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When Revenge wears Prada. ♥
— with Loukas S. Jefferson
— with Loukas S. Jefferson
Seule et assise sur le canapé d'une somptueuse chambre d'hôtel du sublime quartier de Boston dans lequel je vivais, je sirotai en silence mon verre de champagne tout écoutant la superbe musique classique qui passait sur la grande chaîne hifi de la pièce. Du Mozart... J'adorai vraiment prêter une oreille attentive à ses œuvres musicales, surtout lorsque j'étais de bonne humeur et mes idées les plus farfelues et sournoises prenaient enfin forme. Et justement, ce soir, c'était bel et bien le cas : dans pas moins de dix minutes, j'allais savourer une exquise revanche qui avait le devoir d'être fêter personnellement comme il se doit - d'où la dégustation de boisson à bulle pour l'occasion. Oui... ce soir, le dénommé Loukas Jefferson, le pire Winthrop que la confrérie masculine d'Harvard ait connu, était sur le point de regretter et de payer pour l'humiliation qu'il m'avait fait subir. Oser m'atteindre en flatteries avant de me prendre pour une gourde en batifolant avec une autre étudiante... Ça c'était une des choses que je ne pouvais pas supporter, vu mes valeurs et mes principes. Il avait jouer à un jeu dangereux et il allait le regretter amèrement. Et heureusement, grâce à mes talents intuitifs, j'ai réussi à mettre la main sur un de ses odieux secrets... un secret qui pourrait bien réudire à néant sa réputation et accessoirement sa vie. Si ce n'était pas beau ça. Qui aurait cru que ce moins que rien était papa ? Non mais quel imbécile. Mais tant mieux. Mon sms menaçant avait fait son petit effet et je l'attendais de pied ferme pour qui me supplie à genoux de ne rien dire.
Subitement, des coups à la porte de la chambre me sortirent de mes pensées et je me levai pour aller ouvrir. Élégante, toute rouge vêtue et de la marque Prada de la tête aux pieds, je déverouillai la porte et la tirai vers moi pour découvrir le visage qu'il me tardai de voir. Comme je l'avais prévu, il avait l'air passablement énervé... voire même enragé. Le pauvre... Et oui... jouer avec Channing l'espiègle c'est carrément signer pour voir son visage se crisper et se décomposer de la sorte. Un sourire narquois sur les lèvres, je m'adossai un moment dans l'encadrement et l'observai en silence. Puis, je l'invitai à l'intérieur après l'avoir dévisagé de haut en bas. « Alors ? Qu'est-ce tu attends pour entrer... Daddy... ? » Sans même attendre de réponse, je retournai m'asseoir et le laissai refermer la porte derrière lui. Puis, quand il arriva à son tour dans le salon, je l'arrêtai de justesse et lui indiqua à l'aide de mon verre à champagne un petit tabouret lambda et peu confortable. Après tout, c'était moi qui réglait la note de la chambre et de toute façon, il n'avait pas son mot à dire. « Sugar Daddy. Assieds-toi plutôt là. Je ne veux pas que tu salisses les fauteuils de ma suite avec tes mains dégoûtantes. »
Subitement, des coups à la porte de la chambre me sortirent de mes pensées et je me levai pour aller ouvrir. Élégante, toute rouge vêtue et de la marque Prada de la tête aux pieds, je déverouillai la porte et la tirai vers moi pour découvrir le visage qu'il me tardai de voir. Comme je l'avais prévu, il avait l'air passablement énervé... voire même enragé. Le pauvre... Et oui... jouer avec Channing l'espiègle c'est carrément signer pour voir son visage se crisper et se décomposer de la sorte. Un sourire narquois sur les lèvres, je m'adossai un moment dans l'encadrement et l'observai en silence. Puis, je l'invitai à l'intérieur après l'avoir dévisagé de haut en bas. « Alors ? Qu'est-ce tu attends pour entrer... Daddy... ? » Sans même attendre de réponse, je retournai m'asseoir et le laissai refermer la porte derrière lui. Puis, quand il arriva à son tour dans le salon, je l'arrêtai de justesse et lui indiqua à l'aide de mon verre à champagne un petit tabouret lambda et peu confortable. Après tout, c'était moi qui réglait la note de la chambre et de toute façon, il n'avait pas son mot à dire. « Sugar Daddy. Assieds-toi plutôt là. Je ne veux pas que tu salisses les fauteuils de ma suite avec tes mains dégoûtantes. »
© LOYALS.
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