa mère sur ses traces le suit en parlant en italien, pour elle, il était hors de question que son bijou, son Dante rentre seul chez lui. Son petit Pulcino a besoin d'attention quand même. Non hai bisogno di niente il mio pulcino? Non così bene mamma, vi assicuro, torni a casa, ti chiamo più tardi au bout de 10 minutes, la Mamma finit par capituler et enfin laisser sa progéniture tranquille. Elle sort après avoir embrasser son fiston une bonne dizaine de fois et le voila enfin seul. Un soupire de soulagement presque, un message à Sacha et il file vers sa chambre. Ses chaussures sont rangés méticuleusement à leurs place, son jean va dans le panier à linge avec son tshirt, il vérifie rapidement les bandages qu'il a sur son bras et sa cuisse avant de s'allonger dans son lit et de fermer les yeux. Oooh le lit de l'hôpital était tellement inconfortable. Il ne lui faut que quelques secondes pour tomber de fatigue, allongé sur le dos, le sommeil s'empare de lui, Morphée l'emprisonne dans les rêves et pour une fois, il ne dort pas que sur une oreille, il dort vraiment. La fatigue probablement. Des petits pas silencieux pénètre à leur tour dans cet appartement près du campus. La porte se referme, une voix s'élève, appelant son colocataire, une douce voix féminine mais Morphée garde encore jalousement l'italien dans le monde des rêveries. Alors la silhouette féminine avance doucement et entre dans cette chambre. Des yeux se posent sur l'endormie avant que la douce brune ne s'active, la jolie brune délaisse son jean au sol, son pull et ses chaussures. Elle se glisse avec douceur dans ce lit qu'ils partagent bien souvent. Elle se blotit contre lui, il sent sa présence et c'est d'une voix endormie qu'il la serre dans ses bras en ajoutant Tu m'as manqué Kyky Sa main dans la sienne, l'autre entour la taille de la jolie brune, il penche la tête un instant pour lui embrasser le sommet du crâne avec une douceur infinie sans en dire plus. Sa colocataire est rentrée, enfin. Il ne peut que s'en réjouir.

Ça me fait bizarre d'être là. Pourtant, je devrais aimer cet appartement, je devrais être heureuse d'être enfin à la maison. Mais ma maison a tellement changé ces derniers mois que... Je suis perdue. Je n'ai plus d'affaires ici mais mon lit est toujours fait avec mes draps, ma brosse à dent trône toujours dans la salle de bain... J'ai laissé quelques choses, juste au cas où. Et j'ai bien fais, au final. Même si je me sens étrangère, j'espère que tout va redevenir comme avant. Enfin, je perdrais le temps de réfléchir plus tard à tout ça, j'ai envie de voir Dante, de voir mon colocataire d'amour, l'homme qui est passé d'inconnu à indispensable en un claquement de doigts. Ça me rappelle quelqu'un mais... Je ferme les yeux, éteins ce putain de cerveau qui fonctionne trop et je me glisse dans les bras de Dante. Ses lèvres sur mon front, je souris. " Toi aussi tu m'as manqué... " Soufflais-je en me rapprochant un peu plus de lui, posant mon visage sur son torse nu. Il m'a manqué, réellement. Quiconque nous trouvant là pourrait croire qu'on est ensemble et qu'on vient de faire des folies mais non. On est comme ça lui et moi. " Reposes toi Dante, t'en as besoin " Et surement que moi aussi, j'en ai besoin... " Je serai toujours là à ton réveil, promis " Soufflais-je en embrassant la ligne de sa mâchoire alors que mes jambes s'entremêlent avec celle la plus proche de moi, celle qui n'a rien visiblement. C'est à moitié si je lui grimpe dessus tellement je ne veux plus le quitter. Kyla le pot de colle le retour !