Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(nienke) The next time you try to seduce anyone, don't do it with talk
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(nienke) The next time you try to seduce anyone, don't do it with talk

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Sa chambre d'hôtel semblait bien vide depuis que Charline était partie. Elle avait foutu le camp il y a quelques jours avec toutes ses affaires. Cette histoire aurait pu en rester là mais non, il a fallu qu'elle emménage avec ce mec. Hors de lui, Sloan ne laissait pas passer une chose pareille. Cette situation ne lui plaisait pas du tout et, comme si le destin s'acharnait sur lui, il recevait ce soir la visite de Georges, son beau-père. Il ne restait pas longtemps, juste le temps de prendre l'apéro avec lui. Il n'arrêtait pas d'harceler l'Eliot sur ses relations amoureuses, refusant catégoriquement qu'il ne fréquente la petite Granger. Cela tombait plutôt bien, elle avait foutu le camp. Sloan ne pouvait pas vivre sans son beau-père, il lui avait promis la succession de son empire à condition qu'il ne se comporte correctement. Et par là, il entendait une relation saine avec une fille qui plairait à Georges. Quoiqu'il en soit, l'étudiant lui avait dit avoir rencontré une fille et qu'il apte à lui présenter. Cette fille n'était personne d'autre que Nienke, une jolie Dunster qu'il avait rencontré au Summer Camp. Il s'était rendu à sa confrérie pour lui demander si elle accepterait de se faire passer pour sa nouvelle copine. Ce n'était pas vraiment chose banale mais cela pouvait être marrant à jouer. Sloan avait directement pensé à elle, déjà parce qu'elle était super jolie. Elle était tout à fait son style de fille. Mais également parce qu'elle était fun et venait d'une bonne famille. Bref, elle avait toutes les qualités requises pour faire la petite amie idéale. Il lui avait donné rendez-vous dans le hall de l'hôtel à huit heures. Sloan peaufinait son apparence, il mit les derniers boutons de sa chemise blanche et se regarda dans le miroir. Il était beau comme un Dieu. Habillé d'une chemise et d'un jean de luxe qui lui faisait des petites fesses, il était juste parfait. Il baissa les yeux et soupira bruyamment. Cette histoire le stressait légèrement. Il voulait vraiment que son petit plan fonctionne et que Georges lui foute la paix. Il se baissa et attrapa ses chaussures avant de s'asseoir sur le lit et de les enfiler. Petit coup d'oeil à sa montre et le voilà attrapant son portable et la clé de sa chambre. Il quitta les lieux précipitamment et emprunta les escaliers pour arriver plus vite en bas. Il poussa la porte de la cage d'escalier et avança dans le hall d'entrée. Son regard croisa rapidement celui de Nienke. L'Eliot s'arrêta de marcher et la regarda, le sourire sur le coin de ses lèvres. « Woh Nienke, t'es venue et t'es ravissante en plus. J'en ai de la chance ! » dit-il calmement avant de s'approcher d'elle. La brunette était juste magnifique, elle avait sorti le grand jeu, il appréciait l'effort. Il la regarda de bas en haut, le sourire toujours collé sur son visage. « J'suis vraiment content que tu sois là, Georges ne va pas tarder. Ça nous laisse quelques minutes pour peaufiner notre histoire.   Raconte moi tout ce que je dois savoir sur toi et ta famille. Je te ferais un petit topo de la mienne après. » lui dit-il un peu nerveusement. Bordel si ce plan pouvait marcher, il serait tranquille. Sloan misait gros sur Nienke et espérait vraiment qu'elle joue le jeu autant que lui.
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Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais Milan me manque. Enfin, ce n'est pas réellement un manque, en tout cas, j'essaye de m'en convaincre, c'est plutôt que je pense à lui. Est-ce que cette soirée allait déranger le magicien s'il l'apprenait ? Est-ce que j'apprécierai qu'il le fasse lui, ce jeu de rôle ? Parce qu'en fait oui, je vais juste jouer la petite amie de Sloan pour son beau-père. Ce garçon, il est gentil et plutôt beau mec. Je ne pouvais pas refuser cette soirée, car il a besoin de présenter une fille à Georges. Mais franchement, est ce qu'il va tomber dans le panneau ? Est-ce que je vais lui plaire ? Toutes ses questions qui trottent dans ma tête ne m'aident pas à choisir une tenue. Cela fait une heure que je suis assise sur mon lit, à observer la penderie sans réellement porter attention aux bouts de tissus. Je ne veux pas le décevoir. Cette jupe ? Trop bohème. Trop courte. Trop vieille. Trop ou pas assez. Je n'y arrive pas. D'ailleurs, je ne suis pas une bonne menteuse, j'ai décidé de rester moi-même et... advienne que pourra. Mon corps s'élance vers le dressing pour attraper une robe noire que j'enfile rapidement. Il ne faut pas être en retard, ça serait pire que tout. J'attrape mon sac, des escarpins rouge mat et je quitte la Dunster. Le taxi m'emmène à l'hôtel où Sloan réside. J'ai une boule étrange au creux de mon estomac, quelque chose d'assez désagréable. Je ferme les yeux un instant, prends une profonde inspiration et laisse partir le trac qui ne sert à rien. Et quand on m'ouvre la portière du taxi pour descendre, je suis redevenue la Nienke sûre d'elle. J'avance dans le hall et nous nous retrouvons rapidement. Est-ce que j'avais déjà remarqué qu'il était aussi beau ? Je ne peux que laisser apparaître un sourire à son compliment. En réponse, je frotte ses épaules vêtues de cette belle chemise blanche, et me m'approche pour déposer un baiser sur sa joue. « Toutes les femmes de l'hôtel vont être jalouses de moi. » Mais trêve de compliment, il faut rapidement qu'on s'entende. « Je suis née à Rotterdam, quelques minutes après mon jumeau Tommy. J'ai une sœur ainée, Saskia, et une sœur cadette Jennie. Mes parents travaillent tous les deux dans des organisations internationales en rapport avec l'éducation et la santé. Ils vivent toujours aux Pays-Bas, à La Haye. On a toujours beaucoup voyagé, mais pour faire de l'humanitaire. Pour le reste, tu es au courant, mes études, la Dunster... » J'attrape sa main dans les miennes, comme pour évacuer son stress. « Mentir ne servira à rien, à part nous rendre peu crédible. On ne peut pas tout connaître de la vie de l'autre en si peu de temps de relation. On s'est rencontré au Summer Camp et ça a bien fonctionné rapidement. On a décidé d'essayer d'être un nous. Penses-tu qu'il va poser plus de questions sur le « nous » ou sur ma famille ? »
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Cette fille était venue spécialement pour lui, prête à mentir et à jouer la comédie pour ses beaux yeux. En la voyant aussi jolie, Sloan espérait bien que l'entretien avec Georges, son beau-père, ne s'éternise pas trop longtemps. Il s'imaginait la scène ainsi : il allait arriver vers Georges, aux bras de Nienke, allait jouer et mentir pendant une petite demi-heure. Son beau-père allait gober tout ce qu'ils allaient lui raconter et ainsi lui foutre la paix. C'était son but ultime. L'Eliot en avait marre que Gorges ne s'immisce ainsi dans sa vie, il voulait être le seul maître de ses actes et ses décisions. Le jeune homme ne supportait pas qu'on lui donne des ordres. N'ayant pas l'habitude qu'une figure paternelle ne lui dicte la bonne conduite à suivre et le comportement à adopter, il réagissait très mal face à tout ça. La bipolarité qu'il avait développé était dû, essentiellement, à la pression que son beau-père lui mettait sur ses épaules. Mais ces derniers mois, tout était différent, le vieux semblait être beaucoup moins patient qu'au début. Il ne laissait rien passait et lui faisait clairement comprendre qu'il devait se calmer s'il ne voulait pas se retrouver sous les ponts. Hors de question pour Sloan d'abdiquer devant lui, il résistait mais ne pouvait pas non plus se voiler la face : sans Georges, il était dans la merde. Son beau-père lui finançait ses études à Harvard et il pouvait faire tout ce qu'il voulait. Sans être un fervent adepte du luxe, l'Eliot se laissait volontiers tenter par un vie somptueux. Tiraillé entre les ordres et sa nature de délinquant, il s'auto-détruisait à petit feu. Cette soirée représentait beaucoup pour le beau brun qui ne remercierait jamais assez Nienke d'avoir accepté de se prêter au jeu. Cette dernière lui expliqua, en quelques phrases, sa vie ainsi que ses origines. Sloan l'écoutait religieusement, il était attentif aux moindres détails et essayait d'en retenir un maximum. Plongeant son regard dans le sien, elle avait réussit à capter toute son attention, chose plutôt rare le connaissant. Alors qu'elle continuait à parler de sa vie, la brunette lui attrapa les mains, comme pour le rassurer. Merde, ça se voyait autant qu'il était perturbé ? Le seule réflexe de l'Eliot fut de baisser la tête pour regarder leurs mains. Nienke faisait preuve d'une extrême douceur envers lui, il n'en avait pas vraiment l'habitude. Son regard fut de nouveau capté par son visage lorsqu'elle recommença à parler. « Ouais je sais mais ça vaut le coup d'essayer. » répondit-il. Elle avait surement raison, mentir n'a jamais été la solution mais comme le dit le proverbe : qui ne tente rien, n'a rien. « Tu sais, avec lui je m'attends à tout. Ouais il est capable de me poser des questions sur ta vie et d'aller vérifier après. J'veux juste qu'il croit qu'avec toi, j'arrive à me ranger et que tu es une fille bien, celle qu'il me faut. » dit-il avant de lever les yeux au dessus de son épaule et d’apercevoir son beau-père. Il vit la voiture de Georges arriver et se garer au niveau du trottoir. Putain, la pression montait en flèche. Le temps que le voiturier n'arrive et lui prenne sa bagnole, ils avaient encore quelques secondes devant eux. C'était pile le moment d'arrêter de réfléchir et de passer à l'action. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il se colla à elle, passa l'une de ses mains sur ses hanches et baissa la tête. Après tout, ils étaient censés être amoureux. C'était surement beaucoup plus crédible ainsi que l'un en face de l'autre. Sloan vint alors nicher sa tête dans le creux de son cou et lui murmura ces quelques mots de dernière minute. « Voilà le topo ma belle. Georges vit à New York, c'est la patron d'une grande entreprise internationale. Il s'est casé avec ma mère quand j'avais quinze ans. Ma mère est décédée juste avant le Summer Camp, c'est là d'ailleurs qu'on s'est rencontré, c'est une bonne idée. Georges déteste qu'on lui tienne tête donc même si tu n'es pas d'accord avec ce qu'il pense, tu dis oui oui et ça passera. » En sentant les bras de Nienke l'enlacer, Sloan se rapprocha un peu plus d'elle. Son parfum était enivrant et cette proximité, troublante. Il s'humidifia les lèvres avant de tourner légèrement sa tête vers la droite et de l'embrasser délicatement dans le creux de son cou. Ses lèvres se posèrent sur sa peau nue. Revenant rapidement à la raison, il se recula. « Quoi ? J'en profite un peu, j'avoue. » avoua-t-il avant de rigoler. Il restait un homme et la petite brunette était particulièrement à son goût. Il lui fit un sourire innocent en guise de bonne foi. « Veuillez excuser mon intrusion. » lança Georges en arrivant à leur hauteur. L'Eliot se recula encore un peu et rigola en se tournant vers son beau-père. La suite des événements allait paraître très faux aux yeux de Nienke. « Georges, comment vas-tu ? » demanda-t-il en serrant la main. Les deux hommes échangèrent une poignée de main viril, ouais, ils n'étaient pas très démonstratifs dans la famille. « A merveille, Sloan présente-moi cette jolie demoiselle. » L'étudiant leva les yeux au ciel, c'était plus fort que lui. Georges le faisait exprès pour entendre ces quelques mots sortir de la bouche de celui qu'il considérait comme son propre fils. « Ouais, j'te présente Nienke Van Dijk, ma petite amie. Nienke, j'te présente mon beau-père, Georges. » lança-t-il d'un naturel déconcertant. Georges s'avança vers la brunette avec un « enchanté » qui sonnait tellement faux et lui fit la bise. « Allons fêter ça, vous avez le temps pour une coupe de champagne quand même ? » demanda-t-il aux "amoureux". Sans même attendre de réponse de leur part, il se dirigea vers le coin réception, vers le bar de cet hôtel de luxe. Sloan se tourna vers Nienke avant de rigoler faiblement. « Ça ne va jamais marcher. » dit-il brièvement. L'Eliot lui prit la main et suivit le vieux. Espérons que Georges n'y voit que du feu. Allez Sloan, joue les amoureux un peu, au final  ce n'est qu'une question de feeling.
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La notion de couple. Cela fait un moment que je n'y ai pas réfléchi, que je n'ai pas posé mes bouquins de neurosciences et de psychologie pour faire une analyse personnelle. Mon cas, mes relations, mes envies, mes désirs. Le couple ne fait pas parti de mes futurs ambitions. J'ai ce besoin de liberté depuis ma dernière relation, cette force plus coriace que tout qui me pousse à faire ce que j'ai envie, sans m'accrocher à quelqu'un. Parce que quand il frappe, ça fait mal. Parce que quand il part, ça fait mal. Malgré le visage de glace, malgré les bras ballants contre un corps tremblant. Je n'avais pas bougé, je n'avais rien fait pour éviter le départ, ni pour le retenir, ni pour le repousser. Et le vide avait pris sa place au creux de ma poitrine. Est-ce cet espace que Milan a commencé à remplir ? C'est difficile à dire, difficile à accepter et surtout, cette idée semble brider ma liberté tant désirée. Je suis perdue, mais je me raccroche à ce que je sais faire le mieux : analyser les autres, bien plus que mon propre cas. Et Sloan me paraît tellement stressé que je pose totalement mon attention sur lui. Ses paroles concernant son beau-père ne m'aide pas forcément à me sentir plus à l'aise. Ses angoisses s'imprègnent en moi  comme si mon esprit était une éponge. J'ai tendance à être un peu trop en empathie parfois, régulièrement en fait. Mais il faut que je garde à l'esprit que ce n'est qu'un jeu et que nous pouvons gagner. On ne paraît pas se détester, on serait même plutôt beaux ensemble, alors pourquoi ne nous croirait-il pas ? Mes pensées sont rapidement coupées par le comportement du jeune homme. Le coup de feu du départ aurait t-il était donné ? Son rapprochement, son bras autour de ma taille, ses lèvres qui se collent presque à mon oreille. Ai-je réellement ressenti ce courant électrique parcourir ma colonne vertébrale ? J'enregistre les quelques informations de dernières minutes. Je suis réellement attristée d'apprendre que le décès de sa maman est si récent, et surtout qu'il puisse l'annoncer si facilement dans une phrase. Mais mon visage reste de marbre à sa dernière phrase. Acquiescer, quoiqu'il dise ? Nous verrons bien. L'homme veut-il réellement que celui qu'il considère comme son fils soit avec une femme qui dit « oui oui » à tout ? C'est un homme assez intelligent et si imbu de sa personne qu'il refuse qu'une femme  ne donne son avis ? Un peu stressée à cette idée, ma main se resserre contre le jeune homme. Ses lèvres frôlent mon cou avant d'y déposer un baiser qui me donne un peu plus d'assurance. J'aime le voir comme ça, joueur, insouciant. Le fait qu'il m'avoue en profiter un peu me fait lâcher un sourire. Et je ne pense pas qu'il doive avoir peur de son beau père. Quand on pense au loup, on le voit débarquer. C'est un homme classe qui apparaît face à moi. Mais j'ai rapidement l'impression d'assister à une pièce de théâtre. Comme s'ils étaient enchantés de se rencontrer, comme s'ils s'aimaient plus fort que tout. Je reste à côté de Sloan pendant qu'il me présente et fait un pas en avant pour accueillir la bise de son beau père. « Moi de même. » Je n'arrive pas à décortiquer sa première impression. Est-ce que je lui conviens pour son fils ? Que peut-il penser de moi ? En ce qui me concerne, j'ai du mal à apprécier les gens faux avec moi, et son comportement de poser les questions sans attendre la réponse m'irrite. Pour autant, rien n’apparaît sur mon visage que ce léger sourire, à demi vrai. L'homme part vers le bar, sans réellement nous attendre. Sloan me confie enfin ses doutes en prenant ma main. Nous avançons vers le bar à quelques mètres de nous, son beau-père devant nous. Et je ne sais pas ce qu'il me prend. Je tire légèrement sur sa main pour arrêter le jeune homme et qu'il me fasse face. J'approche ma main de sa joue et passe mon pouce dessus comme pour y faire fuir une poussière inexistante. Encore un peu petite par rapport à lui malgré mes escarpins, je me mets plus sur la pointe des pieds et l'embrasse tendrement. Mes paupières se sont fermées, et malgré moi, le visage de Milan est venu s'y graver. J'appuie plus fortement mes lèvres sur les siennes, enfouissant mes doigts dans ses cheveux à l'arrière de son crâne. Et puis lentement, je reprends ancrage au sol, ouvre les yeux pour observer les siens, relâchant mes bras sur ses épaules. L'homme était déjà accoudé devant le bar et s'était retourné vers nous, comme pour nous attendre. Je me fiche de ce qu'il se dit, mais si Sloan veut que nous fassions couple, autant le penser fortement et agir comme tel. « Ça va fonctionner. » Un murmure, léger comme l'air, avant que je ne prenne un visage radieux. Je reprends sa main et l’entraîne vers le bar. Georges a déjà commandé trois coupes de champagne, en attendant la fin de notre baiser sûrement. Je m’assois à côté de Sloan, face à son beau père, et entremêle mes doigts aux siens en caressant la base de son pouce. Ai-je le droit de poser des questions ? J'ai peur d'être trop intrusive. Cet homme a l'air aussi carré et aussi droit que son fils ne l'est pas. Il ne semble s'accorder aucun débordement, de quelques natures que se soient. Lui demander ce qu'il fait ici me semble trop direct. Lui avouer que je suis enchantée de notre rencontre est trop faux. « Boston est-elle une ville que vous appréciez ? » Va-t-il m'ignorer ou engager la conversation ? Mon regard se tourne vers Sloan un instant avant de reposer mes iris sur Georges. Cet homme est vraiment impressionnant. J'ai l'impression qu'il peut à peine respirer dans son costume et je rêve de desserrer sa cravate. Il pourrait me donner froid dans le dos, encore plus quand il me regarde dans les yeux. J'ai cette impression qu'il peut lire dans mes pensées mais je n'en parais pas plus dérangée. Plus l'image que je renvoie est sereine, plus il va croire à la relation que j'ai avec son fils. Et je ne jouerai que sur ce point là.

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En chemin vers le bar, Sloan essayait de se remémorer la première fois qu'il avait présenta une fille à son beau-père et en l’occurrence, Charline. Il en était alors fou amoureux et la présentation s'était, à l'époque, très bien passée. Il tentait de se souvenir des mots qu'il avait eu et de l'attitude qu'il avait pu arborer. Ce n'était vraiment pas facile pour lui de faire bonne figure. L'Eliot ne craignait pas Georges, disons simplement qu'il s'en méfiait comme de la peste. Cet homme avait le pouvoir de lui couper les vivre d'un claquement de doigts. Encore quand sa mère était présente avec eux, il pouvait compter sur son soutien mais depuis qu'elle avait disparu, il était seul à l'affronter. Il voulait que les choses se passent bien pour tout le monde. Que Georges croit en cette histoire de nouveau couple mais surtout qu'il lui foute la paix. Il lui restait deux ans d'études à Harvard avant d'entrer dans la vie active et clairement, le jeune homme voulait que ces dernières années se passent dans les meilleures conditions possibles. Hors de question pour lui de quitter les Eliots et de se retrouver sans confrérie. Même s'il ne portait pas les bleus dans son coeur, il ne voulait pas les quitter et se retrouver sans identité. Là il était Sloan, l'Eliot qui n'a pas vraiment sa place mais qui, pour faire bonne figure, fait tout son possible pour ressembler à l'Elite de l'université. D'un oeil extérieur, il avait parfaitement sa place chez la bleusaille mais lorsqu'on le connait un peu mieux, on se rend compte qu'il est plus Mather dans l'âme. Peu de gens savaient qu'il fumait le joint régulièrement et c'est notion qu'il tenait à garder pour lui. Alors qu'il marchait en direction de son beau-père, Nienke s'arrêta de marcher, l'obligeant à se stopper et à se retourner. Il fronça les sourcils, ne comprenant pas trop pourquoi ce revirement de situation. Tout un tas de questions lui venaient en tête. Merde, si ça se trouve elle ne voulait plus jouer la comédie et le plantait là. Cela aurait été tellement compréhensible lorsque l'on voit le phénomène qui lui servait de beau-père. Mais au lieu de ça, la brunette posa délicatement sa main sur sa joue. Sloan entrouvrit la bouche, ne comprenant pas vraiment où elle voulait en venir. Et lorsqu'elle s'approcha de lui, les traits de son visage se détendirent et il répondit, volontiers, à son baiser. Machinalement, il posa ses mains sur ses hanches et profita, comme il le pouvait, de se baiser. Georges ne rata pas une seule miette du spectacle. Dans un sens, heureusement que l'Eliot lui tournait le dos sinon il aurait sans aucun doute remarqué l'incertitude qui régnait dans ses yeux. En sentant les longs doigts fins de sa fausse petite amie, glisser dans ses cheveux, il se colla un peu plus à elle, réduisant à néant la distance qui les séparait. Le baiser prit fin et Sloan revint rapidement à lui. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas eu une marque de tendresse aussi prononcé. Il ouvrit les yeux et inspira profondément, imprimant en lui cette marque d'affection si inattendue. Le jeune homme a toujours souffert d'un manque plus qu'évident d'affection et d'attention. Aujourd'hui, il en recevait sans même l'avoir demandé, c'était tellement délectable. Il plongea son regard dans le sien. « Ouais, allez. » murmura-t-il pour essayer de se convaincre lui-même. Nienke prit de nouveau sa main et ensemble, il allèrent rejoindre Georges qui semblait s'impatienter. Les deux étudiants prirent place juste en face de lui. Sloan le regarda dans les yeux avant de faire large sourire en en sentant la main de la brunette venir enlacer la sienne. Contre toute attente, la jeune fille s'adressa directement à Georges en lui demandant si Boston était une ville qu'il pouvait apprécier. Sans plus attendre, il répondit un « En effet, Boston est une ville que je fréquente très souvent pour les affaires. » beaucoup plus doux qu’auparavant. Le visage de l'Eliot semblait s'illuminer, son plan avait l'air de fonctionner puisque son beau-père se détendait à vu d'oeil. « Et vous mademoiselle Van Dijk, êtes-vous originaire de Boston ? » la questionna-t-il. Sloan se tourna alors vers la brunette pour la laisser répondre mais c'était sans compter sur une deuxième question qui arriva bien vite. « Vous vous êtes rencontrés comment ? » demanda-t-il ensuite. Ne sachant pas vraiment ce qu'il attendait, l'Eliot prit la parole, devançant certainement Nienke. Après tout, Georges le connaissait et savait pertinemment à quel moment son fils allait prendre la parole pour se mettre en avant. Tout n'était qu'une question d'anticipation. « On s'est rencontré au Summer Camp lors d'une épreuve collective et puis, une chose en entraînant une autre, je suis tombé sous son charme. On a pas voulu tout précipiter, la plupart de nos amis ne sont pas au courant qu'on est en couple, j'ai voulu te présenter Nienke avant d'officialiser tout ça. » dit Sloan avec beaucoup d’aplomb, il était vraiment convainquant. Il regarda Nienke et serra sa main dans la sienne en lui lança un petit sourire plein d'affection. C'était malin de sa part, donner de l'importance à Georges pour qu'il " valide " leur histoire. « Et Charline ? » demanda sournoisement Georges. Sloan fronça les sourcils et n'attendit pas une seule seconde avant de répondre « De l’histoire ancienne. » d'une voix tranchante. Au moins, cela avait le mérite d'être clair. Georges acquiesça d'un lent mouvement de la tête, les choses commençaient à devenir sérieuse, espérons qu'il ne pousse pas le bouchon trop loin. Le connaissant, Sloan s'attendait à tout. « Que font vos parents dans la vie ? » questionna-t-il Nienke. Cela ne rimait à rien, il passait du coq à l'âne dans un seul but : les déstabiliser.

HJ : N'hésite pas à faire parler Georges hein :heaart:
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Je ne sais même plus pourquoi j'ai accepté de me mettre à jouer le rôle de sa petite amie. C'est étrange comme situation non ? Devoir embrasser un homme pour faire croire à notre histoire, lui tenir la main, le regarder avec ces yeux là, ceux qui transpirent d'amour. Je crois qu'en fait, j'ai accepté simplement parce que c'est important pour lui. Georges n'a pas l'air d'être un père qui donnerait tout pour son fils même s'il avait des idées contraires aux siennes. Je pense plutôt qu'il serait capable de le briser d'une main, dans le sens où il pourrait lui couper les vivres du jour au lendemain. Et quand on a l'habitude de son petit confort et que sa vie entière se construit un peu la dessus, je peux comprendre que cela fasse peur à Sloan. Mes parents sont vraiment différents, et nous avons un rapport différent à l'argent. Et je n'ai vraiment jamais considérer ça comme important, parce que si mes parents ont beaucoup d'argent, ils en donnent aussi régulièrement à des associations. Et toutes nos vacances, nous ne les passions pas dans de grands hôtels mais chez l’habitant, au cœur de la vie du pays, à construire des écoles, à éduquer en matière de santé. Et quand on voit toute la misère du monde, vivre simplement devient une priorité. Mais là, je dois convaincre le patron d'une entreprise internationale, pas forcément tourné vers les autres, alors il faut absolument que je sois convaincante dans mon rôle de bonne petite amie, en gardant mes valeurs. Le baiser a l'air de surprendre Sloan. Je ne sais pas si c'est l'initiative ou la douceur du geste. Mais heureusement que c'est moi qui fait face à son beau père vu le regard d'incompréhension qu'il m'a lancé. Sloan, tu deviens mauvais comédien quand mes lèvres s'approchent des tiennes ? C'est dangereux ça... Mais il semble reprendre du poil de la bête quand nous nous installons en face de son père. Et si j'engage la conversation, c'est pour lui montrer qu'il ne me fait absolument pas peur. « Je suis née à Rotterdam et j'ai passé le plupart de ma vie aux Pays-Bas. » Mais en fait, c'est comme s'il se fichait de la réponse. Ses questions fusent rapidement, saute du coq à l'âne comme pour nous déstabiliser. Surtout celle sur notre rencontre. Et c'est Sloan qui prend la parole pour lui raconter, ça a l'air de plaire à Georges, comme s'il savait qu'un moment ou un autre, il allait s'enfoncer tout seul. Cet homme est malsain c'est certain, et sa question sur Charline ne fait qu'affirmer mes doutes. La réponse du tac au tac du jeune homme fait qu'il s'intéresse de nouveau à moi. « Mes parents dirigent deux organisations internationales, mon père dans la santé et ma mère dans l'éducation. » Est ce réellement important ? J'ai envie de lui demander s'il aurait laissé son fils avec une fille sans un sou mais je déglutis ma colère pour éviter de poser les questions qui fâchent. « Vous étudiez quoi à Harvard ? » Je regarde Georges dans les yeux, sans jamais cesser de caresser la main de son fils. « Neurosciences et psychologie. » Je ne sais pas si ça lui plaît ou pas. Il a l'air surpris. « Une Dunster je suppose hum... » J'acquiesce d'un hochement de tête. « Mais qu'est ce qu'une fille aussi intelligente que vous trouve à Sloan ? » Il aurait pu dire « mon fils », je crois que j'aurais préféré. Je n'apprécie pas les gens qui rabaissent les autres. Un coup d’œil à mon partenaire, avec ce petit sourire amoureux, celui qui veut dire que j'attendais cette question depuis le début. « Il est beau garçon, attentionné, protecteur. Au Summer Camp, il a pris soin de moi pendant les épreuves. Et il m'a surtout beaucoup soutenu lorsque mon frère jumeau est retourné faire ses études aux pays. Mais c'est à vous de me vendre ses qualités non ? » Je ne sais pas si ma remarque lui plaît, mais la sonnerie du téléphone de Sloan retentit. Un numéro inconnu. Je prie pour que ma mère ait trouvé cinq minutes pour appeler comme je lui ai dit. Et comme je n'ai pas de portable, elle sait qu'elle peut me joindre sur celui de Sloan. « Chéri, c'est sûrement ma mère. » Il doit bien se demander à quoi je joue. Ma mère, Kirsten van Dijk, s'est dit que de parler avec Georges serait une bonne idée pour aider Sloan. Elle ne sait pas grand chose de lui, juste que sa fille l'apprécie beaucoup pour sa gentillesse.

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